| | | Angus Gallaghan -{Black Blood |  |
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|  Sujet: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 12:41 | |
| IDENTITY Nom : Gallaghan
Prénom(s) : Angus, Cillian
Surnom : Angus... ah ce n'était pas ce que vous attendiez ? Et bien tant pis... il n'est pas amateur de surnom tout simplement.
Âge : 221 ans
Date & Lieu de Naissance : 17 novembre 1751 & il est né à Dublin, en Irlande.
Date & Lieu de Décès : 7 décembre 1773 & Dublin, en Irlande.
Clan : Black Blood
SECRET WORDS
Anatomie :
Plutôt grand pour l'époque qui le vit naître, Angus atteint facilement le mètre quatre-vingt, sans doute par l'alimentation plutôt saine et les exercices physiques qui furent son lot durant sa vie humaine. D'ailleurs son buste est finement ciselé en ce sens, portant quelques cicatrices, témoins involontaires de ses apprentissages, mais capable d'attirer des mains bien trop curieuses à l'arpenter. Tout comme les siennes sont agréablement dessinées, dénotant naturellement d'une agilité qu'il devait posséder durant son humanité de la poigne forte qu'elles trahissent, mais aussi par la finesse caractéristique de la noblesse de son temps. De même, son allure laisse songeur par le fait qu'elle démontre clairement qu'il est de naissance noble, sans pour autant que cela soit si évident lorsqu'il ne le souhaite pas, sa souplesse et cette agilité féline caractéristique aux vampires. Aussi semblerait-il que son être tout entier dépende de son esprit sournois. Son visage en est d'ailleurs le plus beau miroir, capable de laisser transparaître tout ce qu'il souhaite avec une dextérité remarquable. Même si sa propre nature trouve elle-même sa part de vérité par l'azur de son regard qui au naturel est d'une clarté saisissante, mais que la colère peut rendre d'une noirceur opaque et venimeuse. Mais en toute simplicité ses traits ne font que retranscrire l'attention qu'il porte à ceux qui l'entourent, à l'image de ces petites souris blanches que tout savant se doit de contempler attentivement pour en apprendre plus.
Style vestimentaire :
Si autrefois il privilégiait les tenues riches de l'époque... aujourd'hui cela n'a pas véritablement changé, mais il n'est pas resté obnubilé par les modes d'autrefois. Ainsi, si ses vêtements sont d'une apparentes simplicités parfois, il ne faut pas se laisser berner, car la marque est pourtant présence, de même que la qualité douceâtre qui donne un effet de seconde peau et de lascivité déconcertante lorsque le tissu vient à vous toucher. Néanmoins, par dessus tout, il aime se sentir à l'aise dans ce qu'il porte, et il serait donc absolument hors de question qu'il s'engonce dans un vêtement, superbe certes, mais qui ne serait pas pratique ou le laisserait amer d'avoir choisi de le porter. Aussi, son style peut varier du costume élégant aux tenues plus classiques de notre temps, comme un jeans et une chemise... selon l'endroit où il se souhaite se rendre. Et si l'on sort du style vestimentaire, il reste à remarquer qu'il porte à la main droite une chevalière où figure l'emblème de la famille Gallaghan, vestige de son humanité dissolue.
Psychologie :
Voulez-vous vous enliser dans son esprit, apprendre et connaître les moindres aspérités de ce que recèle le bleu de ses yeux ? Alors lisez... lisez... jusqu'à y perdre la raison.
La première chose capable de frapper chez cet être, est cette habituelle distance qu'il introduit entre lui et les autres, plus particulièrement les personnes constituant son clan, et les vampires. Non pas qu'il ne recherche pas la même chose auprès des autres, mais une denrée manipulatrice entre alors en ligne de compte, et rares sont les personnes qui peuvent se venter de faire parti de son cercle le plus proche. On le dit discret, posé, calme et réfléchi, et il l'est à n'en point douter. Jamais ses actes ne sont le reflet d'une impulsivité troublante, ou alors ce n'est véritablement que très rare. En vérité, il possède un grand contrôle de lui-même, ce qui en fait un être véritablement dangereux, d'autant plus sous cette ruse qui sait devenir plus manipulatrice que jamais. En effet, Angus est un fin stratège qu'il vaut mieux avoir dans son camp plutôt que dans celui opposé, mais il faut le connaître pour s'en rendre compte. Et cette particularité de son être, il la démontre bien plus facilement dans le fait qu'il aime tisser sa toile autour de ses futures proies telle une araignée appliquée et patiente, l'entraînant peu à peu dans le piège qu'il leur destine. Que ce soit dans le but de se servir d'elles, ou de simplement s'amuser avec leurs pauvres petits êtres faiblards.
