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 Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.

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Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. Empty
MessageSujet: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyJeu 20 Aoû - 19:42

WICKFORD; Ellen Sasha
Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. 118dr1s
29 ans, figée à ses 19 ans
Blonde aux allures angéliques, mitigée par ses démons. Bipède, or not ?

« Il ne faut regarder ni les choses, ni les personnes.
Il ne faut regarder que dans les miroirs, car les miroirs ne nous montrent que des masques. »
Oscar Wilde

WILD CHILD




I. Story left behind
      Date & Lieu de Naissance ; 31 Mars 1944, Paris, France
      Date & Lieu de Décès ;10 Avril 1963, Etats-Unis


    Un jour, je serais Libre. Un jour, je volerais de mes propres ailes.
    Un jour ...


      Insouciance de l'Enfance


    « Ellen Sasha Wickford ! Je vous prie de bien vouloir descendre de cet arbre ! » ordonna Claire, d'une voix forte. Il s'agissait de la domestique de la famille, les Wickford étant une famille modeste et l'argent n'étant pas un problème pour eux, ils pouvaient s'octroyer certains droits. Ellen regarda son interlocutrice avec un regard de défi mêlé à de l'irritation, d'où lui ordonnait-elle de quitter le seul lieu où elle pouvait rêvasser tranquillement, sans se soucier des problèmes quotidiens que lui procurait sa mère ? Sous ce regard bleuté inquisiteur, insistant, de la petite fille alors âgée de six ans, Claire Bloomwood se sentit dans le devoir de se justifier. « Votre mère vous attend, elle souhaiterait discuter avec vous. » Souhaiter ? Ce verbe ne faisait pas parti du vocabulaire de Madame Wickford, Ellen le savait. Il n'y avait d'échappatoire, pas d'objection à montrer. Si Madame souhaite, alors Madame veut. Et Madame aura. La blondinette connaissait bien sa mère et avait très bien comprit ce point là, du haut de son jeune âge. Néanmoins, elle n'éprouva pas le besoin de se presser, surtout quand il s'agissait d'une requête de sa génitrice. C'est pourquoi, lorsqu'elle détourna le regard pour observer le ciel, Claire dut insister d'un ton ferme « Immédiatement. » « Bon, d'accord. » céda la petite fille. « Une chance que votre robe ne soit pas abîmée, ne la salissez pas inutilement. Ce serait regrettable. » Ellen n'en avait que faire de sa robe ! Toutefois, elle n'émit aucune parole contradictoire à ce sujet, elle savait que la domestique ne faisait qu'obéir aux ordres de ses supérieurs. Elle aimait beaucoup Claire, c'était la seule qui s'occupait véritablement d'elle depuis la mort de son père, elle était sa seconde mère. Aussi se contenta-t-elle alors de baisser les yeux et de prendre son petit air boudeur, ce qui déclencha le rire de la jeune Bloomwood – elle n'avait qu'une vingtaine d'années, après tout.

    Toutes deux traversèrent le jardin et entrèrent dans la demeure familiale. Elles traversèrent la cuisine, où une autre domestique s'activait à nettoyer la pièce, puis quelques couloirs. Claire conduisit la jeune Ellen dans le salon, une petite pièce où Madame avait pour habitude de prendre le thé. « Ellen ! Quel plaisir de te voir ! » s'exclama la maîtresse des lieux, avant de continuer « Je t'ai cherché partout mais tu étais introuvable, je suis heureuse que Claire t'ait trouvé. Viens donc t'asseoir avec moi et Julian. » Tandis qu'elle congédia Claire d'un signe de tête, sa fille se contenta de marmonner des paroles dans le genre « Plaisir non partagé. » qu'elle fut bien évidement la seule à entendre. La petite Wickford s'assit donc aux côtés de sa mère et de Julian, son aîné de six ans. Mr. & Mme n'avaient eu que deux enfants, Ellen était donc la cadette de la famille. Le frère et la soeur partageait un lien solide, un amour fraternel qu'on ne pouvait brisé. Julian protégeait sa soeur, la défendait lorsque cela s'avérait utile. Il la consolait lorsque la tristesse s'emparait d'elle, et il la taquinait pour lui prouver son affection. Il était l'une des rares personnes qui arrivait à décrocher un sourire sincère à Ellen. L'attention de cette dernière se porta sur les mots que prononça sa mère « Nous partons nous installer à New-York, Manhattan précisément. » Et bien, quel chamboulement ! Un voile se déposa sur les prunelles bleutées d'Ellen. New-York est la ville où vécu leur père, avant qu'il ne s'installe à Paris, là où la famille vivait actuellement. Mr. Wickford était un homme d'affaire, c'était à lui qu'on devait la fortune de la famille. Ce fut aussi grâce à lui que sa fille, ainsi que son fils, apprirent à jouer de la guitare. Ils étaient tous musiciens dans la famille, c'était la seule passion partagée – Madame étant une pianiste. Pour en revenir à Monsieur, il décéda suite à un cancer, peu de temps après que sa fille ait fêté ses quatre ans. Un drame qui ébranla autant ses enfants que sa femme, qui dés lors devint plus autoritaire. Tandis que dans ses yeux brillaient en permanence une tristesse profonde, la marque de la perte d'un être cher.

