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 Angus Gallaghan [Complete]

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MessageSujet: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 13:02
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IDENTITY


  • Nom : Gallaghan
  • Prénom(s) : Angus
  • Surnom : Angat, de sinistre réputation. (Angat est le nom donné au Diable en Madagascar. Il est considéré comme un génie cruel, sanguinaire et rusé. Bien sûr, ce n'est qu'un surnom mais c'est le seul qu'Angus peut concevoir et approuver).
  • Âge : 221 ans (22 ans en apparence)
  • Date & Lieu de Naissance : Le 12 juillet 1751, à Dublin (Irlande)
  • Date & Lieu de Décès : Le 23 novembre 1773, à Limerick (Irlande)
  • Clan : Black Blood


SECRET WORDS


  • Anatomie :
    "La beauté n'est qu'un piège tendu par la nature à la raison" - Voltaire.


      Il ne fait aucun doute et c'est cette vérité qui cause bien des tracas que la nature a laissé à Angus des atouts non négligeables. Un physique presque parfait pour son destin, comme il aime se le rappeler avec une certaine arrogance. Sa silhouette est élancée et plutôt fine. On a d'abord l'impression qu'il n'a pas de muscle. Ce n'est pas totalement faux... en réalité, il s'agit plus d'un stratège que d'une force brute. Néanmoins, son corps n'est pas qu'un simple amas de peau et d'os. Sa musculature est finement dessinée, un peu comme une œuvre de Léonard De Vinci ou de Michel-Ange. Si l'on s'attarde, et croyez bien que ce n'est pas difficile ni inconcevable, sur ses abdominaux ou ses pectoraux, on se rend très vite compte qu'ils ont une certaine présence, plutôt secrète, comme si l'illustre peintre avait ajouté des dégradés de relief de-ci de-là, pour ponctuer chaque zone de son art magique et d'une agréable illusion d'optique. L'œil s'y trompe, les sens s'y méprennent. Et il n'existe qu'un seul moyen pour savoir, connaître la vérité sur ce corps que l'on dirait frêle comme une jeune pousse : toucher... Oh oui... Poser un doigt, peut-être même deux sur cette peau quasiment imberbe au niveau du ventre et du torse. Un faible contact... qui ne permet pas d'apprécier l'être dans son entier. Trois doigts, puis quatre... enfin la paume se pose et parcourt une plus large zone. Voilà, ça y est, la toile du maître est sous votre toucher, sous les millions de nerfs qui permettant à vos mains de sentir le monde de l'explorer, de le goûter. Il y a beaucoup de sensations qui arrivent à votre cerveau... tellement que ce dernier les classe inconsciemment par priorité. La rareté des poils rend cet épiderme doux... lisse comme une peau de nourrisson. Vos neurones s'émeuvent, mais il s'étonnent : c'est froid... terriblement froid, presque aussi glacé que le vent qui souffle plein nord dans une vallée particulièrement large... On dirait que ça balaye votre propre sang... Votre liquide vital, chaud, bouillant de vie en est tout surpris. Votre paume effectue un recul, se détache de la surface. Elle a néanmoins put sentir la fermeté sous-jacente, bien plus présente que ce que l'on aurait cru. Tout artiste place un secret dans ses œuvres. Il suffit de vous dire que dans Angus, chaque parcelle de son corps a été fait par un maestro qui avait bien plus qu'un élément à passer sous silence... en réalité, il en avait bien une centaine !

      Mais devenir vampire n'a rien d'une partie de plaisir... on souffre, on change... Sauf si la transformation se fait finalement dans le bon sens. Sa taille, d'un bon mètre quatre-vingts, n'a pas bougé, ni son poids qui avoisine les soixante et treize kilogrammes. Ce qui est en revanche assez troublant, c'est l'aspect de sa peau, sa texture, autrefois satinée est devenue plus mâte... comme si la brillance avait était un petit peu ternie. La couleur légèrement hâlée qui recouvrait l'entièreté de son corps s'est transformée en une pâleur visible. On pourrait croire qu'il ressemble à un cadavre, si son regard n'était pas si plein de vie... d'intelligence. Ses yeux bleus, virant parfois au vert suivant l'angle de la lumière, brillent de mille feux. Forcément, comme une fleur au doux parfum attirera un insecte, ses magnifiques iris ne peuvent que capter l'attention. Tant de mystère s'en échappe que l'on aimerait volontiers se perdre et mourir à les contempler. Les sourcils qui soulignent et durcissent légèrement le regard n'enlèvent rien à la capacité hypnotique de ces si splendides prunelles. Elles ont tout d'un océan glacé, agité par quelques vagues douces, un peu comme un cristal teinté, en forme de prisme, reflétant la lumière dans diverses teintes, donnant au soleil ou à une simple lampe un aspect éclatant de beauté. Le charme dont il a hérité n'est plus à nier et de cette arme redoutable, il en fait sa meilleure alliée. Son visage est jeune, c'est à peine si le temps lui a laissé pousser une barbe duveteuse, semblable à une fine couche de soie, douce à caresser. La lame du rasoir avait pourtant glissé sur ses joues et sur ce menton proportionnés, ni trop osseux, ni pas assez. On aurait pu penser qu'un sculpteur, à la manière de Dieu, l'avait conçu dans l'argile... dans une glaise collante, à l'odeur si âcre qu'elle irrite votre nez fragile et sensible. L'artiste n'avait cependant pas lésiné sur les moyens, il avait dessiné des traits fins, des contours de maître. Sur son visage, Angus porte la beauté même... cette beauté qui pourtant ne lui sied guère tant sa personnalité est différente. Ses lèvres minces sont plutôt brillantes malgré leur léger rose pâle et lorsqu'elle s'étirent en un radieux sourire, elle laisse apparaître des dents d'un blanc éclatant. Parfois, on a même l'impression d'y voir apparaître son reflet... mais là encore ce n'est qu'une illusion due à la brillance non négligeable de ses lèvres, agréables au contact... vous voulez goûter ? Bien sûr que vous le voulez, mais est-ce bien sage ? Ses canines sont de taille normale, bien qu'un peu plus grandes qu'auparavant... Mais elles sont aussi aiguisées que la pointe d'un poignard. Je suis sûr que si vous posiez votre index dessus, avec douceur, une petite goutte de sang perlerait à la surface... Mais... non, vous ne le ferez pas... à moins d'être fou.


  • Style vestimentaire :
    "C'est l'élégance simple qui nous charme" - Ovide.


      On dit parfois que l'habit ne fait pas le moine. Pourtant, lorsqu'un moine se présente devant vous, il est reconnaissable, vous ne croyez pas ? Angus pourrait se targuer d'être l'exception, le véritable sens de se proverbe. Qu'est-ce qui dans son allure pourrait donner l'impression qu'il est un vampire... Et bien, rien, strictement rien ! Avec une certaine subtilité, vous avez pu imaginer son corps... vous le représenter. Navré de décevoir vos imaginations constructives et vos rêves merveilleux, mais Angus n'est pas du genre à se balader nu. Hé non, malheureusement, il n'est pas naturiste... dommage, hein ?