Mais il est indéniable qu'il sait esquisser le monde tel qu'il le désire, se révélant d'une débrouillardise implacable, tout restant d'une discrétion remarquable ; il joue avec facilité des apparences, sous la souplesse qui n'attire que trop peu les soupçons à son égard. Pourtant... sa cruauté est indéniable à certains instants, sous sa manière de considérer ces pauvres humains comme de la nourriture, de petits insectes avec lesquels on peut jouer sans se faire taper sur les doigts. Et puis... il ne faut pas oublier la caste de laquelle il est issu, et de ce fait comprendre qu'il n'est pas du genre à s'incliner devant n'importe qui, sa fierté persistant dans un recoin de son âme déchue. De même qu'il vaut mieux être son ami que son ennemi, après tout, de quoi serait-il capable dans le second cas quand on sait qu'il n'éprouve aucun remord face aux actes qui condamnèrent au silence tant de personne, et ce qu'elle que soit la méthode qu'il ait utilisé en ce sens. Mais qui pourrait le soupçonner sans en avoir été témoin autrefois ? Non... il a l'air si calme, si posé, cela serait improbable qu'il soit capable de quoique ce soit, n'est-ce pas ? Pourtant il reste une personne des plus rancunières... dont la vengeance peut se manger froide, voir même glacée.
Malgré tout ces points, Angus peut se révéler d'une fidélité troublante, d'une loyauté déstabilisante, envers les personnes pour lesquelles il a de l'estime, voir de l'amitié. Néanmoins, la véritable question serait de savoir si l'on fait parti de cette part de ses relations, ou d'une autre ? Certains en sont certains, d'autres doutent, et peut-être avec raison tant ce vampire se révèle finalement difficile à cerner. Tandis que d'un autre côté, il fait preuve d'une grande curiosité qui se laisse envahir par ce côté observateur qui fait de lui ce qu'il est ; un être cultivé, très intelligent et attentif. Sa violence s'exprime donc différemment chez lui, tel un fourbe secret qui devrait se montrer plus incisif qu'une vulgarité brute. En vérité, il aurait pu être un excellent homme d'affaire ou de sciences... mais cela n'aurait pas été aussi amusant, reconnaissez-le.
De même, ses jugements sont sévères et farouchement ancrés dans une détermination qui lui est propre. Ainsi, une fois qu'il se fait une idée sur quelqu'un, même si celle-ci peut changer, il calque ses actes en fonction de ce qu'il apprend ainsi, une fois qu'il s'est décidé sur une personne. D'ailleurs, cela ne fait aucun doute qu'il ne juge pas rapidement, mais une fois que ceux-ci tombent, alors qu'il pense avoir toutes les informations qu'il souhaitait, sa décision est implacable. Dénotant ensuite soit d'une détermination flagrante vis-à-vis de cet autre -dans le sens de garder un œil sur lui, ou bien...-, soit d'une indolence négligente de celui-ci s'il ne le juge pas intéressant, ou même digne d'intérêt.
Goûts :
Il aime tant et si peu de chose, à croire que le monde n'a plus de secret pour lui...
◈ La musique en générale, le piano plus exactement est un instrument qu'il aime à outrance, cela datant de l'époque où il était encore humain et où il a tout simplement appris à en jouer, avec talent qui plus est. Il possède ainsi une très bonne oreille musicale, et tant que le tout lui paraît harmonieux, il est capable d'apprécier les musiques plus contemporaines tout aussi bien que les plus anciennes.
◈ Mais il aime également la lecture... puisqu'il considère qu'il s'agit là d'une part importante de l'être que l'on est, et qu'il ne faut pas rester à l'écart du monde que l'on parcourt. Ainsi, il est donc des plus cultivés, possédant des centres d'intérêts des plus variés, comme la littérature en elle-même, ou la science. Mais il déteste la philosophie, qu'il trouve parfaitement ridicule sur bien des points.
◈ Cela rejoint donc ce plaisir qu'il possède à arpenter d'autres contrées, à apprendre ces langues païennes et à se fondre dans ce nouveau paysage par l'apprentissage qu'il en fait. Quitte pour y parvenir à côtoyer des humains parfois plus que médiocre tandis que par la suite, c'est à leur gorge, ou à celle de l'un de leur proche qu'il se nourrira.
◈ L'escrime et l'équitation sont également des sports qu'il apprécie grandement, y trouvant un véritable intérêt, contrairement à d'autres activités sportives qu'il juge véritablement idiote, à moins d'y introduire des données scientifiques... sinon, à quoi cela sert-il de jouer avec une petite balle ?
◈ Et si l'on sort des sentiers battus par les humains, il y a bien évidemment leur sang, si chaud et tellement délicieux, qu'il ne pourrait y renoncer pour tout l'or du monde. Il sait pourtant qu'il pourrait se nourrir d'animaux, mais il ne compte certainement pas se pencher sur un cou poilu pour se repaître... c'est bon pour les autres tout ça.
◈ Il aime par ailleurs les femmes... et est bien loin de raffoler de la gente masculine comme cela pourrait être une nouvelle mode qui monte doucement en quête de popularité. Pourtant, que ne serait-il pas capable de faire pour entortiller son monde et le manipuler à sa guise ?
Manies/Phobies :
Sa plus fourbe manie est le silence, celui qui le confine tant qu'il n'a rien à dire, trouvant ridicule de parler alors que l'on n'a rien d'intéressant à partager. Et s'il en possède d'autres ? Celles-ci sont bien moindres comparé à ce premier point.
Une peur ? La seule qu'il pourrait avoir serait de quitter ce monde sans l'avoir décidé, ou de se perdre soi-même dans cette nature qui est pourtant sienne, et qu'il aime, ne vous en déplaise.
