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 ø. Angus Gallaghan þ Finish

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ø. Angus Gallaghan þ Finish Empty
MessageSujet: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:08

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IDENTITY


    Nom : Gallaghan
    Ce nom, si peu Irlandais, est pourtant le sien. Ne vous as-t-on jamais dit que ce n’est pas l’habit qui fait le moine? Ici, l’habit, ce sont vos noms et prénoms et le moine, ce que vous cachez derrière ces subterfuges humanitaires. Gallaghan est un nom fictif mais réel. Emprunté, sans demander préalablement une permission, il lui est venu en songe l’image d’un homme corpulent, sur le point de mourir. Ayant déjà vu cet homme quelque part, il entreprit de le chercher. En découvrant son nom, ce nom qui coule bien en bouche, qui glisse sur la langue, qui fait allumer des étincelles entre les dents qui le grincent sourdement, il ne résista pas. Gallaghan devint alors son nom, son seul et unique nom. Pourquoi, alors, ne pas cacher qu’il est Irlandais? Parce que la fierté d’un homme ne peut être réduite par la peur d’être mis à jour pour un quelconque crime, encore moins la sienne.

    Prénom(s) : Angus Benjamin Isobel
    Trois prénoms qui le caractérisent très bien. Angus, que l’ont peut tourner et retourner aisément, cherchant les liens et les traductions. Beaucoup l’ont associé aux Anges, du fait que ce nom a une consonance angélique, Angus. Pourtant, c’est une très grave erreur. Ce nom lui vient d’une ancienne légende de son petit village irlandais. Angus, premier né de la famille de Tristan McFarld en l’an 1000 et des poussières, auraient vendu l’âme de son aîné pour quelques pièces de plus afin de nourrir sa femme fatiguée et ses bêtes trimeuses. Pourtant, Angus, possédé selon les dires de son père, par un don inné de bonté, ne devais jamais tomber dans le pacte du Diable, malgré son âme déchue. L’homme fut bien vite déçu lorsqu’il comprit que Belzébuth s’était emparé non pas que de l’âme de son fils, mais aussi de son esprit et de son corps. Angus a été le premier cas, de toute l’histoire de l’Humanité, d’hémophile. Bien sûr, on ne savait pas alors ce que signifiait ce terme, mais l’on savait que ce petit bonhomme était possédé par le Diable et que s’il vous aspergeait de son sang qui giclait à la moindre blessure, vous alliez être aussi possédé. Le pauvre Angus fut jeté, à l’âge de cinq ans, en bas de la plus haute falaise du petit village. Il est mort sous le choc. Pourquoi, alors, avoir donné ce prénom qui a des résonances si angéliques, mais une origine si satanique, si anarchique, pour les bonnes gens de l’époque à un gamin particulièrement sensible? C’était le père, en ce temps, qui choisissait les prénoms. Angus fut le premier fils de Benjamin McAlist, un homme très riche en l’an 1730 à Dublin. Mais pourquoi ce nom? C'est Isabella, sa mère, qui choisit ce nom. Le père d'Angus, du vrai, avait été un des cousins de la grand-mère de sa grand-mère. Elle s'était toujours jurée de prénommer son premier fils ainsi pour conjurer la mauvaise foi qu'on donnait à ce prénom. Pourtant, le géniteur dudit Angus n'était pas d'accord. Angus ne se faisait pas souvent interpeller par ce premier prénom parce que son père, au courant de son origine, craignait que son fils ne se fasse posséder par le Démon. Alors, tout le monde commença à l'appeller Benjamin, comme son géniteur. Isobel ne vint que plus tard, lors d’un âge où Angus fut déchiré par le départ du seul être humain qui s'était occupé de lui après la venue de son frère. Isobel à la place d’Isabella.

    Surnom : Benji, mais il n'y a que Normann qui ne l'appelle encore ainsi, sinon, les autres ne tardent pas à savoir, et sans un mot de sa part, que ce surnom lui est insupportable. Pour les autres, c'est Angus, tout simplement et ceux qui se risquent à le raccourcir verront leur nez se raccourcir, mais pas de façon très agréable.
    Âge : Il a l'apparence d'un jeune homme, dans la vingtaine, plus précisément vingt-deux ans. Mais il cache 221 ans de vampirisme combinés à sa vie d'humain.
    Date & Lieu de Naissance : 3 octobre 1730, à Dublin, Irlande.
    Date & Lieu de Décès : 21 juillet 1752, Londres, Angleterre.
    Clan : Black Blood
    C’est un clan qui s’est battu, malgré tout, pour devenir ce qu’il est maintenant. Bien qu’Angus soit totalement contre Declan, du fait qu’il ne pense pas vraiment de bien du chef actuel, le vampire charismatique ne s’élèverait pas contre lui simplement pour une question d’intelligence. S’il voit que leur meneur vient à menacer le clan, alors il n’hésitera pas, mais avant cela, le clan des Black Blood lui plaît pour son action constante, ses habitudes alimentaires qui conviennent parfaitement à Angus sans toutefois l’obliger à tuer sans vergogne. Il tue pour se nourrir et pour survivre, pas pour tester différent élixir humain.


Dernière édition par Angus Gallaghan le Mar 21 Avr - 4:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:14

    THE LIGHTS WON'T GUIDE YOU TROUGH


    De vouloir seulement penser à décrire le caractère de quelqu’un est quelque chose d’odieux, Alors, de mettre des mots dessus, ce l’est encore plus. Pourquoi, sinon pour être meilleur que l’autre, les Humains ont besoin de se décrire psychologiquement? Dans la nature, les loups n’ont pas besoin d’avoir de caractère varié, c’est la loi du plus. Le seul qui arrive a supporter la nature, à diriger un groupe et à assurer sa survie sera le dominant. Les autres seront tous et inévitablement abandonnés. Pourquoi, alors, dans la société actuelle, les humains peuvent être faibles, avoir des traits de caractère qui, au départ, ont été rejetés par la nature elle-même parce qu’ils empêchaient la survie et la perpétuation de l’espèce. Les hommes ressentent ce besoin d’avoir certaisn traits de caractère pour être plus fort, pour attirer plus les femmes. Mais, Angus, lui n’a jamais eu besoin de les décrire, ces traits de caractère là, puisqu’ils transparaisse à travers son visage. Visage qui n’arrive presque jamais à voiler suffisament, à manipuler avec assez d’aisance pour que ses sentiments paraissent irréels. Alors il se cache derrière un masque de ruse et de tromperie. Pas toujours, non, parcequ’Angus n’est ni méchant ni bon, il est simplement Angus Benjamin Isobel Gallaghan né McSlam.

    Un peu de gentillesse serait appréciée, n’est-ce pas? Des manières rudes, un peu brusques et dénuées de tendresse sont à attendre d’Angus. Il n’arrive pas toujours à contrôler ses émotions, surtout ceux qui sont sur des pôles extrêmes. La colère. La tristesse. La joie. Ces trois sentiments sont les pires traîtres, les démons personnels d’Angus, ceux qui l’empêchent d’être totalement épanoui comme d’autres en tant que vampire. Très sensible à ce qui l’entoure, Angus remarque le moindre changement autant chez ses congénères que dans son environnement et cela peut l’affecter à différents degrés selon ce qui a changé. Habituellement, toutefois, sa faculté à s’adapter prend le dessus et il devient alors comme un robot, effectuant ses nouvelles tâches, un nouveau trajet, ou tout autre. Jusqu’à ce que son esprit est assimilé que c’était ça la vérité, il n’est pas ou peu fréquentable. Ses paroles sont rares, préférant les expressions faciales. Celles-là, il les maîtrise à la perfection. On peut savoir et très précisément à quel niveau, il est en colère, joyeux, triste ou autre chose. C’est comme un livre ouvert ce qui tantôt lui plaît puisqu’il n’a pas à exposer avec des paroles les sentiments qu’il ressent, ce qui tantôt l’exaspère au plus haut point et le fait sortir de ses gonds parce qu’il n’arrive pas à se contrôler et donc, d’une certaine façon, met constamment ses proches en danger. Pourtant, sous cette carapace sèche et irritable, il y a un Angus encore enfant, qui aime rire et se chamailler avec ses amis. Cet Angus là ne sort pas souvent, étouffé par le sérieux et la retenue d’un autre côté de lui, mais il commence, peu à peu, à redevenir lui-même et à prendre plaisir à être en compagnie des autres. C’est un homme torturé, en dedans, par des souvenirs qui lui échappent constamment. Par des choses qu’il ne veut pas faire mais qu’il fait. C’est la seule chose qu’il réussit à cacher aux autres, parce qu’il se la cache à lui-même. Il feint le bonheur avec son caractère propre, mais dans le fond, Angus n’est pas heureux du tout, il voudrait pouvoir voyager tout le temps. C’est un explorateur né, qui est en mouvement très souvent et ce n’est pas rare de le voir disparaître quelques jours de temps. Puis, il revient, revigoré et personne ne sait jamais où il est allé.

