| | | And now I'm as cold as ice. l Lisbeth & Angus l |  |
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Lisbeth B. O'Connor
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 Nombre de messages : 2743
Age : 32
Votre Prénom/Pseudo : Margaux
Nourriture : Rhésus positif.
Humeur : A jouer à pile ou face.
Date d'inscription : 08/10/2008
TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 25 ans. En parait 17.
● Citation: When other little girls wanted to be ballet dancers I kind of wanted to be a vampire.
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|  Sujet: And now I'm as cold as ice. l Lisbeth & Angus l Mar 21 Oct - 21:14 | |
|   « Laisse toi désarmer par les illusions
et les prestiges de l'esprit,
et tu es à moi sans restriction. »
« Il est trop tôt pour une attaque Lisbeht. »
« Cela fait des mois que tu dis ça Dwight. »
« Sûrement parce que le reste du camp est de mon avis. C'est un risque inconsidéré. »
La jeune femme fusilla du regard son cousin. Elle supportait mal les affronts et son esprit n'aimait pas être contredit. Surtout lorsqu'il s'agissait de Dwight. De plus, elle savait qu'il faudrait passer à l'action sous peu de peur qu'ils ne se fassent avoir en premier. Ils avaient pour eux la force brut et non la tactique, et devaient prévoir à l'avance leur plan certes, mais il était temps d'agir. Si elle en avait eut encore, son sang aurait bouilli dans ses veines pour montrer son impatience, au lieu de cela elle ne fit que fermer sa bouche, remballant ses crocs. Lisbeth jeta un coup d'oeil à son dernier allié possible, espérant le soutient d'Alister, mais celui ci était perdu dans ses pensées et ne semblait pas concerné par le sujet. Résignée, elle se détourna de la conversation. Sourde à leur jérémiades, Lisbeth prit le chemin de la sortie, elle avait bien envie d'air frais et d'une ballade.
La jeune femme, sûrement poussé par la faim qui se faisait de plus en plus prenante, se montrait téméraire et violente. Il lui fallait un être humain ou deux par semaine pour être repu et parfois elle les tuait juste parce qu'ils se trouvaient sur son chemin, sans même en avoir besoin. Parfois seule, la jeune femme se demandait si elle avait conservé un minimum d'humanité ou si tout son être n'était devenu qu'un monstre de la nuit, qu'un démon qui effraie les enfants. Dès qu'une interrogation dérangeante de ce genre venait à son esprit, elle la chassait avec force, refusant de se poser ces questions. Lisbeth avait toujours été un être qui vivait dans l'action, les longues reflexions sur sa personne ou ses sentiments, elle n'aimait pas ca. Le doute, se poser des questions... Elle ne pratiquait pas. L'adrénaline était ce moyen pour elle d'y échapper et de se préserver. 24 ans d'une telle existence laissait des marques qu'elle n'était pas prête à effacer.
« Nous devons planifier notre attaque, pour ne pas nous faire avoir comme les fois précédentes. Douze des notres ont périt. »
« Ils étaient faibles et peu entraînés. »
« Comme la majorité de ceux qui sont dans nos rangs maintenant. Sois patiente Lisbeth. »
« Je vais mourir d'ennui avec tout ca... »
La jeune femme arracha un rire à quelques vampires en levant les yeux au ciel, elle avait toujours trouvé le moyen d'arriver à rallier les gens à sa cause et sentait bien qu'il manquait juste une légère impulsion pour que les Cruors ne rejoignent son avis, l'envie de combattre brillait dans leur yeux et ils seraient faciles à convaincre. Son cousin soupira et les vampires se séparèrent bientôt préférant aller vaquer à d'autres occupations. Certains s'agitaient et avaient faim, d'autres éprouvaient simplement l'envie de tuer leur voisin. Cela arrivait tous les jours...
Dwight la regarda s'éloigner, fronçant les sourcils. Il la savait inconsciente et prête à n'importe quoi pour chasser l'ennui, même à des actes des plus dangeureux. Toutefois il la laissa faire, ne trouvant pas qu'il était de son ressort d'intervenir et Lisbeth s'échappa de l'Elevation Chalet rapidement. Le jour était à peine levé, n'ayant pas dormi, Lisbeth perdait parfois un peu la notion de temps, ne sachant plus si c'était l'aube ou le crépuscule. Pourtant ce matin, aucun doute, le givre sur l'herbe lui donnait un indice de rosée. Elle sentait les animaux sortirent peu à peu de leur torpeur et s'éveiller.