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Dernière édition par Angus Gallaghan le Lun 20 Oct - 0:08, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 12:42 | |
| STORY LEFT BEHIND
Famille :
La famille Gallaghan ne se limite pas aux trois êtres ci-dessous, mais elle englobe également quelques cousins, cousines, nés d'un oncle... dont il est inutile de parler ici. Néanmoins, ce sont eux qui ont fait perdurer le nom au delà des siècles, alors qu'Angus aurait préféré le garder secret.
◈ Dubhan Gallaghan
Je vous présente mon père, un homme dur et inflexible, que je n'ai à vrai dire que peu connu durant ma vie mortelle. Il était toujours occupé, enfermé dans son bureau ou en voyage à droite ou à gauche dans la société mondaine d'où mon nom était issu. Pourtant, on ne peut pas dire non plus qu'il m'ait négligé, au contraire, il s'assurait que je reçoive l'éducation qui était dû à un garçon de mon rang : musique, littérature, sport, politique.
◈ Aisling Shaw Gallaghan
Voici ma mère... ange pâle et délicat dont on ne comprendra jamais l'union avec l'homme qui m'enfanta. Certains allaient même jusqu'à dire qu'elle était folle, mais c'était se retrouver sous les foudres de mon père. Malade, voici la version officielle des maux qui l'atteignaient alors, une souffrance qui lui faisait parfois perdre pied et toute contenance face à ce monde qui la rejetait. Elle était prisonnière de notre demeure, ne sortant jamais, et si réception il devait y avoir en nos murs, tout comme ma sœur et moi jusqu'à nos quatorze ans, elle restait confinée dans sa chambre sous la surveillance d'un garde et d'une femme de chambre. Souvent, elle se montrait agitée, et c'était mon être lové contre le sien que j'apaisais ses tourments... du moins jusqu'à ce que cela ne finisse par me lasser.
Aujourd'hui je le dirais sans honte : elle était folle. Mais peut-être ai-je hérité de ses tourments en devenant le marcheur de l'ombre que je suis depuis déjà si longtemps.
◈ Caitrin Gallaghan
Ma petite sœur, ma cadette... je l'ai jalousée pour avoir les faveurs de mon père. Il revenait pour elle et non pour moi. Il l'embrassait tandis qu'il me saluait d'un signe de tête. Mais elle n'arriva jamais à me voler ma mère, car quoiqu'elle fasse, même dans les instants où je m'en suis détourné, elle la rejetait, refusait d'être embrassée par ses lèvres trop pieuses pour son insanité. Elle était une véritable petite sainte aux regards fourbes, et je la savais heureuse devant le dédain que me portait mon paternel, et elle aurait aimé que notre mère en fasse de même... simplement pour que je n'ai plus qu'elle vers qui me tourner, enlacer lorsque la solitude enfantine qui était mienne me paraissait trop difficile à supporter. Elle m'aimait à sa manière, possessive et jalouse, tandis que je la détestais, crachais sur son nom dès que l'opportunité m'en était offerte.
Son sort... elle l'a mérité plus que n'importe qui d'autre.
Vie antérieure :
Il s’avançait dans les couloirs telle une ombre songeuse, tandis qu’il glissait ses doigts sur l’encolure de sa chemise pour s’assurer que cette dernière avait conservé son habituel paraître. Car ce soir, ils avaient des invités de marque et il était hors de question qu’il offre une mauvaise apparence de lui-même. Après tout ne serait-il pas le futur Comte Gallaghan ? Rien qu’un titre… et pourtant si important aux yeux de tous, pour preuve, une partie de la noblesse londonienne avait fait le déplacement. Songer à son avenir alors que son père paraissait encore dans la force de l’âge pouvait laisser songer qu’il était ambitieux, et cela ne faisait aucun doute, d’autant plus vis-à-vis d’un père qui ne s’était jamais préoccupé que de sa misérable petite sœur.
« Tu ne vas pas voir notre mère ? » glissa une voix douce dans son dos alors qu’il s’engageait dans un nouveau couloir qui devrait le mener aux escaliers, et au rez-de-chaussée.
A cette simple écoute, un soupire agacé s’esquiva de ses lèvres où un pli amer se laissa entrevoir, tandis qu’il s’immobilisait, sachant parfaitement qui se trouvait derrière lui : Caitrin.
« Pourquoi le ferais-je ? » répondit-il sans lui adresser le moindre regard.
« Elle semble agitée… ta présence lui ferait du bien. » esquissa-t-elle en se rapprochant de lui, osant déposer une main qui se voulait chaleureuse sur son épaule. Mais c’était sans compter sa réaction qui ne se fit pas attendre ; déjà ses doigts happaient les siens avec âpreté, tandis qu’il braquait ses prunelles sur les siennes.