    C’est quelqu’un de très secret dans ses choses, il est plutôt réservé et tient à sa vie privée. Quiconque osera vouloir s’y immiscer sans y être invité est très sévèrement puni et ne pourra jamais se repentir de ses fautes en ne recommençant plus. Angus est violent dans un sens qu’il a parfois des pulsions colériques, un tempérament légèrement destructeur et des problèmes à accepter l’autorité d’autrui. Toutefois, il est respectueux des règles et se pliera aux lois en vigueur parce qu’il a un terrible besoin d’affection qu’il comble en s’entourant de nombreuses personnes, qu’il les aime ou pas, qui, elles, vont satisfaire ce besoin presque maladif. Rarement seul malgré son caractère, Angus se déteste de blesser des gens simplement parce qu’il a trop d’orgueil, alors il passe de plus en plus souvent par-dessus pour s’excuser ou faire des choses qu’il n’aurait pas fait avant. Être dans un clan l’a radicalement changé, même s’il n’en aime pas le chef et qu’il le dit ouvertement, Angus l’admire secrètement et voudrait, lui aussi, pouvoir un jour diriger un clan avec autant de poigne, mais surtout plus d’esprit. Angus a le jugement facile, mais aussi un cœur gros comme le ciel qui ne demande qu’à pouvoir faire confiance. De ce côté là, il est un peu naïf, il se laisse embarquer dans beaucoup de galère pour essayer, pour faire de nouvelles expériences.

    WHAT'S LEFT OF MY HUMAN SIDE


    Angus n'a pas de goûts très raffinés, contrairement à ce que l'on pourrait attendre d'un fils de la grande bourgeoisie irlandaise, mais il ne se contente pas de babioles imitées. Il aime bien se faire voir, manger dans de grands restaurants et montrer aux autres qu'il a une belle gueule. C'est un homme social malgré ses réserves en tant que vampire et il prends plaisir à inventer toutes sortes de stratagèmes pour attirer ses victimes. C'est aussi un jeu, pour lui, que de traquer, sans pour autant tuer, des humains. Il use de son charme et de ses capacités intellectuelle au lieu de ne compter uniquement sur sa force physique. Il a cette fâcheuse habitudeà croiser et décroiser les bras lorsqu'il arrive difficilement à contenir des émotions, mieux vaut se méfier alros s'il évite votre regard. Il y a souvent anguille sous roche aussi quand il répond évasimenent à des questions d'un simple signe de tête ou d'un regard fuyant. Il a cette peur bleue d'être abandonné par sa nouvelle famille même s'il n'en aime pas le chef et c'est pour cela que, probablement, Angus ne tentera jamais de détrôner Declan malgré ses dires et ses désirs de combat avec lui qu'il prône. Homme d'Église, sa plus grande peur est de ne pouvoir accéder au Paradis parce qu'il a tué. C'est le péché originel, tuer, mais il ne peut pas s'en empêcher. Parfois, les autres rient de lui à cause de la croix en argent, son porte-bonheur, qu'il garde toujours sur lui, dans une poche ou dans son cou au bout d'une chaînelette. Il sait bien qu'il pourrait toujours se rallier aux Ragnaröks, les végétariens de leur espèce, mais Angus a trop de fierté et de dignité pour renier sa véritable nature.


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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:15

    I SCREAM INTO THE NIGHT

    C’est dans un long et puissant cri que le couple vit naître son premier enfant. Angus. C’était un garçon! Un magnifique poupon rose et rond, comme Isabella en avait toujours voulu. Benjamin McAlist lui avait donné ce fils. Le nouveau-né cessa de hurler lorsqu’on le posa dans les bras de sa mère pour la première fois. La chaleur rassurante et son odeur sucrée, laiteuse, le fit taire et jamais il ne l’oublia. Sa mère, Isabella McAlist née McFran, était une Irlandaise de souche, de celle qui connaissent les moindres secrets de leur paysage divin. Son père, Benjamin McAlist, était un homme influent, très influent, dans le monde des affaire,s même en 1730, lorsque son fils est né. Il était riche, tout le monde le savait, et il n'hésitait pas à le montrer. Mais dans le bon sens, qu'il le montrait. Depuis qu'il avait gagné sa fortune, le respect des autres et qu'il avait une femme, c'était l'homme le plus heureux de la terre. Mais, lui qui croyait ne pouvoir être plus heureux, contemplait ses deux amours avec un sourire béat. C'était le meilleur homme sur terre, à entendre ses employés, ses amis, sa famille. Il était gentil, attentionné et compréhensif. Aujourd'hui encore, l'entreprise McAlist Corporation est dirigée par un des fils du fils du fils du Grand Benjamin, elle ne passe jamais dans d'autres mains que celles de la famille. Il n'y a qu'Angus qui n'a pas voulu de l'héritage familial. Son père en avait été très déçu, mais son autre fils, le frère qu'Angus n'a jamais accepté, l'a reprit, lui. C'était un petit morveux qui aimait défier son aîné, il n'avait aucun respect pour lui, il s'amusait à le mettre en rogne et à faire passer ses bêtises sur son dos. Bien sûr, le petit était bien trop sage! Et c'était sa faute. À lui les punitions, les gros yeux. Mais, ce qui le blessait le plus et lui faisait avoir des idées de vengeance, c'était le regard que lui lançait sa mère. Elle était déçue.