Lisbeth bondit d'arbres en arbes, survolant la forêt comme si elle pouvait voler. Dieu qu'elle aimait cette sensation ! La liberté à l'état pur avait un goût sucré sur ses lèvres. Cependant aujourd'hui, elle ne poursuivrait pas la route d'un loup garou qu'elle avait tellement connu, mais se consacrerait à son plan initial. Du repérage près des Black Blood. Le Dark Gold Mansion ne se trouvait pas très loin de son quartier général à elle pourtant il était prohibé de s'y rendre. On ne dépassait pas les frontières sauf si l'on souhaité mourir. Etant déjà morte, Lisbeth s'en fichait un peu et se croyait trop puissante pour se laisser dominer.
Elle trouva un point d'observation intéressant, au sommet d'un grand sapin qui donnait vue directement sur la bâtisse. Cachée par les branches, elle surveillait à sa guise. Une heure durant, elle ne fut pas dérangé, cependant le temps lui sembla bien long, n'ayant rien d'intéressant à apercevoir. Pourtant, une fois que l'aiguille de l'église eut fait un tour complet, les choses s'enchaînèrent très vite pour la jeune vampire. Sans rien comprendre, elle fût propulsée à terre, faisant une chute de 20 mètres avant de s'écraser au sol sous le poid de quelqu'un sur son dos. Elle n'eut pas le temps de le repousser qu'il avait déjà ses crocs sur sa gorge et entravait les mouvements de ses bras.
La peur ne se saisit pas de Lisbeth. La jeune femme avait toujours trouvé cela étrange d'ailleurs, toutes ses personnes qui semblaient tétanisé devant quelque chose de dangeureux. Aussi étrange que cela puisse paraître, Lisbeth n'avait pas peur. Lisbeth n'avait jamais eut peur. Ni de se jeter dans le vide, ni de rester sur une route de forte circulation, ni de conduire sans permis, ni de nager dans une mer déchaînée... Ni de se faire mordre et de devenir un vampire.
Celui sur son dos commencait à se faire insistant. Murmurant qu'il allait la réduire en morceaux pour avoir oser les défier. Quelques paroles obsènes courronèrent la discussion alors que la jeune femme ne bougeait pas. Elle attendait le moindre faux pas pour encercler le corps de l'ennemi de ses membres puissants et d'en faire de la poussière. Pourtant tout les projets de la belle furent réduit à néant lorsqu'elle reconnut les notes mélodieuses d'une voix familière.
« Arrête. »
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: And now I'm as cold as ice. l Lisbeth & Angus l Mer 22 Oct - 3:20 | |
| Mesdames et Messieurs,
Garçons et Filles,
Ecoutez !
Car il est temps... oui temps... Ombre jouissive, il se glissa derrière lui, ses doigts repoussant cet insidieux tissu sous une lascivité qui provoqua en lui un frisson de plaisir indéfinissable, pourtant ses lèvres ne courraient pas encore sur sa peau, ce n’était qu’un effleurement fugace, insaisissable et captivant que le souffle du vent ne faisait qu'accentuer. Tout comme l’ensemble de son être qu’il n’avait su chasser durant ces instants où cet homme avait fini par l’entraîner à l’endroit exact qu’il désirait, sans même ressentir une once de cet attrait que l’on aurait pu jurer voir palpiter en lui. Était-il si simple de se jouer de ces humains aux mœurs dissolus ? Terriblement, et celui-ci en était même venu à rompre avec le seul être qui aurait pu l’aimer à ce point pour celui dont il n’attendait rien d’autre qu’une errance intemporelle, un espoir niais pourrait-on dire. Car à cet instant fugace, ses doigts vinrent enlacer sa gorge pour l’empêcher d'expirer un traitre mot, trancher son souffle par deux tandis que sa main n’aurait qu'à se resserrer sensiblement pour que tout se brise à la manière d’une poupée de porcelaine que l’on laissait retomber rudement sur le sol.
