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 Liés par la musique - Carolyn

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MessageSujet: Liés par la musique - Carolyn   Liés par la musique - Carolyn EmptyLun 9 Mar - 21:14

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    Vous savez quel effet cela fait de se réveiller un beau matin, sans savoir où vous êtes, avec un pivert dans le crâne et la bouche pâteuse ? Dans le langage des jeunes, on appelle cela plus communément la gueule de bois et lorsque Pete ouvrit un œil en cette heure avancée de l'après-midi, il était exactement dans cet état avec en plus un mal de dos incroyable. Il lui fallu quelques secondes pour réaliser que, premièrement qu'il venait de dormir par terre, et que deuxièmement, il y avait une fille à ses côtés. Il se redressa sur ses coudes, passa une main dans ses cheveux avant de fixer la demoiselle qui dormait à poings fermés à ses côtés. Le seul mot qui lui vint à l'esprit fut "merde".

    Certes, il n'était pas rare de voir le jeune Carragher finir complètement rond après une soirée et encore plus lorsqu'il s'agissait de l'anniversaire de l'un de ses amis, mais jamais après une soirée bien arrosé, il n'avait couché avec une filles. Ce n'était pas dans son caractère. Parce que même si c'est un garçon assez fêtard qui aime ne pas se prendre la tête et s'amuser, il n'en reste pas moins un doux rêveur, quelque peu romantique qui n'aime pas manquer de respect à quelqu'un. Et les "coups d'un soir" ce n'est pas trop pour lui, il est plutôt du style à attendre avant de faire l'amour et d'avoir des sentiments sincères pour sortir avec une fille. Alors là, voir cette fille, à moitié dévêtu à ses côtés, cela a de quoi le faire désouler en un clin d'oeil.

    Ce n'est que le ronflement d'un autre de ses amis, à deux pas de lui, sous une autre couverture qui lui fait lâcher la demoiselle des yeux et prendre conscience qu'il n'a peut-être rien fait. En effet, en plus des bouteilles vides, des papiers, des morceaux de pizzas et des gâteaux apéritifs, le sol est jonchés de mecs et de filles totalement défoncés. Il faut dire que les parents de Sullivan n'étaient pas là de la semaine et le jeune homme en avait profité pour inviter toute la ville. Tous les étudiants de ce village étaient à présent à moitié dans le coma entrain de cuver leurs bières et de sentir l'effet des joints se dissiper.

    Pete sourit en repensant à cette soirée. Super soirée d'ailleurs où il avait vraiment déliré et c'était fait plaisir. Mais à présent, il avait envie de rentrer. Non pas qu'il voulait esquivé le fait d'aider Sullivan à ranger la baraque, ce n'était pas son style mais parce qu'il savait que lorsque ses potes se réveilleraient, ils voudraient en remettre une couche et Pete ne voulait pas se laisser entrainer. Il avait promis à son père de passer un coup de fil à sa mère avant qu'elle ne parte pour la France et ce n'était pas dans les habitudes du garçon de ne pas respecter les directives de son père, et cela même à 20 ans. Non pas que son père puisse le punir ou l'engueuler mais pour Pete, c'était simplement une marque de respect.

    Il enfila sa chemise qui trainait sur le bras d'un fauteuil, lassa ses pompes et sortit de la villa avant même qu'un autre fêtard n'ouvre un œil. Pete avait l'impression d'avoir des petits yeux et surtout que quelqu'un cognait contre son cerveau. Il eut la sage décision de ne pas prendre sa voiture et de rentrer chez lui, à 1 kilomètres, à pied. Après tout cela ne peut pas lui faire de mal et l'air frais l'aide à reprendre ses esprits. Il savait bien que cela ne dérangerait pas son père de le voir rentrer ainsi, après tout, il avait eu sa bénédiction mais tout de même, c'était quelque chose qui ne se faisait pas.