      Non, en fait comme tout vampire respectable et comme tout homme de réflexion, il y a une chose qui lui passe presque par dessus les oreilles, c'est son style vestimentaire. De part sa condition sociale, il a toujours pu posséder ce qu'il souhaitait. Un costume au parfait ouvrage, cousu et conçu par une couturière des plus talentueuses, une montre à gousset en or massif ou encore de magnifiques chaussures au travail de cordonnier aguerri ? Il peut se permettre toutes les excentricités. La richesse n'a pas que l'atout d'amener le pouvoir, elle a aussi le dangereux attrait d'obtenir ce que l'on souhaite. Certains prétendent que l'argent est le nerf de la guerre, faux ! C'est le cœur du monde ! Mais aussi fortuné Gallaghan puisse-t-il être, il n'en reste pas moins un homme simple dans sa façon de s'habiller. Choisir des tenues extravagantes requiert du temps, de l'attention... Ce sont deux choses qu'il ne peut se permettre de perdre en absurdités notoires. Pourtant, il a bien conscience que les vêtements qu'il porte lui vont à ravir et mettent son infatigable charme à la vue de tous. Vous en doutiez ? Le noir est une couleur qu'il lui arrive de porter surtout depuis qu'il est mort. La couleur met en avant la pâleur de sa peau et lui donne un air mystérieux... plutôt froid. Inconsciemment, peut-être que l'être humain qu'il était deux siècles auparavant a décidé de mettre son entourage en garde. Pourtant, même dans la couleur la plus sombre, il garde son élégance, son agilité et sa beauté naturelle. Il peut lui arriver de se vêtir simplement, un jean bleu marine avec un pull noir, par exemple. C'est le genre de tenue décontractée qu'il aime bien. Généralement, il est toujours habillé assez chic. Et ça, c'est inéluctable ! Lorsque l'on est riche, et que l'on fait fonctionner son argent, on peut s'acheter des bijoux taillés dans la plus précieuse des pierres ! Sauf qu'à défaut, Angus préfère porter des costumes classes. Chemise blanche ou noire, souvent en soie, avec inévitables boutons de manchette en argent, pantalon noir, assorti à une petite veste de couleur sombre, à la texture des ténèbres bien que légèrement bleutée. En guise de chaussures, ce sont souvent des souliers noirs, en cuir tanné, toujours impeccablement ciré. Cela lui va bien. Angus coiffe toujours ses cheveux châtains avec une certaine attention sans pour autant y passer de longues heures. Ses cheveux sont parfois coiffés en arrière, d'autre fois en bataille. Il ne porte jamais de chapeau, car il déteste ça, il se trouve stupide avec.

      On pourrait également croire que sa fortune lui permette d'obtenir des bijoux magnifiques. Que nenni ! Il se moque des ornement comme de sa première dent de lait. La seule chose qu'il garde, c'est sa montre en argent au poignet droit... et oui, Angus est gaucher... un paradoxe ? Non... plutôt une coïncidence intéressante, quand on sait que la gauche est souvent vu comme le côté des traîtres... dans certaines religions et mythologies.


Dernière édition par Angus Gallaghan le Mer 3 Déc - 16:25, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 13:03
  • Psychologie :
    "L'homme fort dit : je suis. Et il a raison. Il est.
    L'homme médiocre dit également : je suis. Et lui aussi a raison. Il suit." - Victor Hugo.


      Qui peut prétendre avoir la connaissance absolue d'un esprit, si ce n'est son propriétaire ? Personne... et cette vérité est encore plus vraie pour le cas d'Angus. Un homme est déjà assez difficile à cerner. Malgré sa mort, le jeune homme possède encore quelques traits de caractère de son ancienne vie. Des traits communs ? Non... le caractère d'Angus Gallaghan est aussi difficile à saisir qu'une anguille vivante badigeonnée d'huile ! Portrait psychologique de ce vampire au tempérament changeant.

      Il était de notoriété publique que le jeune homme était intelligent. Jusque là rien d'anormal puisque comme certaines personnes de sa famille, il avait été élevé dans une culture florissante ponctuée de connaissances. Mais un esprit intelligent n'est pas simplement capable d'apprendre. Mémoriser, même le plus crétin des pigeons sait le faire. Il faut en plus avoir la capacité d'assimiler tout un savoir, de l'intégrer, de le comprendre et de pouvoir en disserter ou en débattre. Aucun livre, même ceux d'histoire, aucun enseignement ne peut se prétendre comme une science infuse. Ce sont deux choses qui ne peuvent être parole d'évangile. Chaque nouvelle chose apprise nécessitera forcément une analyse et une opinion pour être retenue intelligemment. A contrario, le par-cœur est une notion dérisoire et assez stupide. Angus possède cette faculté de se nourrir des choses qui l'entourent, de les voir défiler dans son cerveau comme des influx nerveux qu'il commanderait. Sa capacité à apprendre est surprenante et elle est totalement basée sur son analyse personnelle, sur des recoupements d'informations qui paraîtront des plus futiles aux autres. Voilà qui impressionne... surtout lorsqu'un jeune de 20 ans à peine vous explique avec une éloquence surprenante et une justesse effroyable, un problème mathématique de Descartes que le professeur convié personnellement par son père pensait lui imposer comme punition. Un exploit ? Pas pour lui, grand amateur de lecture et grand attentif de la vie. Avec l'intelligence, venait la ruse... très tôt, elle s'est installée, lui permettant de manipuler à sa guise les personnes dont il avait besoin. A mesure qu'il évoluait, il inventait des stratagèmes de plus en plus poussés. Il commençait à apprendre le comportement des gens... leur façon d'agir de penser. Ils étaient si prévisibles que même des évènements aléatoires comme le temps ou les aléas ne jouaient plus en sa défaveur...

      Désormais vampire, il conserve ses anciens atouts et mieux que ça, il les exploite avec une certaine habileté. C'est un manipulateur et un stratège redoutable ce qui jusque là aurait pu paraître peu dangereux... Sauf que vous vous trompez sir vous pensez que son caractère est aussi simple et ne se résume qu'à son intelligence et à sa logique quasi-implacables. Il renferme une grande ambition qu'il voile aux yeux de tous, d'une façon volontairement peu habile. En effet, il n'est pas dur de déceler sa convoitise du pouvoir. La plupart des gens qui l'entourent le savent, et sans le savoir, ils sont manipulés par cette tête pensante dont l'esprit vif n'a pas fini de vous fournir des surprises. En se montrant avide de pouvoir, il instaure la méfiance sur lui, il créé un climat houleux où la méfiance à son égard règne. Et tandis qu'on se focalise sur sa personne, le danger vient d'ailleurs. C'est un peu comme le troupeau d'antilope qui se disperse pour échapper au prédateur, le croyant seul... en réalité, le léopard est vraiment seul mais le courant de panique est son allié. Celui qui lui permettra d'obtenir l'objet qu'il désire... en l'occurrence sa proie. Vous le comprenez aisément, Angus est loin d'être stupide. Il s'est pourtant toujours montré solitaire, éloigné. Comme si l'appartenance à un groupe ne se limitait qu'à le préserver. Ce désintérêt peut surprendre car il constitue là encore une stratégie pour semer le doute. N'oublions pas que de l'hésitation naissent les tensions et les interrogations. C'est comme dans une partie d'échec. La personne qui est capable d'assaillir son adversaire en semant le trouble dans son esprit, est assurément celle qui gagnera. Parce qu'un être n'est plus rien sans la confiance qu'il s'accorde à lui-même.

      Angus a un atout supplémentaire c'est sa beauté. Ses yeux semblaient capturer l'attention comme un piège... il séduit. Il laisse venir à lui pour agir ensuite. Ses actes ne sont pas dictés par la morale mais par la raison et par ses intérêts. Au fond, il est très égoïste et surtout arrogant. Être intelligent lui donne un air supérieur et c'est d'autant plus grisant que la quasi-totalité des pièges qu'il tend fonctionnent à merveille. Arrogant et orgueilleux, il se fait distant avec les autres, considérant les humains comme une denrée alimentaire et les autres vampires comme dénué d'importance s'il ne sont pas à même de servir ses objectifs. C'est quelqu'un de froid, qui tue sans rien éprouver d'autre qu'une certaine satisfaction. Il est aussi tenace avec ses ennemis que cruel et là, lorsque l'on parle de méchanceté et de machiavélisme on est très loin du compte. Sa façon de toujours payer, par le tribut de la mort, ses opposants lui a valu le surnom d'Angat et une réputation bien sombre. Pourtant, avant de porter le coup de grâce, il prend toujours les temps de jouer un peu avec les nerfs de sa victime à bout. C'est un plaisir pour lui de voir que la personne perd son sang froid, qu'elle se laisse aller à ses pulsions, lui qui a toujours un contrôle de lui-même particulièrement effrayant. En effet, quand certains se laissent aller à la barbarie et à la violence, lui intervient avec calme et réflexion. C'est quelqu'un de posée, de très tactique surtout dans sa façon de se comporter. Il n'y a rien qui puisse vraiment le définir... et il n'existe qu'une personne le comprenant réellement. Non, inutile de penser à l'utiliser contre lui, car si Angus a une qualité, c'est qu'il est loyal envers ceux qu'il estime vraiment. Et lorsqu'on sait qu'il se venge des trahisons en piégeant ses victimes de la façon le plus cruelle qui soit, son ami n'a pas forcément envie de le trahir... sage décision s'il en est.


