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 I owe every breath to you || PV ; KALE

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MessageSujet: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyJeu 4 Juin - 19:07

    I owe every breath to you || PV ; KALE 19oth8-lookinafteryou I owe every breath to you || PV ; KALE Cam22
    with all your lies
    you're still very lovable

    BON IVER - For Emma



    FLASHBACK ON ~


    « Vous tremblez », lui dit le vampire au regard perçant. La clouant contre le mur, les deux mains sur ses épaules pour ne pas qu’elle puisse se défaire de son emprise, le vampire avait un sourire cynique aux lèvres, hypnotisant la jeune femme qui tremble de tous ses membres. « Et vous êtes silencieuse aussi », lui fait remarquer cet homme au regard meurtrier. Le regard suppliant, Carolyn n’arrive même plus à sortir une phrase complète d’entre ses lèvres. « N..Ne… Ne… M-m-me… », initialement « Ne me tuez pas » tente-t-elle de prononcer mais n'y parvient pas du à la peur. Les larmes ruisselant le long de ses joues, celles-ci tachées par le sang de sa défunte tante, Carolyn ferme les yeux tout en essayant de se débattre, essayant de se libérer de l’emprise du vampire. Toutefois, bien qu’elle essaie, ses efforts sont en vain. C’est comme si elle essaie de pousser un mur… Sans succès, forcément. « Shhh...N’ayez pas peur… Je vous jure que ce sera lent… Et douloureux. » , dit-il avant d’éclater de rire. Ce rire... Carolyn va l'avoir gravé dans sa mémoire éternellement. C'était un rire comme nul autre, un rire qui exprime véritablement l'amusement, la malfaisance, la malice. Ça y est… Elle va mourir… Il approche rapidement sa tête vers son cou et en ce court instant, elle voit sa vie défiler devant ses yeux, et elle n’a pas dit à ses proches qu’elle les aime… Sa grand-mère, son grand-père… Sa mère… son meilleur ami… « CAROLYN ! ». Parlant de Kale… Les yeux clos, elle les ouvre puis regarde partout, une lueur d’espoir dans ses yeux inondés de larmes. « Kale! Non ! Cours, sors vite ! », crie-t-elle, la voix animée par la peur. Courant vers elle, elle le fixe, essayant de se libérer du vampire encore une fois afin de le rejoindre jusqu’à ce qu’elle vit quelque chose qui la pétrifie… Kale n’était plus « Kale », mais bien… Un animal… Un loup qui bondit avec violence sur ce vampire, le faisant tomber à la renverse… Les yeux écarquillés, elle n’a qu’une envie : sortir au plus vite de cette maison, sortir et s’éloigner de celui qu’elle aimait tel un frère… Celui qui, pendant un court instant, est un monstre sous ses yeux. En effet, le premier mot qui lui traverse l’esprit fut « Monstre », en regardant son meilleur ami, en forme animale, se combattre avec ce vampire sanguinaire. Malgré le fait qu’il soit son meilleur ami, Carolyn a de la difficulté à ne pas l’associer à un monstre en voyant ses crocs, en voyant ses yeux, en l’entendant grogner… La peur l’envahit et la mène tout droit à la panique. Les lampes se fracassent, les murs se brisent, la tapisserie se déchire… Rien n’est épargné dans la petite maison où vivait Carolyn. Elle était certaine que son Kale allait perdre la vie… De la manière dont ils se battaient, elle ne voyait plus son meilleur ami mais bien ce vampire, elle l’entend grogner, elle les entend grogner, chose qu’elle n’a jamais réellement penser pouvoir sortir de Kale. Mais la seule vie ici qui allait se perdre était celle du vampire… Voyant son meilleur ami se battre contre cette créature, Carolyn avait toujours la fâcheuse habitude de s’avancer comme pour interférer dans la bataille mais y renonçait à temps… La bataille perdura, la maison était en ruine, et le vampire perd la vie sur le jardin de fleurs… Sans perdre une seconde, le feu est mit sur le vampire, possédant son corps en entier et ne le réduisant plus qu’en cendre… Détruisant ses fleurs.

    Debout devant les cendres du vampire, Carolyn lève les yeux vers son meilleur ami qui fixait les cendres d’un air absent. Un peu plus et elle jurerait qu’il pleurait. Mais Carolyn ne dit rien… Elle tourne les talons puis entre rapidement dans ce qui reste de sa maison et monte rapidement ce qu’il reste des escaliers en direction de sa chambre. Pas question qu’elle reste avec lui encore plus longtemps. Elle avait une légère pitié et compassion pour lui en voyant cette tristesse peinte à ses traits mais tout cela se dissipe alors qu’elle pense à une chose : Il ne lui a jamais fait confiance avec son secret. Elle empoigne un sac à main et enfuie quelques articles à l’intérieur et elle descend les escaliers, passe à côté de Kale et marche, voir même court, ne sachant pas où elle va exactement mais tout ce qu’elle sait c’est qu’elle ne peut être au même endroit que Kale. « Caro ! Où tu vas comme ça ?! », lui demande-t-il alors, qu’elle marche furieusement. « Hey attend ! Laisse-moi t’expliquer ! », lui dit son meilleur ami en l’empoignant par le bras, ainsi la faisant pivoter pour lui faire face. Les sourcils froncés, elle se libère brusquement de son emprise en le foudroyant du regard. « M’expliquer quoi, hein ?! À quel point tu m’as mentit ?! Ou combien tu ne me faisais pas assez confiance pour me révéler ce que tu es réellement ? », crache-t-elle à Kale. Le silence règne entre eux, un genre de silence qui vous donnerait des frissons. « Tu sais, je croyais que tu pouvais tout me dire… Comme moi, je te dis tout. Je croyais que notre amitié comptait autant pour toi que pour moi… Mais dis-moi? Comment une amitié peut être basée sur le mensonge ?! Quand ton meilleur ami ne te fait même pas confiance?! », et toute sa crédibilité disparaît alors qu’une larme coule le long de sa joue. Rapidement, cette crédibilité reprend son cours quand elle essuie furtivement cette larme et qu’elle reprend son air froid au visage. « Caro’.. C'est compliqu– », commence Kale mais Carolyn lui couple brusquement la parole, hochant négativement la tête. « Tu sais quoi ? J’veux même pas l’entendre… Le fait que tu m’aies mentit ne me fait pas mal Kale… C’est justement le fait que je croyais que tu me faisais confiance… Alors que non. », elle le fixe encore quelques secondes puis elle tourne les talons et marche rapidement vers des gens qui couraient, suivant la masse. C’est ensuite qu’elle apprend que non seulement Kale est un loup-garou, mais Blodwyn aussi… Et Blake, Tennessee et Emery sont des vampires… Pour elle, le monde est à l’envers…


    ~ FLASHBACK OFF


    Assise sur le sol, les jambes repliées contre sa poitrine, les bras entourant ces jambes, Carolyn fixe le mur de leur endroit de refuge d’un regard absent, vaguant dans ses souvenirs de cette journée sanglante. Dire que Kale ne lui manque pas ce serait mentir, elle s’ennuie de lui terriblement. Et elle sait que ce qu’elle lui a dit était injuste à ce jour d’Avril 1973, qu’elle en a sans doute fait trop pour quelque chose comme ça, qu’elle ne lui a pas laissé le temps de s’expliquer, mais elle ne pouvait le pardonner pour ne pas lui faire confiance. Quand on aime quelqu’un comme un frère, savoir qu’il nous cache un secret aussi gros nous affecte tellement, nous faut automatiquement penser qu’il ne nous fait pas assez confiance avec ce secret. Du coup, cette journée a causé Carolyn à éviter son meilleur ami, à éviter Blodwyn, et à éviter Tennessee. C’est alors qu’elle a rencontré Iris, la seule humaine avec qui Carolyn se sent incroyablement normale. Malheureusement, Iris n’est pas là pour combler sa solitude et la faire rire… Et la seule personne qui peut lui faire sourire ces temps-ci c’est elle. Mais bien qu’elle aime beaucoup Iris, elle ne peut plus se le cacher plus longtemps… Personne ne peut prendre la place de Kale. Le menton sur les genoux, Carolyn pousse un profond soupire entre ses lèvres puis finit par pencher la tête vers l’arrière. « Comme je déteste les excuses… », marmonne-t-elle en se levant de son petit endroit isolé de tous et elle se dirige vers la sortie des mines. En sortant, elle attrape un loups-garou par le bras, murmurant « Est-ce que t’as vu Kale ? », gentiment. « Ehm aux dernières nouvelles il était sur la falaise à son poste de garde… Tu veux que je t’accompagne ? », demande-t-il, sachant pertinemment que personne ne la laissera sortir des mines sans un vampire ou un Loup-Garou. Regardant autour d’elle, Carolyn pousse un profond soupire et hoche positivement la tête, marchant en direction des falaises avec ce jeune homme. C’est étrange comment en six mois, Kale et Carolyn se sont vraiment éloignés, étant inséparables six mois plus tôt. « Merci », murmure-t-elle au garçon alors qu’elle se trouve au pieds de la falaise, le regard posé sur Kale qui remarque rapidement son arrivée. À présent seule devant lui, enfuyant ses mains dans ses pantalons, elle hausse les épaules puis sourit légèrement avant de s’avancer de la falaise et en essayant de la monter. Clairement, elle n’est pas du tout faite pour ce genre de choses.