« Emprisonne qui tu veux dans tes pièges sentimentaux, mais oublie jusqu’à l’éventualité de me prendre pour un idiot. Même notre mère ne se laisse pas berner par tes racontars mielleux. »
Puis il la relâcha sous la même avidité qu’il avait eu de lui retirer toute opportunité de l’effleurer. Elle n’avait jamais véritablement compté dans son existence, et ses prunelles le lui criaient avec une méchanceté rare, le venin qui s’en déversait suintant avec indifférence sur chaque courbe de ses traits pourtant familiers. Et les mots ne servaient alors plus à rien, si ce n’était à envahir les troublantes obsessions de chacun… elle aurait tellement voulu qu’il la laisse l’enlacer, l’étouffer de son encombrante présence, il le savait mais s’y était toujours soustrait avec talent, sans en arriver à l’extrême de cette seconde à l’enivrement cruel. Les pâles flammes tanguaient à leurs côtés sur les supports fragiles placés ici pour éclairer sourdement les pas de leurs propriétaires, leurs mots, leurs états d’âme parfois si capricieux qui clamaient haut et fort la présence de l’obscurité jouissive de leur démence.
Car être un Gallaghan, c’était s’offrir le luxe de flirter avec l’intemporelle folie qui étreignait leur mère. On le disait depuis tant de siècles… ces murs privaient de toute raison un être toutes les trois générations, la plupart du temps une personne ne possédant pas les gênes torturés de cette imposante famille de la haute société de Dublin, que la richesse étreignait depuis tout aussi longtemps. La légende voulait que leurs aïeux aient renié leur religion pour le giron florissant du Diable, avec en contrepartie l’âme d’une personne innocente à leur sang. Boniments ou non, il n’en restait pas moins que la jeune épouse du comte Dubhan n’était en rien tourmentée par la folie lorsqu’elle emprunta pour la toute première fois les marches de cette auguste bâtisse. Ces premières démences ayant, selon ce qu’il se disait, fait leur apparition lorsqu’elle était tombée enceinte d’Angus, son petit démon comme elle l’appelait, et qui grandissait dans son ventre qui ne cessait de s’arrondir au fil des mois, tout comme elle sombrait dans les merveilles de ces incubes invisibles aux autres, ces êtres qui posaient leurs doigts acérés sur sa peau tendue et frémissante dans ses songes les plus fous.
Et ils ne l’avaient pas quittée, même sous la souffrance de l’accouchement alors que les premières neiges étaient déjà tombées à l’extérieur, recouvrant les landes d’une couverture d’un blanc miroitant et douceâtre. Ainsi vit-il le jour, perdu dans les insipides mirages de sa propre mère, les adoucissant sans doute car elle ne voulut plus le lâcher une fois qu’elle le tint dans ses bras, le protégeant jalousement de cette femme qui se disait sa mère de lait. Il fallut que Dubhan intervienne, la seule autre personne à pouvoir encore l’approcher pour lui faire entendre raison… il allait mourir s’il n’était pas emmailloté, nourrit, et qu’on ne le mettait pas au lit. Au fil du temps et des heures enivrantes, elle s’échappait de sa chambre la nuit pour venir le voir dormir et respirer sans qu’il n’en ait de son côté tout d’abord conscience. Mais dès qu’il lui paraissait trop silencieux, ses doigts s’acharnaient à le réveiller pour entendre ses cris, sa douleur, mais surtout cette vie qui trépassait de ses lèvres mièvres. Personne ne voulait comprendre que les voix étaient responsables de ses actes, lui murmurant que comme il était de sa chair, il ne survivrait pas, qu’une nuit son souffle se tarirait.
Rapidement on prit la précaution de l’enfermer chaque soir, une femme de chambre la suivant dans chacun de ses déplacements, ne laissant jamais le petit garçon seul en compagnie de sa mère. Pourtant il était indéniable que plus il grandissait, plus il était le seul qui arrivait à l’apaiser, privant son père de cette prérogative dès l’instant où il l’engrossa à nouveau. Gestation qui se passa très mal… si bien qu’elle la termina attachée à son lit, tandis qu’Angus venait la voir du haut de ses quatre ans, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Pourquoi lui faisait-on du mal ? Elle avait toujours été gentille avec lui, l’embrassant, jouant sans jamais le repousser, contrairement à cette autre personne qui aurait pourtant dû avoir une place de choix de sa vie. Mais elle avait tenté de blesser son entrejambe telle une faiseuse d’anges pour faire disparaître cette infâme progéniture qui lui pourrissait les entrailles. Ainsi, il fallut attendre la délivrance pour la laisser à nouveau libre de ses gestes, du moins dans la cage dorée qui était la sienne… Caitrin fut le joyau de son père, sans doute agissait-il ainsi pour qu’elle ne se sente pas véritablement rejetée tandis que sa femme allait jusqu’à refuser de la prendre dans ses bras. Et puis… personne n’en aurait eu l’idée saugrenue à moins de vouloir la perte de la petite.