« Dis-moi… que regretterais-tu si je te disais que tu vas mourir ce soir ? » lui glissa-t-il en laissant ses lèvres glacées effleurer la courbe de son oreille, l’inexistence de son souffle frappant pour la toute première fois l’humain qui tentait de faire céder sa poigne désespérément en s’y agrippant à deux mains. « Non… ne dis rien, garde plutôt tes regrets pour le passeur. » ajouta-t-il sous un léger sourire cynique, avant de conclure vaguement agacé : « Et cesse de gesticuler, on ne choisit pas toujours l’heure de sa mort, mais il faut savoir l’accepter. »
L’écouta-t-il ? Bien au contraire, ces simples mots lui donnèrent un dernier sursaut de résistance, ce funeste espoir que s’il s’accrochait encore quelques instants, il s’en sortirait. Les humains étaient si… prévisibles. Il suffisait d’appuyer sur tel bouton pour obtenir telle réaction… une seule avait su le troubler par ses suppliques si différentes de celles des autres, une erreur il était vrai, mais elle avait tout de même été la seule à parvenir à le surprendre dans une seconde si délectable. Ainsi ses lèvres se retroussèrent implicitement, laissant ses crocs pénétrer langoureusement la chair, le liquide rougeâtre se déversant dans sa gorge malgré les derniers efforts du condamné qui ne tarda pas à faiblir, ses bras retombant mollement le long de son buste inerte. Et ce fut sa langue qui sinua sur cette plaie béante pour y dérober les fugaces perles aux reflets carmins qu’il avait pu oublier dans sa hâte de lui ravir jusqu’au souffle troublé de son âme, avant de le repousser, le laissant retomber sur sol à l’image d’une poupée désarticulée.
Et sans plus s’occuper du cadavre au teint de cire, il rajusta le col de sa chemise d’une main négligée, avant de venir essuyer les gouttelettes invisibles de son délit au coin de ses lèvres. Repu, la chasse venait finalement de se terminer, funeste oraison aux ténèbres qui sous une lenteur charmeuse se retiraient, emportant avec elles, dans leurs enfers venimeuses l’âme d’un jeune homme à l’innocence encore vibrante, n’ayant pas encore atteint sa majorité. Fauché en plein essors dirait le prête qui présiderait sa veillée, et c’était parfaitement ridicule, puisque ces mots, il les offrait à tant d’autres. Mais Angus n’avait pas terminé, conscient qu’il ne devait pas attendre plus longtemps, il sortit un petit couteau suisse dont la lame brilla sous les derniers rayons blafards de la lune, avant que celle-ci n’entaille la peau du garçon à l’endroit exacte où ses dents s’étaient enfoncées, brouillant ainsi les pistes, avant de finalement l’essuyer sur les vêtements de ce dernier.
Une maigre seconde plus tard, il enjambait le corps sans que le moindre remord ne vienne enlaidir son acte méthodique à souhait, digne des plus fourbes esprits psychotiques que ce monde ait porté. Mais contrairement à eux, il ne faisait que se nourrir… n’est-ce pas ? Néanmoins loin de s’appesantir sur ce genre de questions existentielles qui ne conduiraient qu’à reconnaître qu’il aimait tuer, jouer, manipuler, créer, il reprit simplement la direction de cette demeure qu’il partageait avec ses semblables sous cette agilité propre aux membres de sa race, abandonnant au cimetière un nouveau compagnon.
Du moins c’était ce qu’il comptait faire lorsqu’il entendit l’écho d’une chute brutale qui retint son attention tandis qu’il traversait la forêt aux arbres fuyants, incapables de murmurer la moindre mélopée sous cette journée naissante. Quelqu’un s’était-il approché d’un peu trop près de leur demeure ? Peut-être bien et cela l'intriguait... qui avait osé ? Il ne lui fallut qu’un instant fébrile pour parvenir jusqu’à l’endroit précis et découvrir l'improbable. Car même s'il comptait bel et bien observer plutôt qu’agir, c’était bien avant de reconnaître cette fragrance insistante, cette chevelure éparse sur ses épaules malgré la masse qui la recouvrait avec avidité. Mais que faisait-elle ici ? Cela ne lui avait-il pas suffi qu’il lui fasse la faveur d’être l’une des leurs, il fallait encore en plus qu’elle cherche à agir contre le clan de son propre créateur ? Et plus important encore, parlerait-elle pour sauver son existence ? Mais même si c’était effectivement le cas, qui pourrait bien la croire ? Personne.
« Arrête. » laissa-t-il s’esquiver néanmoins de ses lèvres, son timbre claquant sous un calme placide mais incisif. « Laisse-moi m’occuper de ça et disparaît. »
« Mais… » s’enquit l'autre en repensant sans doute aux ordres de Declan.