    Si les Wickford quittait la capitale française pour retourner à leurs origines, c'est tout simplement à cause de leur statut social et de leur argent. Ils avaient toujours été considéré comme des personnes aisées, toutefois leur réputation tombait en ruine. Ne roulant à présent plus sur l'or, bien qu'ils n'étaient pas richissimes au départ, ils se devaient de partir. La famille ne pouvait rester éternellement dans cette ville qui était devenue leur bourreau et les avaient fait chutés. Madame avait conscience qu'à travers cet acte, elle devait tout quitter. C'est pourquoi emmenait-elle ses enfants, ainsi que Claire qui sera la seule à les suivre, dans l'ancienne demeure du défunt mari. Il s'agissait d'une vieille maison, normale, qui répondait aux besoins nécessaires. Mais tout cela, Ellen n'en avait pas la connaissance, elle était encore protégée par l'insouciance de l'enfance.

      Prisonnière du Destin
      & Esclave d'Actes maternels


    « Ellen, pour l'amour de Dieu, tiens-toi droite ! » répéta une énième fois Madame W. L'adolescente de dix-sept ans lâcha un soupir et roula des yeux. Claire, sous les yeux perçants de sa maîtresse, s'affairait autour d'Ellen pour lui ajustait sa nouvelle robe. « Cesses donc avec ces manières rebelles, pourrais-tu, ne serait-ce qu'une fois dans ta vie, te conduire en véritable jeune fille ? Tu sais très bien que nous n'avons plus d'argent, aussi ais-je du économiser pour t'acheter une nouvelle robe. Demain est un grand jour, tu rencontreras Mr. Brandon et je veux que tu ais l'air présentable ! » La jeune fille ne put s'empêcher de frissonner au nom que sa mère prononça. Mr. Brandon était un homme assez âgé, probablement âgé de la quarantaine. Il était son futur époux. Sa fille étant en âge de se marier, Madame lui chercha un fiancé qui serait en mesure de sauver la famille de la ruine. « Et moi, pour une fois, pourrais-je donner mon avis ? As-tu pensé à mon bonheur, y as-tu pensé ne serait-ce qu'une fois ?! » rétorqua l'adolescente, avant de continuer « T'es-tu déjà demandé quelles conséquences tes actes pouvaient avoir ? Tu n'as toujours pensé qu'à ta petite personne, à l'image que les gens pourrait avoir de toi ! C'est toi qui nous a conduit à la ruine, c'est toi qui a détruit ce que Père avait bâti pour nous ! Et, à présent, on en paie les conséquences. Tu as brisé mes rêves, tu m'as enfermé dans une cage sans barreau, sans échappatoire. Tu m'as enfermé dans une cage où les murs sont plus solide que le béton. Tu es le bourreau de mon destin. Un destin que je n'ai pas choisi, un destin que Père n'aurait pas souhaité pour sa fille. » Ellen se stoppa, haletante. Elle avait parlé d'une traite, tout balancé à la figure d'une mère offusquée, blessée. Mais ça, elle s'en moquait.

    Le principal devait être dit, et ce fut le cas. Son coeur s'était exprimé. Cependant, elle était maintenant folle de rage, chose qui était rare venant d'elle. Sans s'en rendre compte, elle avait haussé le ton, rendant sa voix dure et froide. Sous ses paroles cassantes, sa mère avait frémi. Parler du mari perdu n'avait fait que rouvrir sa blessure, une feinte s'était dessinée dans sa carapace. Voilà que sa fille la faisait douter, pour la première fois depuis longtemps. Malgré tout, elle se reprit bien vite, reprenant ses allures distantes et son masque glacial. Ce fut sur un ton de colère, à son tour, qu'elle répondit à Ellen « Ce que tu peux être insupportable pas moment ! Tu n'as aucun respect, aucune bonne manière. Tu n'es rien de ce que j'aurais souhaité pour ma fille. Tu es la honte de la famille ! Une honte !! »

    Voyant la tournure que prenaient les choses, Claire s'était éclipsée. Tandis qu'alerté par les cris de ces deux personnes, Julian avait accouru. Il avait assisté à tout, ou du moins avait tout entendu. Il savait pertinemment que sa soeur avait raison mais n'en montra aucun signe. Il se contenta, gardant son sang-froid naturel, de prendre Ellen par la main et de l'amener ailleurs. N'importe où, tant qu'elle ne restait pas une seconde de plus dans la même pièce que leur génitrice. La jeune fille se laissa guider, écumant sa rage muette. Elle serrait tellement fort la main de son frère que ses ongles s'enfonçait dans sa peau, mais Julian ne broncha pas. Il ne dit rien jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte de la chambre de l'adolescente, à l'étage. Là, il prit sa soeur dans ses bras et la berça, doucement, toujours sans rien dire. Comme il le faisait lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant. Ellen ferma les yeux et se laissa aller. C'était trop pour elle, elle n'était pas aussi forte que son frère aîné pour tout encaisser sans rien dire. Elle avait le besoin de parler, de s'exprimer. Elle avait besoin de montrer son côté rebelle. Soudain, une perle se dessina au coin de sa joue. Ellen l'effaça d'un doigt avant que son frère ne la voit. Mais ce fut sa barrière émotionnelle qui lâcha et un torrent de larmes qui s'échappa d'elle. Elle resta là, dans les bras de son frère, durant un moment encore.