    Sa mère avait été tout pour lui. Tout dans le sens vraiment tout. Angus passait toutes ses journées avec elle, à jardiner, à cuisiner, à faire le ménage. C'était un enfant de salon, un enfant pour qui les conversations mondaines n'étaient pas inutiles ou inintéressantes. Jusqu'à ce que sa mère tombe enceinte, c'était le centre de l'attention. Son père travaillait beaucoup, il ne le voyait pas souvent, mais c'était un homme strict et autoritaire à la maison, quelqu'un qui faisait un peu peur à Angus, même s'il l'aimait énormément. Le bonhomme aimait lorsque son père, à taqble, leur racontait sa journée, mais il aimait particulièrement le soir, lorsque ses parents venaient le border et qu'ils jouaient une histoire pour l'endormir. C'était des moments magiques qu'il passait avec eux et même aujourd'hui encore, malgré sa mémoire sombre d'humain, il garde une belle image de ses parents et de lui. Quand son frère cadet, Frederich, est né, Angus pensait qu'ils allaient devenir les meilleurs amis du monde. Il a aidé sa mère avec les couches, il s'est occupé de son jeune frère pour soulager ses parents, mais en grandissant, le chérubin ne cessait de faire crier sa mère et il était clair qu'il y prenait plaisir. Angus était horripilé par les gestes et les attitudes qu'il adoptait envers sa mère, sa mère si douce et si bonne pour eux. Contrairement à son âiné, Frederich ne voulait pas d'histoire, il ne voulait simplement pas dormir. Benjamin McAlist, lui, était très fier de son fils cadet, il était doué en sport, il faisait tout ce que son premier-né n'avait pas voulu faire parce qu'il était avec sa mère. La famille se divisa alors en deux groupes bien distingué. D'un côté, il y avait Isabella et Angus, qui faisaient le ménage, qui jouaient ensemble, qui apprenaient des leçons de piano, qui lisaient la Bible. De l'autre, il y avait Benjamin et Frederich, qui jouaient dehors, qui faisaient de l'équitation, qui se chamaillaient souvent, qui expérimentaient différentes techniques de combat ensemble. C'était quelque chose de spécial, Isabella et Angus mangeaient souvent dehors, dans le grand jardin, tandis que Benjamin et Frederich dînaient à l'intérieur, attablé dans la grande salle à manger. Ils vivaient heureux, ainsi, mais Isabella décéda d'un cancer alors qu'Angus n'avait que douze ans. Il n'encaissa jamais le choc de perdre sa seule amie, sa mère de surcroit. Il sombra alors dans des cauchemars atroces qui le gardaient éveillés, il était stressé, il ne faisait plus rien de ce qu'il aimait faire avant. Il était cloîtré dans la grande demeure toute la journée sauf pour aller à l'école.

    Il dépérissait à vue d'oeil, mais ni son père ni son frère ne le remarquèrent. Ils étaient trop occupés à prendre soin l'un de l'autre pour inclure dans leur complicité l'aîné de la famille, celui qui avait rendu si fier le Grand. Ça leur prit presque deux ans avant de se rendre compte que ce n'était plus comme avant. Bien sûr, la mort de sa femme et de la mère de son cadet avait attristé Benjamin, mais il s'en était remis grâce à Frederich qui lui se moquait éperduement de qui s'occupait de lui, tant qu'il avait de l'attention. Il s'était mit à se battre de plus en plus avec son frère, ce qui inquiétait Benjamin. Angus ne faisait que se défendre, enfin, jusqu'à ce qu'il décide qu'il en avait assez. Âgé de seize ans tandis que Frederich en avait treize, Angus le plaqua violemment contr ele mur et se mit à le rouer de coup au visage et dans le corps. Puis, il le propulsa contre le plancher et lui hurla de ne plus jamais seulement oser lever la main sur lui. Le jeune homme disparût dans la nature, laissant là son cadet qui avait peine à respirer. Son père le retrouva recroquevillé dans un grand fauteuil du salon, à pleurer. Il ne savait pas comment s'y prendre, ne savait pas qu'il lui faisait du mal. Tout ce qu'il voulait, c'était défier son frère parce qu'il pensait que c'était la seule façon d'être aimé. La compétition. Benjamin fit déployer des trésors de contacts pour que l'on retrouve son fils aîné. Il s'était rendu compte combien ce dernier lui manquait, combien il l'avait négligé. Lorsqu'ils retrouvèrent Angus, il avait attaqué trois des cinq hommes qui voulaient le ramener chez lui. Il avait un éclat sauvage dans le regard, comme une bête trahie que l'ona traquée. Il était catégorique, sa vie dans la grande maison était finie, il voulait voler de ses propres ailes.

    Toutefois, il revint de bonne grâce lorsque son père lui indiqua comment son aîné lui manquait. Angus n'avait jamais cessé d'aimer son père, mais les choix qu'il avait fait avait meurtri son coeur d'enfant et maintenant qu'il avait vieilli, ces cicatrices remontaient à la surface pour être pansées. Effectivement, son frère avait changé. Et pour le mieux. Il voulait rattrapper ses fautes passées et il collait Angus comme un vrai boulet attaché à sa cheville. Voyant le bon qu'il voulait faire, le jeune homme acceptait son frère, ses rigolades et, peu à peu, il réussit à bâtir une belle relation avec son cadet. Son père n'en était que plus heureux. Ensemble, ils continuèrent leur vie paisiblement. Angus avait fait le deuil de sa mère, finalement, et pouvait vivre en paix avec son paternel et son frère. À sa majorité, donc deux ans plus tard, son père lui proposa de tenter l'expérience avec son entreprise, de prendre sa place pour un temps. Angus accepta, il voulait aider son père qui était fatigué et qui se faisait plutôt vieux. Il prit la tête de l'entreprise et ce fut une belle réussite pour lui. À croire que tout ce qu'il entreprenait réussissait. Son frère, qui savait aussi comment fonctionnait l'entreprise, l'aida et ensemble, ils dirigèrent la compagnie encore aujourd'hui frucutueuse de leur père pendant que ce dernier se reposait. C'était magnifique à voir, une belle complicité. Trois ans plus tard, âgé de vingt et un ans, Angusf refusa toutefois d'accéder à la dernière requête de son père mourant ; non, il ne voulait pas définitivement reprendre la tête de l'entreprise. Son frère et lui se querellèrent à ce propos. Frederich ne voulait pas que son aîné quitte, il aimait travailler avec lui, mais Angus était ferme sur sa décision de prendre sa vie en main sans la famille. Il voulait se marier, avoir des enfants et partir sa propre compagnie. Son cadet le quitta dans de mauvais termes et ils ne se revirent jamais. Tout comme il ne sut jamais la date exacte du décès de son père.

    Ils étaient alors installés à Dublin et tout le monde les connaissaient, que ce soit par leur nom ou par leur visage. Angus voulait repartir de zéro, ce n'était donc pas l'endroit idéal. Il décida alors de déménager jusqu'en Angleterre. C'était en 1751, il n'y avait pas grand choix de transports. Angus embarqua alors sur le Poséidon II, bateau de voyageur appartenant à un marin qu'il connaissait bien. Il partit avec son baluchon sous la main et quelques pièces d'or, pour un voyage d'où il ne reviendrait jamais. Une semaine et demie plus tard, fiévreux mais vivant, Angus débarqua en Angleterre. Il faisait gros soleil, le ciel était d'un bleu limpide, c'était au printemps.


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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:16

    DON'T LET MEMORIES GO


    Cela faisait environ deux semaines qu'Angus était installé à Londres. Il avait rencontré d'autres gens de son âge et il avait fraternisé avec eux. Il s'était même trouvé un emploi dans le port de la ville. Il déchargeait les bateaux en provenance des colonies de Londres et chargeaient ceux qui partaient vers d'autres terres. Il avait un logement convenable en plein centre ville, tout à côté de l'églie qu'il fréquentait acidûment chaque dimanche. Puis, alors que c'était l'un des rare jours où il faisait couvert à Londres, il la vit. Elle, qui était à l’écart des autres, qui prenait un banc pour elle seul, tout au fond, à l’église. Qui arrivait avant tout le monde. Qui partait après tout le monde. Il la remarqua parce qu’elle semblait figée dans une sorte de matériau inconnu, oscillant entre le marbre pour l’apparence de sa peau pâle et blanche et le cristal pour la fragilité des détails et la puissance qui émanait d’elle. Ses longs cheveux auburn flottaient sur ses épaules frêles qui portaient toujours une robe de mousseline d’un bleu pâle électrisant. Il aurait dû être illégal pour cette jeune femme, assise aussi droite que possible et toujours immobile, comme figée dans le banc de l’église qui faisait ressortir l’or liquide de ses yeux, de dégager un aussi stupéfiante beauté. Angus se décida à l’approcher quelques jours plus tôt. Elle l’envoûtait, l’hypnotisait et il tenta une première démarche.