    Abandonnant rapidement la tâche de monter seule, elle ramasse de petites roches sur le sol, assez pour en avoir la main pleine. Faisant attention pour être vis-à-vis Kale, elle prend une roche à la fois et lui lance, tel un prince lancerait ses roches sur la vitre de la princesse. Seulement, ici les rôles ont drastiquement été échangés, Carolyn jouant le prince et Kale jouant la princesse… Elle rit légèrement en l’imaginant en robe rose, bouffante. « Princesse, princesse ! J’ai besoin de votre aide pour monter vous rejoindre sur la falaise… Je suis un faible petit prince incapable de monter une falaise.. ». Attrapant sa main par la suite, et toujours grâce à l’aide de Kale, elle réussit enfin à monter et s’asseoir à côté de lui. Toutefois, le silence reste présent parmi eux… Le silence accompagné du bruit du vent passer à travers les arbres avoisinants la falaise. Pliant ses jambes contre sa poitrine, elle enroule ses jambes de ses bras puis ferme les yeux alors que le vent lui caresse le visage, emportant avec lui les cheveux de mademoiselle Carolyn. « Je pense qu’il est temps pour nous de s’expliquer… » , dit-elle enfin, brisant la barrière de silence qui les séparait. Ouvrant les yeux, elle tourne légèrement la tête vers Kale puis lui affiche un léger sourire, ainsi creusant une pommette sur chaque joue rouge de la brunette. « Excuse-moi… Je n’aurai jamais dû te parler de la manière que je l’ai faite… Je ne t’ai même pas remercié de m’avoir sauvé, tu mérites tellement mieux… », murmure-t-elle sa dernière phrase en baissant les yeux quelques secondes avant de porter son regard sur lui « Mais...Merci… », murmure-t-elle en collant sa joue contre son genou. Elle a beau avoir essayer de se montrer forte devant Kale, passer six mois sans lui, sans ses conneries et le regarder se morfondre au loin en un homme plus distant, plus sombre attristait Carolyn pour en dire le moindre. En fait, le vide qu’elle ressentait à l’intérieur d’elle était aussi pire que le vide créé par Tennessee à toutes les fois qu’il la laisse pour une partie de chasse, chose que Carolyn ne tient absolument pas à avoir des explications. Elle préfère avoir sa théorie sur le « Fais-moi savoir ce que je dois savoir, je ne veux pas savoir le reste… ». Enfin bref… Tout ça pour dire que la présence de Kale vient remplir un vide qui lui a longtemps emmené une douleur, sa présence cicatrise une blessure qui a longtemps saignée. Sans lui, tout était terne… Il est sa lumière dans ce monde peint d’absurdité. « Tu me manques... Beaucoup... », murmure-t-elle, un murmure porté par le vent. Elle qui voulait rester forte devant lui, ne pas craquer... Eh bien. C'est pas gagné.

    [ J'AI CHANGÉ LE LIEU DE PLACE ! =) ]
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyVen 5 Juin - 22:29

      CHAPTER TWO;
      Les ombres envahissent un coeur vide
      Un amour se fane
      De toutes les choses que nous sommes
      Mais qui ne parlent pas
      Peut-on voir au delà des cicatrices
      Et les élever à l'aurore


***


    « Kale, c'est ton tour de garde » le prévint un des loups garou de sa meute. Le susnommé Kale hocha la tête avant de se diriger vers la falaise où il se transformerait pour monter la garde. Le soleil commençait à se coucher, offrant un panorama des plus splendides selon le loup. Il aimait la solitude qu'offrait les tours de garde, cela lui permettait de penser à tout, et surtout à la débâcle qu'était devenue sa vie. Il avait tout raté. Tout d'abord, ses études. A la mort de son grand père, Kale avait du tout stopper alors qu'il se promettait à une belle carrière de sportif, afin de subvenir au besoin du restant de sa famille. Bien sûr, sa grand mère touchait la pension de son défunt mari mais elle était si maigre que jamais, elle n'aurait pu financer les études en journalisme d'Andréa. Aussi, s'était-il sacrifié de bon cœur. Son boulot de mécanicien lui plaisait beaucoup, il avait toujours adoré trafiquer les bagnoles ou les motos mais l'impression d'être passé à côté de quelque chose le tiraillait. Puis, sa vie sentimentale. Séducteur, il avait collectionné les conquêtes à Babylon, se forgeant une réputation d'inconstant pourtant, ce n'était pas faute d'essayer. Malheureusement, sa condition de loup garou l'enjoignait à s'absenter assez souvent, à taire son comportement parfois irrationnel. Andréa avait toujours fait en sorte de le couvrir du mieux qu'elle pouvait, cela n'empêchait pas ses petites amies de se lasser. Comme Mayra. Il l'avait sincèrement aimé mais Kale n'ignorait pas qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre. Et était arrivée Blodwyn. La belle, la douce, la gentille Bee qu'il avait tout de suite adoré comme une seconde sœur, au même titre que Phyllis. Cependant, ses sentiments avaient évolué pour devenir amoureux, à son plus grand désarroi et crainte. Comment faire pour être aimé de cette femme? Un miracle s'était produit. Ses sentiments étaient réciproques. Ce bonheur n'aura hélas pas fait long feu sous les armes de ses démons. Depuis, Kale survivait tant bien que mal, amputé de cette partie de son âme. Il le sentait, Bee était la femme de sa vie mais il avait tout gâché, vraiment tout. « Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, tu as réussi à perdre ta sœur, et ta meilleure amie t’évite ! » murmura-t-il en regardant le soleil se coucher.

    Andie lui manquait affreusement, il désirait toujours la sauver, la sortir de là mais Bee avait raison, il lui fallait un plan sinon jamais il ne l’aiderait en se tuant. Un soupire le secoua alors qu’il s’asseyait contre un rocher. Il se transformerait dans quelques temps. Pour l’heure, il voulait juste prendre le temps de contempler le paysage et réfléchir à ce qu’il comptait faire. La première chose qui lui venait à l’esprit était de trouver le moyen de reconquérir Blod ‘, il en était totalement fou amoureux. Il ne se voyait pas sans elle et après avoir eu un aperçu du paradis, Kale se refusait à vivre en enfer. Mais comment faire ? N’avait-elle pas été claire dans ses pensées, propos ? Lui-même lui avait assuré qu’il ne la referait pas souffrir. « Oh Bee.. Comment sommes-nous arrivés à ce désastre ? » Prononça le jeune homme en se prenant la tête entre ses mains. Il avait tout d’un être désespéré mais il s’en foutait. Sa vie était un château en ruine. C’est dans des instants comme cela que Carolyn lui manquait cruellement. Son amie, sa sœur de cœur. Tout en elle lui manquait : son sourire, sa douceur, sa gentillesse, leur connerie sur fond de tendre complicité. Comme il aurait aimé pouvoir l’étreindre, la rassurer et se rassurer lui-même. Un bruit attira son attention. Un de ses frères loup accompagnait justement Carolyn. A croire qu’elle lisait dans ses pensées même si Kale n’osait espérer cette rencontre qu’il attendait tant. Il se souvenait que trop de ses derniers mots. « Tu sais quoi ? J’veux même pas l’entendre… Le fait que tu m’aies mentit ne me fait pas mal Kale… C’est justement le fait que je croyais que tu me faisais confiance… Alors que non. » . Elle avait raison après tout. Il aurait pu lui faire confiance, cela aurait peut-être tout changé mais avec des si, on changerait le monde après tout.

    Quelques petits cailloux tombèrent à côté de lui, le faisant se pencher dans le vide. Au pied de la falaise, Carolyn lui souriait. Secouant la tête, Kale rigola à cause de sa réplique sur le prince et la princesse. C’est sûr, il avait la tête de l’emploi pour jouer à la demoiselle en détresse. « Compte pas sur moi pour mettre la robe et les talons qui vont avec, mon cher prince » s’exprima-t-il en lui tendant la main. « Allez, grimpe » l’invita-t-il tout en l’aidant pour ne pas qu’elle se blesse inutilement. Le silence retomba alors entre eux, alors qu’ils se trouvaient côte à côte. Kale ne sachant pas du tout comment exprimer ses sentiments ni ses pensées, soupirait de temps à autre avant de tenter de commencer à s’expliquer pour mieux se rétracter dans la foulée. Il haïssait les excuses ou les au revoir –surtout que c’était une quiche surgelée pour cela. Heureusement sa meilleure amie prit les devant, décoinçant la situation. Avec un silence religieux, il l’observa et l’écouta s’excuser et le remercier de lui avoir sauvé la vie. La gorgée nouée, Kale comprenait ses motivations, il en aurait été de même si leurs rôles avaient été inversés. Le loup cru mourir quand elle lui avoua qu’il lui manquait. Elle n’avait pas le droit de le faire fondre ainsi. Comment ne pas craquer à présent. « Caro.. petite fée clochette » débuta-t-il en se mettant à genoux devant elle, ses mains sur ses genoux. « Ecoute moi jusqu’au bout, d’accord ? » lui demanda-t-il avant de reprendre une fois son consentement obtenu. « Je ne t’en veux pas du tout, je comprends ta réaction. Je sais que j’aurais du te parler des loups, des vampires notamment après ta rencontre avec Tennessee et Emery mais je ne savais pas comment aborder le sujet ni même si j’aurais la force de risquer de te perdre. Je suis égoïste mais je voulais tant te tenir à l’écart de ce monde violent et dangereux. Depuis que l’on se connaît, j’ai eu envie de te confier mon secret mais je n’en avais pas le droit. Pardonnes-moi clochette, pardonnes-moi »

    Son ton était suppliant, Kale était au bord des larmes qu’il retenait avec difficulté. Boy don’t cry ! Seulement, retrouver sa meilleure amie comptait presque autant que retrouver Bee et Andie. Elle était une part de son âme mutilée. « Tu me manques Caro, tu me manques beaucoup. J’ai tout foiré dernièrement. Andie aux mains des vampires, Bee que j’ai lâchement abandonné, toi aussi. Tu ne vas pas bien et je n’ai même pas été là pour te soutenir. » Soupira-t-il en caressant du bout des doigts sa joue, son regard ancré dans le sien. Comme il aimait la toucher, être si proche d’elle. Le jeune homme avait l’impression de cicatriser légèrement. Tel était le pouvoir de cette femme sur lui. Qui aurait pu croire que Kale Pierson pourrait se sentir si fort et si faible en présence de Carolyn ? A croire que les femmes dominaient son univers et il ne s’en plaignait point. Loin de là. « Parles-moi ! Râle si tu veux, cries, pleures, mais ne nous cachons plus rien, tu veux bien ? Je ne pourrais pas subir une autre perte, pas une seconde fois. En retour, je te promets qu’il n’y aura plus jamais aucun secret entre nous. Tu veux bien ? » Lui proposa-t-il en lui présentant son petit doigt pour qu’elle le serre avec le sien. Un petit rituel qu’il avait établi avec Andréa plus jeune pour cesser le feu entre ses soldats et ses poupées barbies.