    Le lendemain s'annonçait très peu joyeux. Pour bien commencer la journée, Ellen se réveilla tôt suite à un de ces nombreux cauchemars et ne put retrouver le sommeil. Après une bonne tasse de café et un bout de chocolat – cadeau de Claire pour lui remonter quelque peu le moral -, elle retourna dans sa chambre afin de se préparer pour affronter la proche visite de son fiancé. On pouvait clairement lire le dégoût, le rejet et une once de tristesse dans les yeux d'Ellen lorsqu'elle pensait à Mr. Brandon, l'homme à qui elle appartiendra bientôt. La liberté dont elle rêvait autrefois, dont elle rêvait toujours, lui semblait si insignifiante. Si lointaine et inaccessible. À croire qu'elle était prédestinée à se marier jeune, qu'elle n'était qu'un simple robot crée pour obéir aux ordres de son créateur. La demoiselle se sentait oppressée, enchaînée. Ce n'était pas conforme à sa personnalité, son caractère était esclave de celui de Mme W. Elle ne supportait pas obéir à des ordres, tout comme suivre des règles. Elle était une rebelle dans l'âme, une douce créature humaine portant un masque. Vivre est ce qu'il y a de plus beau au monde, les gens se contentent d'exister, c'est tout. Elle ne fait pas partie de ces gens-là, non. Elle n'est qu'une colombe aux ailes brisées, emprisonnée dans une cage.

    « Courage ma belle Ellie. » furent les paroles que Julian adressa à sa soeur lorsqu'elle se présenta en haut des escaliers. Elle le gratifia d'un sourire peu sincère, plutôt forcé et las. Il lui fit un clin d'oeil pour l'encourager. Ellen descendit lentement les marches en bois verni, se préparant émotionnellement au choc. Arrivée en bas, la barrière invisible qui la séparait de sa mère et du visiteur venait de se briser. « Miss Ellen, c'est un plaisir de vous voir. » dit Mr. Brandon en lui baisant sa main. Si elle l'avait pu, la jeune fille aurait retiré vivement sa main par répugnance. Pourtant, elle devait faire bonne figure. Non pas pour sa mère, dont sa présence l'insupportait plus qu'autre chose, mais pour Julian qui comptait sur elle. « Mr. Brandon, je partage votre plaisir. » Il fallait, bien entendu, lire entre les lignes : Mon Dieu, faite que ce soit bientôt fini ! « Il est préférable que vous m'appelez Henry, voyons. » répondit le prénommé Henry d'un rire gras. Durant les deux heures qui suivirent, Ellen eut le temps d'observer son futur époux. Henry Brandon, âgé de la quarantaine, était un homme tout simplement répugnant. Il empestait l'alcool, d'ailleurs il possédait toujours une fiole de whisky sur lui. De plus, son allure n'avait rien de galante : ces gestes étaient brusques, maladroits. Sans parler de son physique ... Horrible. Un corps corpulent, grassouillet, sur lequel reposait une tête ronde au crâne quasiment chauve. Lorsqu'il souriait, il affichait deux lignées de dents jaunâtres et plusieurs plis se former sur ce front, et ici et là sur son visage. Son sourire avait alors plus l'allure d'une grimace. En conséquence, il est préférable de ne pas parler de son rire. Dieu seul sait ce qu'est cet homme quotidiennement.




Dernière édition par Ellen S. Wickford le Sam 22 Aoû - 23:02, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyJeu 20 Aoû - 19:43

STORY LEFT BEHIND ; SUITE.


      Funeste jour
      & Commencement de l'Eternel


    Ellen avait réussi à négocier quelques mois de délai supplémentaire, un temps d'adaptation avait-elle trouvé comme excuse. Puis, avec les nombreuses préparations que provoquaient un mariage, il lui restait un an environ avant le jour J. Un an avant qu'elle ne devienne Mme Brandon. Un an, pour certains, c'est peu. Pour d'autres, c'est beaucoup. Pour Ellen, ce n'était rien. Quand elle se projetait dans le futur, elle se voyait parcourant le monde et découvrant ses merveilles. Pas aux bras d'un vieil homme. Elle ne pouvait le concevoir. Rien que dans le fait qu'il la touche, elle en frémit d'horreur. Elle était si jeune et allait être vouée pour toujours à un homme qui n'était que le fruit de son rejet, de son dégoût. L'attitude d'Ellen changea durant les premiers mois. Tout d'abord, elle devint distante, plus froide qu'elle ne l'était déjà envers sa mère. Ses cauchemars s'amplifiait chaque nuit, ainsi ne faisait-elle plus de nuits complètes. Les conséquences se dessinées sous ses yeux. Dans son regard bleuté, auparavant si joyeux malgré tout, on pouvait apercevoir une once de chagrin. Et les seuls sourires que l'on pouvait apercevoir sur ses lèvres – des sourires concrets, cela va de soit, pas ces sourires forcés qu'elle adressait à Henry B. pour faire bonne figure – il n'y avait que Julian qui les faisait apparaître. Tandis que Claire prenait soin d'elle. Ellen s'était forgée une carapace, laissant de côté tout son dynamisme, sa bonne humeur, sa tendresse. Quelques temps après, Julian disparut. Le jeune homme âgé de vingt-trois ans, fils aîné de la famille, s'évapora dans la nature du jour au lendemain. Il ne donna aucune nouvelle de lui et de nombreuses recherches à son sujet n'aboutirent à rien. Nul ne sait ce qu'il était devenu. Sa disparition provoqua un mutisme complet chez Ellen, mais n'ébranla point leur mère. À croire que cette dernière était devenue aveugle aux agissements de son entourage.