    Le sermon du prêtre venait de se terminer, Angus se leva, récita une prière pour son défunt père, comme chaque fois, et remonta l’allée de banc. Il «échappa» son chapelet de bois juste à côté du banc de l’inconnue. Il laissa les autres sortir et lui resta là, à soi-disant chercher son objet. Il avait glissé jusqu’au pied élégamment chaussé de la jeune femme. Angus se releva à ses côtés en enfournant son chapelet dans la poche de son pantalon noir. Il était vêtu de son bel habit du dimanche, un léger sourire aux lèvres, même si ses grands yeux verts mordorés papillonaient sur chaque détail de son visage angélique. Ses lèvres, minces et légèrement rehaussée d’un rose agréable, son nez, fin et aquilin, ses sourcils parfaits, rangés presque poils par poils dans une ligne légère et belle. Puis, ses yeux. Ses magnifiques yeux qui se tournèrent vers lui avec plein de question. Angus lui sourit encore plus et se présenta. Sa voix, ô cette voix! Cette voix, il le pressenti, allait devenir la seule qui importerait pour lui. Déjà, elle carillonnait, claire et presque chantée, dans ses oreilles. Ils quittèrent l’église ensemble. Si elle gardait ses distances, si elle évitait soigneusement n’importe quel contact physique entre leur deux peaux, Angus ne le remarqua pas du tout. Il la raccompagna chez elle. Elle avait un véritable manoir, quelque chose de splendide.

    Angus fit de même chaque fois qu’il allait à l’église, enfin quand elle était là. Elle prétextait que son père travaillait beaucoup, il était manufacturier de vêtements, et c'était elle qui devait dessiner et coudre les vêtements. Mais un jour, il se rendit compte que ses efforts étaient vains, elle n’était pas intéressée par lui. Elle se tenait toujours à un petit mètre de distance, ne parlait presque jamais et ne le regardait pas. Angus était découragé. Il laissa tomber l’affaire, se contentant de sortir les yeux rivés sur le parquet. Toutefois, cela ne dura pas. Séléna, la jeune femme au teint de craie, l’arrêta alors qu’il sortait de l’église, seulement trois jours plus tard. Puisqu’ils parlaient et se connaissaient, d’une certaine façon, elle voulait lui faire visiter sa maison. Angus, tout content et ressemblant à un enfant devant un premier Noël, accepta de bon cœur. Ils se rendirent dans la grande maison toute en pierre taillée, fermée et un peu isolée. De là, Angus la vit lâcher sa main, sa paume était rendue blanche, il avait eu froid come jamais, simplement en lui tenant la main, même si dehors il faisait chaud malgré le ciel couvert. À Dublin, il faisait soleil seulement en été, mais encore. Sinon, le ciel était toujours chargé de gros nuage et il n’était pas rare que les cumulus devenaient si noirs et si dense que toute lumière était absente de la ville. Séléna se dirigea vers le milieu de la grande pièce où un feu grésillait. Elle murmura, si bas qu’Angus ne comprit pas, quelque chose. Un immense fauteuil pivota en sa direction et un homme, aussi pâle et beau qu’elle, le dévisagea. Contrairement à la jeune femme, ses prunelles étaient d’un rouge bordeaux flamboyant, comme du sang. Ses dents s’alignèrent en une seule rangée lorsqu’il sourit, doucement. Ce sourire fit reculer de trois pas le jeune homme, soudain très effrayé. L’homme se leva, si vite que Benjamin se frotta les yeux pour être sûr qu’il n’avait pas halluciné. Puis, Séléna revint avec un plateau de tasses de thé. Elle lui présenta l’homme, Télesphore, son père. Angus garda en mémoire ce regard qui semblait lui vouloir quelque chose, Mais quoi?

    Il prit le thé avec Séléna et son père et les deux leur racontèrent leur histoire, comme ils en étaient arrivés à Londres, eux, français d’origine. Si ce n’était encore une fois que l’histoire destinée aux autres Angus acquiesça aux diverses péripéties qui leur était arrivé et ainsi de suite sans se douter de la vérité. Plus tard, lorsque Séléna alla porter le plateau dans la grande cuisine éclairée par des lampes multiples, Angus demanda la main de sa fille à Télesphore. Ce dernier paru étrangement surpris et ravi en même temps. Il accepta et le mariage fut prévu pour dans quelques mois. Puis, ils annoncèrent la nouvelle à Séléna. Si lui l’aimait comme un fou, comme un perdu, il était incertain de la teneur de ses sentiments à elle. Lorsque son père lui dit qu’elle était sa fiancé maintenant, sa réaction blessa, puis envoûta Angus. Ses prunelles dardèrent sur son père un regard noir de colère et un éclat sauvage illumina les yeux de ce dernier, mais après un échange de seulement quelques secondes, elle glissa littéralement jusqu’à lui et il la serra dans ses bras. Il la laissa chez elle, elle devait préparer ses bagages pour venir habiter chez lui. Angus la quitta sur un petit nuage et rendu chez lui amorça l’arrivée de sa future femme.

    Angus avait tellement vanté Dublin, la grande et belle ville de son enfance, que Séléna avait insisté pour qu'ils s'y marient. Mais elle ne voulait pas quelque chose de trop grand, elle voulait que ce soit fait dans l'intimité. Ce qu'elle ne lui dit pas, c'est que se marier à Londres aurait présenté bien des désagréments dû au soleil qui y plombe la plupart du temps, tandis qu'à Dublin, le ciel était plus souvent qu'autrement couvert par des épais et lourds nuages gris. Deux mois plus tard, leur bateau s'ébranlait vers Dublin. À bord, il y avait les servantes qui gardait le bateau propre, le prêtre choisit par la famille de sa fiancé qui avait, comme elle, des yeux ocres hypnotisants. Mais aussi le père de Séléna et Angus lui-même. Le voyage fut pénible, beaucoup des servantes tombèrent soudainement malades et mourûrent rapidement. Les deux tourtereaux eurent peur que leur vie ne s'achève avant qu'ils ne puissent unir leur amour. Lorsqu'ils arrivèrent à Dublin, avec une semaine de retard à cause des nombreux deuils à bord, Séléna exigea qu'il renoue avec son frère avant leur mariage pour qu'il soit son garçon d'honneur. Quant à elle, elle visiterait les lieux avec son père et le prêtre. Angus y consentit, mais lorsqu'il alla frapper à la porte de leur ancienne maison, personne ne vint lui répondre. Un vieil homme le héla et lui expliqua que Frederich et sa femme étaient partit s'installer au centre-ville pour être plus proche de l'entreprise. Angus s'y rendit et trouva son frère, effectivement, marié avant lui à une fort jolie femme. Celle-ci avait le teint pâle, mais pas autant que Séléna et sa peau était chaude contrairement à celle de sa fiancé. Son cadet refusa toutefois de laisser entrer et il ne put voir le reste de son immense maison toute en pierres taillées. Il était sorti dehors et Angus avait voulu le serrer dans ses bras, mais Frederich s'était reculé et avait secoué la tête, simplement. Il avait catégoriquement dit non pour être son garçon d'honneur et avait explicitement démontré à Angus qu'il n'était pas le bienvenu, que son cadet ne l'aimait plus.