    Lorsqu'il poussa la porte de chez lui, il ne remarqua qu'il n'y avait aucun bruit. Tant mieux. Son père avait du partir travailler et son frère ne semblait pas être là. Normal, il était tout de même seize heures et le plus jeune des Carragher devaient être avec sa copine. Bref, Pete se contenta de prendre un ou deux cachets d'aspirine pour tenter de faire partir son mal de crâne et il saisit le combiné du téléphone.

    Le conversation avec sa mère fut plutôt courte comme toujours. Elle se contentait de savoir si tout allait bien et Pete restait vague. Ce n'était pas dans ses habitudes de se plaindre ou de dévoiler sa vie, même à sa mère et c'est pourquoi après un "Embrasse ton père et ton frère pour moi", elle raccrocha.

    Restait au jeune garçon de savoir ce qu'il allait faire pour terminer cette journée. Il aurait pu retourner se coucher, ce n'était pas l'envie qui lui manquait mais il savait qu'il se ferait virer par un coup de pied au cul si Jamie rentrait du boulot. Aussi, Pete prit dans sa chambre sa guitare, son cahier de musique, un stylo et sortit de l'appartement. Il prit la direction du lac de Babylon. Il aimait cet endroit surtout lorsqu'il s'agissait de composer car c'était silencieux et il ne connaissait pas grand monde, dans ses amis qui allaient là bas. Ainsi, il était tranquille. Il s'asseya à sa place préféré, le soleil dans le dos, face au lac et commença pas jouer quelques notes sur sa guitare mais sans aucun succès. Il trouvait que cela sonnait faux et n'arrivait pas à faire des accords corrects. Il finit par poser l'instrument à ses côtés dans un "Hey merde, ça fait chier" et de s'allonger dans l'herbe, les yeux fermés. Il ne dormait pas, il réfléchissait.



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MessageSujet: Re: Liés par la musique - Carolyn   Liés par la musique - Carolyn EmptyLun 9 Mar - 23:05

" Without music life would be a mistake. "
~Friedrich Wilhelm Nietzsche

Liés par la musique - Carolyn Gg_alexis276 Liés par la musique - Carolyn 34-21


    CAROLYN – Voilà monsieur Smith! S’il y a quelque chose, vous n’avez qu’à sonner.

    Dit-elle en replaçant ce cher monsieur Smith sur sa chaise berçante. Le pauvre a eu une crise cardiaque, son côté gauche entièrement paralysé. Un mi-sourire de la part de ce cher patient alors qu’il relâche la main à Carolyn afin de la laisser quitter. Ce patient adore Carolyn… Il lui dit à de multiples reprises qu’elle lui rappelle sa défunte femme du prénom de Rose. Pas physiquement puisque monsieur Smith lui a montré un cliché de Rose et elle était beaucoup plus enrobée – si vous savez ce que je veux dire – que Carolyn mais il se base sur son côté attentionné et affectueux. Ça fait chaud au cœur de savoir qu’elle est aimée par ses patients. Enfin, sortant de la chambre à monsieur Smith, fermant la porte à la moitié – comme il l’aime – elle se dirige vers la salle des employés où ses articles personnels y sont soigneusement rangés dans son casier. Eh oui, Carolyn vient tout juste de finir son quart de travail et, comme à toutes les fois où elle quitte la clinique, elle n’a aucune envie de sortir. Elle aime son environnement, elle aime ses patients, elle aime tout simplement être dans cette ambiance. Retirant son uniforme blanc, elle se glisse dans sa robe bleue poudre, porte sa ceinture sous sa poitrine afin d’y donner des courbes à cette robe qui ne lui en donne pas. Elle retire ses souliers blancs et glisse finalement ses pieds dans ses jolies ballerines blanches et finalement, ce chapeau de sa tête qu’elle retire se retrouve dans le fond de son casier. Si elle a un seul inconvénient de son travail, c’est bien ce maudit chapeau obligatoire. Elle ne l’aime vraiment pas.