« Je connais une charmante humaine qui serait ravie de la remplacer, même si elle ne le sait pas encore. » ajouta-t-il en haussant légèrement l’un de ses sourcils tout en extirpant de son portefeuille un petit morceau de papier où figurait à n’en point douter l’adresse de la dite jeune fille. « Dit que tu viens de ma part et fais-en ce que tu veux. »
La manipulation… son talent le plus malveillant, mais ici il se contentait tout simplement d’acheter le garde, et un service de ce genre préservait tous les silences, y comprit peut-être une loyauté volage. Il aurait pu s’imposer par la force… mais il serait ensuite allé se plaindre et il n’avait pas besoin de cela ; quant à le tuer… un jour peut-être, mais certainement pas celui-ci. Inutile de préciser qu'il la relâcha dans la seconde, venant immédiatement s’emparer du parchemin tout en inclinant sensiblement son visage pour le remercier. Mais les lèvres du vampire ne se desserrèrent pas tandis qu'il attendait quelques secondes invisibles, juste celles nécessaires à ce que sa présence se soit finalement dissipée et que tous deux soient enfin seuls.
« Regrettes-tu tant que cela l’immortalité pour que tu viennes réclamer si inconsciemment ta mort Lis’ ? »
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| | | | Lisbeth B. O'Connor
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| | Sujet: Re: And now I'm as cold as ice. l Lisbeth & Angus l Mer 22 Oct - 21:48 | |
| « Laisse-moi m’occuper de ça et disparaît. »
« Mais… »
« Je connais une charmante humaine qui serait ravie de la remplacer, même si elle ne le sait pas encore. Dit que tu viens de ma part et fais-en ce que tu veux. »
Encore collée contre le sol, Lisbeth sentit que la pression sur ses épaules s'envolait. La voix douce était parvenue à ses fins alors. Le vampire cessa d'oppresser sa poitrine et Lisbeth si elle l'avait pu aurait avaler une grande bouffée d'oxygène. Se propulsant à la force de ses poignets, la jeune vampire fut rapidement sur ses pieds. Elle jetta un regard assassin au vampire qui s'enfuiait, la queue entre les jambes après sa réprimande, pour aller dévorer une autre demoiselle. Lisbeth n'était pas un morceau de chair.
Elle se retourna rapidement vers le nouvel arrivant, plus sereine qu'avant. Le danger était écarté selon la jeune femme. Après un millième de seconde elle posa enfin ses deux prunelles incandescantes sur le vampire en face d'elle. Son créateur, celui qui lui avait prit la vie pour lui en offrir une bien meilleure. Cela faisait désormais plus de 8 années qu'elle n'avait revu Angus Gallaghan. Vampire à la beauté presque douloureuse, plus qu'envoûtante, il avait hanté ses rêves pendant un long moment après sa transformation. Pendant longtemps elle avait tout ignoré de lui, son nom, où il était... Les seules informations dont avait disposé Lisbeth était sa beauté époustouflante, le souvenir de ses lèvres et crocs contre son cou, de sa main froide sur la sienne qui le devenait autant petit à petit.
Ces bribes de son passé revenaient parfois à elle la nuit, lorsque, allongée sur son lit, elle tentait de calmer son esprit fougeux en se contraignant à l'immobilité et au silence. Et la seule marque concrète qu'elle avait du passage d'Angus dans sa vie était sa cicatrice au creux de son cou. Un croissant de lune, légèrement en relief sur sa peau blafarde s'étalait sur quelques centimètres, réplique parfaite de la machoire d'Angus. Elle avait longtemps observé sous tout ses recoins cette marque qui s'étalait comme les suçons honteux des jeunes filles de 14 ans. Lisbeth elle, n'avait jamais tenté de la cacher, affichant clairement son appartenance à une autre espèce. Elle n'était pas de celle qui aimaient se fondre parmis les humains, elle n'en avait rien à faire de ses repas...
Ses prunelles fixaient celles, calmes et sereines du jeune homme en face d'elle. Il n'avait pas esquissé de mouvement en sa direction qui démontrerait soit une quelconque sympathie ou un désir d'en finir. Etrangement, même s'il était son ennemi, elle se sentait en sécurité avec lui. Le danger n'était pas en sa personne. Après tout, s'il avait souhaité détruire sa vie, il l'aurait fait il y avait 8 années de cela. Hors Lisbeth se tenait devant lui aujourd'hui.