    Angus fut déstabilisé par ce rejet brusque et incompréhensible, et il revint la mine basse à l'auberge où lui et sa fiancée logeait. Il décida de les installer dans son ancienne maison puisqu'apparement, il n'était pas prêt à renoncer à son frère, pas encore. Deux autres mois passèrent, le mariage avait fait le tour de la ville de Dublin, mais Frederich était toujours aussi décidé à ne pas parler à son frère qui répétait les visites chez lui et les lettres. Toutes, les unes après les autres, Frederich les brûla sans aucun scrupule. Angus abandonna l'idée d'avoir son frère comme témoin. Le jour du mariage, il était très heureux, mais en même temps, c'était comme si ce n'était pas lui qui se mariait, comme si un autre avait prit sa place et qu'il ne pouviat être totalement heureux. Il quitta Séléna après une petite journée avec elle pour qu'elle aille se changer. Lui resta dans la grande maison tandis qu'elle partait pour aller à l'étage de Soeurs à l'église, où elle pourrait se préparer et se faire belle rien que pour lui. Le temps passa, personne ne venait le chercher pour son mariage. Le soleil s’apprêtait à se coucher lorsque trois petits coups frappés à sa porte le firent sursauter. Il alla ouvrir sur le père de Séléna, il avait de grands cernes mauves sous les yeux et ses prunelles étaient aussi noir que les tréfonds du néant. Angus eut si peur qu’il voulut reculer, mais déjà, Télesphore se jetait sur lui en dévoilant des dents blanches. Il mordit violemment sa chair, répandant un feu brutal et insoutenable dans tout le corps d’Angus. Ce dernier s’arc bouqua, mais il ne réussit pas à se défaire de l’emprise. Il sentit ses forces l’abandonner, mais son esprit luttaient, ses yeux grands ouverts voyaient tout. Le regard de Télesphore, sauvage et affamé, qui guettait la fin de sa vie. Soudain, une autre forme blanche, puis deux, entrèrent en trombe dans sa chambre. Il put entendre la voix de Séléna et celle du prêtre, puis Télesphore fut arraché à sa chair et le feu qui brûlait Angus continua, douloureux et partout. Angus ferma les yeux et crut qu’il allait mourir, mais non. Quelqu’un le souleva et le fit sortir de la pièce. Tout tournait derrière ses paupières, il sentait des mains fraîches détacher ses vêtements. Puis, quelque chose l’attacha sur une surface moelleuse, sèche. Un lit, probablement. Il se contorsionnait, son corps était rouge sous l’effort de ses muscles qui, pourtant, mourraient un à un sous cette douleur lancinante. Étrangement, son esprit restait lucide, ses yeux ouverts, exorbités par la douleur, ne manquaient rien. Sa vision du monde changea lorsque, d’un coup, il ne vit plus rien. Le noir total. Aussitôt, Angus paniqua, se mit à hurler comme un damné que le Diable s’était emparé de lui pour avoir menti. Sous ses lamentations, il entendit la voix douce et calme du prêtre à ses côtés qui lui disait de prier. Alors, malgré ses yeux qui ne voyaient plus que le noir, Angus pria. Il pria aussi fort et aussi sincèrement que possible, se repentant de toutes ses fautes.


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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:19

HAVING SOME TROUBLES IN DEALING WITH THESE CHANGES


    Trois jours plus tard, Angus rendit son dernier gémissement de douleur en serrant la main du prêtre. Ce dernier, les yeux cernés et l’iris foncé, lui sourit chaleureusement lorsqu’il ouvrit les yeux. La lumière l’aveugla et il tenta brusquement de se lever. Il sentit une faible résistance et brisa les liens qui, trois jours plus tôt, l’avaient fermement maintenus en place sur le lit. Il gronda sourdement après tout ce qui bougeait, ne comprenant pas du tout ce qui se passait. Avant même que son esprit, plus éveillé et plus vif que jamais, n’ait prit le temps de décrypter ce qu’il voulait que son corps réagissait au quart de tour. Il se ravisa bien vite de gronder après le prêtre, qu’il voyait maintenant avec des yeux nouveaux. Les détails qui compliquaient son visage ridé, souriant! Angus enjamba les quatre mètres qui la séparaient en deux petits bonds souples et colla son corps puissant contre celui de l’homme, examinant d’aussi près qu’il le pouvait son visage fascinant. Il ne gardait pas souvenir d’un homme si jeune sous les rides apparentes. Séléna entra, souriante aussi et apparemment gonflée de bonheur, tandis qu’Angus en était toujours à dévisager le prêtre. Le jeune vampire l’entendit entrer, même si elle ne faisait pas de bruit et tourna brusquement la tête vers elle. Il n’était pas habitué à tant de puissance et il se projeta contre le mur en un simple mouvement du cou. Il éclata de rire et aussitôt, Séléna sût qu’elle avait fait le bon choix. Il ouvrit grand ses bras et elle s’y jeta avec force. Le bruit de leur deux corps s’entrechoquant résonna comme deux morceaux de roches. Angus prit alors conscience de tous les efforts qu’elle avait dû faire pour se contrôler lorsqu’il n’était qu’un humain. Soudain, une douce effluve sortit Angus de sa bulle de bonheur. Quelqu’un sifflait, à l’autre bout de couloir. Aussitôt, le nouveau-né sentit un feu, ardent et excitant, monter en lui. Il dévoila ses dents, lèvres retroussées et voulut se défaire de l’étreinte de Séléna pour accéder à cette douce odeur, mais elle le bloqua, sentant cette soif nouvelle. Il lui était inconnu l’odeur de sang humain comme celle-ci. Le prêtre bloqua fermement la porte, absorbant les multiples et puissant assauts de jeune vampire assoifé. Finalement, Angus brisa la vitre et s’enfuit dans la forêt adjacente. Aussitôt, Séléna et le prêtre le suivirent.

    Il était rapide, puissant. Angus courait pour la première fois, mais le seul fait de se sentir aussi libre atténua l’odeur qui l’obnubilait tant. Séléna et le prêtre le rattrapèrent alors qu’il s’était arrêté près d’un ruisseau. Le nouveau-né se tenait, immobile et parfait, dans un mince rayon de soleil. Il contemplait sa peau qui miroitait de millions d’éclats. Le nouveau-né était fasciné, il comprenait bien des choses, maintenant. Angus suivit alors Séléna au plus profond de la forêt, là où il découvrit de nouvelles odeurs, moins alléchantes que la première, mais tout aussi suaves. Il chassa pour la première fois avec sa fiancée et tua trois daims qu’il but avec avidité.

    Les deux jeunes tourtereaux passèrent leur première nuit ensemble. Angus découvrait moult plaisirs qu’il n’avait connu durant sa vie d’humain et il ne repensa jamais à la façon dont il était devenu comme Séléna. Ensemble, ils passèrent presque dix ans. Angus se nourrissait d’animaux de toutes sortes, aimant varier ses repas. Pourtant, il n’avait jamais oublié la délicieuse odeur du sang humain lors de sa première journée. Séléna tenait à ce qu’il réussisse à côtoyer des humains, mais pour l’instant, ils étaient isolés dans la forêt, lui, elle et le prêtre. Angus apprenait comment se faire passer pour le plus humain possible et il était doué. Il aimait Séléna chaque nuit encore plus loin dans la forêt, près d’une cascade paradisiaque. Puis, un jour, alors qu’ils revenaient au beau milieu de la nuit après s’être aimé très, très, longuement, Angus sentit de nouvelles odeurs approcher. Des vampires, mais des vampires inconnus. Curieux, il les laissa approcher. Il découvrit trois femmes d’apparence jeune. L’une d’elle, avec ses cheveux longs et bruns qui ondulaient somptueusement sur ses épaules, son visage triangulaire, ses grands yeux dorés, son sourire d’enfant, rappelait vaguement quelqu’un à Angus. Il sentit un violent frisson parcourir son corps lorsqu’elle s’approcha de Séléna et l’enlaça tendrement. De vieilles amies, qu’elle lui dit. Il ne pouvait détacher ses yeux de cette vampire, Arielle, qu’elle s’appelait. Elle aussi, elle semblait le reconnaître. Il n’en dit rien, pourtant qu’il était fasciné par elle, par ce souvenir dont il n’arrivait pas à cerner ni l’époque ni la teneur.