    Manteau sur le dos, sac à main à son épaule, et Hop, elle sort de la salle des employés. Saluant ses collègues, elle se dirige vers la chambre de monsieur Smith afin d’y souhaiter une bonne fin de journée. Un large sourire aux lèvres, il lui souhaite également une bonne fin de journée et voilà maintenant que mademoiselle Carolyn est partie. Marchant lentement le long du trottoir, elle regarde les vitrines dans les magasins, ne pouvant s’empêcher de penser qu’il fait plutôt frisquet aujourd’hui et ce, même si le soleil est présent. Le soleil… quelque chose que nous ne voyons pas souvent à Babylon.. Et c’est dommage puisque quand le soleil sort le bout de son petit nez, les gens ne savent pas comment en profiter. C’est à peine si les gens sont sortis de leur cocon pour se promener et profiter de cette journée ensoleillée. Enfin… Marchant le long de la rue, elle garde ses yeux fixés sur les vitrines, sur sa gauche. Un barbier, une fruiterie… Une boutique d’instruments? Elle s’arrête raide devant un instrument qui lui pique sa curiosité à l’arrière de la boutique.

    Se rendant compte qu’elle ne bougeait pas pendant cinq longues minutes, Carolyn eue comme un frisson qui lui parcourt le long de son échine. Enfin, elle se décide d’entrer et se diriger vers cet instrument qui se trouve derrière l’espace réservé pour le comptoir caisse. Délicatement, elle dépose ses doigts sur ce qui sont des clés du piano. Effectivement, aucun autre instrument n’aurait procuré cet effet d’arrêt brusque chez Carolyn qu’un piano. Ça fait si longtemps qu’elle n’a pas joué, ça fait si longtemps que ses doigts n’ont pas frôler les clés d’un piano qu’elle en a des papillons dans le ventre. Sortant d’une porte plus loin, un homme joufflu s’avance vers Carolyn, l’air plutôt sympathique. Mais bon, on ne sait jamais qui peut être sympathique, de nos jours. Jouant après sa moustache, ma foi très longue, il lui demande, d’une voix grave mais assez joyeuse…

    MONSIEUR – Tu peux l’essayer si tu veux.
    CAROLYN – Vraiment?
    MONSIEUR – Oui, oui! Ne te gênes surtout pas !

    Se mordillant la lèvre inférieure, Carolyn regarde le piano. Un beau piano à queue, un beau piano de bois qui brille à la lumière, qui brille parfaitement. Haussant les épaules, elle pousse un léger rire puis finit par s’asseoir sur le banc et, se sentant alors prise d’une gêne, elle reste immobile. Ça fait si longtemps qu’elle n’a pas touché à un piano.. Ça fait si longtemps qu’elle n’a pas joué de la musique que jouer maintenant serait une honte. Mais, il faut être fort. Alors, Carolyn prend une grande respiration et puis glisse ses doigts sur les clés et ça donne quelque chose qui ressemble à…

    Spoiler:

    …Finalement, elle lâche les clés du piano et le regarde. Elle en est tombée amoureuse… Elle en est tombée attachée. Ce piano, elle le veut. Elle le veut plus que tout. Quand elle joue, quand ses doigts frôlent les clés du piano, on peut y voir une passion s’enflammer, on peut y lire un désir de persévérance, une raison de jouer. Elle est passionnée, elle est attachée… Elle est rêveuse quand elle joue de la musique. Elle est voyageuse, elle voyage dans son propre monde où la corruption n’y est plus, où les maladies n’y sont plus et les gens sont animés d’une joie… d’une joie musicale. Elle lève ses deux yeux vers l’homme qui se tenait près d’elle, un sourire en coin aux lèvres. Clairement, il a adoré ce que mademoiselle Rousseau à joué. Souriante elle baisse les yeux vers les clés qu’elle touche du bout de ses fins doigts. Poussant un profond soupire, elle ne savait pas à quel point que le Piano lui manquait. Elle savait qu’elle s’ennuyait de jouer, elle s’ennuie à tous les jours de pouvoir avoir accès à un piano comme elle le pouvait où elle habitait auparavant. Avant de demander combien ce bijoux était, elle tourne les yeux vers le propriétaire de la boutique et le regarde longtemps avant de prononcer :