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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyJeu 11 Juin - 6:51

take a sad song
and make it better

THE BEATLES - Hey Jude



    « Compte pas sur moi pour mettre la robe et les talons qui vont avec, mon cher prince » fit-il tout en prolongeant le jeu qu’elle a débuté. Juste le fait qu’il ne l’a pas regardé comme une idiote réjouit Carolyn, alors pouvez-vous ne serais-ce que supposer le sentiment de bonheur qui la monopolise alors qu’il réplique une connerie comme elle ? À la réplique de Kale, Carolyn baisse la tête et libère un léger rire saisit par le sentiment de timidité. Elle ne s’est jamais sentie timide auparavant avec Kale, mais tout ça change quand ça fait six mois qu’elle ne lui a pas adressé la moindre parole outre que le stricte nécessaire. Secrètement, elle s’en veut de ne pas avoir fait les premiers pas vers leur réconciliation. De loin, elle a vu Kale se morfondre en un être complètement subjugué par la solitude et dire que cela ne blesse pas Carolyn est un mensonge effronté. Ça la blesse dans la mesure où elle n’a pas l’habitude de le voir ainsi, agir de la manière dont il le fait avec la disparition d’Andréa. Étant une personne énormément altruiste et emphatique, Carolyn sait très bien comment Blodwyn doit se sentir face à la distanciation de Kale et face à son changement. Cependant, le voir agir de la sorte à cet instant lui donne espoir que malgré la noirceur qui s’empare de son meilleur ami, il y a encore l’espoir que l’ancien Kale somnole encore en lui. Voyant qu’il tend si gentiment sa main vers elle afin de l’aider à monter, il prononce « Allez, grimpe », avant qu’elle ne se saisisse de sa main. La tirant vers lui, elle grimpe la falaise pour se trouver alors debout à côté de lui. Levant ses yeux vert-eau-de-mer sur son meilleur ami, elle le considère encore et toujours ainsi malgré les six mois de silence et les évènements maintenant vieux de six mois. Elle lui accorde un sourire sincère en murmurant un doux « Merci » avant de lisser les plis de son T-shirt blanc et de ses jeans. Par la suite, elle s’assoit à côté de Kale et puis elle plie ses fines jambes contre sa poitrine et les entoure de ses fins bras… Fins, oui car elle ne mange pratiquement plus… Juste le fait de vivre avec des vampires lui change entièrement le goût de la nourriture.

    Bien que pour d’autres personnes, le silence qui s’est maintenant installé entre Carolyn et Kale serait lourd, pour la brunette il est… Apaisant. Fermant les yeux, elle savoure cet instant de silence où la seule mélodie qui joue en arrière plan est le gémissement du vent qui caresse son doux visage. Penchant légèrement la tête vers l’arrière, Carolyn pousse un profond soupire d’aise, complètement charmée par le calme que lui procure ce silence, ce vent et cette falaise. Intérieurement, elle lutte contre son envie de s’y jeter… Bien qu’elle cache très bien ses sentiments, Carolyn ne s’est jamais sentie aussi… Dépressive. Depuis six mois, les seules personnes avec qui elle a eue une réelle conversation sont des humains sur le bord de la folie. Des gens qui, peu à peu, deviennent victime d’une paranoïa sans remède. Jamais de ses vingt-cinq ans d’existence est-ce qu’elle ne s’est sentie aussi seule. Elle a envie d’en finir… De tout abandonner parce que, selon elle, rien ne vaut la peine d’être continué. Elle a tout perdu… Ouvrant les yeux, elle décide de chasser cette idée de sa tête et d’enchaîner avec ses excuses pour Kale, au moins qu’il sache qu’elle l’aime si jamais quelque chose arriverait… Quelque chose d’ « accidentel ». « Excuse-moi… Je n’aurai jamais dû te parler de la manière que je l’ai faite… Je ne t’ai même pas remercié de m’avoir sauvé, tu mérites tellement mieux… Mais…Merci… », dit-elle avec sincérité. Sa joue maintenant collée contre son genou, elle regarde Kale droit dans les yeux, un doux sourire aux lèvres ajoutant une touche d’innocence à cet air enfantin qu’elle a. Ses yeux commencèrent tranquillement à s’embuer alors qu’elle pense au fait qu’elle a durer six mois sans lui, sans lui avoir adressé la parole. En quelques sortes, elle l’a perdu lui aussi.. Comme elle a tout perdu dans sa vie. Toutefois, elle n’allait pas le laisser partir comme tout le monde… Elle refusait catégoriquement de le lâcher. Il est son bonheur alors qu’elle était certaine que le bonheur n’existait plus. C’est accompagné d’un « Tu me manques… Beaucoup… », qu’une larme coule et meurt rapidement sur son jeans, la joue toujours collée contre son genou. Bien qu’elle voulait rester forte devant lui, cette tentative échoue drastiquement mais son sourire ne quitte pas son visage, même qu’elle libère un léger rire tout en essuyant le trajet que cette larme traitresse a tracée sur son visage.

    Elle sait que si, initialement, c’était Kale sous l’emprise d’un vampire, elle aurait tout fait pour le sauver, comme il a fait avec elle. Elle l’aime comme un frère et c’est ainsi qu’on doit agir avec une personne adorée. Nous faisons tout pour qu’elle soit saine et sauve… Relevant la tête, elle baisse les yeux sur son genou mouillé par sa larme et elle hoche négativement la tête. Soudain, elle entend la voix de Kale, sa voix douce… Une voix qu’elle pourrait écouter pendant des heures. « Caro.. petite fée clochette », dit-il avant d’enchaîner avec « Ecoute moi jusqu’au bout, d’accord ? ». Comme une gamine qui écoute son grand frère – bien que dans cette situation, ce serait supposé d’être elle la grande sœur – elle lève les yeux pour plonger dans son regard alors qu’elle hoche rapidement la tête, sa lèvre inférieure prisonnière de ses dents. « Je ne t’en veux pas du tout, je comprends ta réaction. Je sais que j’aurais du te parler des loups, des vampires notamment après ta rencontre avec Tennessee et Emery mais je ne savais pas comment aborder le sujet ni même si j’aurais la force de risquer de te perdre. », à la prononciation des prénoms Tennessee et Emery, Carolyn eut une nouvelle fois les larmes qui lui montent aux yeux. Ce fut maintenant encore plus difficile de les retenir alors qu’elles coulent, contre son gré, le long de ses joues. Déjà qu’il prononce le prénom de Tennessee torture Carolyn, mais il l’achève en prononçant celui d’Emery. Emery lui manque terriblement… Elle ne sait même pas ce qu’il est devenu, où il est, s’il est vivant ou non. Elle n’a pas établit des sentiments amoureux pour lui mais elle l’adorait tellement, il a su se tisser une place très importante dans le cœur de Carolyn, que le fait de rien savoir de lui la torture au plus haut point. Et Tennessee… N’en parlons pas… Kale sait très bien combien elle l’aime. Baissant les yeux, son visage se crispant légèrement avec la douleur que ces deux vampires lui procurent, elle l’écoute continuer « Je suis égoïste mais je voulais tant te tenir à l’écart de ce monde violent et dangereux. Depuis que l’on se connaît, j’ai eu envie de te confier mon secret mais je n’en avais pas le droit. Pardonnes-moi clochette, pardonnes-moi ».

    L’écoutant la supplier de le pardonner, les yeux baissés, elle lève le regard sur lui tout en fronçant les sourcils à ses propos. Égoïste ? Elle dépose ses deux mains tremblantes sur les joues de son meilleur ami et elle hoche négativement la tête, le fixant droit dans les yeux. « Tu es la personne la plus altruiste que je connaisse, Kale. Ne dis pas que tu es égoïste, c’est pas vrai ! Tu risquerais ta vie pour sauver celle de ta sœur et celle de Blodwyn ! J’appelle pas ça être égoïste, moi… Et je comprends que tu n’aies pas eu le droit de me parler de ta… condition… J’ai tout simplement réagis un peu trop fort à tout ça et… Honnêtement tu ne devrais pas me demander de te pardonner, c’est moi qui devrais faire ça… J’espère que tu peux me pardonner… », dit-elle alors qu’elle le regarde d’un regard très enfantin. Bien que ce soit très bien placé dans la conversation, cet air enfantin n’a aucunement été peint sur son visage délibérément… C’est naturel chez elle… Elle a tendance à vivre encore comme un enfant… Même à vingt-cinq ans. Elle baisse les mains du visage de Kale et enroule ses jambes une fois de plus. La voix apaisante, mais nouée d’émotion, de Kale se fait encore entendre… « Tu me manques Caro, tu me manques beaucoup. J’ai tout foiré dernièrement. Andie aux mains des vampires, Bee que j’ai lâchement abandonné, toi aussi. Tu ne vas pas bien et je n’ai même pas été là pour te soutenir. », tout en la ravissant d’une caresse sur la joue. Étrangement, elle ressent quelque chose qu’elle n’a jamais ressentie auparavant avec Kale, chose qu’elle a simplement ressentie pour Tennessee… Des papillons. Le regard plongé dans celui de Kale, les papillons tourbillonnent dans son ventre lui procurent une vague d’émotion bien trop nouveaux pour elle. Fermant les yeux, elle tourne délicatement la tête vers la paume de la main de Kale prenant une grande respiration, un sourire d’aise aux lèvres. Elle dépose une main sur celle de Kale puis lui serre sa main dans la sienne tout en ouvrant les yeux et en reposant son regard sur lui. Haussant les épaules, elle murmure « Je survis… », accompagné d’un sourire mélancolique, les yeux encore et toujours humides. On dirait que le simple fait de survivre ne fait pas son bonheur. Carolyn ? Suicidaire ? Malheureusement. Elle n’a plus envie de continuer à lutter… Plus envie de rien. « Parles-moi ! », se remit-il à dire. « Râle si tu veux, cries, pleures, mais ne nous cachons plus rien, tu veux bien ? Je ne pourrais pas subir une autre perte, pas une seconde fois. En retour, je te promets qu’il n’y aura plus jamais aucun secret entre nous. Tu veux bien ? », la question posée suivit de l’auriculaire de Kale afin que Carolyn y enroule le sien, signe de promesse. Les lèvres serrées, Carolyn hoche positivement la tête puis elle serre son petit doigt à celui de Kale et murmure « Promis », avant de relâcher son doigt et d’y sauter au cou, le serrant tellement fort… La voix animée par la tristesse, elle lui murmure à l’oreille « Je ne peux pas te perdre… Tout mais pas toi… ».