  • Goûts :
    "Il semble que le goût des livres croisse avec l'intelligence." - Marcel Proust.


      Un esprit aussi affiné ne peut qu'aimer les livres. Et encore... en tournant la phrase comme cela, son sens en est moins fort. Vampire passionné par le savoir, il a dévoré autant de grimoires qu'il a pu en sortir en plus de deux siècles. La littérature irlandaise occupe bien entendu une place privilégiée pour lui, en bon patriote qu'il est. Mais ça ne l'empêche pas de lire, de relire et de parfaire ses connaissances avec d'autres bouquins étrangers. Par son éducation, il sait lire le latin, le grec, le celte et le nordique, autrefois utilisé comme la langue des vikings. Tous ces anciens dialectes, ces langues mortes, constituent un bagage conséquent, dont il fait usage très souvent lors de ses réflexions personnelle. Sa culture est immense et cela lui apporte un certain poids. C'est un peu sa garantie pour rester au sein des Black Blood.

      Autre fait, il aime la musique douce, celle de l'époque où il était jeune. Il considère qu'un air joué sur un piano ou sur un violon a beaucoup plus de teneur que ces espèces de sons stridents sortant tout droit des guitares électriques. Ce n'est pas pour rien qu'il préfère les musiques calmes sans parole... elles apaisent son esprit parfois trop vivace, trop "éclairé". C'est sur des symphonies de Beethoven ou des morceaux de Mozart que ses tactiques et ses manipulations sont les plus sournoises. Elle lui confèrent la distance nécessaire pour méditer pleinement dessus.

      S'il lui arrive d'apprécier l'humour plutôt rarement, il accorde un certain mépris à ceux qui sont moins intelligents que lui, et encore plus si la personne occupe une haute fonction. Ce n'est pas un adepte des armes, ça vous l'aurez compris sans mal. Il y a beaucoup de choses qu'il déteste : les trahisons, les supplications, les incultes et le rock... Il voue une haine farouche envers les satanistes et les personnes violentes. Pour lui, il est inconcevable qu'on ne puisse résoudre ses problèmes que par la violence. C'est une honte d'autant plus avérée si l'on est vampire, le sommet de la chaîne alimentaire. Il hait purement et simplement les lycans donc, qu'il trouve bestiaux, stupides. Pour finir, on peut dire qu'il n'apprécie pas vraiment être entouré. Il préfère la distance et la discrétion aux discours même si lorsqu'il parle, c'est toujours pour convaincre, conseiller... ou contester. Avec raison...


  • Manies/Phobies :
    "Il n'y a plus que la peur de mort qui les retienne à la vie." - Jules Renard.


      Mourir une fois, c'est déjà horriblement douloureux, surtout lorsqu'un poison détruit peut à peu votre organisme... mais lorsque vous renaissez, vous avez l'impression que ce calvaire ne vous sera jamais soumis une nouvelle fois. Et bien, c'est faux... et Angus est bien le premier à le savoir. Il sait qu'il n'est pas immortel, qu'il peut être anéanti. Certes la tâche est difficile mais pas impossible. Comme de nombreuses personne qui convoite la place la plus haute, il a une phobie... La peur de mourir le hante parfois, dans ses songes. Le temps n'est plus son ennemi mais les autres, si. Cette crainte, il la voile par sa discrétion ou son assurance. Mais elle revient souvent lui torturer son âme damnée.

      C'est peut-être assez étrange mais à part cela, la seule crainte qu'il puisse avoir c'est de manquer de nourriture. Ce qui n'est pas près d'arriver, puisque les êtres humains se reproduisent comme des lapins en cage... Par précaution cela dit, il ne s'en prend jamais aux enfants, pour leur laisser le temps de grandir et de se reproduire. C'est ce qu'on appelle la chasse intelligente. N'allez pas croire qu'il a pitié de ses nains braillards... non il n'éprouve rien pour eux. Il est juste assez intelligent pour savoir que ce sont eux l'avenir de l'espèce humaine grâce à laquelle il peut se nourrir et se repaître de ce sang si juteux aux papilles...

      Comme tout vampire "noble", il a quelques manies parfois agaçantes. Il n'insulte jamais son adversaire, mais use de termes détournés, par pure arrogance. Il est presque certain que son interlocuteur ne comprendra pas le sens caché de son propos et cela l'amuse. Oui, il rit de la débilité des gens et croyez-moi il a souvent l'occasion de rire ! Il a une assez grande propension à l'indépendance. D'ailleurs, il n'aime pas que l'autorité soit au dessus de lui, il veut simplement la posséder et l'appliquer. Il a don la fâcheuse manie de se montrer acide, désinvolte avec son "supérieur" qui ne l'est que par le titre de chef qu'il porte. Lorsqu'il médite, c'est souvent dans une pièce noire, aux rideaux ou aux volets fermés. Dans ses plans, il a souvent tendance à ne laisser aucune chance à ses proies... sauf exception, lorsqu'il veut jouer un peu plus avec sa souris...



  • Autres :

      Malgré le fait qu'il n'aime pas la violence ni les armes, sa peur de la mort le pousse à avoir un couteau sur lui. Une arme blanche assez utile pour surprendre ses adversaires. Il n'a aucun tatouage, aucun piercing ni même une cicatrice, puisque son statut de vampire lui permet de refermer les plaies. Angus, de par son esprit en constante ébullition trouve un refuge dans certaines drogues douces, ou dans l'opium. Etant déjà mort, il n'en tire que les avantages. En revanche il ne boit jamais d'alcool, cela lui donne mal à la tête.
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MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 13:04
STORY LEFT BEHIND


  • Famille :

    "Il existe seulement deux familles dans le monde : ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas." - Miguel de Cervantès.


      L'histoire de la famille Gallaghan remonte à des siècles et des siècles en arrière, bien avant la guerre de Cent Ans l'époque où les normands, qui jusque là avait un contrôle assez fort sur le territoire perdirent leur influence. L'arbre généalogique de la famille ne remonte pas plus haut que Mayrick Gallaghan, notable influent de la société irlandaise. Lorsque l'Irlande se détache peu à peu de l'influence de l'Angleterre, son fils aîné est envoyé à Dublin pour occuper un poste de haut-intendant des affaires locales. Qu'ils aient été plus ou moins proches des autres nobles, les Gallaghan se sont toujours arrangés pour ne pas perdre leurs privilèges. Catholiques pratiquants, il n'apprécient guère les Anglais et participent dans l'ombre à quelques actions contre eux. Bien sûr, ils ne se mouillent pas trop.