« Regrettes-tu tant que cela l’immortalité pour que tu viennes réclamer si inconsciemment ta mort Lis’ ? »
La jeune femme tressaillit légèrement au son de son prénom. Elle ignorait qu'il connaissait son identité. Apparement comme elle, il s'était renseigné sur sa victime. De plus, depuis de longues années il n'y avait plus eut que ses parents pour l'appeller Lis' et ce rappel de son humanité passée la destabilisa quelques secondes. Elle reprit bien vite pied cependant, et toisa le vampire en face d'elle avec un sourire ressemblant plus à un rictus, qui lui permettait de cacher l'admiration qu'elle éprouvait pour le vampire.
« Ce n'est pas comme si j'avais quelque chose à craindre de toi Angus... »
Elle s'était approché. De sa démarche féline et langoureuse, elle était arrivée près de lui et tournait autours du vampire immobile. Comme un chasseur qui s'amuse avec sa proie, elle faisait des pas lents sans le quitter des yeux alors qu'il semblait être une statue sans émotion aucune.
« Ni de ton acolyte d'ailleurs. Il avait bien trop de pulsions sexuelles pour pouvoir m'achever correctement. J'attendais l'erreur... »
Elle s'arrêta face à lui, prête à faire un pas pour se diriger vers sa gauche et s'amusa à la comtemplation de ce visage sans défaut. Elle ne pouvait nier que parmis tous les hommes qu'elle avait rencontré, ce visage d'albatre était sûrement le plus beau. Consciente de le regarder avidement, elle tourna la tête et reprit sa marche autours d'Angus.
« Cependant merci de m'avoir aidé. Cela m'a éviter des efforts inutiles. La question qui demeure cependant est ... »
Posté droite devant lui, elle s'approcha dangeureusement, posant sa main droite sur le torse du jeune homme qui ne craignait apparement pas d'attaque de son côté non plus, ou alors avait il une confiance totale en ses talents pour parvenir à rapidement maîtriser Lisbeth en cas de tentative inconsidéré. Mais telles n'étaient pas les intentions de la vampire. Elle s'approcha de la bouche du jeune homme, laissant son haleine fraîche arriver jusqu'à lui, avant de souffler dans un soupir.
« Pourquoi ? Le clan Black Blood ne témoigne pas de plus de pitié que le mien. Pourquoi ne pas m'avoir tué à l'époque ? Pourquoi ne pas me réduire à néant maintenant ? »
La jeune femme finit par reculer, réellement intéressée par la réponse et ne tenant pas à être si près de lui, par peur que son adoration pour celui qui avait 'sauvé' sa vie ne se lise trop facilement. De plus, elle voulait être en pleine maîtrise de son corps si elle avait à s'enfuir, chose se révélant hardue si elle restait ainsi collée à lui. Le danger planait toujours sur l'endroit, même si il ne venait pas du vampire, la bâtisse derrière était pleine de vampires dont elle décelait l'indiscible présence. Elle n'allait pas avoir l'occasion d'interroger trop longtemps son créateur, la fuite ne se ferait pas attendre.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: And now I'm as cold as ice. l Lisbeth & Angus l Jeu 23 Oct - 0:19 | |
| L’ignorance… le pire des défauts que l’on pouvait avoir en choisissant une proie, celle qui se dessinait juste après l’inconscience de suivre un être si misérable soit-il dans une ruelle sordide dont on ne connaîtrait pas le moindre recoin sombre et venimeux. Bien trop méticuleux, il s’était contenté de l’observer dans un premier temps, ses prunelles glissant sur chaque parcelle de ses lignes gracieuses et délicieuses. Aussi croyait-elle réellement qu’elle n’avait été qu’un fielleux hasard ? Qu’un visage perdu parmi ces autres… ? Oui, son parfum l’avait attiré, séduit, mais il avait, tout en tissant adroitement sa toile, appris nombre de détails, insignifiant pour certains, primordial pour d’autres. Autant d’informations qu’il avait pour certaines totalement oubliées sous l’insanité des années s’écoulant, mais cette appellation persistait comme gravée au fer dans le creux de son esprit taciturne. Et si neutre soit les sentiments qu’il pouvait lui porter à ce jour, n’était-il pas logique qu’il n’ait pas oublié le prénom de celle qui avait été sa plus fourbe erreur ? N’avait-il pas le droit, légitime, de savoir ce qu’elle pouvait devenir ? Si des lèvres inconscientes ne parlaient pas d’elle dans une conversation sur un quelconque vampire ? Etait-elle morte ? Survivait-elle ? Seule ou avec d’autres ? Frémissante hérésie de ce à quoi il s’attachait, conséquence non préméditée de ses actes, il avait su qu’elle les avait rejoints, eux, ces jeunes vampires qui n’habitaient qu’à quelques pas à peine pourrait-on dire.