    Dans la mesure où il est la seule personne qui lui reste, que l’amour fraternel qu’elle a pour lui est plus fort que tout.. Du moins c’est ce qu’elle pense… Alors pourquoi ces papillons ne cessent-ils pas de s’agiter alors qu’elle sent son odeur ?! Elle ne veut pas trop s’y attarder. « Tu es tout ce que j’ai… Sans toi j’ai vraiment plus rien… Et rien ne vaut la peine… », continue-t-elle toujours en le serrant contre elle, la tête enfuie dans le creux de l’épaule de Kale, mouillant celle-ci sans gêne. Finalement, elle recule puis essuie rapidement ses joues, riant légèrement à la « flaque » d’eau sur l’épaule de Kale, flaque crée par ses larmes. Elle affiche un air désolé au visage avant de prononcer « Parlant de pertes… Parle-moi de ce qu’il s’est passé avec Blodwyn… Est-ce que c’est… C’est à cause de Te.. Enfin, tu sais qui… ». Même prononcer son prénom lui ouvre un millions de cicatrices… Elle ne peut pas. Appelez-la faible, elle s’en fout.. Elle ne parviendra jamais à prononcer le prénom de Tennessee. « Raconte-moi tout… On a quand même six mois à rattraper. » dit-elle suivit d’un léger rire, toujours entrain d’essuyer les larmes de ses joues. Tout ce qu’il faut pour faire sourire Carolyn c’est Kale… Rien d’autre.
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptySam 13 Juin - 0:55

    Kale se sentait bien. Depuis six mois, il vivait dans les ténèbres les plus profondes. Pour un être aussi lumineux que lui, cela relevait de l’enfer. Imaginez un endroit désolant, désertique ou vous observez les autres évoluer sans pouvoir interagir car vous avez perdu toute notion du contact. La notion des sentiments. Tout vous parait futile, froid, vide. Et vous vous apercevez comme une coquille vide, un bon à rien. Vos proches souffrent mais enfermé dans votre propre douleur, vous ne vous apercevez de rien et quand vous le faites, la culpabilité devient votre maîtresse. La douleur votre compagne pour la vie et la Haine votre hantise. Votre cœur si plein d’amour et d’entrain se gèle pour n’être qu’un organe mort et indifférent au reste du monde. Et vous vous en voulez car cet être que vous êtes devenu, ce n’est pas vous. Il vous révulse, il vous attire, il vous réconforte. Vous avez perdu toute notion du bien ou du mal .Perdu dans un univers de noirceur où vous êtes le seul sur qui vous pouvez compter. Et en même temps, vous sentez bien que vous n’aurez pas la force nécessaire pour dire stop. On essaie de vous aider pourtant. Seulement vous refusez cette aide par fierté. Vous pouvez vous débrouiller seul. Et encore une fois, recommence ce cercle vicieux de solitude. Une sensation qui vous berce le jour et vous hante la nuit. L’envie de crier, de hurler sa colère, sa peur, et son désespoir vous étreint comme un amour vivant. La notion même de vivant vous échappe. Dans votre monde obscur, cette notion est futile. « Tu me manques… Beaucoup… » . Et il y a une voix qui vous touche.

    Une symphonie qui résonne jusqu’à votre cœur mort. Elle le réchauffe, le réanime. Kale se sentait bien. Une chaleur bienfaitrice coulait dans ses veines, il se sentait revivre, il renaissait de ses cendres. Alors il partit dans un grand laïus destina à la faire revivre elle aussi .Sa fée clochette, sa sœur de cœur, l’autre moitié de son cœur. Il l’aimait comme un fou, d’un amour pur, sincère. Elle était de sa famille, elle était une partie de sa vie. Alors Kale s’employa à la réconforter, à grande renfort de paroles, de regard. Puis vint les excuses. Déchirante, libératrice. Il s’excuse pour le mal qu’il lui a fait, pour le secret qu’il a dissimulé, pour tout ce qu’il aurait du faire, ou dire. Pour son absence. Le loup est en train de revenir de son long voyage. Encore hésitant mais plein de bonne volonté. Rien ne serait pareil désormais. Il possédait cette zone d’ombre qui le guetterait, qui attendrait le moindre signe de relâche pour le reprendre et l’emmener loin des siens. Vers ce monde où la lumière n’a pas sa place. Une amante possessive. Carolyn ressent-elle cette même peur qui lui déchire les entrailles ? Il a tellement besoin d’elle. De sa chaleur. « Je survis… » Lui dit-elle. Non, elle ne doit pas survivre, elle doit vivre, elle doit retrouver le sourire d’antan. Carolyn n’est pas faite pour survivre, elle est faite pour rire, pour vivre, pour aimer. Kale aimerait lui dire tout cela. A la place, il la pousse, l’incite à parler, à s’ouvrir et non se renfermer. Il a besoin d’entendre sa voix, il a besoin de la protéger à défaut de prendre soin de lui. Aider les autres, c’est un peu s’aider soi-même même si on peut au contraire se détruire encore plus. Et ils scellent une promesse vieille comme le monde. Un sourire franc et doux éclaire le visage de Kale. Un reliquat de son ancienne vie, de son ancien lui, tapi dans l’ombre attendant de pouvoir offrir son visage à la lumière nommée Carolyn E. Rousseau.

    Puis son amie lui saute au cou, et il la serre contre lui, pour la protéger, pour se sentir enfin utile. Mais derrière cette embrassade, il y a aussi un besoin purement humain de partager cette chaleur. Il l’aime, il veut lui dire, lui montrer. Alors il l’écoute, lui caresse les cheveux, l’embrasse sur la tempe. Tout pour la réconforter, pour lui montrer qu’il ne partira plus sans elle. Un rire leur échappe à tous les deux, désamorçant le moment de tristesse et de retrouvailles. « On ne se perdra jamais promis puce » lui dit-il avant de soupirer à sa question. Blodwyn. Un amour transformé en colère par le poison de la culpabilité. Il s’en veut, il ne sait pas quoi faire pour reconquérir l’élu de son cœur. « Non. C’est à cause de moi. J’ai sauvé Bee à la place d’Andie. J’ai fait un choix que je n’ai pas assumé par la suite. Je l’ai abandonné, j’ai abandonné tous les miens. Je m’en veux. Si tu savais comme je l’aime mais j’ai peur de l’avoir perdu à tout jamais. Que puis-je faire à part ne plus la blesser, sortir de sa vie au maximum ? Pourtant j’ai envie d’être auprès d’elle, j’ai envie de l’aimer comme autrefois. » Soupire Kale avant de s’adosser à un rocher et de l’attirer entre ses jambes pour une étreinte fraternelle. « Je ne sais plus quoi faire. Et toi, parle moi, raconte moi ce que tu penses de tout ça. Est-ce que je te fais peur, je te dégoute sous ma forme de loup ? Il y a tellement de chose que j’aimerais te demander que nous y passerions la nuit » termine-t-il en rigolant dans le cou de son amie. [color=lightsteelblue] « Bon sang que tu m’as manqué Caro » .
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyDim 14 Juin - 23:55

this is gonna bring me to my knees
i just wanna hold you close me

THE FRAY - She Is



    « Je survis… », tente-t-elle de prononcer tout en restant forte. Mais on sait tous que Carolyn Elisabeth Rousseau est, et restera toujours, une femme sensible. À toutes les fois où elle languit de son absence, à toutes les fois que son regard diminué de joie se pose sur lui, à toutes les fois que la solitude prenait le dessus d'elle, elle mourrait d’envie de lui dire à quel point il lui manque. Avoir vécu six mois sans Kale serait comparable à vivre sans quelque chose qui nous est extrêmement vital pour notre survie. D'ailleurs, elle ne sait pas comment elle a survécue et elle se le demande encore aujourd’hui, même après six mois de tentatives de partir. En effet, le suicide, à ses yeux perdus de motivation et de brillance, n’est qu’un acte libérateur. Elle veut se libérer de ce monde d’impureté, elle veut se libérer de cette peinture aux traits absurdes, elle veut quitter ce monde où la vérité n’est qu’un mot superflu et dont la signification n’est que relative à tous. Malgré tout, elle vivait dans l’espoir. L’espoir qu’un jour tout s’éclaire, l’espoir qu’un jour elle se réveille avec ce sentiment de comble dans son cœur alors qu’elle réalise que tout n’a été le fruit de son imagination farfelue, fruit d’un rêve. Mais en vain. Alors que le noir devenait aussi épais que l’encre, que la vie perdait sa valeur et sa beauté à ses yeux, elle réussit à voir la lumière ainsi dans un sourire.. Son sourire à lui. Kale. C'est après lui avoir promis que, dorénavant, plus aucun secret ne serait de leur relation et qu'ils ne se quitteront plus jamais comme ils l'ont fait, que Kale lui affiche le sourire qu'elle a eu tant de besoin. Et c'est en répondant à son sourire que Kale peut clairement comprendre le sentiment de soulagement chez Carolyn. Si seulement il pouvait savoir... À quel point ce simple sourire lui a sauvé la vie. Pendant six mois, elle se réveillait avec la déception d'être encore vivante... Pendant six mois, à toutes les fois que ses yeux ouvrirent à l'aurore, une seule et unique phrase rejouait dans sa tête... « Bon Dieu, qu'est-ce que je fais encore ici, moi ? ». Six mois.


    Six mois où elle ne voyait plus rien d’autre que le noir, le malheur. Six mois qu’elle ne s’endurait plus, qu’elle n’endurait plus autrui, qu’elle emmagasinait cette tristesse et cette colère sans la capacité d'oublier. Ces longs six mois où elle ne faisait que s’apitoyer sur sa solitude, où elle rejouait, dans sa tête, tel un vieux lecteur, les plus beaux moments de sa vie, tâchant de ne pas les oublier si jamais elle ne se réveillerait pas le lendemain… Ces six mois sont rapidement désertés alors qu’elle s’élance affectueusement sur Kale, le serrant contre elle avec le plus de force qu’elle peut accumuler dans ce petit corps dangereusement frêle. Cette étreinte.. Elle en avait si besoin, comme si une partie de sa source vitale qui lui a été arrachée six mois plus tôt lui revenait tranquillement. Sentir son cœur battre à la chamade, sentir le cœur de Kale tambouriner également contre sa poitrine, sentir son souffle chaud contre son épaule, passer ses doigts dans ses cheveux doux, cheveux qu'elle s'amusait à coiffer autrefois... Ce ne sont que ses petits plaisirs innocents qui font qu'amplifier son réconfort, son espoir. Elle ne se voit pas sans lui, sans ses bras, sans sa chaleur qui a su la réconforter depuis qu’elle a mis pied à Babylon pour la première fois. « Je ne peux pas te perdre… Tout mais pas toi… », murmure-t-elle mélancoliquement, l'émotion nouant sa gorge, contre l’oreille de son meilleur ami avant de nicher sa tête dans le creux de son épaule, pleurant toutes les larmes qu’elle a si longtemps porté silencieuses. Elle peut réussir à tout perdre. Tennessee, Emery, sa famille – bien que celle-ci n'est malheureusement plus de ce monde – mais Kale… Ce serait comme lui arracher son cœur de sa poitrine, le lancer sur le sol et sauter à pieds joints dessus. Elle ne peut pas penser, s’imaginer, vivre sans lui, malgré le fait que pendant six mois ils ne se sont pas adressés la parole. « Tu es tout ce que j’ai… Sans toi j’ai vraiment plus rien… Et rien ne vaut la peine… », ponctue-t-elle d'un soupire. Alors qu’elle ne s’attendait pas à partager une étreinte avec lui, encore moins de lui sauter au cou, elle reste ainsi pendant de longues minutes, profitant de ses bras protecteurs l’entourant, la réconfortant, profitant de ces baisers sur sa tempe qui ne font qu’approfondir se sentiment de protection qu’il a pour elle, la protégée. Elle profite du moment qui, aux yeux de ceux qui les connaissent et qui connaissent leur situation, peut avoir l'air d'une scène très douteuse mais pour elle, elle s'en fout. Reculant légèrement, elle dépose un baiser - qui n'est aucunement significatif - de remerciement sur la joue de Kale avant de commencer à essuyer ses yeux maintenant baignés de larmes. Pourquoi le remercier ? Simple... Pour être compréhensif, pour s'ennuyer d'elle autant qu'elle s'ennuie de lui, pour avoir dit la plus stupide des phrases concernant la robe et la princesse, pour avoir été lui, tout simplement.