      En 1751, la famille Gallaghan compte 6 membres proches et plusieurs plus éloignés. Elonor et Joshua sont les parents de 4 enfants dont 3 filles et 1 garçon : Angus. Les sœurs de ce dernier ont respectivement 11 ans, 5 ans et 3 ans. L'héritage familial est conséquent puisque ils possèdent plusieurs titre de noblesse, dont un de Lord. Officieusement, la famille est catholique mais afin d'éviter à la prison et de conserver sa place dans la société mondaine, elle s'est convertie au protestantisme. Les Gallaghan possède de nombreux cousins éloignés ayant un nom différent. La majorité des membres de leur famille a été exterminée par Cromwell en 1649, ne pouvant donc amener aucune descendance. C'est donc les seuls héritiers que l'on peut compter à cette date.


  • Vie antérieure :

    "A mesure qu'on s'avance dans la vie, on s'aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser." - Anatole France.


      Il pleut sur Dublin. Un violent orage éclate, dispersant vent, pluie battante et éclairs. Sur le port et les fameux docks, les vagues de plusieurs mètres de haut ravagent les navires accostés. L'un d'entre eux, sous la violence le houle déchaînée craque dans un bruit sourd... Le mousse vient de détruire son magnifique bateau en ayant malencontreusement ouvert les voiles. Emporté par un courant d'air glacial et violent le mât s'est brisé pour se fracasser sur la cabane du malheureux gardien du port. Le choc ne pardonne pas. Il est tué net, la poutre de sa cabane lui démolissant le crâne comme s'il s'agissait de porcelaine. Sans un seul cri, puisqu'il a été surpris, l'homme gît au sol, son cœur ralentissant peu à peu le rythme de ses battements. Le cerveau est hors service... ça c'est certain puisqu'il il flotte en bouillie avec des morceaux d'os... Du sang se répand devant les yeux vides du gardien. Précieux fluide, s'il en est... et vital en prime. Le muscle cardiaque continue de battre assez vite. L'adrénaline y est pour quelque chose. Mais lentement, il comprend qu'il aura beau se contracter, ce corps ne se relèvera pas. Petit à petit, les impulsions s'espacent... une par seconde... puis une chaque trois secondes, dix secondes... arrêt, fin de l'histoire.

      Au même instant, dans une chambre si décorée qu'on a l'impression d'y étouffer, un bébé pousse un cri strident. C'est donc ça, le cycle de la vie ? Une personne meurt, une autre naît ? Quelle cruelle balance tout de même... La mère est en sueur, elle s'accroche aux draps comme si sa vie en dépendait. Dur d'être une femme dans ces cas-là... Elle qui pensait que le quatrième enfant sortirait correctement, sans lui faire mal, comme la troisième ou même le seconde... elle s'était trompée. Peut-être parce que ce coup-ci, c'était un garçon ? Sans ménagement, le petit être braillant à plein poumons fut embarqué par une servante, lavé à l'eau chaude... trop chaude. Nouveaux pleurs, plus stridents encore. Mais enfin qu'est-ce qu'il se passait donc, ici ? D'un endroit confortable, chaud, humide et réconfortant, Angus (puisque tel était le nom qu'on lui donna) était passé à l'air libre. C'était froid ! C'était grand !!! Où étaient passées les parois le protégeant comme un diamant ? Pourquoi faisait-il soudain si glacé ? Et... cette douleur, il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il lui arrivait. On aurait dit que sa poitrine se déchirait... ça lui brûlait... que se passait-il enfin ? Pourquoi s'acharnait-on contre lui ? En guise de quel honneur une vieille peau le frottait-elle avec un chiffon rêche comme une rapière ? Enfin quoi ! Lui qui a la peau si douce, si fragile, et si fine... il était confrontait au chaud, à la rigueur... et le geste était vigoureux. On l'entoura d'un autre linge, sec celui-ci. Qu'est-ce que c'était que cette odeur ? Et puis ses sons... longs, graves... effrayants. Nouveaux pleurs, nouveaux cris suraigus. Autour on s'affairait on le déplaçait, il avait conscience qu'il bougeait sans rien faire... il passa de bras fermes à des bras plus tendres, doux. Oh oui, c'était si doux... presqu'immédiatement il se calma. C'était sa mère. Il n'y voyait rien mais il le savait. Elle avait tout de rassurant. Sa voix était plus posée, plus aiguë... Angus cessa de pleurer il avait le visage plaqué sur une surface douce, arrondie... presque comme un automatisme, sa bouche se posa dessus. A peine né, il avait faim et sa mère l'avait bien compris. En lui donnant le sein elle scella comme un pacte de confiance entre son rejeton et elle. Pour se remettre de ses émotions, l'enfant ne profita que des quelques gouttes de lait maternel et s'endormit, plongeant pour la première fois dans les bras de Morphée...


    ---


      - Laisse donc Angus tranquille ! Tu vas l'agacer et il va pleurer !!! Nous n'avons vraiment pas besoin de ça pour le moment !

      D'une voix impérieuse, mon père chassa Lily, ma grande sœur. Une emmerdeuse de première catégorie celle-là ! Dans le genre pénible, collante et à moitié arriérée, Dieu n'avait pas fait mieux... Je me souviens qu'elle avait toujours tendance à me prendre pour un débile... un imbécile. Elle marmonnait des propos incohérents que j'étais sensé comprendre au dessus de mon berceau de bois d'érable. Elle parlait en faisant des mimiques et de belles grimaces ce qui l'enlaidissait davantage. Oui... car ma sœur était moche, du haut de ses 13 ans... Elle avait un visage de poulpe, avec des cheveux longs noirs qu'elle avait naturellement gras. Son nez était plutôt proéminent. Un peu comme si une guêpe l'avait piqué pour qu'il enfle un peu plus. Elle dégageait un affreux parfum de lavande que mes boyaux de jeune gamin ne supportait qu'à grand peine... C'était une plante importée du Sud de la France, un véritable horreur pour mon odorat. Le jeune fille s'éloigne de moi... ouf... merci, père. J'avais en effet autre chose à faire qu'à la regarder faire l'idiote devant moi. Pourquoi me réveillait-elle en me secouant de la sorte ? Comme si j'étais son jouet ! Si elle voulait être mère, qu'elle se marie donc à un Anglais, qu'elle fasse son gosse par un froid d'hiver et qu'elle le ponde en automne ! Elle n'avait pas besoin de me prendre en permanence dans ses bras comme si c'était elle ma mère ! On dit que les garçons sont pénibles... c'est mal connaître les deux autres pestes qui me servent de grandes sœurs : Annabeth et Gwenaëlle... La première, âgée de 7 ans, prend un malin plaisir à me persécuter, à me faire peur en surgissant et en hurlant. L'autre qui n'a que 5 ans n'aspire qu'à une chose... se servir de moi comme poupée ! Je la hais particulièrement, surtout lorsqu'elle prend la décision de me coiffer avec du miel... A-t-on vraiment idée d'être aussi stupide ? J'ai trois sœurs qui sont encore plus atteintes du cerveau les unes que les autres... Elles font un concours ? A croire que oui...

      Ma mère arrive et me prend dans ses bras. Doux contact rassurant mais brisé par la crise jalousie d'Anna comme mes parents l'appellent. Elle tape des pieds en hurlant, toute bleue... on aurait dit qu'elle avait été empoisonnée au cyanure, je trouve fort dommage que ça n'ait été qu'une illusion, ça m'aurait fait des vacances ! Pour éviter de supporter la caprice de l'autre peste, ma mère m'abandonne à une servante pour prendre l'autre dans ses bras. A mon tour de pleurer ! Ce n'est pas juste !!! J'ai plus besoin d'elle ! Je la mérite davantage. Je continue à bramer, à la limite du supportable. S'il y a un souvenir que je conserve c'est bien ma capacité à avoir raison et à obtenir ce que je désire. Ma mère, ne sachant plus où donner de la tête pose la peste par terre et me lui dit, de sa voix douce, la mettant échec et mat :

      - Ton frère a plus besoin de moi que toi... sois sage, sinon, je ne viendrais pas te border ce soir.