Le petit garçon de son côté détesta dès les premières secondes cette petite fille : tout d’abord pour la douleur qu’elle causa à leur mère, avant et durant l’accouchement, puis par l’attention qu’elle ravissait à celui qui ne l’avait même jamais effleuré du plus loin que sa mémoire enfantine parvenait à se souvenir. Au lieu de lui, il trouvait de l’attention aux côtés de sa mère, de sa nourrisse, ainsi que de certains de ses précepteurs, dont son professeur d’escrime qui put se venter d’avoir été l’un de ses amis malgré la différence d’âge qu’il y avait entre eux. Mais d’autres dandys de la noblesse de Dublin gravitèrent autour de lui… fils de barons, de marquis, de ducs. Ce fut donc sous une éducation sans faille qu’il fut élevé, sensibilisé à tant de choses diverses… sans oublier la candeur de ces demoiselles, qu’elles soient de riches lignées ou non. Car allons bon, finir dans le lit de ces premières relevaient de l’impossible sans la promesse d’un mariage. Et en grandissant, il ne resta pas insensible à leurs cuisses rondes et soyeuses. Que ce soit dans cette ville, dans sa demeure… ou même à Londres, ville dont il esquissa les rues boueuses tout autant que celles pavées.
Ce fut à l’aube de ses dix-huit ans qu’il s’était détourné des tendres bras de sa mère, rechignant à venir l’embrasser comme il en avait l’habitude. Et s’il ne l’abandonna pas véritablement, ses visites s’espacèrent jusqu’à en devenir distantes et peu apaisantes pour celle qui ne comprenait pas que la seule personne qui comptait encore pour elle s’éloigne ainsi. Quant à sa fille… si elle tenta de le remplacer, elle en eut pour ses frais, rejetée, honnie comme la dernière des catins, voici l’accueil qu’elle reçut de sa génitrice, et qui n’était guère différent de celui que son frère lui promettait. Mais jusqu’à cet instant, elle n’avait tenté de le toucher de cette manière trop personnelle… alors qu’il la voyait pire qu’une étrangère, puisque ces dernières avaient parfois le talent de l’entraîner dans leur lit, ce qui était loin d’être le cas de sa cadette. Aussi se fixaient-ils… encore, sous ces secondes frondeuses qui s’esquivaient sous le firmament d’un ciel voilé d’un toit.
« Qu’est-ce qu’on t’a fait pour mériter ta haine ?! » s’exclama-t-elle brusquement sans prévenir, le laissant exprimer un rire fourbe alors que son visage s’inclinait légèrement, ses doigts venant arpenter ses lèvres d’un air dubitatif.
« Je ne te pensais pas si stupide, mais il faut croire que je t’estimais plus que tu en valais la peine. Il n’y a que toi que je déteste… toi seule. » conclut-il avant de se détourner, de la laisser là où elle se trouvait, immobile, tétanisée par ce qu’il venait de dire, du peu d’estime qu’il paraissait lui porter alors qu’elle avait toujours eu cet espoir niais…
Les marches s’étendaient à quelques pas de lui, les lumières du hall ondulant faiblement sur les murs qui leurs faisaient face, quelques notes fluettes d’une musique commençant à se faire entendre : il avait donc manqué l’arrivée de quelques invités. Néanmoins, cela ne le perturba pas le moins du monde puisqu’il savait qu’il pourrait onduler parmi eux et les saluer avec beaucoup plus d’attention, telle une personne de marque dont on n’attendrait plus que la venue.
Dernière édition par Angus Gallaghan le Lun 20 Oct - 0:19, édité 6 fois |
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 12:42 | |
| La morsure :
« Viens… » lui glissa-t-elle à l’oreille, tandis que le tissu de sa robe esquissait ses jambes, que ses doigts effleuraient les siens sous une indécence invisible aux yeux des autres.
Et le souffle des violons virevoltaient, ondulaient sur les êtres dont les paroles lui paraissaient brusquement lointaines tant il était fascinée par la jeune femme aux cheveux des sorcières d’autrefois, d’un roux frémissant, dont le feu rougeoyant ne s’éteindrait jamais malgré la tenue parfaite de son chignon, quelques mèches folâtrant autour de son visage aux traits délicats, aux lèvres rondes et appétissantes. Sans percevoir ce qui se disait autour de lui, il incita ses pas à se faire similaires aux siens, gardant ce rythme insipide alors qu’ils gagnaient finalement le hall… repoussant la lourde porte, le souffle glacé de l’hiver s’engouffra à l’intérieur, venant effleurer les flammes tremblantes qui l’éclairaient, mais qui en perdirent brusquement toute existence. Mais elle ne s’arrêta pas, descendant rapidement les marches du perron, elle se mit à courir sous les flocons légers qui ne tenaient pas encore et qui tombaient avec légèreté sur leurs êtres, alors qu’il faisait de même pour ne pas la perdre.
Lorsqu’il la rattrapa finalement, ses doigts s’enroulant autour de son poignet, ce fut d’un souffle saccadé qu’il la regarda aussi fraîche qu’une rose, comme si elle ne venait de faire aucun effort. Le froid de sa peau ne le choquant pas plus qu’à l’intérieur de sa propre demeure, il osa arpenter les lignes savoureuses de son visage, ses doigts serpentant sur ceux-ci comme pour ne jamais les oublier. Mais il avait l’impression de le savoir déjà, elle était l’éternité frondeuse de la jeunesse qui se refusait à disparaître. Et dire que de fourbes minutes auparavant il se trouvait encore en compagnie de sa sœur qu’il n’avait finalement pas vu à la soirée… que dire si ce n’était qu’il avait immédiatement été fascinée par cette étrange inconnue qui lorsqu’ils avaient été présenté n’avait juré être venu que pour le voir lui, le rencontrer, lui parler. Leurs voix s’étaient alors mêlées, joueuses et assurées, sous une discussion qui se voulait en tout point séductrice, mais elle avait gagné à la seconde où il avait posé ses yeux sur elle, dans les secondes où elle l’effleura sous une danse troublante malgré la distance navrante des convenances.