    CAROLYN – Est-ce que ça va me coûter un membre pour avoir ce piano?
    MONSIEUR – Est-ce que tu as un budget précis?
    CAROLYN – Pour être honnête, monsieur, je n’avais aucune intention d’acheter avant d’avoir jouer…
    MONSIEUR – Pour toi, ma belle, je le ferais à 750$.
    CAROLYN – Ah…Je vais devoir y penser…
    MONSIEUR – En attendant, tu peux toujours venir jouer… Ça ajoute de la bonne musique à la boutique.

    Carolyn lui sourit gentiment avant de se lever et de quitter la boutique. 750$ ?!... Où est-ce qu’elle peut se procurer une telle somme d’argent?! Poussant un profond soupire, elle se remet en marche vers la maison de sa douce tante mais dans sa tête, elle se dit qu’elle va devoir travailler de boucles heures, deux fois plus afin de pouvoir se procurer ce beau bijoux, ce beau piano. Soudain, elle se souvient d’une phrase que sa grand-mère adorée lui a dit avant de partir pour Babylon. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, de l’argent, des conseils, de parler, tu sais qu’on sera toujours là pour toi, ma belle Carolyn. »… Peut-être la bonne solution? Rhooo.. Elle déteste demander de l’argent à ses grands-parents.. Elle déteste ça au plus haut point. Et ce n’est pas comme si ce piano était une nécessité pour elle. Mhhh… En fait, si. C’est une nécessité. Elle traverse la rue et se retrouve dans son raccourci pour arriver plus rapidement chez sa tante qui devait l’attendre à présent. Alors qu’elle marche lentement, contournant les arbres de façon distraite, elle entend le son d’une guitare. Pete? Elle sait que quand elle entend une guitare dans cet endroit, ce ne peut être que Pete. Alors, regardant à gauche, droite, partout, elle finit par le voir allongé aux pieds d’un arbre, la guitare posée à ses côtés. Elle se dirige vers lui, le son des branches craquer sous ses pas, elle s’arrête à ses pieds et dépose sa main sur son genou, afin d’y indiquer sa présence. Elle serre légèrement sur le genou de Pete et retire sa main afin de lisser sa jupe au niveau de ses fesses pour s’asseoir sur le sol, près de lui.

    CAROLYN – Mhhh ! Jouer de la musique ça fatigue, t’as raison. (rigole) Comment tu vas, Pete?

    [C'pas fameux, Désolé! u_u]


Dernière édition par Carolyn E. Rousseau le Lun 16 Mar - 0:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liés par la musique - Carolyn   Liés par la musique - Carolyn EmptyMer 11 Mar - 1:03

    En général, peu de choses pouvaient détacher Pete de sa guitare, surtout si le jeune homme en avait décidé ainsi. Mais aujourd'hui, malgré le fait que les conditions idéales étaient réunies pour que le jeune homme se mette à jouer quelques notes sur son instrument, il n'y arrivait pas. Il avait beau essayer, jouer au hasard, jouer certaines de ses compositions, ou jouer des airs qu'il adorait, aucun son de correct ne sortait. Et il n'y avait pas seulement la fatigue ou les restes d'alcool qui le perturbait et l'empêchait de jouer, parce que même avec cela, il parvenait à sortir une quelconque mélodie, d'ordinaire. Non, il y avait autre chose mais il ne parvenait pas à savoir quoi. Sa journée, enfin plutôt, depuis qu'il était levé, tout se passait normalement, alors pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à sortir toutes ses pensées de sa tête pour jouer libérer ? Après quelques essais infructueux, il choisi de laisser tomber. Après tout, cela ne servait à rien de s'acharner dessus à part faire n'importe quoi. Là où Pete était le plus doué, c'était lorsqu'il ne faisait plus qu'un avec son instrument et que ses doigts volaient sur les cordes comme dicter par une force extérieure, lorsque son esprit était bien loin et qu'il agissait comme si quelqu'un tirait les fils, comme ceux d'un pantin.