      La teigneuse me regarde le regard noir et avant de partir en courant, elle me pince violemment la chair tendre de mon bras, faisant aussitôt monter des larmes et des sanglots supplémentaires. En grandissant, j'ai eu le loisir et le plaisir de me venger de tout cet espèce d'amour qu'on essayait de me faire avaler... il n'y a pas plus stupide que mes trois sœurs réunies... à part peut-être leur descendance... Et encore, je doute qu'un homme ait pu un jour épouser ses horreurs. A six ans, on m'a en quelque sorte imposé un éducateur, un espèce de vieux ennuyeux au possible, sensé m'inculquer les bases pour vivre dans un monde civilisé. Le gaillard avait beau être soporifique comme un curé, il avait la main sacrément leste. Si je venais à faire une erreur, les gifles pleuvaient, les insultes aussi. On pourrait croire que ce genre de pédagogue est nullissime... mais non. En réalité, il m'a appris beaucoup de choses. En me frappant lorsque je me trompais, il m'a enseigné la rigueur... et la réflexion. C'est sans doute à lui que je dois ce que je suis aujourd'hui. L'intelligence n'est sans doute pas très présente dans ma famille, lorsque je vois mes sœurs, il y a en effet de quoi s'inquiéter ou rire... apprendre est quelque chose de difficile surtout lorsqu'on ne comprend pas. Très tôt, on m'a appris à raisonner, à assimiler et à retranscrire d'une autre façon. J'avais huit ans quand je lisais des écrits que même ma mère avait du mal à déchiffrer. Le latin est une langue intéressante, peut-être plus que le celte. Elle a des nombreuses racines, des sens différents. Néanmoins, c'est en étudiant le gaélique, la langue de mes ancêtres que j'appris la signification de mon si doux prénom : Angus signifie l'être exceptionnel. Je me savais particulier, parce depuis ma naissance mon père corrigeait mes sœurs mais pas moi. J'obtenais facilement ce que je voulais de mes parents. Et puis, j'avais un esprit supérieur, capable de tout savoir sans forcer. Mon père était fier de mes connaissances et il m'apprit à jouer aux échecs. Formidable jeu, s'il en est. Je n'ai réussi à le battre qu'à mes douze ans, mais mon père n'a jamais pu reprendre le dessus. Il est mort l'année suivante, d'un mal étrange qui l'avait obligé rester alité et fiévreux de longs mois durant.

      J'ai du mal à compter, de mémoire le nombre de sanglots exaspérants de mes frangines... Le brave homme était mort. Fin de l'histoire pour lui, mais pas pour moi. C'est donc avec calme qu'on l'enterra dans le domaine que ma famille possédait depuis des siècles. Cette mort eu un effet positif. Lily se trouva un homme anglais pour mari et l'épousa avant de partir pour la haute société de Londres, bon débarras. Gwenaëlle se renferma sur elle-même, et me lâcha enfin les basques ! Enfin, Annabeth entra dans une profonde déprime. Ma mère le retrouva pendue dans l'écurie, à une lanière de cuir. Nouveaux sanglots, nouveaux pleurs... encore un enterrement. Sauf que si j'avais été plutôt peiné pour mon père, là, j'étais satisfait. Elle, la grande peste qui se moquait de moi enfant quand je pleurais, elle était maintenant six pieds sous terre, à se faire manger par les vers, parce qu'elle n'avait jamais su exprimer sa peine comme il fallait et que finalement par sa grande force, elle se prenait pour une reine alors qu'elle était pitoyablement faible. Je me dis encore que dans sa mort, pour une fois elle aurait pu se montrer digne et mourir brûlée dans l'écurie. La pendaison, c'est un peu le truc que les marioles utilisent en espérant que la corde casse... avec le feu, il n'y a aucun chance de survivre, si on se laisse brûler correctement. Et puis ça aurait empêché l'enterrement pathétique auquel, protocole oblige, j'ai été forcé d'assister..


Dernière édition par Angus Gallaghan le Lun 1 Déc - 21:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 13:04
      Après ça, ma mère se libéra si j'ose dire... là aussi pour marquer sa dépression. Je ne compte plus le nombre d'hommes qu'elle mit dans son lit. quoiqu'il en soit, elle était complètement incapable de se ressaisir et d'étouffer ses cris de plaisir. Moi, j'avais pris l'habitude de me terrer dans ma chambre, et de lire, encore et toujours. J'ai appris beaucoup de chose de cette façon mais ce que j'ignorais, c'était que Gwenaëlle me prendrait comme... confident ! Je n'aurais peut-être pas du l'aider à se relever lorsqu'elle est tombé à mes pieds... elle a de suite saisir cette perche pour pouvoir confier ses doutes à mon oreille. Elle en avait assez de s'isoler. Alors, elle passa des heures à me conter ses histoires de cœur, de sentiments, bref, le genre de choses que j'écoutais toujours distraitement en continuant ma lecture. De temps en temps, je répondais par un air compatissant ou un regard désolé. C'était amplement suffisant, du moins, je le croyais :

      - Tu n'es pas bavard... tu peux me parler si tu veux. Te confier ou me dire si quelque chose te tracasse.

      - Non, tout va bien.

      - Tu es sûr ? Je me rends compte que nous ne nous connaissons pas... alors que nous sommes de la même famille.

      Non, mais qu'est-ce que c'était que ce mélodrame ? J'avais 15 ans ! Pourquoi me prenait-elle la tête avec ces miasmes d'enfant perdue ? Avec un regard glacial et une voix ferme, je mis un terme à la conversation en même temps qu'à sa séance confession :

      - C'est sans doute mieux ainsi. De toute façon, tu as eu 15 ans pour me connaître, pour discuter avec moi. Personne ne l'a fait, ni toi, ni la peste, ni la mielleuse... C'est trop tard et je n'ai pas envie de mieux te connaître, ni toi ni l'autre. Maintenant, j'aimerais terminer mon chapitre en paix. La porte est ouverte, n'oublie pas de la refermer quand tu l'auras franchie. Les halètements de la vieille folle me déconcentrent.

      Ma sœur quitta la chambre, après une hésitation. La plupart de nos dialogues ne se limitèrent qu'à "bonjour ou "s'il te plait", voire parfois "merci". Tandis que ma mère se laissa aller à la débauche, je découvrais chaque jour des sujets passionnants et chaque heure, une idée me venait à l'esprit. Ma mère se faisait dilapider la fortune et il était évident qu'à ce rythme là, il ne resterait rien pour moi. Sauf que... en fouillant dans les affaires de mon père, j'ai découvert un testament dans lequel j'héritais des propriétés. Loin d'être bête, je l'ai dévoila au grand jour, m'attribuant ainsi la maison et le domaine. L'un d'entre eux se situait à Limerick, et je n'en avais jamais entendu parlé... J'avais vingt ans lorsque je partis de Dublin vers l'ouest. Laissant ma mère et ma sœur dans la maison. J'avais été tenté de les chasser mais je ne le fis pas... Elles me seraient utiles pour surveiller la bâtisse et l'entretenir. Direction, Limerick.


  • La morsure :

    "Ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité." - Montaigne.