Il aurait pu lui promettre de l’épouser si cela avait suffit à ce qu’elle partage sa couche. Jamais il ne s’en serait cru capable, mais la magie était à l’œuvre sans qu’il en ait véritablement conscience. Elle voulait l’entraîner sur une venelle qu’il n’avait jamais envisagée, lui avait-elle susurré, et il ne faisait aucun doute que cela était vrai. Lui aurait-on affirmé que l’éternité lui tendait les bras qu’il s’en serait à juste titre moqué… si cela se savait, tout le monde sauterait sur l’opportunité. Mais les vampires choisissaient, et encore cette nuit en était le parfait exemple tandis qu’elle l’attirait sournoisement à elle, ses doigts venant courir sur la courbe de sa nuque, avant que son visage ne s’y incline. Il espéra ce baiser qui ne vint pas tel qu’il l’aurait souhaité, mais la morsure fut tout aussi jouissive que douloureuse. Parfois lorsque la souffrance est intolérable… on y prend un plaisir délictueux remarquable, si bien qu’il apprécia cette morsure, tandis qu’il s’agrippait à elle, ses mains enserrant sa taille comme pour l’inciter à poursuivre alors que le sang disparaissait de son être. Jusqu’à ce qu’elle le prive de cette étreinte morbide qu’il aurait presque follement accentué jusqu’aux tendres bras rachitiques de la mort.
Il sombra progressivement dans des songes cauchemardesques sans même avoir conscience qu’elle l’emportait avec elle loin de cette maison qui était la sienne et qu’il retrouverait prochainement sous un but bien différent. La douleur plus incisive encore se fit pernicieuse et acide, insufflant sous chaque parcelle de sa peau une souffrance lui laissant ressentir comme des millions d’aiguilles s’introduisant dans un même élan dans sa chair déjà meurtrie. Il cria, il en est presque certain, hurla après cette mort ancestrale qu’il supplia de venir l’emporter lorsqu’il eut l’impression d’entendre ces voix qui tourmentaient l’esprit taciturne de sa mère. Il ne voulait pas finir comme elle, et il se savait aux frontières de la mort, alors pourquoi ne pas simplement l’y pousser pour mettre un terme à cette torture, à ces rires assassins qui se répercutaient à ses oreilles comme le sien avait dû hanter sa sœur ce soir-là. Ses muscles se tendaient rudement, et de l’eau sensiblement rosée s’esquivait de sa peau lacérée par cette horreur, tandis qu’il cherchait lui-même à se blesser, cherchant à atteindre ce cœur… ainsi il sentit qu’il n’était pas seul, son parfum lui parvenait malgré l’instabilité de son âme, sa douceur mesquine qui le priva de sa liberté.
Combien de temps tout ceci dura ? Il n’en eut pas la moindre idée, mais s’éveilla dans un lit, ses mains liées de chaque côté de celui-ci. Il chercha désespérément son souffle mais n’arriva à le trouver tandis qu’il s’apercevait de l’inutilité de son geste, sans qu’il n’arrive à comprendre ce qu’il se passait. Mais elle était là, à quelques pas, un léger sourire étirant ses lèvres dont l’expression malveillante l’attira pour la première fois depuis qu’il l’avait aperçue. Lentement elle se leva, s’approcha, tandis que l’une de ses mains glissait sur son visage qu’il chercha à lui soustraire sans grand succès, alors qu’une faim sourde lui tenaillait les entrailles.
« Vampire… c’est ce que tu es à présent Angus, mon rusé petit noble. Non non, ne dit rien. » ajouta-t-elle tandis qu’il entrouvrait déjà ses lèvres en quête d’autres réponses. « Avant, je t’ai amené quelque chose dont tu adoreras te nourrir, j’en suis certaine. »
Ce n’était que du fiel qui suintait de son être immuable, alors qu’elle s’éloignait déjà, tandis qu’il sentait ses sens s’agiter, se tendre avec ferveur vers cette offrande dont il ne savait pourtant rien… du moins jusqu’à ce qu’elle entrouvre un placard duquel elle extirpa Caitrin, avant de l’approcher de lui, ses mains, ses lèvres, ses pieds privés de toute aisance par des liens et des foulards. Parfaitement consciente, l’adolescente constata l’état tout aussi peu flatteur de son frère, et s’en trouva quelque peu rassurée, avant de constater que la vampire venait de délivrer l’une de ses mains, puis la seconde tandis qu’elle-même restait prisonnière, agenouillée à même le sol sans possibilité de s’enfuir, une fine gouttelette de sang ruisselant sur sa gorge, blessure que l’indolente vampire venait de lui faire en l’emmenant jusqu’ici.
« J’espère que cela te fait plaisir… » souffla-t-elle encore, tandis qu’il se relevait.