    Il choisit donc de s'allonger dans l'herbe et de laisser le vent frais courir sur son visage, le son de la nature s'engouffrer dans ses oreilles et ses pensées, vagabonder au gré de ses envies. Car oui, Pete est un artiste et comme tout artiste qui se respecte, c'est un doux rêveur, très sensible à la nature. Voilà peut-être pourquoi il adore cet endroit et que ces ici que ses meilleures compositions ont vues le jour. Mais là, allongé dans l'herbe, un bras sous sa tête, les yeux clos, le jeune Pete ne pense plus à sa musique. Il veut juste essayer d'oublier ce truc, dont il ignore le nom qui le perturbe, sans qu'il ne sache pourquoi.

    Mais il n'eut pas le temps de bien cherché, ni le temps de s'endormir que déjà quelqu'un posait sa main sur son genou. Avec délicatesse, il ouvrit les yeux et un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il découvrit le visage de la jeune femme. Carolyn. Ils avaient fait connaissance à quelques pas d'ici, il y a plusieurs années déjà, au son de son guitare. Ils avaient parlé musique et depuis la jeune femme restait sa première fan, celle qui avait la chance d'écouter les compos de Pete en premier, celle qui avait le droit de faire toutes les remarques possibles sur quelques ajustements nécessaires. Elle s'y connaissait beaucoup en musique, c'était indéniable même si elle niait savoir jouer d'un instrument. En tous cas, lorsqu'il s'agissait de problème vis à vis de son avenir, de sa musique ou de sa motivation pour composer, c'était à elle qu'il en parlait en premier, sans aucune crainte. Il se redressa sur ses coudes tandis qu'elle prit place à ses côtés.

    Carolyn - Mhhh ! Jouer de la musique ça fatigue, t’as raison.
    Pete - J'crois que c'est plutôt les restes de la fête d'hier qui continuent à peser sur moi et sur mon cerveau encore engourdi.

    Il lui sourit. Cela n'était un secret pour personne que Pete était le jeune de garçon qui adore sortir et faire la fête avec ses amis. Malgré son côté rêveur, il n'en était pas moi un garçon normal, qui avait besoin d'alcool et de joint pour s'éclater totalement et vaincre sa timidité.

    Carolyn - Comment tu vas, Pete?
    Pete - Disons que ça peut aller. J'arrive simplement pas à aller trois notes à la guitare mais ça va. Et toi ? Tu sors du taf là ?



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MessageSujet: Re: Liés par la musique - Carolyn   Liés par la musique - Carolyn EmptyMer 18 Mar - 3:16

    La première journée où elle a rencontré Pete… Ce genre de rencontre, Carolyn ne l’oublie jamais. Quand les rencontres sont soit comme celles avec Tennessee, où elle a été captivée par lui sans vraiment savoir pourquoi, soit les rencontres comme celles avec Pete, où elle a été liée à lui rapidement par un seul et unique trait important : la musique. Elle a toujours voulu être musicienne, mais sans le savoir pourquoi, elle ne lui a pas partagé à Pete ce petit détail à leur rencontre. Elle se souvient comme si c’était hier.