    « On ne se perdra jamais promis puce », lui répond Kale alors, après avoir partagé un rire. Réalisant qu'elle a crée un rond foncé sur l'épaule de Kale, Carolyn pose une main devant sa bouche avant de libérer un rire gêné. Haussant les épaules et affichant un air désolé, elle prolonge le rire qu'elle partage avec Kale dans un petit moment de détente, comme le beau temps après la tempête. Peut-on dire que les excuses et les retrouvailles ont passés tels une tempête ? Bah en fait, c'était un kaléïdoscope d'émotion qui traverse les deux êtres. En ce qui concerne Carolyn, ça a débuté avec l'amusement de le retrouver, le calme, la tristesse presque explosive pour en aboutir à un sentiment de joie hors du commun. Quand on dit qu'elle est imprévisible, lunatique, elle l'est réellement, hein. C’est alors qu’ils ponctuent la rigolade par la question existentielle : « Parle-moi de ce qu’il s’est passé avec Blodwyn… Est-ce que c’est… C’est à cause de Te.. Enfin, tu sais qui… ». Tennessee… Elle ne veut pas mettre le blâme sur lui en ce qui concerne la rupture de Blodwyn et Kale, ni même pour ses propres problèmes personnels. Par contre, Tennessee y a tout de même contribué. Enfin… De loin, elle a vu le rapprochement de Tennessee et de Blodwyn et, connaissant le caractère de Kale par coeur et sachant à quel point sa possession et sa protection envers les personnes qu'il porte à coeur peut être plus qu'explosive, elle en arrive à conclusion que ce rapprochement ne peut être quelque chose que Kale prend à la légère. Ceci dit, elle s'attendait à toutes les réponses possibles. Elle s’attendait à ce qu’il lui parle de jalousie, de son côté possessif, du rapprochement avec Tennessee, de son changement depuis la perte d’Andie. Carolyn s’attendait à tout et tout lui semblait plausible pour une telle rupture.. Mais pas ça. Pas la réponse qu’il prononce après avoir soupiré. « Non. C’est à cause de moi. J’ai sauvé Bee à la place d’Andie. J’ai fait un choix que je n’ai pas assumé par la suite. Je l’ai abandonné, j’ai abandonné tous les miens. Je m’en veux. Si tu savais comme je l’aime mais j’ai peur de l’avoir perdu à tout jamais. Que puis-je faire à part ne plus la blesser, sortir de sa vie au maximum ? Pourtant j’ai envie d’être auprès d’elle, j’ai envie de l’aimer comme autrefois. ». Suite à cette réponse, Carolyn fixe Kale sans dire un seul mot pendant plusieurs secondes. « Est-ce que tu le regrettes ? … D’avoir sauvé Bee au lieu d’Andie… », lui demande-t-elle avant de se placer entre les jambes de Kale, dos à lui pour regarder le ciel s’assombrir lentement. Tout en fixant les nuages bouger avec une lenteur impressionnante, elle écoute les paroles qu'il dit par la suite et ferme les yeux, laissant le doux vent lui caresser le visage. Ce qu'elle déteste parler d'elle. Ses problèmes, elle s'en fout... Ici, les seuls problèmes qui valent la peine d'être réglés sont ceux de Kale. Point.

    « Je ne sais plus quoi faire. Et toi, parle moi, raconte moi ce que tu penses de tout ça. Est-ce que je te fais peur, je te dégoute sous ma forme de loup ? Il y a tellement de chose que j’aimerais te demander que nous y passerions la nuit », dit-il avant de rire dans le cou de Carolyn et de lui murmurer « Bon sang que tu m’as manqué Caro ». Riant avec lui, elle ouvre les yeux puis le regarde du coin de l'oeil, ses pommettes creusant sur chaque joue lors de son adorable sourire. Elle prend les mains de Kale dans les siennes et fait en sorte que le jeune homme l'entoure de ses bras, comme s'il lui ferait une étreinte. Relâchant ses mains par la suite, elle serre ses bras contre elle, l'étreignant du mieux qu'elle peut, bien trop confortable pour bouger, et fini par murmurer, toujours en le regardant du coin de l'oeil : « Si tu savais combien toi tu m’as manqué ! » avant de reprendre ce rire enfantin qui la caractérise à merveille. Mais l'heure n'est pas de parler d'à quel point elle s'est ennuyée de lui.. Mais bien de choses sérieuses. Perdant tranquillement son sourire, Carolyn se dit qu'il faut bien qu'elle parle, telle la voix de la sagesse que Kale a su lui porté depuis son arrivée à Babylon. Elle doit quand même lui remettre ça, non ? Fermant les yeux, elle pousse un profond soupire… C'est en ouvrant les yeux qu'elle débute : « Ehm.. Tu voulais savoir ce que moi j’en pense ?.. Je pense que vous avez fait une erreur en vous laissant… C’est mon opinion personnelle. Tu l’as aimé pendant… Tellement longtemps ! » dit-elle avant de marquer une pause, les yeux devenant légèrement embrouillés par les larmes. Elle reprend après un soupire et un rire... « Pour en aboutir à une rupture après quelques mois ? Et non seulement ça mais on dirait que vous abandonnez ce qui peut être la plus belle histoire d'amour que vous vivrez de votre vie… ! Et pire... Vous abandonnez alors que l'histoire n'a même pas eu la chance de démarrer comme il le faut ! En tout cas, c’est pas le Kale que je connais, ça. », dit-elle en gardant les yeux baissés. Secrètement, elle se demande pourquoi son cœur se tord lorsqu’elle lui dit ces paroles… Pourquoi elle se sent comme si elle ne pourra plus retenir ses larmes parce qu’elle pousse son meilleur ami à retourner vers celle qu’il aime… Et justement, le « celle qu'il aime »... Pourquoi son coeur se brise doucement alors qu'elle pense à ces mots-là et surtout quand elle pense que la personne qui occupe le substantif féminin « celle » est Blodwyn. Rapidement, elle conclut que : Elle sent qu'elle va éclater en sanglots tout simplement parce que sa propre vie amoureuse est un tourbillon de « n'importe quoi », et si ça se trouve, pratiquement inexistante ! Sans pour autant oublier le fait qu'elle jalouse ses propres paroles parce qu'elle n'a pas quelqu'un qu'elle sait qu'il l'aime en retour, comme Kale et Bee. Triste, non ? Bienvenue dans la vie de Carolyn Elisabeth Rousseau. « Et… En ce qui concerne ta forme de loup je… Je sais pas… Tu sais je ne suis pas habituée de te voir avec du gros poil ni même t’entendre grogner ! Mais c’mignon, tu ressemble à un gros gros gros chien… Gros… chien. », dit-elle sur un ton plus amusé et joyeux qu'avant. Se libérant de ses bras, elle se tourne pour se trouver face à lui, ainsi agenouillée sur le rocher. « Mais que tu sois un loup, en poisson, un humain ou un vampire… Tu seras toujours Kale, pour moi. Kalou, pour en être exacte… », fit-elle avant de déposer un baiser sur son front et avant de se blottir contre lui, comme un enfant qui se blottit dans les bras de son protecteur. « Avec toute la folie dans les mines, j’suis contente de m’en être débarrassée pour quelques heures avec toi. », les deux derniers mots ont été prononcés comme si elle n’y pensait pas. Parfois, elle ne pense pas à ce qu’elle dit, même si ça peut avoir l’air très douteux.


    [HJ :: J'suis ultra-fière maintenant! (: <3<3<3]
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyLun 15 Juin - 22:35

    « Est-ce que tu le regrettes ? … D’avoir sauvé Bee au lieu d’Andie… » L’interroge-t-elle en s’adossant contre son torse, entre ses jambes. Kale enroula aussitôt ses bras autour de sa taille, posant sa joue contre la sienne. Il conserva le silence durant quelques secondes qui lui parurent une éternité, réfléchissant à sa réponse puis, il lui répondit. « Non. » Un souffle, un murmure qui le soulagea en même temps qui le tourmenta. [color=Lightsteelblue] « Je ne regrettes pas. Andie est toujours vivante, elle souffre mais elle est vivante. Perdre Bee.. Non, je n’aurais pas pu » continua-t-il avant de fermer les yeux et de profiter de l’instant présent. Il la tenait dans ses bras, il respirait son odeur. Tout ceci formait un tout qu’il appréciait comme un naufragé le ferait s’il découvrait la terre ferme. Carolyn a toujours eu le don de l’apaiser et maintenant que son secret été découvert, il se sentait enfin libre d’être lui-même en sa présence –bien qu’être lui-même était difficile par les temps qui courent. Les deux amis observèrent le coucher de soleil dont déjà les premières étoiles commençaient à percer dans le ciel. Le silence qui s’installa entre eux lui fit du bien. Il profitait simplement de l’instant présent et de cette étreinte. Kale déposait de temps à autre un baiser sur sa joue. Il avait toujours été très câlin comme homme. Il avait besoin de contact pour se sentir bien et toutes les petites attentions étaient bonnes à prendre. Au contact de Carolyn oui, il pouvait le dire : son cœur pansait ses blessures. Puis, une vanne s’ouvrit en lui et il se confia sur le fait qu’il ne savait plus quoi faire, plus quoi penser. Le loup ressentait le besoin de parler à sa meilleure amie, à sa deuxième petite sœur –bien qu’elle soit plus âgée que lui. Mais au-delà de ça, il éprouvait la peur de la perdre une seconde fois. Aussi, prit-il sur lui pour lui demander ce qu’elle pensait réellement de lui.