    Une douce musique s'élevait dans les airs en provenance d'une petite chapelle, proche de la demeure familiale des Wickford. Pour Ellen, il ne s'agissait que du chant funeste qui annonçait le commencement de la fin. Ces derniers mois, depuis la disparition inexpliquée de son frère, elle s'était plongée complètement dans les préparations de son mariage, histoire de refouler son chagrin. À tel point que le temps passa à une allure folle et que le jour J arriva. Debout, devant le miroir du vestibule, la demoiselle observait ce reflet qui lui semblait si étranger. L'image que lui reflétait la paroi lisse du miroir ne pouvait être elle, cela lui correspondait tellement peu. Ellen observait la jeune fille qui lui faisait face, ce clone mué qui semblait partager sa peine. Ses cheveux blonds avaient été remonté et attaché en une chignon impeccable, auquel était attaché un voile blanc. Ses yeux bleus étaient soulignés de noir, rendant son regard plus profond, énigmatique. Pour finir, la robe d'un blanc immaculé qu'elle portait lui allait à merveille. Elle ressemblait à un ange, pourtant elle ne pouvait en être un, de part sa personnalité forte.

    Ellen remontait l'allée qui menait au lieu sacré où elle allait bientôt donné sa main. Son allure était peu pressante, son cerveau bouillonnait. Ses pensées divaguaient, centrées sur le même point. Elle réfléchissait à cent à l'heure. La jeune fille était beaucoup plus maligne que ça, elle pouvait encore s'en sortir. Elle venait de passer un an dans le silence, elle avait frôlé la dépression. À présent, il fallait faire réapparaître la vraie Ellen, celle qu'elle avait enfouie au profond d'elle même. Arrivée au seuil du bâtiment, lorsqu'elle entra dans la chapelle, une lueur éclaira ses prunelles bleutées. Comme si son regard revivait. Ce mariage n'était pas sans issue, deux échappatoires lui étaient possible. Vivre ou mourir. Certes, dis de la sorte, il s'agissait plus d'un dilemme crucial. Ellen avait le choix entre mettre fin à sa vie ou partir loin d'ici. Cependant, n'ayant pas des envies suicidaires, la première proposition fut immédiatement écartée. Il lui restait donc la deuxième. Alors que tous les visages étaient tournés vers elle, elle se stoppa. Le bouquet de fleurs qu'elle tenait entre ses mains tomba au sol et avant que quiconque ne puisse réagir, la demoiselle s'était enfouie en courant.

    Par peur d'être suivie, Ellen ne s'était pas arrêté dans sa folle traversée de Manhattan. Elle courait à en perdre haleine, sa robe était maintenant maculée de tâche boueuses, salie par la poussière. La jeune fille savait qu'en restant sur l'île, elle serait retrouvée, dans ce cas qu'elle excuse inventerait-elle pour s'être échappée le jour de son mariage ? Oh, elle était plus maligne que ça, elle allait trouver la solution. Au fur et à mesure qu'elle arpentait les rues, une idée germa dans son esprit : elle allait simulée sa mort. Ainsi, tous pleurerait sur sa mort – certes – mais personne ne penserait qu'elle serait encore vivante, donc personne ne la chercherait. Toutefois, un problème persistait : il ne peut y avoir de corps. Bon sang, il lui fallait trouver l'endroit propice pour faire 'disparaître' un corps ! Que Dieu soit loué, l'Hudson River ! Tandis qu'elle arrivait en vue de la rivière qui bordait l'ouest de l'île, elle s'échafaudait un plan. Essoufflée par sa longue course, Ellen ôta sa robe abîmée, la déchira à certains endroits et la jeta dans l'eau, suivie par le voile blanc. Habillée d'un simple linge blanc et protégée par un cape qu'elle avait dérobé devant une boutique, la demoiselle regarda le silencieux fantôme d'une mariée flotté à la surface. L'état de la robe pouvait indiquer diverses choses : Ellen aurait pu être poursuivie ou agressée, auquel cas on l'aurait jeté à l'eau. Ne sachant pas nagée, elle se serait débattue mais aurait fini par se noyer, l'Hudson River aurait alors emporté son corps. C'était assez rocambolesque, mais il fallait que ça tienne la route. Assez pour convaincre une majorité de personne. De plus, Ellen ne s'était pas débarrassée de sa bague de fiançailles, elle la gardait soigneusement afin de pouvoir la revendre plus tard à un bijoutier et de ce fait, gagner un peu d'argent pour survivre. Un sourire s'étira sur ses lèvres, tandis qu'une lueur dansait dans ses yeux. La liberté l'attendait.