Quelques pas… un soupçon se glissa judicieusement en lui, se pouvait-il que ces derniers soient en train de préméditer une attaque ? Oui… non… peut-être. Quelle importance, il en glisserait néanmoins quelques bribes à Declan, passant volontairement sous silence quelques faits… Les conseils comportaient tant de limites inflexibles, d’autant plus lorsqu’ils s’esquivaient de ses propres lèvres et qu’ils se destinaient à ce chef en question. Mais en l’occurrence, la jeune femme paraissait trop téméraire, bien trop pour que cela ne se retourne pas contre elle… contre lui ? Non, bien sûr, elle n’agirait pas ainsi, mais comment aurait-il pu ne serait-ce que s’en douter alors qu’il n’avait plus croisé sa route depuis ce fameux soir, et cela aurait pu continuer ainsi encore, encore, jusqu’à l’essoufflement qui ne viendrait que dans un affrontement inévitable. Pourtant à cette seconde, il se contentait de l’observer attentivement, ne trahissant aucune de ses pensées qui tournoyaient dans les méandres de son âme déchue, ni même cet amusement sournois qu’il ressentit en s’apercevant que l’utilisation de son prénom, de ce surnom l’avait surprise, fragile tressaillement presque imperceptible… presque.
Angus… ainsi avait-elle appris qui il était avec un simple visage, une vulgaire morsure. C’était finalement… intéressant. Une erreur débrouillarde, ce n’était pas pour lui déplaire, mais elle se rapprochait, transpirant d’une lascivité troublante et intrigante, foulant ce sol, ce terrain dont il connaissait chaque feuille fanée, chaque terrier déserté, renouvelé, il était chez lui, maître de cette situation qu’il retournerait quoiqu’il puisse se produire en sa faveur. Un geste belliqueux dans sa direction… et il lui apprendrait que l’on ne renie jamais son créateur. Mais cela ne paraissait pas être son but, puisqu’elle ne faisait que… dénigrer ? Mais elle aurait très bien pu tomber sur bien pire que ce garde fallacieux, Declan, Draven, ou tant d’autres du clan auraient pu vouloir en faire un exemple, ou bien la torturer jusqu’à ce qu’elle avoue et expire ce souffle qui n’existait déjà plus.
Elle l’avait attentivement fixé, captivée peut-être… le laissant sourire lorsqu’elle avait recommencé à se mouvoir tel un papillon tournoyant autour d’une flamme, menaçant de se brûler les ailes. Mais que cherchait-elle exactement ? s’interrogeait-il en laissant son visage s’incliner sensiblement sur le côté, ne la perdant pas des yeux tandis qu’elle brisait cette distance inaliénable de sécurité face à… mais il n’était pas n’importe quel vampire, n’importe quel ancien. Lui… c’était lui. Et ses prunelles glissèrent vaporeusement jusqu’à ses lèvres qu’elle approcha insidieusement des siennes, suivant de peu cette main qui effleura son torse, avant qu’elles ne reviennent se braquer froidement, une ombre narquoise y planant néanmoins, sur son regard.
« As-tu peur que tes questions m’y poussent que tu recules ainsi ? » répliqua-t-il en laissant un rire moqueur s’évader de ses lèvres sans qu’il ne lui vienne à l’idée de briser la danse de leurs iris.
Le temps de l’immobilité parvint finalement à son terme puisqu’il fut le nouvel instigateur d’un nouveau rapprochement, ses pas foulant les aspérités du sol dans cette direction qui était la sienne. Car même si elle profitait de ces secondes pour l’interroger, jamais, à moins d’être la dernière des crétines, elle n’aurait pris le risque de venir jusqu’ici pour simplement faire cela… De ce fait, à ses yeux il ne faisait aucun doute, elle était bel et bien à cet endroit précis pour son clan, et profitait juste de ce fielleux hasard pour trouver enfin les réponses à toutes ces questions qui devaient la hanter la nuit venue. Enfin… ignorait-elle cette manie qu’il pouvait avoir de sinuer tel un serpent pernicieux soufflant une manipulation sournoise ?