    Un ancien souvenir remonta à sa mémoire. Un moment de sa vie qu’il aurait préféré oublier. Une femme. Non, une adolescente. Sa première petite amie. Il n’était un loup que depuis quelques mois et se contrôlait que très peu. Un soir, alors qu’ils s’embrassaient comme deux adolescents peuvent le faire, l’impensable se passa. Il se transforma, affolant Roxane. Cette dernière partit en courant. Durant de longues semaines, il resta sans nouvelle jusqu’à ce qu’Andréa prenne les devants et ne les confronte. « Dis lui ce que tu ressens Roxane, dis lui ce que tu éprouves pour lui. » avait-elle crié ce jour là. Il faut dire que Kale n’était plus que l’ombre de lui-même. Le regard des autres avait toujours été une hantise pour lui, au début de sa vie de loup garou. La réponse de Roxane avait brisé ses espoirs. « Tu me dégoutes. Tu es.. un MONSTRE » . Encore aujourd’hui, il craignait de réentendre ses mots de la bouche de Carolyn. « Ehm.. Tu voulais savoir ce que moi j’en pense ?.. Je pense que vous avez fait une erreur en vous laissant… C’est mon opinion personnelle. Tu l’as aimé pendant… Tellement longtemps ! » fit Carolyn, le sortant de ses pensées, de ses souvenirs. « Pour en aboutir à une rupture après quelques mois ? Et non seulement ça mais on dirait que vous abandonnez ce qui peut être la plus belle histoire d'amour que vous vivrez de votre vie… ! Et pire... Vous abandonnez alors que l'histoire n'a même pas eu la chance de démarrer comme il le faut ! En tout cas, ce n’est pas le Kale que je connais, ça. » Continua-t-elle. Kale l’écouta religieusement, jouant inconsciemment avec le bas de son T-shirt. De temps à autres, ses doigts glissaient sur la peau douce de son ventre plat, dans une caresse inconsciente. « Et… En ce qui concerne ta forme de loup je… Je sais pas… Tu sais je ne suis pas habituée de te voir avec du gros poil ni même t’entendre grogner ! Mais c’mignon, tu ressemble à un gros gros gros chien… Gros… chien. » Avant de poursuivre sur un laïus de poisson rouge ou il ne savait quoi. Kale éclata de rire avant de faire mine d’être vexé. Un gros chien, non mais il était un loup garou. Quand elle lui baisa le front, il afficha un air attendri et aimant. « Merci clochette, merci vraiment. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait du bien d’entendre cela. »

    Puis mû par une nouvelle volonté, Kale se redressa sur ses jambes. « Restes là, je reviens » lui dit-il comme simple explication. Puis, le jeune homme afficha un air clairement malicieux avant de descendre rapidement de la falaise. Durant de longues minutes, peut-être dix, il s’absenta sans donner de signe de vie avant de réapparaitre brusquement derrière elle. « Suis-moi » lui fit-il avant de lui tendre les mains. Quand Carolyn glissa les siennes dans ses propres mains, il l’attira à lui jusqu’à lui présenter son dos. « Grimpe ! » . Un ordre lancé mystérieusement. Une fois la jeune femme bien accrochée sur son dos, il commença à marcher vers le bord de la falaise avant de sauter un peu plus bas. Petit à petit, il les fit descendre, manquant de trébucher à plusieurs reprises. « Je t’accorde une soirée en toute intimité, loin des mines. Grâce à toi, je manque une garde, et ce n’est pas plus mal. » ria-t-il avant de pénétrer dans la forêt, son léger fardeau sur son dos. « Caro, je vais devoir me transformer, c’est plus sûr. J’arriverais à sentir les vampires plus facilement comme cela. »

    Avisant un coin sombre et protégé, il commença à se déshabiller après avoir demandé une nouvelle à Carolyn de patienter. Puis, il revint vers elle, sous forme animale, ses vêtements dans sa gueule pour qu’elle les lui porte. Sous forme de loup, il se frotta contre ses jambes, appréciant de pouvoir se montrer sous une autre facette de sa personnalité. D’un mouvement de la gueule, il lui indiqua l’Est pour qu’elle le suive. L’étrange couple qu’il formait marcha pendant un gros quart d’heure jusqu’à arriver à une vieille bâtisse. Un chalet laissé à l’abandon qu’il avait découvert par hasard en coursant un vampire. Un petit lac jouxtait le bâtiment abandonné. Comme un chien fou, il galopa avant de piquer une tête pour mieux remonter sous forme humaine. Le hic, c’est qu’il avait une nouvelle fois pas capté qu’il était nu. C’était vraiment gênant comme aspect de la transformation. « Je sais, il est un peu tôt pour un bain de minuit.. tu voudrais bien m’apporter mes affaires ? » Lui cria-t-il, complètement écroulé de rire. Peu à peu, Kale Pierson reprenait ses droits sur les ténèbres qui l’habitaient. Etait-ce le fait d’être en présence de sa meilleure amie, loin de leur « vie » dans les mines ?! A coups sûrs. « Alors que penses-tu de ta résidence pour la nuit ? »
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptySam 20 Juin - 2:08

i need you like a heart needs a beat
but that's nothing new...

ONE REPUBLIC - Apologize


    « Restes là, je reviens », fit Kale après que Carolyn lui ai parlé des mines et de la folies qu’elles portent. Sans aucune explication, il s’éclipsa laissant la brunette seule sur la falaise, agenouillée et bouche-bée. Dire que Carolyn n’est pas effrayé serait un mensonge et même que « effrayé » est une sous-estimation de son état d’esprit à ce moment précis. Elle est terrifiée. La nuit commençait à tomber, des bruits étranges envahissent les lieux, laissant une Carolyn avec une légère tremblote. « K.. Kale ?! », cri-t-elle alors, la peur animant sa voix. Les deux mains sur le bord de la falaise, le corps penché vers l’avant, elle tente de voir – malgré ses cheveux qui lui cachent la vision par le vent qui passe – si Kale est dans les environs. Balayant le bas de la falaise de son regard, elle ignore qu’il monte rapidement derrière elle, comme bien trop obnubilée par la peur pour faire attention aux alentours. Peut-être qu’elle devrait faire plus attention… « Suis-moi », lui dit-il. Non seulement Carolyn a faillit tomber de la falaise, mais elle a sursauté d’une hauteur impressionnante. Plaquant une main contre son cœur, elle ferme les yeux puis elle sent son cœur tambouriner rapidement dans sa poitrine. « Ne… Refais…. Plus……. Jamais……… Ça…….. », dit-elle en levant les yeux vers lui, ses sourcils adorablement froncés créent des plis sur son front. Voyant les mains de Kale tendues vers elle, elle se mordille la lèvre inférieure alors qu’elle tente de lever ses mains, mais rien ne bouge. Faut croire que son arrivée brusque derrière elle va lui prendre quelques secondes avant de s’en remettre entièrement. Finalement, elle se lève et se jette contre lui, les mains dans les siennes. « Grimpe ! », lui dit-il alors tout en lui présentant son dos. Carolyn trouve toute cette histoire absurde… Grimper sur son dos ?! Elle fronce les sourcils d’incompréhension puis hoche négativement la tête avant d’enrouler ses bras autour du cou à Kale. « Encore une chance que je te fais confiance ! », dit-elle alors, enroulant ses jambes autour de la taille de Kale. Un frisson lui parcours le corps alors que Kale glisse ses mains sur les jambes de Carolyn afin qu’elles soient bien accrochées à lui. Bien que cet acte soit innocent, comme quand il lui caressa le ventre du bout de ses doigts, il ne fallait que ça pour faire naître les papillons dans le ventre à la brunette. Enfuyant sa tête dans le creux de l’épaule à Kale, elle ferme les yeux et retient ses cris alors qu’il descend la falaise rapidement, manquant de les tuer à de multiples reprises. Et… Ce fut terminé.

    « Je t’accorde une soirée en toute intimité, loin des mines. Grâce à toi, je manque une garde, et ce n’est pas plus mal. ». Intimité ?!! Carolyn retire son visage du creux de l’épaule de Kale, relâche son emprise sur son T-Shirt – un peu plus et elle laissait la marque que ses ongles sur ce morceau de vêtements qu’elle a serré avec une telle force que ça l’impressionne, quand même - et adoucit son emprise. S’il la voyait en ce moment précis, il verrait ses joues devenir écarlates, son regard briller, sa lèvre inférieure prisonnière de ses dents. Encore une chance qu’il ne puisse pas la voir. En fait, tout ce qu’il peut sentir c’est son cœur qui s’emporte en des pulsions cardiaques rapides… À en perdre l’haleine. « T.. Tu… Où on…Ehm. Où on va ? », finit-elle par dire, essayant de passer à travers la nervosité qui colorie sa voix. D’ailleurs, elle ne sait pas pourquoi elle agit comme ça. Autrefois, elle lui aurait donné une tape s’il lui disait de passer une soirée en toute intimité avec lui, ou bien elle serait folle de joie parce qu’elle ne prendrait pas le mot « intimité » au pied de la lettre. Mais qu’est-ce qui fait que tout cela ai changé ? Ce qu’elle aimerait avoir la réponse. « Caro, je vais devoir me transformer, c’est plus sûr. J’arriverais à sentir les vampires plus facilement comme cela. », lui fait-il part… Toute cette histoire de vampires et de loups ne lui est pas vraiment habituelle… Il faudra plus de temps pour Carolyn d’accepter le fait que son meilleur ami est un loup-garou… Et que les gens qu’elle appréciait énormément sont des vampires. C’est comme si sa vie est une histoire fantastique racontée à des enfants… « Mhm ! Vas-y ! » dit-elle ensuite, sa voix faussement enthousiasmée. Mais… Elle ne s’attendait pas à la suite. C’est ce qui suit qui peint ses joues d’un rouge vif, qui accélère son rythme cardiaque, qui rend ses mains moites et ses jambes molles. Il se déshabille. « Pourquoi il fait ça ?! Il fait exprès ?! Il parle d’intimité et là, il se déshabille ! Rhoo… La ferme, Caro… C’est stupide ce que tu penses-là. », dit-elle, les yeux fixés sur son corps qui se dénude doucement. Ça lui a prit quelques minutes avant de réaliser que… « Je le fixe !!… Calme, Caro.. Caaaalme-toi, c’est stupide d’être stressé pour quelque chose comme ça… Tourne les yeux… », ce qu’elle fit rapidement après, « Ais l’air normale… » , ce qu’elle tente de faire par la suite… Puis, elle sent quelque chose se frotter contre sa jambe. Le teint rouge de ses joues n’ayant point dissipé, elle se baisse à la hauteur de Kale et lui caresse la tête de ses mains tout en prenant les vêtements de son meilleur ami. « T’es tout doux, dis donc… » murmure-t-elle avec douceur avant qu’il lui pointe l’Est. « C’est par là qu’on va, j’imagine… », prononce-t-elle en baissant les yeux sur lui.