    Il se passa seulement quelques semaines avant le drame. Ce drame qui resta gravé dans sa mémoire, pourtant sans jamais qu'il puisse l'atteindre. Il était devenu très protecteur envers les trois amies de Séléna et d’elle-même. Il ne tolérait pas, puisqu’ils avaient commencé à revoir leurs amis pour socialiser Angus, qu’un vampire mâle ne prenne trop d’initiative envers ses quatre protégées, surtout Arielle et Séléna. Si courageux il y avait de défier le nouveau-né entraîné par le meilleur, selon les dires, pour ravir une des trois vampires, il ne faisait pas grande fanfaronnade lorsque, d’un coup de dents bien placé, Angus le mettait au sol et l’étouffait littéralement jusqu’à ce qu’il le supplie d’épargner sa vie de minable. Angus était devenu la terreur de leur petite bande et le sang animal le dégoûtait, maintenant qu’il avait entendu les récits et les descriptions ― descriptions qu’il n’avait aucun mal à s’imaginer ― de cet élixir humain que tous, ici, avaient déjà goûtés. Angus décida qu’il voulait, lui aussi, goûter à cet élixir humain pour pouvoir faire un choix éclairé et pleinement sien quant à la nature de son régime. Séléna y était amèrement opposée. Ils étaient dans la belle maison, les invités étaient en bas, tétanisés de stupeur. Quelques secondes plus tôt, Angus avait fait exploser son fauteuil en le propulsant dans le mur violement, détruisant du même coup une bonne partit du pauvre mur. Puis, aussi rageusement, il avait monté les marches à la vitesse de l’éclair et s’était enfermé dans sa chambre, même si enfermé était un euphémisme. Il avait claqué la porte si fort qu’elle était sortie de ses gonds et avait volé jusqu’en bas des marches, laissant au passage des débris de bois. Séléna était montée à sa suite, presque aussi vite. Si, au début, elle avait voulut le calmer, Angus avait les yeux noirs même s’il était allé chassé cet après-midi seulement, et la sauvagerie qui illuminait son regard la fit changer d’idée. Elle bloqua la porte, elle ne voulait pas qu’il parte.

    Angus était dans un état que jamais il n’avait ressenti., Un long et terrifiant feulement monta de sa poitrine musclée, il ouvrit légèrement la bouche et la maison entière en trembla d’effroi. Il chargea, tête baissée, il voulait sortir. Le vampire fonça droit dans sa femme et ils dévalèrent l’escalier ensemble, elle le griffant et le mordant pour le faire revenir à lui et lui frappant n’importe où avec n’importe quoi. Ils défoncèrent le mur de l’entrée et continuèrent leur violente dispute dehors. Heureusement, le tonnerre et les éclairs qui déchiraient le ciel couvrait le bruit assourdissant de leur grondement et de leur coups. La bataille dura toute la nuit. Seul Angus en revint, taché du sang de sa fiancé. Il ne s’en souvint jamais, comme si son esprit avait érigé un mur entre le moment où il était monté à l’étage et celui où il était rentré, deux jours plus tard, propre et bien habillé. Souriant, surtout. Les invités étaient partis, sauf Arielle. Arielle, cette vampire qui exerçait un pouvoir d’attraction tellement pénible sur lui! Le vampire, qui avait maintenant quelques décennies dans le corps, réussissait à contrôler ses émotions, mais ce n’était pas gagné avec Arielle. Il ne voulait pas la courtiser, certain que Séléna s’en rendrait compte. Mais, il ne voyait plus sa femme, ni le prêtre. Il était seul avec Arielle dans la belle maison. Il posa des questions à la vampire, mais elle lui dit ne pas savoir où ils étaient passés. Angus vécut une grande peine d’amour, il avait aimé Séléna comme si elle avait été sa chair et maintenant, elle l’abandonnait, elle l’avait laissé!

    Angus était en colère, mais au lieu d’exposer cette colère à Arielle, il fit quelque chose de plus audacieux à la place. Un soir, alors qu’Arielle était partie chasser, Angus l’attendit de pied ferme dans la maison, guettant son odeur chaude et sucrée au loin. Lorsqu’il la sentit arriver, il contourna la maison, invisible dans la nuit malgré la blancheur de ses traits, et se mit à la traquer de derrière. Il la rattrapa sans mal et, sans plus de cérémonie, la plaqua au sol. Il souriait, tranquille et malicieux, tandis que ses grandes prunelles dorées se fondaient dans les siennes. Il pencha la tête sur le côté et l’embrassa, doucement, au début, puis il céda aux pulsions de son corps et l’étreignit plus fort. Arielle, quoique surprise, ne sut résister au tentant arôme qui s’évadait de sa bouche avide de la sienne. La vampire usa de sa force et ils basculèrent de l’autre côté. C’était sauvage, c’était félin. Pendant une nuit et une journée entière, Angus et Arielle ne cessèrent leurs ébats. Poursuites, morsures, griffures et rires étaient maintenant le siège de cette forêt où, seulement vingt ans plus tôt, Angus avait tué sa femme. Le vampire avait à présent presque un siècle d’existence, il voulait, plus que tout, savoir ce que goûtait l’élixir humain. Il avait attendu, il s’était distrait avec Arielle, mais il voulait rencontrer un humain, pour de vrai. Le souvenir, intarissable, de cette douce effluve gardait son esprit éveillé. Il en parla avec Arielle. Elle avait vu de quoi il était capable lorsqu’on le froissait et elle ne voulait pas finir comme son amie. Si elle ne savait pas exactement ce qu’il lui avait fait, lui-même ignorant qu’il l’avait tuée, elle pouvait deviner qu’elle ne voulait pas subir le même sort. Elle le laissa partir, seul. C’était une étape que tous auraient dû affronter, mais Séléna était catégorique, elle ne voulait pas prendre de chance. Arielle et elle avaient toujours eu des différents à ce propos.

    Le 19 mai 1837, Angus s’exila jusqu’au Canada. Là-bas, avait-il entendu dire, c’était une guerre pour avoir le pouvoir. Des gens mourraient. Beaucoup de gens. Ce serait l’endroit parfait pour goûter le sang humain. Il devrait choisir ses victimes, mais il y arriverait. Il était prêt, mentalement, du moins. Pourtant, lorsqu’il arriva sur les lieux, l’odeur des humains le fit frissonner d’envie et il redevint le nouveau-né qu’il avait été. En seulement une journée, il tua près de douze personne, simplement pour goûter leur sang. C’était si bon, tellement meilleur que le sang animal! Angus, effrayé par sa réaction, se força à les côtoyer, à contrôler ses envies. Et il y arriva. Pendant environ cinquante ans, il resta au Canada, à se nourrir d’humains et à les côtoyer en même temps. Il ne cessait cependant de faire des allers-retours entre son petit village où était Arielle et le Canada. Mais, le Canada changea, se démocratisa et Angus ne put plus vivre parmis eux. Il revint chez lui, mais trouva la forêt rasée, le village détruit et aucune trace d’Arielle. Angus la retrouva à Dublin, parmis les humains, vivant normalement dans la mesure du possible où il faisait plutôt soleil dans la grande ville. Pour la ravoir, le vampire dû la courtiser de nouveau, mais pas bien longtemps et cette passion fougueuse qui les avait unis pendant longtemps se ranima au cours des années prochaines qu’ils passèrent ensemble à vagabonder, lui se nourrissant d’humains et elle d’animaux. Parfois, Angus allait chasser avec sa douce juste pour s’amuser, mais jamais Arielle ne l’accompagnait, son régime alimentaire était un sujet tabou dans leur relation. Tous deux s’en contentait très bien. Mais, en 1895, alors qu’Angus et Arielle s’étaient arrêtés dans un petit village tout à côté des États-Unis, une violente tuerie extermina un clan pacifiste, les Kongsang, chez qui Arielle avait trouvé quelques amies et Angus aussi. Ils furent dévastés par cette nouvelle, mais leurs distractions vampiriques se mirent à l’œuvre et ils passèrent par-dessus assez facilement.