Il tanguait sur ses jambes à la manière d’un nouveau né, aussi se laissa-t-il choir lorsqu’il parvint jusqu’à elle. A l’image de cette nuit qui avait scellée son destin, ses doigts gravirent la rondeur de sa joue sous un geste si tendre qu’il en reçut la flagrante expression de son incongruité. Il était doux mais assoiffé de ce sang qui était en parti le sien, et il se savait incapable de résister bien longtemps sous cette haine qui affligeait déjà son regard d’une couleur plus sombre qui la terrifia, il en prit conscience à la seconde où sa terreur se manifesta dans ses prunelles. Ainsi ses doigts s’agrippèrent à sa chevelure éparse pour l’obliger à incliner la tête sur le côté, ses lèvres se retroussant impunément…
« Merci… » glissa-t-il à sa sire, tandis que son propre visage venait se nicher, s’abreuver à cette première jugulaire dont le fluide frémissant se réfugiait dans sa gorge assoiffée, conquise par cet élixir d’une vie nouvelle.
Après la morsure :
Il l’avait ensuite suivie dans ce clan qu’il rejoignit sans même se faire prier, trouvant en eux ses plus profondes convictions, tandis qu’il laissait son être devenir plus sombre encore qu’il ne l’avait jamais été, la mort de sa sœur lui ayant insufflé cette plénitude qu’il ne retrouvait que dans l’absorption de la vie humaine sous un scénario troublant et mesquin. Pourtant, il revint parfois chez ses parents, rendant visite à sa mère lorsque la nuit était tombée depuis longtemps et qu’il lui rendait visite par le secret de sa fenêtre. D’un murmure, il lui avait avoué le meurtre de Caitrin, confiant sous le sourire sadique que ses lèvres esquivèrent… oui, elle aussi aurait voulu la morde et la priver de son existence, voir même de l’étouffer dans son sommeil à l’aide d’un oreiller alors qu’elle n’était qu’un petit nourrisson ridicule. Mais cela ne dura que quelques mois fébriles où il eut ce besoin neigeux de ne pas perdre contact avec cette humanité désuète qui lui échappait bien avant qu’il ne meurt. Il apprit… oui, alors qu’il n’était pas revenu la voir depuis quelques mois, qu’elle s’était jetée de sa fenêtre, s’écrasant au sol, brisant ses os devenus si faibles au fil du temps, telle une poupée de porcelaine écaillée. Avait-elle cherché à le rejoindre ? Peut-être bien… mais il ne se tortura pas l’esprit pour si peu, puisqu’elle était passé de l’autre côté, loin des idées stupides des mortelles, depuis de nombreuses années elle couchait déjà avec les ténèbres et n’avait ainsi fait que les rejoindre définitivement. Répudier son geste en l’occurrence aurait été malhonnête.
Puis le temps passant, il fut témoin et même acteur de la rébellion de son clan, ne supportant pas la dictature inflexible de leurs dirigeants. Sourire fielleux qui s’aggravaient devant l’improbable vérité qui lui murmurait qu’il aurait très bien pu être du nombre de ceux que l’on décima sans le moindre état d’âme. Ceux-ci s’étaient trompés, ils avaient sans doute craints la réaction des aînés et c’était bel et bien les plus jeunes qui les menèrent à leur perte par le nombre. Leur force… était moindre et personne ne pouvait remettre cela en doute, mais la puissance n’était pas qu’isolée ici, fort heureusement pour tous ceux qui s’élevèrent avec toute la violence qui palpitait au fond de leurs êtres.
La mutinerie fut longue, minutieuse, hasardeuse, agressive, mais elle porta finalement ses fruits, menant Declan comme chef des Black Blood. On ne peut pas dire qu’Angus le jalousa, la chose s’avéra bien plus compliqué, même si cela ne se précisa pas immédiatement. Après tout, leurs airs nomades n’avaient de cesse de plaire au vampire qu’il était, le laissant apprendre tout à loisir, de connaître les autres membres de son clan avec une minutie se rapprochant des fourbes obsessions des tueurs en série. Alors qu’en parallèle sa propre culture s’étendait et qu’il se démarquait de plus en plus de ses semblables, certains n’arrivant véritablement pas à le comprendre, ne serait-ce qu’un peu. Mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde, bien au contraire, il aimait cultiver cette aura de mystère inconsciente qui entourait son esprit, le laissant devenir bien plus dangereux dans le sens où sans le comprendre, il était impossible de prévoir ses actes qui, il fallait bien le reconnaître, s’ingéniaient à paraître plus cruels dans l’ombre de ses petits jeux, secret de ses propres dérives.