    Cela faisait approximativement un quart d’heure que le drôle de couple marchait en direction de l’endroit où Kale l’emmenait. Pourtant, alors qu’on peut penser qu’ils n’auront rien à se dire, Carolyn parlait comme une pie. Elle n’arrêtait pas de parler, faisant des commentaires tels que ; « Tu m’emmènes où, là ? » « Cet endroit fait VRAIMENT peur, Kale » « Est-ce qu’on arrive bientôt ? », vous savez, les trucs qu’un enfant dirait à son père. Et si vous croyez qu’elle arrêtait aux regards sévères que Kale lui lançait, vous vous trompez. Elle prend même avantage sur le fait qu’il soit dépourvu de parole dans sa forme de loup pour justement insérer le plus de commentaires de la sorte. Et puis, au loin, elle vit enfin ce à quoi Kale l’emmenait. Une maison…. Ou du moins, c’est ce à quoi ça ressemblait. Bien que cet endroit semble sinistre, elle est conquise par le chalet, par le lac, par le calme. Baissant les yeux vers Kale, elle ne le retrouve pas près d’elle mais bien transformé au loin et… Nu. « Encore ?!! », pensa-t-elle en baissant aussitôt les yeux sur ses pieds, gardant les vêtements de Kale contre sa poitrine, contre son cœur. « Je sais, il est un peu tôt pour un bain de minuit.. tu voudrais bien m’apporter mes affaires ? », dit-il en riant, ce qui provoque un rire également chez Carolyn qui relève ses prunelles émeraudes sur lui. Peu à peu, la nudité de son meilleur ami ne lui cause plus de problèmes, si on oubli les papillons dans son ventre, le cœur qui tambourine à la chamade et les joues écarlates. Mais tout ça, c’est tout simplement Carolyn. Pour l’instant, elle ne répond rien, se contente plutôt de rire, ses deux joues creusant d’adorables pommettes. « Alors que penses-tu de ta résidence pour la nuit ? », lui demande Kale par la suite. Cessant de rire, mais ce doux sourire toujours accroché à ses lèvres, elle lève les yeux vers le chalet tout en s’approchant vers Kale. « J’adore… », débute Carolyn en s’arrêtant à quelques mètres de son meilleur ami et en posant son regard sur lui. « Dommage qu’on reste ici seulement pour une nuit… », termine Carolyn en se tournant face au lac.

    Une idée farfelue lui traverse l’esprit alors qu’elle se souvient des paroles de Kale. Bain de minuit. Bon, elle ne veut pas nager nue mais elle a envie d’aller se baigner dans le lac. Par contre, vu le mois dans lequel ils sont, elle doute fortement que l’eau soit assez chaude… Mais qui sait ? Ça vaut le coup d’essayer. « Hmm… Ça te dit de te baigner avec moi ?... », fit-elle en tournant les yeux vers Kale, le regard brillant d’aventure, colorié par l’amusement, tout comme son sourire animé par l’aventure. Elle s’avance vers la plate-forme juste au dessus du lac. Sans doute que les anciens occupants du chalet se baignaient souvent, ou se promenaient souvent dans le lac puisqu’elle peut voir un petit bateau accroché après un des poteaux de la plate-forme. Déposant les vêtements de Kale sur cette plate-forme en bois, elle s’assoit sur le bord de celle-ci et plonge son pied dans l’eau. Rapidement, elle le retire en riant « C’est froid… » dit-elle alors à voix haute afin que Kale l’entende. Tournant les yeux vers lui, elle hausse les épaules et ajoute « Mais j’y vais quand même ! », avant de se redresser et de retirer son t-shirt blanc. Légèrement pudique, elle tourne la tête vers Kale pour voir s’il était toujours derrière elle. Due à la noirceur de la fin de journée, elle a de la difficulté à voir son visage, mais elle sait très bien qu’il est là… Au moins. Baissant les yeux vers ses pantalons qu’elle retire, elle se retrouve alors, en quelques minutes, vêtue simplement de ses sous-vêtements. C’est probablement l’idée la plus absurde qu’elle aie eue à présent. Se baigner dans l’eau ? En octobre ? Alors qu’il commence à faire vraiment froid ?! Elle entend déjà Tennessee dans sa tête lui dire « Mais as-tu perdu la tête ?! ». Cependant, elle s’en fiche. C’est en prenant une grande respiration que Carolyn recule sur la plate-forme et qu’elle se met à courir, plongeant alors dans l’eau du lac, l’eau qui n’est pas si froide que ça, finalement , pour remonter à la surface, passant ses mains dans ses cheveux pour les retirer de son visage. « KAAAALE ! On est vraiment bien dans l’eau ! Allez, viens ! », lui crie-t-elle alors, essayant de voir s’il est encore debout à la fin de la plate-forme. Mais…Il n’y est plus. « Kale ?! », et ce fut le silence qui lui répond. Nageant sur place, elle regarde autour d’elle dévore le lieu de ses yeux mais n’y voit pas de Kale… Nul part. « Kale ce n’est vraiment pas drôle ! ». Encore une fois, ce fut le silence qui lui répond, un silence effrayant. « Kale !! ».
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyDim 21 Juin - 1:52

    Kale affichait depuis des années et des années une sorte de fascination pour sa condition. Tout ceux qui connaissait son secret pensait qu’il avait toujours accepté celle-ci mais il fut un temps, où tout cela l’effrayait, ou il se prenait pour un monstre. Si son grand père ne l’avait pas aidé, jamais, il n’aurait pu trouver la paix. Et puis, il y avait eu le soutien d’Andréa, son Andie adorée qu’il aimait plus que tout au monde. Se découvrir à quatorze ans, loup garou, l’avait fortement perturbé. Durant les premiers mois, Kale s’était rebellé, avait en quelques sortes vécut sa crise d’adolescence. Il ne supportait plus sa famille, il ne supportait plus cette maison. Tout l’étouffait, tout le rendait mou. Tout était prétexte à être hait, à être le fautif. Même l’humidité de Babylon lui pesait sur le système. Un soir, son grand père décida de prendre les choses en main. Tout deux se trouvaient derrière la maison, dans le jardin. Pour une fois, Kale n’était pas sorti pour épier la forêt. Il était resté sagement à la maison. De toute de façon, où aurait-il pu aller, il était complètement fatigué à cause de la pluie. Oui, la pluie le rendait mollasson, faible, grotesque. Bien sur, l’adolescent de l’époque ne pensait même pas une seconde que ses insomnies pouvaient en être la cause.

    « Grand père, pourquoi tu m’obliges à venir discuter dehors ? Tu sais bien que l’humidité ne me réussit pas. Si on rentrait, je n’ai plus d’énergie. » Avait-il dit, la tête baissée pour ne pas croiser, l’ancien loup garou. Une sorte de répulsion se jouait entre lui et l’adulte. Kale avait beau l’aimer, il ne se supportait pas. Son grand père l’avait regardé, d’un air doux et serein avant de lui répondre. « Je sais » . Sa voix ne trahissait aucun sentiment ou signe de moquerie bien qu’il pensait tout à fait le contraire. L’humidité n’avait rien à voir avec cette baisse d’énergie. Son petit fils devait comprendre que les transformations l’épuiseraient dans un premier temps. « Mon grand père rencontrait le même problème, et j’ai eu à faire face à la même chose Kale. Tu crois vraiment que c’est l’humidité qui te fait te ressentir ainsi ? Au fond, ce n’est pas ta véritable nature qui se joue de toi ? » L’avait-il questionné. Kale avait écarquillé les yeux avant de serrer les poings. Il n’aimait pas la tournure que prenait cette conversation. Il ne voulait pas aller sur le terrain de la lycanthropie. « Un jour où l’autre, si tu veux avancer, il te faudra accepter ce que tu es » continua-t-il, toujours de ce ton calme. En face de lui, Kale se braqua. « Je l’ai accepté » haussa-t-il le ton. « Je sais que ma vie est fichue. Je suis condamné depuis ma naissance à devenir un loup puisque les gênes sont en moi. Depuis des mois, je l’ai admis. Je remercie le vampire » continua Kale, un sourire ironique et froid aux lèvres. « C’est lui qui est à l’origine de tout. Je ne peux que le haïr, cette race est mon ennemi juré !! » Avait-il attaqué, en haussant le ton une nouvelle fois. On ressentait toute sa colère, son désarroi dans sa voix, dans son regard. Son grand père l’observa, triste, le visage défait. Son petit fils renfermait trop de colère qui un jour, assombrirait son jugement.

    « Malgré le temps passé, tu n’as pas changé Kale. Combien de temps vas-tu continuer à vivre ainsi ? A te cacher derrière cette haine, en te fermant les yeux. En te bouchant les oreilles. En refusant de reconnaitre les faits. En continuant à reporter toute ta haine et ta rancœur sur ces vampires. Ils n’y sont pour rien. Ce n’est que l’ordre des choses. Est-ce seulement de cette manière que tu peux garder ton équilibre ? Si tu continues, tu finiras seul, et fou sans une meute. Comme mon grand père. » Monologua son parent, le regard de plus en plus triste, au souvenir de son propre grand père. Son petit fils restait figé, le regard vide, baissé alors que la pluie se mettait à tomber. Rapidement, les deux Pierson furent trempés des pieds à la tête. « Tu prétends ne plus aimer cette maison, mais c’est faux. Cesse de refuser ce qui t’es offert ici, ce que la nature t’a donné. » Poursuivit Elvis Pierson avant de brusquement plaquer son petit fils contre le mur de la maison. Provoquer la colère, une situation de défense afin de réveiller la bête en lui. Kale avait peur de ses transformations et il comprit très vite où son grand père voulait le conduire. Il ne voulait pas se transformer. « Tu as l’impression de te ramollir en notre présence. C’est parce que la chaleur de notre foyer te réconforte Kale. Tu y résistes parce que tu as peur. Peur que nos regards se révulsent, peur de perdre l’affection de ta sœur. Tu sais qu’elle a peur de ta véritable forme. Tu as peur de tout perdre. Cette situation te met mal à l’aise alors tu cherches par tous les moyens à la fuir. » Prononça Elvis, sous l’air terrifié de son grand père. Au dessus de son épaule, il pouvait apercevoir Andréa. Malgré le fait qu’elle partage son secret, il sentait sa petite sœur trembler quand il évoquait le loup garou en lui. Elle avait peur.