« Les réponses coûtent chères de nos jours, et tu présumes sans connaître le fond des choses. » lui susurra-t-il en parvenant face à elle, ses iris dérivant lascivement sur sa gorge jusqu’à la frêle cicatrice qu’elle portait à son cou. « C’est dangereux… Car la véritable question serait : pourquoi est-ce que je te laisse vivre ? »
Négligemment, il laissa sa main se poser sur l’écorce voisine, impliquant un rapprochement plus incisif de leurs deux êtres, son buste frôlant presque le sien, tout en lui offrant l’opportunité de s’esquiver sur l’autre côté. Tandis que ses prunelles revenaient s’ancrer sur les siennes dans l’attente visible d’une réaction. Comprenait-elle l’infime différence ? Car la raison de ne pas mettre à mort une personne sous-entendait un attachement quelconque, un souvenir, une errance fugace à laquelle il ne voulait mettre un terme pour une raison trop fuyante pour être saisie, contrairement à celle d’offrir la vie qui laissait sous-entendre qu’elle lui était d’une utilité certaine, sans pour autant être en mesure de déterminer laquelle. Glissant ainsi implicitement que lorsque celle-ci disparaîtrait, son existence pourrait se briser tout aussi simplement que la flamme d’une bougie soufflée par l’espoir indécent d’une enfant. En agissant ainsi, il se permettait de repousser ses questions auxquelles il ne voulait pas répondre, ne sachant véritablement quoi dire, de même qu’il ne voulait pas lui apprendre que si elle revenait jouer les espionnes, elle pourrait y perdre bien plus que des secondes à écouter les propos obscènes d’un incapable. Hum... du bout des doigts, il s'empara de l'une des mèches de sa chevelure au parfum si enivrant, la faisant glisser simplement entre eux.
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| | | | Lisbeth B. O'Connor
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| | Sujet: Re: And now I'm as cold as ice. l Lisbeth & Angus l Dim 26 Oct - 1:05 | |
| « As-tu peur que tes questions m’y poussent que tu recules ainsi ? »
Elle n'allait pas s'abaisser à répondre par l'affirmative même si cette requête était vraie. Après tout, elle ignorait tout des motivations de son créateur. Pourquoi elle ? Parce qu'elle l'avait supplié de lui permettre de devenir un vampire ? Ou alors pour des raisons plus obscures qu'il se refusait à communiquer à son ennemie. L'avait il créé pour qu'elle rejoigne un jour les rangs de son clan ? Si tel avait été le cas, pourquoi l'aurait il laissé se débrouiller après la transformation. Non, il ne voulait pas d'elle dans son clan, mais n'avait sûrement pas non plus voulu se créer une ennemie. Etait elle le fruit d'une simple erreur de sa part ? Elle avait du mal à le croire, ayant cerné dans les grandes lignes le vampire en face d'elle, Lisbeth se doutait qu'il agissait toujours dans un but quelconque, peut importe que celui ci soit conscient ou non. Alors l'avait transformé en vampire par jeu ? Pour s'amuser de cette âme crédule un moment et la manipuler à sa guise par la suite ? Possible. En vérité, ignorer les intentions d'Angus étaient un vrai casse tête pour la jeune vampire.
« Les réponses coûtent chères de nos jours, et tu présumes sans connaître le fond des choses. C’est dangereux… Car la véritable question serait : pourquoi est-ce que je te laisse vivre ? »
Elle se doutait que les réponses à ses interrogations ne lui serraient pas offertes sur un plateau d'argent, bien qu'elle l'ait espéré. Le vampire était trop mystérieux pour qu'il lui réponde sans exiger quoi que ce soit en retour. C'était d'ailleur cela qui causait des sueurs froides à Lisbeth. Que pouvait il bien espérer d'elle ? Des renseignements sur son clan ? Ce serait de la trahison et elle n'était pas ce genre de personne. Alors quoi ? Le jeune vampire avait sussuré ses dernières paroles près du cou de Lisbeth. La jeune femme aurait aimé sentir son souffle mais ni lui ni elle n'avait besoin de respirer et elle ne savait qu'il était proche d'elle que par sa vue.