      La propriété de Limerick était gardée par une famille noble que mon père avait placé haut dans son estime. J'étais loin d'être idiot, ils représentaient un bon filon. Lorsque je me suis présenté, il y a eu une certaine amitié entre le père de famille et moi. L'homme avait une fille, à peine moins âgée que moi et à la beauté non négligeable. A entendre mon cœur, je sais que j'en étais amoureux, même maintenant alors que j'écris ses lignes, je me souviens des battements plus fréquents, de la chaleur qui se répandait sur mes joues lorsque ses yeux croisaient les miens. Mes obligations me poussèrent à faire de nombreux allers-retours entre Dublin et Limerick, mais sur le voyage, elle occupait pratiquement toutes mes pensées. La père n'était pas dupe et il tenta de profiter de moi. Il savait que si sa fille m'épousait, sa famille serait riche et qu'il suffisait que je meure sans descendance pour qu'elle hérite. Mais même sous le joug des sentiments, ma raison ne me quitte jamais. Je le voyais venir comme un incendie de forêt... l'homme n'était pas très malin, juste fielleux. Nous fûmes encore plus amis lorsque je demandai sa fille en fiançailles. L'homme me l'accorda sans rechigner. tout fut donc préparé pour le mariage que nous célébrâmes devant un pasteur protestant, puisque pour conserver ses intérêts, ma famille catholique avait choisi de se soumettre à la loi. Au fond, la seule chose qui différenciait ces deux religions, c'était quelques détails insignifiants. Je m'installai donc à Limerick avec mon épouse, j'avais 21 ans. J'autorisai son père à rester en attendant avec hâte le fameux jour où il mettrait son plan à exécution. J'ai toujours été joueur avec ceux qui ce croyait plus fort que moi... ils sont aveuglés par leur petite personne et en oublie de se faire discret. Un soir, je prenais soins des étalons que je revendais parfois à des soldats anglais. Ma femme m'y rejoint pour un ébat des plus torrides. Je dois reconnaître que j'ai été plutôt performant, même si la paille est assez inconfortable. Tandis qu'elle repartait, je restais un peu le temps de me rhabiller et d'ajuster ma tenue. C'est à cet instant que le bonhomme entra en action. Il pointait un fusil sur moi, un sourire ravi au coin des lèvres.

      - Je te tiens...

      - Tss...

      A peine eus-je le temps de dire ça, l'homme glissa sur du crottin de cheval et tomba en avant tirant avec son fusil. La balle m'effleura le flanc et tandis que mon sang coulait, je regardai le cadavre de celui qui avait essayé de m'assassiner. En tombant, il avait atterri tête la première sur une fourche que j'avais placée là. Simple conclusion mathématique et physique... Je retournai chez moi pour expliquer la nouvelle à ma femme. Elle se mit aussitôt à pleurer et entreprit de me soigner. Sauf qu'en réalité, j'ignorais qu'elle était complice dans l'histoire. Ma tendresse envers elle m'avait aveuglé. C'est lorsque la lame se planta dans mon ventre que je me rendis compte de mon erreur de jugement. Cela avait quelque chose d'irréel... de particulier. Le temps allait lentement mais ma femme ne connaissait pas aussi bien l'anatomie que moi. Je n'eus aucune peine à me lever subitement et à plaquer le couteau sur sa gorge. J'étais incapable d'entailler et je n'eus pas à le faire. En reculant, elle trébucha sur mes bottes tomba en arrière et percuta violemment une commode en bois massif. Coup du lapin, fin de l'histoire. Pour moi aussi, ça allait être la fin... je le sentais. On ne peux pas arrêter une telle hémorragie, surtout lorsque le foie est touché de plein fouet. Un rictus de douleur sur le visage, je tentais d'arrêter la sang avec un linge. C'est à cet instant, qu'une personne me saisit par le col, les yeux fous comme si une bête résidait en elle. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle planta ses crocs acérés sur ma gorge, me coupant le souffle. Je sentais qu'elle aspirait mon sang avec une avidité surprenante. Que se passait-il ? Je gardais la main sur ma plaie tandis que l'être buvait mon essence vitale. Mes muscles avaient des mouvements incontrôlés et sans le vouloir je fis tomber une lampe qui enflamma la maison. Les flammes s'élevèrent bientôt très haut, faisant brûler la charpente. Mon agresseur s'était enfui. Mais moi, pour m'extirper de cette situation, je ne pouvais pas vraiment faire autrement que me surpasser. C'est en jetant par la fenêtre que j'eus mon salut. Bien sûr en tombant, je savais que je me casserais quelque chose. Mais malgré cela, avec la douleur, je rampai loin de l'incendie, vers un petit lac.

      Je passais un peu d'eau sur ma plaie toujours saignante puis sur mon cou, même si la peau semblait s'être refermée. L'aurais-je rêvé ? Cela semblait pourtant si vrai. Mais déjà mon esprit avait du mal à suivre... je sentais une brûlure à l'intérieur de moi... comme un fléau pourrissant mon être. La douleur s'amplifia et me fit hurler. Qui pouvait donc m'entendre ici ? Personne à part les bêtes sauvages. Le douleur m'aveuglait et mes cris chassèrent les plus courageux des prédateurs. Je n'avais plus qu'une envie, c'était mourir. Abréger mes souffrances ! Ma vision se troubla, mes muscles se contractèrent un ultime instant pour se relâcher dans un dernier sursaut de vie. La lumière diminua autour de moi puis tout devint d'un noir profond. Voilà, je suis mort.


  • Après la morsure :

    • Voir ici !

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    Dernière édition par Angus Gallaghan le Mer 3 Déc - 16:25, édité 5 fois
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 13:37
    Je ne dirais que Bienvenue et Oh mamami l'image que tu as mise, il a de ces yeux i'm in love with you à se damner XD
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 14:56
    Bienvenue parmis nous Angus Smile
    ravie de voir que tu as commencé ta fiche (d'ailleurs à ce propos Angus Gallaghan [Complete] 926642 )
    Hate de voir la suite i'm in love with you
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 15:22
    Bienvenue ici. =)
    Superbe début de fiche. <3
    Cependant, deux petites remarques, Angus vient de la haute société de Dublin donc pour moi, il est née à Dublin sauf si tu as prévu un truc spécial, genre c'était l'endroit préférée de sa mère alors il n'y a aucun souci. Et sinon ton image est trop grande (200*400 maximun). ^^


    Dernière édition par Declan W. Bowden le Dim 30 Nov - 15:29, édité 2 fois
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 15:27
    Très bien pour Dublin. Je vais le mettre en lieu de naissance, étant donné que j'aimerais garder Limerick pour sa mort. J'ai une petite idée d'histoire, là-dessus.

    Par rapport à l'image, elle fait 200 par 260. ^^"

    EDIT : 200 c'est la hauteur ? C'est ça ?
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 15:29
    Pardon, pour l'image, c'est 400*200 et non 200*400. ^^ Autant pour moi.
    Y a pas de souci pour le lieu de mort. =)
    Et tu n'es plus en compétition pour Angus, le premier inscrit a changé de ligne de mire et tente Alexander Macdraw
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 15:35
    Voilà, c'est modifié pour l'image. Elle fait 154 x 200. Wink

    J'ai également modifié pour le lieu de naissance. C'est Dublin, j'avais mis Limerick que j'avais inversé avec Galway. Rolling Eyes Il était tard quand je l'ai fait, ça doit être ça. XD
    Donc, voilà, naissance à dublin, mort à Limerick.