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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:22

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    Les deux vampires continuèrent leur route, mais Arielle fit sentir le besoin de se poser au moins un temps, d’après Angus, elle désirait une vie le plus normal possible, loin de tous ces meurtres. C’est ainsi qu’Angus fait la rencontre de Norman, un vampire qui est dans un clan qui est adapté aux besoins nutritifs d’Angus. Il commence alors à traîner avec eux, mais ignore jusqu’alors qu’ils sont à l’origine de l’extermination des Kongsang. Angus montre immédiatement son aversion au chef, Declan, mais peu à peu, il se met à vouer une admiration infaillible envers ce même chef. C’est peut-être incompréhensible, mais Angus est ainsi fait. Il s’attache de plus en plus à Norman, même s’il lui cache sa relation avec Arielle parce qu’il sait pertinemment qu’elle serait désapprouvée. De son côté, Arielle essai de se trouver une vie plutôt normale. Mais une chose chamboula toute cette atmosphère de nomade et de bonne vie.

    En 1949, alors qu'il faisait une canicule d'enfer dans la petite ville de Babylon même si le soleil n'osait pas se montrer, un doux parfum ennivrant chatouilla son nez tandis qu’il se baladait à l’orée de la forêt qui bordait la ville. Il voulut aller voir qui ensorcellait ses envies et le faisait saliver ainsi, et l'effluve le mena jusqu'à une jeune femme, âgée pas plus de dix-sept ans, qui se promenait, seule. Angus sut alors qu'elle allait être un de ses prochains repas. Angus s’informa auprès de quelques humains de Babylon qu’il connaissait sur cette jeune femme et la traqua le reste de la journée et l’épia pendant la nuit pour en savoir plus sur elle. Il sut ainsi comment elle s'appelle, même si elle ne venait que très rarement dans la forêt. Après seulement quelques jours, toutefois, son odeur lui restait dans les narines et il ne pouvait pas s'empêcher de rêver à sa peau, chaude et rose, sous ses dents acérées. Le vampire décida alors d'en faire son repas. Il la suivit, ce n'était pas difficile avec cette odeur qui était omniprésente dans sa tête. Angus allait l'attaquer, planter ses crocs dans sa chair tendre lorsqu'elle lui fit une demande bien spéciale. Elle voulait qu'il la transforme. Stupéfait de voir qu'une humaine était au courant de leur existence, il fut ensuite tiraillé entre l'envie irrépressible qui le tenaillait d'ignorer sa requête et de simplement boire son sang et la curiosité de voir quelqu'un d'autre se transformer. Lui qui était passé par là savait pertinemment ce que cela signifiait. Il choisit de la transformer et, étonnamment, lorsque son sang se déversa dans sa bouche, qu'il put le goûter avec sa langue, il trouva une force incompréhensible en lui et se stoppa. Angus la prit dans ses bras et il la porta jusque chez elle, faisant attention de ne pas se faire voir. Elle vivait seule, c’était bien. Il était anxieux et s’il avait pu, il aurait eu les mains moites et le cœur battant la chamade. Rien de cela ne lui arrivait, il écoutait attentivement tous les bruits dehors, les muscles tendus et gardait un œil protecteur sur Lisbeth, l’humaine qu’il venait de transformer. Elle divaguait, elle faisait de la fièvre, il eut peur qu'elle ne succombe sous la trop grande douleur, elle s'était mise à l'appeller son Ange, son Délivreur. À la fin, alors qu'elle n'émettait plus que de brefs gémissements, Angus se rendit compte de sa gaffe. Il avait gâché un somptueux repas pour quoi? Pour cela? Non. Il sortit en catimini de sa chambre où il était resté, parfaitement immobile, durant trois jours entiers, Angus ne voulait pas qu’elle le voit. Il voulait tout d’elle, mais il ne voulait pas qu’elle le veuille. Quel masochiste, pensait-il de lui-même alors qu’il revenait dans la forêt où les Black Blood s’hébergeaient, pas encore sûr de rester près d’ici ou de repartir.

    Le clan resta proche de la ville, Angus pouvait donc aisément leur faire croire qu’il partait se nourrir à Babylon, mais en vérité il espionnait Lisbeth en douce pour s’assurer qu’elle allait bien. Arielle et lui étaient toujours ensemble, mais cela devenait de plus en plus complexe et difficile de la cacher aux autres. Surtout à Norman qui pouvait le deviner sous n’importe lequel de ses stratagèmes. Ils n’eurent d’autre choix que de se quitter, du moins, c’est ce qu’Angus annonça à tous. Pourtant, il s’absentait de plus en plus souvent et retournait voir Arielle, qu’il ne pouvait pas cesser d’aimer. En 1970, lorsque le clan des Black Blood décida de revenir vers Babylon pour s’y installer définitivement, cela donna un moment de répit à Angus, qu’on ne voyait qu’en fantôme, si l’euphémisme est permis. Il put surveiller Lisbeth, elle s’était infiltrée partout sur sa peau, dans son cœur nécrosé et occupait une qui ne ressemblait en rien à de l’amour, plutôt à une étrange obstination à vouloir tout savoir d’elle. Toutefois, Angus ne l’a jamais avoué à personne, c’était comme son échec personnel et aussi sa raison de vivre, même mort comme dans son état.

    Angus était maintenant un habitué, installé confortablement à Babylon, il allait au gré des humains qu’il côtoyait, ne trouvant cela plus aussi difficile, surtout après Lisbeth. C’était un an plus tard. Il marchait, tranquillement, sur son trottoir, le ciel était couvert et la pluie tombait à grosse gouttes, mais ça n’empêchait pas le vampire châtain de se promener sans parapluie. Son t-shirt mouillé collait à sa peau froide et blanche, sculptant ses muscles d’acier. Soudain, une jeune femme le heurta précipitamment. S’il n’en ressentit qu’un léger choc, elle, par contre tomba par terre. Angus, habitué à être en compagnie d’humain, de les toucher et d’être si près d’eux, l’aida à sa relever. Elle épousseta sa robe et ils échangèrent quelques mots, mais une odeur, riche et salivante, le prit au dépourvu. Il avisa sa main, elle saignait. Angus ferma brusquement les yeux et le lui fit remarquer. Il cessa de respirer complètement et, alors qu’elle constatait elle-même sa blessure, il s’éclipsa silencieusement et très, très rapidement. Depuis deux ans, ou presque, il suit cette jeune humaine et sait presque tout d’elle. Il est comme l’ombre derrière elle qui la pourchasse. Il sait qu’elle veut le retrouver, qu’elle est captivée par son physique et ce qu’il est. Mais Angus ne se sent pas prêt, pas encore, à l’affronter. Trop d’images, troublantes, l’ont hanté alors qu’il tentait de l’oublier. Il avait élaboré moult stratagèmes pour pouvoir se nourrir de son sang, mais, étrangement, il y avait quelque chose chez elle qui l’en empêchait catégoriquement et, jusqu’à ce jour, il avait empêché tous les autres vampires de la mordre aussi.

    L’an dernier, un nouveau clan, les Ragnarök, lui ravirent sa Arielle. S’ils n’avaient plus cette relation amoureuse et sauvage qu’ils avaient déjà eu, leur attachement l’un pour l’autre était très fort et lorsqu’il sut qu’il venait de la perdre pour de bon, lorsqu’il la vit avec eux, avec ces autres végétariens, Angus en prit pour son mal. Il ne l’avait plus revu, officieusement, depuis presque dix ans, mais en vérité, ils se voyaient encore de temps en temps. Arielle, sa seule source de véritable paix, lui glissa des doigts et Angus se retrouva face à ses démons intérieurs et extérieurs. Il surmonta le tout et maitenant, en 1973, alors que lui et Arielle se retrouvent dans des clans ennemis et que Lisbeth l’obsède plus encore, il est plus fort que jamais, prêt à affronter n’importe quoi.