    FLASHBACK


    Il était aux alentours de 14h50. Cela faisait vingt minutes que Carolyn a terminé de travailler. Elle avait besoin d’un peu de repos, elle avait besoin d’un peu de temps libre. Son livre favori sous la main, elle s’avance en fredonnant l’air d’une chanson classique qu’elle jouait au piano. Cette chanson, elle l’a apprise à l’âge de quatre ans… À l’âge de quatre ans, elle avait une seule envie : jouer du piano. Elle se souvenait les « Papi! Papi! Je veux jouer! » ne cessaient de résonner dans l’énorme pièce que ses grands-parents utilisaient comme salon et salle de bienvenue pour les invités. Ses grands-parents étaient toujours le genre de lui dire « Poursuit tes rêves, petite étoile! On a tous droit à nos rêve, et surtout toi! ». Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi ils ajoutaient le « surtout toi » à la fin mais bon. Marchant rapidement près du lac, toujours en fredonnant cet air joyeux, elle entend au loin comme un mot s’être répété trois fois.. Un mot qu’elle ne dirait pas, bien trop vulgaire pour une femme comme elle de dire ça! Surtout à cette époque.

    PETE – Merde, merde, merde !

    « Merde » ?! Curieuse de nature, Carolyn s’arrête sur place et, en bougeant que le haut de son corps, elle s’avance pour voir, recule pour voir.. Personne. Il doit être caché derrière un arbre ou quelque chose. Alors, s’avançant aussi silencieusement que possible afin d’atteindre cette mystérieuse voix qu’elle a entendue, un de ses pieds qui frait craquer une branche au sol trahi sa tentative d’être silencieuse. Enfin, n’y voyant plus l’utilité de se forcer pour être silencieuse, elle s’avance lentement vers lui. Qu’est-ce qu’elle aperçoit, assis aux pieds d’un arbre? Un jeune homme aux cheveux bruns, coupés très courts, portant des vêtements tel qu’un manteau brun, des pantalons jeans, une chemise, et…. Une guitare. Première chose qu’elle fait, elle regarde la guitare avec des étoiles dans les yeux. Elle s’avance un peu plus vers lui et s’agenouille à sa hauteur, déposant une main sur le bois de la guitare, ce bois qui luisait avec excellence aux rayons du soleil. Elle lève les yeux ensuite vers ce jeune homme, titulaire de ce magnifique instrument de rêve, elle lui affiche son plus doux des sourires. Bon, elle le trouvait plutôt mignon, avec ces cheveux coupés et cet air de musicien qui lui allait avec excellence. Baissant les yeux vers cet instrument, c’est une conversation des plus amicales qui s’est produite. Ils parlaient de musique, d’art… De rêves. Autre que Bloodwyn et ses patients, Carolyn n’a jamais eu une conversation aussi intense avec quelqu’un. Mais pas une fois est-ce qu’elle n’a prononcé qu’elle est pianiste, pas une fois qu’elle a prit la guitare à Pete afin de lui montrer quelques accords qu’elle connaissait… Car oui, elle sait jouer de la guitare, mais encore au niveau débutant, hein. Enfin, le soleil s’est couché, les étoiles se sont installée, et la noirceur aussi. Étant bien trop peureuse pour aller chez elle toute seule, Pete l’accompagna jusqu’à sa porte, heureuse qu’il soit aussi attentionné. Tout en enfonçant sa clé dans la serrure, elle se tourne face à son nouvel ami et lui sourit.

    CAROLYN – Tu sais, Pete… Tu as un don. Le don de la musique. Quand tu joues, ça me donne des frissons et j’adore ça! Tu es doué, ne lâche jamais la musique, car tu as la capacité d’en faire rêver plus d’un. J’suis heureuse de t’avoir rencontré et j’espère sincèrement qu’on se croisera de nouveau.

    Lui dit-elle avec une entière sincérité. Et ce fut la fin de leur petite rencontre. Elle n’a pas arrêté de penser à Pete depuis ce soir-là… Pas dans le sens amoureux, non… Mais parce qu’elle n’a jamais rencontré quelqu’un, de sa vie, qui tenait à la musique autant qu’elle y tient. Elle n’a jamais rencontré quelqu’un avec autant de passion, autant d’amour alors qu’il gratte ces cordes de la guitare, cet objet mélodieux… Elle n’a jamais rencontré quelqu’un qui est comme Pete, qui fait résonné un air divin de cet objet qu’il chérit.