    Voilà quelques mois qu'Ellen avait quitté Manhattan, laissant derrière elle et avec regret, Claire, celle qui l'avait tant aidé. En ce qui concernait sa mère, elle n'avait aucun remord, à ses yeux Mrs Wickford était déjà morte. Quant à Henry Brandon, elle n'y pensait déjà plus. Désormais, elle avait reprit possession de sa vie, elle était redevenue maître de son destin. Elle était enfin libre. Ou, du moins, c'est ce qu'elle pensait. Savait-elle qu'en choisissant de fuir, elle connaîtrait indirectement, de manière différente, la même fin ? Autrement dit, la mort. Dans le petit village inconnu, plus au Sud, où la demoiselle s'était établie pour quelques temps, elle dit la rencontre de celui qui allait être son bourreau le temps d'une nuit. Un jeune homme un peu plus âgé qu'elle, et Dieu qu'il était beau. Ellen était comme attirée par lui, poussée par une force extérieur, tel un aimant. À la tombée de la nuit d'un de ses jours d'Avril où le vent soufflait fort, la jeune fille décida de suivre ce mystérieux individu qui l'intriguait tant. Un choix qui allait lui être fatal, elle se jetait droit dans la gueule du loup. En le suivant, elle s'engouffra dans la forêt voisine, pénétrant au coeur des bois sombres. Une sensation de mal être s'empara d'elle alors que surgissait dont ne savait où le bruit sinistre d'un de ses rires qui vous donne des frissons et vous met mal à l'aise. Ce fut le début de la panique pour Ellen qui se mit tout d'abord à presser le pas puis à courir. Elle avançait à l'aveuglette parmi la végétation dense ; elle ne savait quelle direction prendre, où aller, mais ne s'arrêta pas pour autant. Tandis que les ricanements de la même personne se faisait entendre, parfois proches, parfois lointain, Ellie commença à comprendre ce qu'il se passait. L'évidence germa dans sa tête en même temps qu'elle déboula dans une clairière. C'était un piège, une chasse à l'homme, on jouait avec elle. Et évidement, elle était la proie.

    « Douce Ellen ... Belle Ellie. » Ces paroles surgies de nul part figèrent la concernée qui se prit les pieds dans une souche et tomba au sol. Lorsqu'elle se releva d'un bond, une ombre se dressa devant elle. Le mystérieux individu. Elle ne voyait pas son visage mais,à la faible lueur de l'astre lunaire, pouvait constater que sa peau était aussi pâle que la neige. Une peur inconnue s'empara de la jeune fille qui fit volte face pour se remettre à courir. Cependant, la même silhouette se dessina une nouvelle fois devant elle et, avant qu'elle ne puisse comprendre ce qu'il lui arrivait, elle se retrouva projeter au sol. Ce petit manège continua, encore et encore, jusqu'à les jambes d'Ellen tremblent tellement qu'elle ne puisse plus omettre le moindre mouvement. Sa lèvre saignait légèrement et elle s'était écorchée bras et jambes dans ses chutes. Toutefois, elle ne se laissa pas démonter et d'une voix qu'elle voulait sec et sûre, s'adressa à cet homme « Qui es-tu ? » Certes, en de telles circonstances, la question était assez stupide. Mais y avait-il un mal dans le fait de vouloir savoir l'identité de celui qui jouait avec vous comme si vous étiez une vulgaire poupée ? L'intéressé ne répondit pas à sa question, mais son discours qui suivit laissa la demoiselle de marbre.

    « Ellen. Pauvre enfant, que croyais-tu ? Que t'allais faire une révolution avec tes petits airs hautains et fiers ? Tu n'es qu'une petite blonde méprisable, sotte. Quelle est donc cette carapace que tu portes quotidiennement ? Cette lueur de défi constante dans tes yeux, cette arrogance lorsqu'on t'agace. Ce ton maîtrisé pour qu'il paraisse froid ou cassant dans certaines circonstances, cette manière de paraître si sûre de toi. Tu es maligne et rusée, je l'admets. Et même si tu te mets parfois dans des situations inconcevables, tu trouves toujours un moyen de t'en sortir. Tu es intrépide, tu n'as pas froid aux yeux. Tu n'as peur de rien, sauf de moi. J'aime ce côté dangereux chez toi. Et pourtant ... Pourtant, tu es si douce Ellen. Derrière ce masque ce cache une tendresse inégalable, une gentillesse que tu n'as pourtant que peu prouver. Tu n'es qu'un miroir, Ellen. Derrière ta face d'ange se cache beaucoup de choses. Tu es si belle, et pourtant si fragile. »

    Ellen resta silencieuse, face à de telles paroles elle avait l'impression d'être mise à nue. Quel était donc cet homme qui la connaissait si bien ? Qui était-il vraiment ? Jamais. Jamais personne n'avait aussi bien percé ce masque qu'elle portait. Cet individu la connaissait bien. Trop bien, même. Et sur tous les points, il avait raison. Décontenancée, elle ne pouvait que l'admettre. Une chose était sûre, il avait plus que raison sur un point. Elle avait peur de lui. Une peur qu'elle ne pouvait maîtriser, une peur qui lui ôte toutes paroles et qui se terre dans son estomac. Son instinct lui disait de fuir mais plus rien ne lui obéissait. Elle était complètement déboussolée, d'une part par ce discours, d'autre part par le petit jeu qui l'avait précédé. « Et bien, t'aurais-je ôter les mots de la bouche ? » reprit l'homme tandis qu'un rictus méprisant qu'Ellen ne pouvait voir se dessinait sur son visage. « Tu es une belle proie, mais fini de jouer avec toi. À présent, j'ai faim. »