    C'est noté pour l'autre Angus. ^^
    La suite bientôt. Surement en soirée au pire demain. Wink
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 15:43
    Et bien Smile En tout cas tu avances très vite et tu as l'air d'avoir parfaitement cerné Angus Smile
    Hâte de voir le reste Smile
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    ● Citation: Vous avez tort. J’entends les cris, je vois l’effroi, l’horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles. Je blâme. Est-ce ma faute enfin ?
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 16:46
    Bienvenue officiellement !! Razz
    Brrr quelle fiche.
    Réellement ravie de la lire, du moins son début. Et quel début !! i'm in love with you
    J'ai l'impression d'avoir ce fichu Angus devant moi. Par ailleurs très bon choix pour les citations (je pense notamment à celle de Victor Hugo)
    Hâte de lire la suite.
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 20:33
    Bienvenuuuue !!! {Effectivement, magnifique image Angus Gallaghan [Complete] 245118 et très bon début de fiche <3}

    Bon courage pour la suite Very Happy
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyDim 30 Nov - 20:39
    Bienvenue. ^^

    Raahh oui la fiche. Angus Gallaghan [Complete] 95303 bounce
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 16:22
    • Après la morsure :

      "L'expression "mort naturelle" est charmante. Elle laisse supposer qu'il existe une mort surnaturelle, voire une mort contre nature." - Gabriel Matzneff


        Je ne meurs pas... Je survis... non, pire que ça, je vis en étant mort. Par quel maléfice, quel miracle ? Mon cœur a cessé de battre, je ne sens plus la chaleur de mon sang à l'intérieur. Je ne respire plus mais je suis debout, mes vêtements en lambeaux, dévorés à différents endroits par des bêtes sauvages. Depuis combien de temps, suis-je ici ? Que s'est-il donc passé ? J'étais à la même place lorsque je me suis senti mourir. La douleur m'aurait-elle fait rêver ? Je marche vers chez moi, ce foyer que j'avais cru mien. L'amour vous fait faire des erreurs stupides... Je suis impressionné par la distance que j'ai parcouru. Blessé, empoisonné par cette morsure j'ai tout même réussi à parcourir près d'un kilomètre sans vraiment m'en rendre compte. Lorsque j'arrive dans la prairie, j'ai face à moi une vision d'horreur. Le feu s'est répandu partout, brûlant, la maison, l'écurie avec les chevaux et même les barrières. Le cendres sont encore fumeuses sous mes pieds. Mes yeux cherchent, perdus, n'importe quoi qui pourrait vivre.

        - On dirait un loqueteux qui désespère.

        Je sursaute et me retourne avec une agilité que je ne me connaissais pas. Un homme se dresse devant moi et me regarde. Il a l'air surpris que j'ai réagi ainsi mais il poursuit, le ton amical :

        - Vous êtes le jeune Gallaghan, c'est ça, le propriétaire. Les gens vous croyaient mort. On vous a cherché partout. Vous allez bien ?

        Il s'approche et je le laisse faire. Je suis perdu... et je sens une drôle d'émotion en moi. Cet homme me parait sympathique et sans arrière-pensée... reste qu'une petite voix me murmure à l'oreille de le mordre... surement mes souvenirs qui s'emballent. Je lui réponds, la voix mal assurée :

        - Je ne sais pas...

        Sa main touche mon bras et il fait un recul :

        - Ma parole ! Vous êtes glacé ! Venez, allons chez moi, j'ai une couverture.

        Il porte la main à son nez et dit en levant les yeux au ciel :

        - Et voilà que ça recommence ! Saleté...

        Il retire son doigt, je sens mes yeux grandir à la vue du sang qui coule de sa narine. J'ai un mouvement incontrôlé, je renifle... puis-je encore le faire sans respirer ? Une odeur se propage, c'est merveilleux, jamais je n'avais humé tel parfum. Et tandis que l'homme cherche un mouchoir en tissu dans sa poche, je me sens bondir. Je le fais tomber à terre comme un vulgaire vase puis mes dents se plantent dans le chair tendre de son cou. J'entends ses cris, ses borborygmes mais j'aspire le nectar dont j'ai été privé. Je sens la chaleurs de l'homme qui vient en moi, je sens la mort s'approcher, elle fauche l'humain lorsque j'ai fini ma besogne. Mais j'ai encore faim... je suis incontrôlable. J'arrache un morceau de chair sans vraiment le vouloir et je l'avale. Presqu'aussitôt mon corps se révulse et s'en débarrasse. Ecoeurant... j'ai du mal à me contrôler je tremble, je titube. Un rat passe près de moi et avant même qu'il ait le temps de s'enfuir, j'aspire la dernière goutte de son liquide vital. Je tombe à genou, mes mains lacérant les cendres comme des furies. Je n'ai pas mal... j'éprouve un immense plaisir... Ne me contrôlant plus, je tombe sur le sol, agités de mouvements compulsifs, du sang coulant sur mon cou, le visage en extase. J'ai tué un homme... je le sais mais je n'ai aucun remord... Cette bestialité vaut bien tous les orgasmes.

        Il m'a été dur d'apprendre à me maîtriser mais j'ai vite compris que tuer n'importe qui, n'importe quand dans les rues était la chose à éviter, et ce pour calmer les soupçons. J'adoptais une façon plus propre pour me nourrir, plus adéquate. Je piégeais mes proies. J'avais déjà une excellente intelligence de mon vivant alors avec ma capacité de vampire, c'était bien plus drôle ! J'avais découvert ma véritable nature par celui qui m'avait mordu, vers 1801. Le vampire était de Limerick et il travaillait pour mon père lorsqu'il s'est fait mordre. Il ne savait pas bien se contrôler c'est pour ça qu'il m'a attaqué. Qu'importe de toute façon, j'étais en quelque sorte immortel. Il me présenta à d'autre êtres comme nous, faisant partis du Clan des Black Blood. C'était parfait un nouvel univers pour évoluer. De nouveaux alliés pour survivre. Je n'eus aucun mal à m'intégrer, mon esprit ingénieux me valut du respect et de la crainte. Je ne sais plus qui m'a donné ce surnom mais Angat fut bientôt adopté pour me désigner. J'avais lu des milliers de livres, je savais ce que ça voulait dire. Declan Bowden m'a été plus accessible et nous nous sommes rapprochés à mesure que je prenais de l'importance. J'admirais et j'admire toujours ce type malgré le fait qu'il n'a pas vraiment sa place aux rênes du clan. Il n'est pas assez réfléchi. Heureusement que j'ai été là pour l'aiguiller de temps à autre. Un véritable chef doit mener la barque seul avec autorité et ingéniosité. Par bien des aspects, Declan, se relâche... Sa prise de pouvoir a été sanglante et bien qu'elle l'ait servi directement en le plaçant à notre tête, il n'a pas la carrure pour un tel poste. Nos avons cependant déménagé. Adieu la vieille Irlande ! J'ai moi-même proposé cela à Declan, pour éviter d'une part que nous ne nous fassions repérer vu notre nombre et d'autre part parce que nous risquions de rencontrer des gens qui nous connaissez. L'île était assez petite et vu les révoltes qui faisaient rage, il risquait d'y avoir anguille sous roche. Il hésita mais m'écouta. La grand majorité du clan, déménagea. C'était une période d'autant plus propice que la révolution qui gagnait les cités conduisaient certaines personnes à l'exil.

        Notre voyage fut long. Nous continuions d'avancer en Europe puis en Asie. Je me souviens que lorsque nous avons traversé la Sibérie, nous étions tellement affamées que la plupart d'entre nous se sont jetés sur les ours. Si mes calculs sont bons, nous avons du en tuer un bon millier et abattre sur notre sillage le double d'humains. Je devais reconnaître que Declan gardait sa place et du respect vis à vis des autres. Ce n'était peut-être pas un meneur intelligent mais il avait du charisme. Et pour motiver une bande de vampires avides de sang à travers un froid polaire, c'était un atout non négligeable. Le détroit de Béring dont j'avais entendu parlé par des ouvrages nous conduisit en Amérique, le fameux pays où les blancs avaient massacré les rouges. Plus nous allions vers le sud et plus le paysage changeait, des forêts de connifère perdues dans hauts sommets, nous passâmes dans des plaines entre deux grandes collines. Je pense que nous sommes arrivés au mauvais moment, en pleine chasse aux sorcières. Mais, nous n'avions pas grand chose à craindre de tout ça. C'est là que j'eus l'idée de trahir les autres camps en les dénonçant. Plutôt que de nous battre, nous les exterminions indirectement. Cela marcha à plusieurs reprises même si le combat était la chose la plus intéressante. Le clan de Kongsang, vampires pacifistes fut anéanti par nos soins, je regrette que ces imbéciles aient jeté la plupart de leurs écrits dans les flammes. Néanmoins, nous apprîmes que Babylon était le berceau du premier vampire. Une information intéressante pour nous qui voyagions depuis deux siècles... Nous arrivâmes bientôt dans ce village. Dans le clan on me qualifiait de discret et de calculateur. Je n'ai jamais été très bavard sauf avec Norman Fitzpatrick. C'est la seule personne avec qui discuter n'est pas une plaie. nous nous comprenons chacun à notre manière et nous apprécions à notre juste valeur. Peu de temps après notre installation à Babylon, j'ai fait la rencontre d'une certaine Lisbeth O'Connor. La jeune femme était un repas idéal. Fraîche, pleine de vie, je n'aspirais qu'à une chose, goûter le doux nectar qu'elle renfermait... Seulement, voilà... alors que j'étais accroché à son cou, elle murmura le désir de devenir un vampire. Un désir étrange, pour une humaine... je ne sais toujours pas pourquoi j'ai hésité ni pourquoi je lui ai accordé cela... Sa transformation a été longue, douloureuse mais, je suis resté près d'elle, là non plus sans savoir pour quelle raison. C'était la première fois depuis ma renaissance que j'avais ce genre de réaction. Ne sachant plus une faire, je suis vite avisé que j'avais raté une belle occasion de me repaître d'un sang délicieux. Je suis parti sans rien lui dire ni sans la revoir ensuite. Pourtant, quelque chose me taraude, je pense tout le temps à elle lorsque je me remémore le passé... Personne n'est au courant, et personne ne doit l'être.