    FLASHBACK


    Assise en face de lui, elle lui sourit, son petit né créant des petites rides adorables, ses deux joues creusant deux petites pommettes. Elle se souvient de cette rencontre et remercie ses étoiles chanceuses du ciel qui lui ont fait rencontrer Pete. Et, c’est vrai! Elle est sa plus grande fan, une fan fidèle qui l’écoute jouer de nouveaux morceaux depuis un certain temps. Ce qu’elle adorait écouter Pete jouer, ce qu’elle adorait le voir jouer, aussi. Comme si elle plongeait dans sa propre personne, quand elle joue du piano. Hélas, ce rêve à prit le bord, il y a longtemps. Enfin, alors qu’elle lui dit cette remarque sur le fait de jouer de la musique fatigue, elle écoute le reste de sa phrase et ne peut s’empêcher de libérer un léger rire en baissant la tête, fermant les yeux. Pete, Pete, Pete… Toujours aussi fêtard! Et c’est ce qu’elle aime de lui. Elle croit vraiment qu’il a l’esprit d’un musicien, et c’est incroyable. Bon, elle ne supporte pas ses petites parties de drogue et tout mais bon, elle ne le juge pas pour autant. Relevant les yeux vers lui, elle hoche négativement la tête.

    PETE – J’crois que c’est plutôt les restes de la fête d’hier qui continuent à peser sur moi et sur mon cerveau encore engourdi.
    CAROLYN – J’espère que tu n’as pas trop la gueule de bois, mon Pete !

    Lui dit-elle en y ajoutant un rire enfantin. On peut distinguer son rire facilement… C’est celle qui rit encore comme une gamine de cinq ans. Enfin, elle poursuit en lui demandant comment il va, c’est assez important dans une conversation, non? Alors qu’il lui dit que ça pouvait aller, elle affiche un air légèrement inquiet à son visage. Pete est parmi les gens à qui Carolyn tient énormément, et l’entendre dire que ça pouvait aller, ça l’inquiétait un peu. Elle continue à écouter la conversation et sourit légèrement, la guitare.

    PETE – Disons que ça peut aller. J'arrive simplement pas à aller trois notes à la guitare mais ça va. Et toi ? Tu sors du taf là ?
    CAROLYN – Je sais que tu es capable. Moi? Ouais ça va, j’suis vraiment fatiguée aujourd’hui!... Je sors du boulot, ouais…

    Dit-elle en poussant un profond soupire. Elle repensait à ce piano… Ce beau piano à 750$... Ce n’était pas donné, hein… Enfin, elle prend la guitare à Pete, la dépose délicatement à sa cuisse et elle pose ses doigts sur les accords appropriées à sa chanson et lève les yeux vers lui, un sourire amusé aux lèvres.

    CAROLYN – Je ne vais pas la briser, ne t’inquiètes pas.

    Suivit d’un rire. Délicatement, encore, elle gratte sur la guitare afin de faire résonner un son plutôt doux à entendre. Je dis bien « plutôt » puisque, même si elle est habile avec le doigté, parfois elle a de la misère à jouer quelques notes, la difficultés de les placer correctement sur les cases était bien tôt flagrante. Jouant encore un peu, assez pour qu’ils puissent discuter, elle dit..

    CAROLYN – Alors? À quand le « Show » ? Tu sais que je serai à la toute première rangée entrain de crier ton nom parmi une foule de gens qui feraient pareil.

    Parfois, elle aime le taquiner. Quand elle dit « À quand le Show » c’est pour lui dire « Allez, tu sais que t’es doué, va faire un spectacle devant tout pleins de gens et montre à la population à quel point tu as un incroyable don à la guitare ». En quelque part, ce ne sont que des blagues, mais en d’autres part, elle trouve qu’il est vraiment doué, qu’il est incroyable à la guitare… Et que, justement, ce don, il devrait le partager. Il devrait aller sur scène et faire briller les étoiles dans les yeux de la foule comme il fait briller celles de la jeune brunette en face de lui.
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