En parallèle, à mesure que le temps passait, il fallut bel et bien se rendre compte qu’il n’appréciait pas la manière de diriger de Bowden. Pourtant, il éprouvait depuis toujours une certaine admiration pour certains de ses actes ; et c’est peut-être la seule et unique raison pour laquelle il ne s’est pas encore dressé contre lui. Après tout, il n’était pas devenu chef en claquant des doigts, et il possédait toujours l’appui de certains membres… se les aliéner serait de la pure folie, en plus d’affronter son chef, qui, il le reconnaissait aisément, n’était pas des plus simples à abattre. Pourtant c’est un fait, il voudrait prendre sa place à la tête du clan, simplement parce qu’il trouve que le vampire n’a pas vraiment la tête sur les épaules, et peut-être même la fourberie nécessaire à la manipulation que tout dirigeant devrait exercer avec talent selon lui. Aussi est-il des plus lunatiques en sa présence, parfois des plus courtois et serviables, il ira lui glisser quelques conseils judicieux, et obéira consciencieusement tant que cela s’inscrira dans une logique non suicidaire ; d’autres fois il se montrera distant et irascible, la colère et l’irritabilité semblant devenir ses meilleures amies. Ainsi, aucun des deux n’est dupe, Angus n’attend que l’opportunité pour frapper, à moins que Declan ne trouve une solution… Pourtant, il a lui-même commis une erreur et de taille récemment en laissant la possibilité à une humaine, son dîner en l’occurrence, de survivre et de devenir vampire. Mais c’est un secret qu’il garde jalousement.
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Dernière édition par Angus Gallaghan le Lun 20 Oct - 0:37, édité 3 fois |
| | | | Lisbeth B. O'Connor
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● Âge Du Perso: 25 ans. En parait 17.
● Citation: When other little girls wanted to be ballet dancers I kind of wanted to be a vampire.
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 12:50 | |
| Bienvenue parmis nous  Bonne chance pour ta fiche de présentation ! | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 12:59 | |
| Merci beaucoup  ! Je la finirai ce soir... je pars dans pas longtemps et je n'aurai pas le temps de faire l'histoire en si peu de temps x) |
| | | | Lisbeth B. O'Connor
Admin |
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● Citation: When other little girls wanted to be ballet dancers I kind of wanted to be a vampire.
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 13:07 | |
| Oui Oui, il n'y a pas de problèmes, de toute facon si un autre s'inscrit nous attendrons que tu ais fini ta présentation pour évaluer le meilleur des deux | |
| | | | Invité
Invité
| | | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 13:34 | |
| Tout comme Alister, j'espère que ça ne va pas arriver x) ... J'avais hésité entre Angus et Dwight... et comme le dernier avait eu une inscription dans la nuit, j'ai eu mon choix de fait. J'aime pas la concurrence  ---- Merci Billie Moi aussi, même si tout le mérite en revient à Hanaka07 de G.A. Et encore merci  j'espère que la suite te plaira tout autant ! |
| | | | Livia S. Hagebak
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● Âge Du Perso: 79 ans. En paraît 21, l'âge de son décès.
● Citation: Vous avez tort. J’entends les cris, je vois l’effroi, l’horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles. Je blâme. Est-ce ma faute enfin ?
● Relations:
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 14:40 | |
| Bienvenue parmi nous.
Ttrès jolie début de fiche. Bon courage pour la suite. ^^ | |
| | | | Declan W. Bowden
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● Âge Du Perso: 247 ans
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 15:07 | |
| Bienvenue ici petit homme ! *grogne* Joli début de fiche.  Les BB vaincront ! | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Dim 19 Oct - 16:46 | |
| Encore un des nôtres!  Bienvenue  |
| | | | Declan W. Bowden
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● Âge Du Perso: 247 ans
● Citation:
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 0:16 | |
| Vu qu'il n'y a plus de U.C, je suppose que tu as fini et franchement je dis WOUAH ! Rien à dire... Ta fiche est tout bonnement parfaite. Tu as compris le personnage et en a fait exactement ce que je voulais qu'il soit. Bienvenue officiellement parmi nous. | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 0:25 | |
| Merciiii  ( Je tentais de corriger mes fautes en fait, comme je ne m'étais pas relu xD) Et merci pour ton bienvenue et tes compliments Oui, nous vaincrons  Merci beaucoup Livia ! Hé hé oui, mettons tout à feu et à sang * sort* ! Merci Draven ! |
| | | | Declan W. Bowden
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● Âge Du Perso: 247 ans
● Citation:
● Relations:
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 0:32 | |
| Ah ok... Tu peux toujours corriger maintenant. lol. De rien, c'est la vérité. <3 | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 0:39 | |
| C'est fait... enfin celles que j'ai vu x) Merci beaucoup en tout cas et puis le forum est inspirant <3 ! |
| | | | Lisbeth B. O'Connor
Admin |
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● Âge Du Perso: 25 ans. En parait 17.
● Citation: When other little girls wanted to be ballet dancers I kind of wanted to be a vampire.
● Relations:
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 14:44 | |
| Bienvenue officiellement parmis nous Cette fiche est superbe, tes RP promettent d'être intéressants Bon jeu ! | |
| | | | Livia S. Hagebak
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● Âge Du Perso: 79 ans. En paraît 21, l'âge de son décès.
● Citation: Vous avez tort. J’entends les cris, je vois l’effroi, l’horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles. Je blâme. Est-ce ma faute enfin ?
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 17:54 | |
| Pfiou, le début de ta fiche n'était que la mise en bouche. Elle est réellement superbe. Et promet de somptueux RP en perspective. Bienvenue pour de bon. | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood Lun 20 Oct - 21:47 | |
| Merci beaucoup à toutes les deux  |
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| | Sujet: Re: Angus Gallaghan -{Black Blood | |
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| | | | | | Angus Gallaghan -{Black Blood | |
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