        Aujourd'hui nous sommes en guerre ouverte contre tous les autres afin de régler de vieilles histoires et d'être le clan dominant de la ville. Mais, cela n'empêche pas que chez les plus jeunes, les Cruor Ac Corpus, une jeune vampire sort du lot de par son intelligence. Elle a un je-ne-sais quoi de surprenant. C'est rare de trouver presqu'aussi intelligent que moi. Kailey C. Arklayn a beau être une gamine, elle sait y faire. Nous nous sommes croisés par hasard et depuis, chacun teste l'autre à sa manière. La défier est un plaisir que j'aime bien m'accorder de temps à autre. Je me dis que le jour où elle échouera, elle ne sera guère plus intéressante que ces imbéciles de congénères.


    ----------------------------------------------------------------------------------------


    Bon, ça rentrait pas finalement. ^^"
    Concernant le dernier paragraphe, avec Kailey, nous avons parlé de ça en MP. Comme j'en étais à ma fiche, j'ai préféré l'inclure dedans. Wink

    Concernant les fates potentielles, j'ai relu rapidement en diagonale pour en corriger certaines, peut-être pas toutes. Le truc c'est que si je me relis, je rajoute presqu'un paragraphe à chaque fois. What a Face Je vais posté ma fiche en 15 messages à force. Laughing

    Et désolé pour le petit retard, j'avais un truc à faire auquel je ne pensais plus. >.<"


    Dernière édition par Angus Gallaghan le Jeu 4 Déc - 3:22, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 16:35
    Je passe pour un crétin dans ta fiche. ^^ Alors que Declan est pas si con que ça. Il sait ce qu'il faut faire lorsqu'il le faut, c'est juste qu'il agit avec un peu trop d'impétuosité et rapidement.
    Méchant garçon.
    Par contre, Declan n'est pas du genre à demander conseil à Angus parce qu'il l'a remarqué dès son arrivée dans le clan. Declan l'apprécie mais sans plus et ils se disputent souvent. Dans ta fiche, j'ai l'impression que c'est Angus le bras droit alors que pas du tout, c'est vraiment quelqu'un qui est plus en retrait et qui marmonne derrière le dos des gens. Il admire Declan mais le déteste aussi et n'est pas prêt de l'aider. Enfait, Angus n'a pas vraiment les couilles de se dresser contre Declan. Il échafaude des plans à longueur de temps et est plutôt sujet aux moqueries gentilles des autres membres.
    Sinon j'aime beaucoup ta fiche et il faudrait que tu m'envois un MP pour me dire ce qu'il en est avec Kailey, ce que vous avez prévu, pour voir si c'est solide, possible et tout. On doit en discuter entre admins. ^^


    Dernière édition par Declan W. Bowden le Mer 3 Déc - 17:04, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 16:42
    Mama mia. Quelle fiche. J'adore réellement ton style d'écriture, agréable et recherché. Un pur délice. Smile Il est pas tendre avec ses soeurs. Laughing
    Maëva s'occupera de toi, vu que c'est son groupe. =)
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 16:56
    Woow Shocked
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:05
    Au passage ça me fait plaisir de voir vos réactions sur ma fiche. Smile

    Declan W. Bowden a écrit:
    Je passe pour un crétin dans ta fiche. ^^ Alors que Declan est pas si con que ça. Il sait ce qu'il faut faire lorsqu'il le faut, c'est juste qu'il agit avec un peu trop d'impétuosité et rapidement.
    Méchant garçon.
    Par contre, Declan n'est pas du genre à demander conseil à Angus parce qu'il l'a remarqué dès son arrivée dans le clan. Declan l'apprécie mais sans plus et ils se disputent souvent. Dans ta fiche, j'ai l'impression que c'est Angus le bras droit alors que pas du tout, c'est vraiment quelqu'un qui est plus en retrait et qui marmonne derrière le dos des gens. Il admire Declan mais le déteste aussi et n'est pas prêt de l'aider. Enfait, Angus n'a pas vraiment les couilles de se dresser contre Declan. Il échafaude des plans à longueur de temps et est plutôt sujet aux moqueries gentilles des autres membres.
    Sinon j'aime beaucoup ta fiche et il faudrait que tu m'envois un MP pour me dire ce qu'il en est avec Kailey, ce que vous avez prévu, pour voir si c'est solide, possible et tout. On doit en discuter entre admins. ^^

    Concernant, la place d'Angus, je te rassure de suite, c'était l'effet recherché. Dans l'histoire j'utilise le "je" parce que c'est Angus qui raconte. C'est donc sa vision des choses, en quelque sorte. Par son écrit on sent déjà son caractère arrogant. Mais dans la réalité, il n'est absolument pas aussi nécessaire qu'il le prétend, ni aussi proche de Declan. Forcément, vu que c'est lui qui raconte, c'est embelli. Je pense que ça peut apporter une vision du personnage assez intéressante, parce qu'il lui arrivera souvent de se comporter comme ça avec d'autres personnes. ^^
    Par contre, je peux t'assurer que mes posts seront beaucoup plus objectifs. Angus est du genre intello mais lâche et il sait qu'il n'a pas vraiment le soutien de tout le monde. Wink
    Ceci dit, si tu veux que je corrige certains passages, pas de problème. Very Happy

    Je vais t'envoyer les infos pour Kailey par MP, mon bon maître. Crétin... What a Face
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:06
    * précise qu'elle risque de mordre Kailey au passage si elle s'approche trop ... Angus Gallaghan [Complete] 331342 *
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:17
    lol!

    J'ai envoyé à Declan pour la relation avec Kailey. Smile
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:22
    Wahh, superbe fiche! J'adore ta façon d'écrire (surtout le passage avec tes sœurs Razz )

    Margaux > Pernille risque elle aussi de mordre je pense. Laughing
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:26
    Il n'y a aucun souci. J'voulais avoir ton avis dessus mais je comprends mieux quand même avec l'utilisation du "je"
    Pour Kailey, je demande à Margaux et LN et ensuite je pourrais te valider. =)
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:31
    Je vais mordre Pernille aussi.
    MAIS VOUS ALLEZ LE LACHER LE PAUVRE XD
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] EmptyMer 3 Déc - 19:34
    Comme si ça l'embêtait "le pauvre" Rolling Eyes

    Bon, j'arrête le flood. Razz
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    MessageSujet: Re: Angus Gallaghan [Complete]   Angus Gallaghan [Complete] Empty
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