    Pourtant, si Carolyn l'obsédait, elle n'était qu'un passe-temps face à l'empleur de la fascination et des questions que soulevait Lisbeth, la Cruor ac Corpus qu'ila vait transformée. Elle était devenue plus belle et plus mystérieuse encore, c'était rendu sa vie que de savoir où, quand et comment Lisbeth. S'en était maladif et même si personne dans le clan ne connaissait cette histoire, pas même Norman, il ne pouviat s'empêcher de s'éclipser en prétextant une partie de chasse pour traquer dans toute la ville les moindres faits et gestes de la jeune vampire. Vingt-quatre ans plus tard et, malgré toutes les distractions que lui procuraient sa vie vampirique, elle occupait trois-cent-soixante-cinq jours et un quart par année ses pensées, son corps et son coeur qui ne bat plus depuis deux cents ans et des poussières.


Dernière édition par Angus Gallaghan le Jeu 23 Avr - 1:09, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 2:34

    WHAT ARE YOU HIDING ?


    Prénom/Pseudo : Doo
    Age : 15 ans
    Sexe : Fille
    Présence sur le forum : 7/7, sauf cas majeur
    Code du règlement : code bon by Lee
    Oupsy! je l'avais oublié, lui! Avant de me faire taper sur les doigts =D Le voilaa
    Nom et prénom de l'avatar : Crawford Chace
    Comment avez vous découvert le forum ? : The Best Damn Thing, je crois, je cherchais ce forum depuis très longtemps. Enfin, ce forum, je ne connaissais pas son nom, mais je cherchais le bon forum où me poser, où jouer simplement, sans m'encombrer de plein de pouvoir, de plein de restrictions. Et celui-ci me convient parfaitement, il a un bon niveau de RP, des membres joyeux et actifs et un Staff qui semble présent et motivé. Alors il m'a conquit.
    Multi-comptes : Non

    Bon, un petit mot de l'auteure de cette fiche ;

    Je vous salue tous, membres et équipe administrative de ce forum, en vous annonçant qu'après presque quatre heures de clavier, j'ai terminé ma fiche. Aux administratrices, j'espère qu'elle vous plaira et réponds aux attentes que vous avez de celui qui voudrait incarner Angus. Soyez honnêtes avec moi, dîtes-moi ce qui va et surtout ce qui ne va pas. S'il manque des choses, comme sa relation avec Norman Fitzpatrick, que j'ai omis d'inscrire dans l'histoire, c'est parce que le lien se retrouve plus dans son caractère. Si toutefois vous voulez que leur relation soit définie dans son histoire, mon dernier message y est consacré. Pour votre information et que vous vous y retrouviez mieux dans les différents messages, voici leur ordre de parution selon le formulaire de présentation détaillé ;

    Psychologie : THE LIGHTS WON'T GUIDE YOU TROUGH
    Goûts : WHAT'S LEFT OF MY HUMAN SIDE
    Manies/Phobies : WHAT'S LEFT OF MY HUMAN SIDE
    Autres : WHAT'S LEFT OF MY HUMAN SIDE

    Famille : I SCREAM INTO THE NIGHT
    Vie antérieure : I SCREAM INTO THE NIGHT / DON'T LET MEMORIES GO
    La morsure : DON'T LET MEMORIES GO
    Après la morsure : HAVING SOME TROUBLES IN DEALING WITH THESE CHANGES / ALL SUDDENTLY YOU CHANGES

    En tout et pour tout sans compter les intertitres, la première partie de ma présentation et celle-ci, il y a 7 377 mots. Vous pouvez les compter. Cool Sérieusement? Je suis fière de moi et j'espère que vous le serez aussi et que je vais pouvoir jouer bientôt! Si, encore, la présentaiton ne convient pas, alors je rends les armes et je créerai un personnage de mon fruit. What a Face


Dernière édition par Angus Gallaghan le Jeu 23 Avr - 1:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 18:12

Hallucinant Oo Ta fiche est superbe =)
Bienvenue a toi ! i'm in love with you
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Declan W. Bowden
Devil Admin | Not a Monster. Just a Villain.
Declan W. Bowden


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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 23:16

Juste un truc dans les dates. Wink
Les BB sont arrivés à Babylon en 1970. =)
Faut juste que tu revois la date dans ton dernier paragraphe.
Sinon tu as une écriture vraiment très belle.
Je rajoute juste que Lisbeth passe avant tout. En fait, Margaux s'est donné deux issues : Angus & Alexander. Donc faut pas que les autres femmes aient trop d'importance, c'est vraiment une sorte d'obsession chez Angus. Et Margaux choisira en fonction des rps entre Angus & Alexander. Wink

J'attends que tu changes les dates et je valide.
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMar 21 Avr - 23:47

Okay, j'arrange les dates, deux petites minutes, et je rajoute quelques lignes pour Lisbeth et pour confirmer son obsession.
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Lisbeth B. O'Connor
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyMer 22 Avr - 21:02

Maëva s'occupera de toi quand elle reviendra puisque c'est son camp Smile
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 0:03

D'accord =D
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 0:19

Alors, tu n'as pas changé la date de ton dernier paragraphe. =)
Et étant donné que tous les membres du clan vivent ensembles, tu ne peux avoir emmener Lisbeth chez toi, sinon les membres auraient été au courant, et auraient tué Lisbeth. Car la transformation d'une personne doit être soumis à l'ensemble du clan.

En fait, il y a un truc pas logique dans ton dernier paragraphe. =)

Les R sont à Babylon depuis un an à peu près.
Les BB depuis 1970.

En fait, je te fais une chronologie pour ton dernier paragraphe, pour que tu comprennes mieux. =)

- affrontement à travers les Etats-Unis des R, BB & Kongsang. Les solitaires sont plutôt rares mais tu en es un à l'époque. Cela dit, tu as obligatoirement entendu parler de cet affrontement.
- tu traines autour de Babylon avec les BB sans qu'ils s'y installent, faut que tu les rencontres avant qu'ils s'installent à Babylon pour que se soit plus crédible au niveau de l'attachement du clan et de Lisbeth.
- Lisbeth.
- arrivée des BB à Babylon, ils s'y installent, tu retrouves donc Lisbeth.
- arrivée des R à Babylon, Arielle.
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 0:23

Ouf! Bon., okay, laissez-moi environ 45 minutes et je réécris le paragraphe parce que j'ai horreur de seulement changer des bouts =D
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 0:26

Mdr. Meuh t'es pas obligée. =)
C'est compliqué la chronologie. On a fait tellement de trucs dessus que c'est pointilleux. lol. ^^
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 0:27

C'est que ça commence dans le dernier paragraphe, où il se sépare d'Arielle. Je vais trouver une autre raison que celle qu'elle entre dans les Ragnarök =)
Okay! Voila! j'ai même rajouté le code XD
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 12:38


    Bienvenu Angus, et félicitations pour ta fiche. (:
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyJeu 23 Avr - 14:28

Merci! Ouh! un autre de mon âge =D Je sens je vais t'apprécier touah XD
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyVen 24 Avr - 1:24

Lisbeth a été transformé en 1968. Wink ou 1967 si Margaux a pas rajouté un an à son perso. =)
Mais je valide. =) Parce que tu as un style magnifique et une bonne perception du personnage. =)
Bienvenue officiellement parmi nous.
Une chronologie sera bientôt mise en place afin que cela soit plus simple à comprendre. Wink
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyVen 24 Avr - 1:25

Okidoo! Par contre, j'ai pas pu résister et me voilà déjà avec un 2e compte, une fille XD
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptyVen 24 Avr - 1:28

Et ben je dis que ça fait plaisir. Wink
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish EmptySam 25 Avr - 18:01


    J'avoue, t'es la première personne de 15 ans que je vois ici.
    Ça fait plaisir. ø. Angus Gallaghan þ Finish 107878
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MessageSujet: Re: ø. Angus Gallaghan þ Finish   ø. Angus Gallaghan þ Finish Empty

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