« As tu peur de tes réponses que tu m'esquives ainsi ? »
Il avait posé sa main sur un arbre près d'eux, restant proche d'elle tout en lui laissant de l'espace pour s'échapper. Lisbeth n'aimait pas se sentir acculée et Angus avait du le remarquer. Ses prunelles rouge sang plantées dans les siennes, lui signalant que sa soif avait été étanchée il y a peu. Les bras de Lisbeth, qui se trouvaient le long de son corps de pierre frôlaient de temps en temps la peau tiède d'Angus. Bien entendu, sa peau devait être aussi gêlée que la sienne pour n'importe quel être humain, mais pour un vampire, elle était tiède, agréable. Sans qu'elle ne s'y attende, le jeune vampire se saisit d'une longue mèche de cheveux de Lisbeth, qu'il fit jouer entre ses doigts en la regardant un moment. Ce geste la dérouta quelques secondes. Toute sa vie, il n'y avait eut qu'Alexander pour être si proche d'elle, pour se permettre un geste plus intime à son encontre. Et depuis 8 années, personne, ni humain, ni vampire ne s'était approché d'elle comme cela.
« Puisque tu poses d'aussi intéressantes questions Angus, permet moi de t'inciter à y répondre. Pourquoi me laisses tu vivre ? »
La voix de Lisbeth, un peu enrouée encore par une étrange émotion, avait retentit comme un murmure devant la demeure de celui ci. La curiosité de Lisbeth ne le laisserait pourtant pas au repos. Peut importe les diversions que le vampire mettrait en place pour l'éloigner de ses embarassantes questions, la jeune femme n'était pas dupe. Elle obtiendrait d'une manière ou d'une autre les réponses qu'elle était venue réclamer. Et au fond d'elle, Lisbeth espérait secrètement que les intentions d'Angus n'étaient pas un malheureux hasard, ou un contretemps. Au fond, elle aurait aimé que ce soit pour elle, parce que c'était elle et personne d'autre qu'il avait agit de la sorte. Mais seul lui pouvait lui dire et seul sa personne connaissait ses secrets.
« Et puisqu'il y a un prix à payer, indique moi le montant et j'essairais de satisfaire tes désirs en échange de tes précieuses informations. Qu'attends tu de moi Angus Callaghan ? »
La jeune vampire n'en menait pas vraiment large en attendant la réponse d'Angus. Elle ne savait pas vraiment jusqu'où cela pourrait l'entraîner. Tout ce dont elle était consciente était que ce n'était pas sain, que c'était un jeu dangeureux auquel elle allait s'adonner. Lisbeht s'était déjà éloigner d'Alexander pour le protéger, pour ne pas le mêler aux conflits entre vampires. Avec Angus, ils étaient déjà tous deux plongés en plein dans cette guerrilla et pourtant elle ressentait moins de danger émanant de son être que des loups. Ou peut être était ce parce qu'elle était plus sensible pour l'un que pour l'autre. Seul sa raison avait les réponses, et à vrai dire, Lisbeth n'était pas prête à l'interroger maintenant. Le jeune vampire s'amusait toujours avec la mèche de ses cheveux, enroulant la boucle autours de son doigts et la relâchant avant de la rattraper rapidement, à la dernière seconde. Il semblait réfléchir sans la regarder, s'amusant avec ses cheveux pour se donner du temps. Pour se permettre de réfléchir.
Soudain, l'ouïe très fine qu'ils avaient en commun leur permit d'entendre un rauque, un léger souffle imperceptible qu'ils comprirent tous les deux. Quelqu'un était dans les environs et l'endroit n'était plus sûr pour Lisbeth. Ni pour Angus, car si on le retrouvait avec l'une de ses ennemis, il aurait des comptes à rendre au chef des Black Blood, Declan. Il ne restait que quelques secondes à Lisbeth O'Connor avant de s'enfuir, et ils en étaient conscients tous les deux. Elle planta ses pupilles dans celles de son créateur et ajouta en souriant légèrement, sa fine main glissa sur la joue du vampire alors qu'elle sussurait à son oreille.
« La prochaine fois, j'obtiendrais mes réponses. En attendant, je garderais notre petit secret... »
D'un bond, elle décolla jusqu'à la cîme des arbres. Ses sens très dévellopés lui indiquèrent que personne ne la suivait. Elle ne disposait pourtant pas d'assez de temps pour se poser d'autres questions et, d'une pression de ses jambes bondit à travers la forêt, s'éloignant du danger que représentait cet endroit pour elle.
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