    Le souffle du vent dans les arbres n'était que le chant funeste de sa mort, une sombre mélodie qui la berçait alors qu'elle était agonisante au sol. Ellen avait stupide de suivre son assassin, elle le savait pertinemment. Alors qu'il s'était jeté sur elle, une douleur lancinante l'avait assaillit dés qu'il l'avait mordu. Tout avait été trop rapide, elle n'eut guère le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. Tandis qu'elle s'éteignait à petit feu, gisante au centre de cette clairière, un mot hantait son esprit : vampire. Tel était le dernier mot qu'Ellie avait entendu provenant de celui qui avait joué avec elle.

      Renaissance


    Quatre ans s'écoulèrent depuis l'événement de la clairière, un événement toujours vif dans la mémoire d'Ellen. Au départ, elle n'avait pas comprit ce qu'elle était devenue, ni même si elle était morte ou vivante. La découverte d'un nouveau corps, d'une nouvelle personnalité. Car oui, Ellen avait quelque peu changé sur certains points. Elle s'était avérée atteindre la folie à certains moments, surtout lorsque l'odeur du sang humain était insupportable. Dans ces cas-là, la blonde vampirique à la peau glaciale comme la neige et beaucoup plus pâle que d'ordinaire s'avérait être assez dangereuse. L'éclat bleuté de ses yeux avait laissé place à une couleur rougeâtre, même si en y faisant bien attention on pourrait presque apercevoir un bout de leur couleur d'autant. Toutefois, la même lueur de défi régnait dans ce regard sanglant. Une aura de mystère s'était déposée sur Ellen, qui n'a jamais cessé de garder ce masque. Dés qu'elle goûta pour la première fois au sang humain, elle ne put s'arrêter. Une envie dévastatrice, irrésistible, s'était emparée d'elle. La demoiselle éternelle assistait alors, impuissante, aux massacres qu'elle provoquait. Un bal sanglant orchestré par des démons intérieurs dont elle était la Reine. Ellen prit peur d'elle même, se détesta, se méprisa. Tout en elle ne lui attiré que dégoût et mépris. Il lui fallut un temps d'adaptation, un temps de souffrances internes. Vint un moment où elle décida même de ne plus s'approcher d'une quelconque civilisation. C'est alors qu'elle goûta au sang animal, moins succulent, je vous l'accorde. Ellie se torturait psychologiquement, la récompense d'être un monstre.

    Toutefois, elle finit par s'accepter et, bien qu'elle soit encore mitigée entre ses désirs, commença à s'adapter à sa situation. Elle fit la rencontre d'autres semblables, tous plus âgés qu'elle vampiriquement. À force d'en côtoyer, elle apprit diverses choses sur le monde qui les entourait, sur sa nouvelle nature. Son régime alimentaire restait instable, dut à son jeune âge. Classée parmi les nouveaux-nés, elle se nourrit de sang humain comme de sang animal, tout dépend de son humeur, ses émotions. Ellen fit le tour du monde des Etats-Unis, vagabonde solitaire arpentant le continent. Comme dit précédemment, elle rencontra bon nombre de vampires, certains accueillant tandis que d'autres ... Pas vraiment. Restant Ellie dans toute sa splendeur, il a bien fallu qu'elle se mettent dans des situations compliquées. Néanmoins, se trouvant encore là, il va de soit qu'elle s'en est toujours sortie. Ce fut lors d'une chasse particulièrement contrariante qu'elle entendit parler de Babylon, le village des montagnes dans la Virginie.



Dernière édition par Ellen S. Wickford le Ven 21 Aoû - 17:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyJeu 20 Aoû - 19:43

STORY LEFT BEHIND ; SUITE.



      Renaissance (Suite).


    Ellen, lassée du sang bestial, s'était octroyé le droit de jouer un peu avec une autre nourriture. La jeune vampire se baladait dans San Francisco, à la recherche de la meilleure proie. Bien sûr, la nuit était déjà bien entamée depuis un long moment ainsi elle était tranquille. Après une recherche minutieuse, elle avait fini par se poster prés de la sortie du boîte de nuit, dans une ruelle sombre et à peine éclairée. Elle n'eut à attendre que quelques minutes car on vient lui servir sur plateau d'argent. « Hey, Beauté ! » l'accosta un jeune homme. Ellie leva ses yeux luisant vers lui, amusée. Le type qui lui faisait face avait poussé un peu trop sur l'alcool, il n'était pas ivre mais probablement pas loin. Il la regardait avec un sourire pervers sur les lèvres, la détaillant de haut en bas, inutile de préciser le fond de sa pensée à ce moment-là. La vampire s'approcha de lui et ne s'arrêta que lorsque quelques centimètres les séparaient seulement. La demoiselle se pencha vers lui et lui murmura à l'oreille « Comme ça, tu veux jouer ? ». Evidemment, le jeune homme ne le prit pas dans le même sens que son interlocutrice. Il voulu attraper le bras de celle-ci mais se figea à l'encontre de la peau glaciale. Son expression changea, tout sourire envolé. Le doute s'était installé auquel Ellen répondit par un sourire carnassier « Alors, cours. » Une peur muette traversa le regard du jeune homme qui partit en courant. Un rire s'échappa de la gorge d'Ellen qui partit à sa poursuite. Elle allait enfin pouvoir s'amuser. Elle prit plaisir à faire durer la traque, tandis que son dîner bipède s'épuisait. Le voir courir de travers – n'oublions pas qu'il avait bu – complètement affolé le rendait ridicule, mais c'était un spectacle délectant pour le chasseur. Toutefois, le jeu s'arrêta bien vite lorsqu'Ellen entendit l'être humain hurlé suivi par un silence écrasant. La vampire déboula dans la ruelle où le pauvre type s'était rendu et le vit affalé au sol, un autre buveur de sang à côté. « C'est ma proie. » lâcha Ellen d'un ton froid. Son congénère leva la tête pour la regarder « C'était. Maintenant, c'est la mienne. »

    Un grondement sourd s'échappa d'Ellen, cette situation ne lui plaisait pas. Elle avait faim et son repas se tenait les mains d'un autre, elle ne pouvait l'accepter. Le vampire ne se laissa pas démonter « Oh, mais c'est qu'elle s'énerve la mignonne ! Tu m'fais pas peur, à te voir je devine que t'es pas très âgée. Je viens du berceau et, crois-moi, des vampires plus coriaces, t'en trouves plein là-bas. » « Le berceau ? » demanda la jeune vampire, incrédule, oubliant au passage le misérable humain gisant au sol. « Bah oui, Babylon pardi ! » Apparemment, c'était d'une telle évidence pour le vampire. Puis, Ellie ne put que regarder impuissante sa proie servir de repas à un autre. Par la suite, elle se renseigna et débarqua en Virginie. Quand elle débarqua à Babylon, elle se montra peu, préférant rester distante. Habituée à la solitude, elle n'était pas prête à côtoyer autant de vampire. Ainsi, elle traîna surtout dans la forêt. Au bout de cinq ans, et bien qu'elle ait vagabondé ici et là durant ces années, ne restant pas non plus à la ville, elle se lassa. Mars 1973, elle partit, s'apprêtant cette fois à quitter le continent américain. Toutefois, le mois qui suivit, Ellen eut vent d'une bataille sanglante sur les lieux qu'elle avait quitté. Cela suffit à l'intriguer et à la faire revenir.
    Durant ses dix ans de vampirisme, Ellen n'a pas pour autant oublié son frère. Elle a mené sa propre enquête sur Julian, mais aucune trace de lui. Repenser à celui qu'elle avait tant aimé a toujours le même effet, de plus elle a le sentiment de l'avoir abandonné. Chose insensée puisque c'est lui qui est parti, ou plutôt a disparu. Mais la jeune vampire ressent toujours des regrets et de la tristesse à son égard. Quant à son créateur, Ellen ne l'a jamais retrouvé pour le moment. En ce qui le concerne, elle lui voue une haine farouche. Le traitement qu'il lui a infligé avant qu'elle subisse sa transformation lui était toujours resté en travers. Une rencontre entre les deux risque d'être compromettante.


II. Secret words

    Café. Ellen, c'est une accro à la caféine. Elle l'est toujours actuellement, c'est bien la seule boisson – seule chose humaine tout court – qu'elle puisse encore avaler. Oh, elle n'a plus le goût du café sur sa langue, elle ne peut qu'humer son arôme et sentir le liquide chaud s'enfuir dans les profondeurs d'un corps de glace.
    Gourmande. Ah ça, pour être gourmande, elle l'était bien ! Son pêché mignon était sans nul doute le chocolat, Ellen était aussi très attirée par les fruits. Malheureusement du fait de son côté vampirique, les goûts humains ne sont plus qu'un lointain souvenir de sa vie passée. Toutefois, rien ne vaut que le plaisir de pouvoir encore sentir l'odeur des fruits. Allez savoir pourquoi, mais cette odeur est comme un calmant sur la demoiselle.
    Cigarettes. Ses poumons ne fonctionnant plus, et se trouvant être 'morte', autant en profiter. Les clopes, c'est comme une drogue pour Ellen. De toute façon, ce ne sont pas ces bâtons cancéreux qui vont la tuer une seconde fois.
    Guitare. Si vous lui demandez son talent, sa passion, Ellen vous répondra illico la guitare. Elle en joue depuis son plus jeune âge, elle a toujours vécu dans ce milieu. Autrefois, elle jouait du piano et se débrouillait un peu à la batterie mais les a laissé tomber quelques années plus tard. Son frère était un guitariste lui aussi, ils leur arrivaient souvent de jouer ensemble.
    Tic. Lorsqu'elle est nerveuse ou inquiète, Ellen se mords toujours les lèvres ou se passe une main dans les cheveux.
    ▬ Son second prénom ? Ellen le déteste. Sasha signifie « Défense de l'humanité » en grec, elle qui, à présent, représente un de ces fléaux pour l'humanité. Ironique, n'est-ce pas ?
    ▬ Auparavant, Ellen avait peur d'être enterrée vivante ou de se noyer, d'où ces nombreux cauchemars à ce sujet. Aujourd'hui encore, la demoiselle vampirique a une certaine appréhension envers ses deux peurs d'autant.


III. Open your mind
    Quelle est votre vision d'avril 1973 ?
      Ellen n'était pas présente. Sur un coup de tête et par ennui total dans la ville, la demoiselle quitta Babylon le mois précédant l'affrontement. Dés qu'elle eut vent de la bataille qui eut lieu, Ellen fit son grand retour et pu constater par elle-même que les Black Blood était à présent maître des lieux. Ainsi que constater le combat sanglant qu'ont subit les humains, tandis que la forêt abritait désormais bien plus de créatures. Pour la blonde immortelle, ce fut un grand soulagement de ne pas avoir participé à cette bataille, elle avait conscience qu'Avril 1973 aurait été fatal pour elle.


IV. What are you hiding?
    Pseudonyme/Prénom ; Elodie :DD
    Âge ; Bientôt 16 ans. Hm, oui je sais, je suis jeune .__.
    Fille ou Garçon ; I'm a girl, of course :p (Tu veux vérifier ? *SBAF*)
    Célébrité ; Clemence Poesy *o*
    Code du Règlement ; code ok.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Eh bien, je le connais depuis son ouverture Surprised Quelques temps aprés, je suis retombé dessus & l'ai mit dans mes favoris. Jusque là, j'ai jamais osé m'inscrire à cause du niveau RP. Je trouve que vous écrivez tous, enfin pour ceux que j'ai lu, merveilleusement bien *_* & Jvoulais pas faire tâche à côté xD Mais bon, l'appel de Prelude a été plus fort, comment résister ? 8D
    J'ai vu qu'il été déconseillé de faire une fille, m'enfin n'étant pas douée quand il s'agit de jouer un perso du sexe opposé .. Voilà quoi .__.


Dernière édition par Ellen S. Wickford le Sam 22 Aoû - 1:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyJeu 20 Aoû - 20:04

Bienvenue ici ^^
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyVen 21 Aoû - 17:35

    Mercii What a Face
    & Au passage, fiche terminée ^^
    C'est pas super-super, hein, mais c'est la 1ère fois que j'fais une fiche de ce type .__.
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Alexander P. MacDraw

Alexander P. MacDraw


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Votre Prénom/Pseudo : Chris.
Nourriture : Si seulement ils étaient comestibles.
Humeur : Insatiable, jamais rassasié de la peau froide de son ennemie.
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TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: vingt-cinq ans.
● Citation: Il y a une extase qui marque le sommet de la vie, et au-delà de laquelle la vie ne peut pas s'élever. Et le paradoxe de la vie est tel que cette extase vient lorsque l'on est le plus vivant, et elle consiste à oublier totalement que l'on est vivant.
● Relations:

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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptySam 22 Aoû - 3:20

    On ne voit pas assez Clémence : )

    Bienvenue Elodie.
    En ce qui me concerne, j'aime bien ta fiche. Smile
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptySam 22 Aoû - 11:54

    Merciii Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. 107878
    Pour Clémence, je vais bientôt changer mon 'vava actuel, il n'était que provisoire le temps que je m'en fasse un mieux Wink On la verra plus du coup (:
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyDim 23 Aoû - 15:25

Bienvenue parmi nous. Wink
C'est Lisbeth qui s'occupera de ta fiche étant donné que c'est son groupe.
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Alexander P. MacDraw

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TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: vingt-cinq ans.
● Citation: Il y a une extase qui marque le sommet de la vie, et au-delà de laquelle la vie ne peut pas s'élever. Et le paradoxe de la vie est tel que cette extase vient lorsque l'on est le plus vivant, et elle consiste à oublier totalement que l'on est vivant.
● Relations:

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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyDim 23 Aoû - 17:29

Oh non. Tu m’as mal compris. : ) Je voulais dire sur les forums en général, pas sur ton avatar. Ceci dit, c’est vrai que c’est bien si on la voit mieux (a)
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptyDim 23 Aoû - 19:24

    Nepy : Merci, & pas de soucis ^^
    Chris : Aah x) Etant donné qu'on la voyait trés peu sur mon avatar, je l'ai pris dans ce sens :p Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. 967579
    Il est vrai qu'elle est plutôt rare sur les forums, c'est dommage ^^
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptySam 29 Aoû - 12:41

    Bienvenue :DD
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptySam 29 Aoû - 13:35

    Merci What a Face
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Lisbeth B. O'Connor
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TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 25 ans. En parait 17.
● Citation: When other little girls wanted to be ballet dancers I kind of wanted to be a vampire.
● Relations:

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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptySam 29 Aoû - 13:51

Bienvenue Smile
Jolie fiche oui, et tu as l'air d'avoir largement le niveau selon ce que j'ai lu Wink

Validée; bienvenue chez les Wild Child !
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. EmptySam 29 Aoû - 13:53

    Merci, merci :DD Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. 393115
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MessageSujet: Re: Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'.   Ellen ; Un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. | Finish'. Empty

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