    « Pitié grand père, pas ça » gémit-il en tentant de se soustraire à la poigne de son parent. Déjà en lui, il pouvait presque entendre grogner le loup, le sentir près à prendre la relève. « Alors affronte la réalité, affronte son regard. Tu peux tout perdre Kale, mais tu peux aussi tout gagner. Au moins, tu sauras si la vie vaut la peine d’être vécue ou si comme tu le dis, elle est fichue. » L’interrompit Elvis avant de le frapper violement à l’abdomen pour faire sortir la bête. Il se haïssait de faire subir cela à son petit fils, mais Kale ne pouvait continuer de glisser sur cette pente. Ce dernier sentit comme une violente déchirure. Il sentait le loup gagner sur l’humain. La transformation était inévitable. Ses yeux terrifiés se posèrent sur Andréa. Elle le regardait fascinée, inquiète, horrifiée par le geste de son grand père. « Ne me regardes pas !!!! » cria-t-il en sa direction. Trop tard, il se transformait en loup garou devant elle, pour la seconde fois.

    « T’es tout doux, dis donc… » Murmura Carolyn en flattant son encolure. Kale eut un petit jappement de contentement. Ce souvenir était revenu comme par enchantement à sa mémoire. Il se rappelait désormais chaque détail avec précision. « Rentrons à la maison grand frère » avait murmuré sa sœur qui lui avait couru après alors qu’il était sous forme de loup. Kale se souvenait de la scène avec précision. Elle était trempée, et il lui grognait dessus. Andréa ne s’était pas démontée, jusqu’à s’approcher de lui et le serrer dans ses bras pour pleurer dans son épaisse fourrure. « Kale, tu me fais peur quand tu es comme ça mais maintenant ça ira, je te le promets. Tu restes mon grand frère, ça ne changera jamais. Kale, je veux rentrer à la maison, je veux qu’on redevienne une famille, comme avant. Kale, s’il te plait, je veux retrouver mon grand frère. » Avait-elle fini par lui hurler dessus. Ce fut à partir de cette soirée là qu’il s’était enfin accepté et qu’il avait doucement pris plaisir à être un loup garou. Carolyn et son éloignement lui avait fait resonger à cette époque noire de sa vie. La retrouver était comme quand il avait retrouvé Andréa. Comme quand elle l’avait accepté. « C’est par là qu’on va, j’imagine… » Lui demanda-t-elle après qu’il lui eu indiqué la direction de son museau. Kale ne s’attendait pas à devoir subir tout un florilège de paroles, toutes plus inutiles les unes que les autres. Au bout de dix minutes, l’animal faisait peine à voir. Les crocs sortis alors qu’il se retenait à grande peine de lui chiquer les mollets, Kale affichait un air perplexe et d’abattement suprême. Ses oreilles étaient couchées sur les côtés, le regard vide, la gueule baissée. Oui, l’animal exprimait un abattement des plus profonds. Pauvre de lui, que quelqu’un saisisse la PETA si elle existe déjà à cette époque. En un mot comme en cent, quelqu’un la fasse taire, par pitié. Il adorait sincèrement sa sœur de cœur mais là, il n’en pouvait plus.

    Heureusement, quelques minutes plus tard la délivrance se profila à l’horizon. Le loup fut comme fou. Il n’en pouvait plus ! Non pas qu’il faisait la fête car heureux d’être arrivé, non non. Il était enfin heureux de se dire qu’elle allait se TAIRE. Kale galopa aussi vite que possible vers le pont, jusqu’à s’élancer dans le lac pour en remonter, transformé à nouveau en humain. Que cela faisait du bien !! Carolyn n’était pas au bout de ses peines. Il allait lui faire payer ce véritable supplice. Cette torture inhumaine mais pour l’heure, il était un peu trop à poil pour ça. Le jeune homme n’était aucunement pudique mais il se voyait mal la torturer, les bijoux de famille à l’air. Quelle élégance, je vous le dis. C’est pourquoi, il lui cria si elle pouvait lui apporter ses affaires. « Hmm… Ça te dit de te baigner avec moi ?... » Lui demanda-t-elle, l’air ingénue. Kale afficha une mine dubitative avant de clairement montrer son consentement. On aurait dit un gamin le matin de Noël, tant la perspective de partager un moment léger et convivial avec la jeune femme lui plaisait. Amusé, il la regarda se déshabiller. Pour l’art du strip tease, elle pouvait encore prendre des cours, songea-t-il avant de se rabrouer. Il parlait de sa meilleure amie, de sa sœur. Par esprit chevaleresque, il se détourna, plongeant sous l’eau. Il l’avait déjà vu en maillot de bain par le passé de toute de manière. Le jeune homme nagea sous l’eau jusqu’au ponton où ses affaires se trouvaient. Quelques secondes plus tard, une main masculine s’emparait d’un boxer noir.

    Dissimulé derrière une barque, il l’observa paniquer. Une petite vengeance pour tout ce qu’elle lui avait fait endurer durant tout le trajet. Sadique ? Oui, un peu. Entre temps, Kale avait revêtu son boxer, histoire de ne pas gêner la jeune femme. Comme cela, ils étaient à égalité en quelque sorte. Puis, un sourire taquin aux lèvres, il plongea jusqu’à nager vers elle, sans faire le moindre remoud. Il ne lui fallut que quelques secondes pour arriver vers elle, la saisir par les hanches et la propulser, à la force de ses bras, quelques mètres plus loin. Complètement écroulé de rire, Kale la contempla, se tenant le ventre. « Je ne savais pas que tu pouvais monter dans les aigus à ce point là clochette » la taquina-t-il gentiment. Kale lui tendit la main qu’elle accepta pour la serrer dans ses bras et déposer un baiser sur sa joue. Sa vengeance ne faisait que commencer car il l’attira vers une zone du lac où il aurait pied mais pas elle. « Alors Caro.. Que vais-je bien pouvoir te faire subir pour te punir du fait que tu m’ais cassé les oreilles durant l’aller ? Te noyer ? » Lui demanda-t-il avant de la basculer en arrière pour lui mettre la tête sous l’eau, l’espace de quelques secondes. Facile puisqu’il la tenait en jeune mariée. « Elle est bonne ? » rigola-t-il en voyant qu’elle avait bu la tasse. Son meilleur ami pouvait véritablement se conduire comme un vrai gamin. « Tu implores mon pardon ? » fit-il, toujours autant écroulé de rire alors qu’il venait de lui remettre la tête sous l’eau pour la troisième fois.

    Kale termina tout de même par la relâcher enfin presque car il la garda contre lui, les bras autour de sa taille, dans une étreinte protectrice et fraternelle, histoire qu’elle garde la tête hors de l’eau. Le jeune homme ressemblait beaucoup plus à celui qu’il était d’avant avril 1973. Plus jovial, malicieux, confiant. La présence de Carolyn lui apportait beaucoup plus qu’elle ne le pensait ou pourrait imaginer. « Tu sais que tu es mignonne toute mouille et gelée ? » la taquina Kale, attendri.
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyDim 21 Juin - 21:21

i can't breathe without you
but i have to

TAYLOR SWIFT - Breathe



    OCTOBRE 1953


    Allongée dans son lit, les draps remontés jusqu’à son nez, Carolyn Elisabeth Rousseau regarde à l’extérieur de la fenêtre avec terreur. De la manière dont sa chambre est faite, son lit colle contre le mur où se trouve une très grande fenêtre qui donne la vue à un lac. Bien que dans le jour, la vue soit à couper le souffle, les nuits comme celles-ci sont à en donner des frissons. Puisque la maison est entourée d’arbres, ce n’est pas rare que certaines branches tapent, grattent et grafignent cette fenêtre au dessus du lit de mademoiselle Carolyn. Cependant, à toutes les fois que ce scénario se produit, l’enfant est plus que pétrifiée. Rapidement, elle se trouve face à de conclusions très farfelues, des conclusions tirées des bouquins les plus épeurant qu’elle ait eu la chance – ou la malchance – de lire. Alors pourquoi les a-t-elle lu ? Carolyn est très curieuse, alors ce n’est pas rare chez elle de faire des trucs par pure curiosité. Bref, cette nuit-là, le vent grognait et montrait sa présence à la petite population de ce petit village britannique. La lune était pleine et éclairait le lac ainsi que la chambre de la petite Carolyn, sans pour autant oublier la source de ses tremblotes : les branches. Les branches tapaient avec persistance sur la fenêtre de la fillette et ne cessait cette symphonie que lorsque le vent baissait d’intensité. Mais malgré tout ça, elle voyait l’ombre que procurait cet arbre sur le mur parallèle a la fenêtre et son imagination fertile lui laissait voir des dessins qu’elle ne verrait pas normalement. Des monstres, des bêtes, des créatures. Gémissant de peur, elle lève les yeux vers son plafond et ferme les yeux en murmurant « Ils n’existent pas » en boucle, essayant tant bien que mal de se persuader que ces bêtes au poil long et au regard meurtrier ne sont que le fruit de l’imagination de son voisin. Parlant de lui… Samuel. Un petit garçon âgé de sept ans qui amuse à effrayer Carolyn en parlant de loups-garous et de sorcières sachant très bien que ces deux créatures de légendes n’existent pas et surtout, que ces deux créatures effraient Carolyn au plus haut point.

    N’y tenant plus, elle sort rapidement de son lit et court du plus vite que ses petites jambes peuvent l’emporter. Un seul et unique endroit où elle peut se sentir en toute sécurité : la chambre de ses grands-parents. Arrivant devant la porte close, elle l’ouvre avec rapidité, donc avec maladresse, et entre dans la chambre où ses grands-parents sont endormis. Bien qu’ils avaient l’air si bien dans leur sommeil, Carolyn vient briser cette peinture en sautant sur son grand-père et en le serrant fort dans ses bras. « Mais… Mais qu’est-ce qu’il se passe, ma puce ? », demande la voix rauque et endormie de son grand-père. « Papy, papy… Les loups-garous sont à l’extérieur de ma chambre !! ILS VONT ME MANGER ! Comme dans l’histoire du petit chaperon rouge ! », s’écrie l’enfant en larmes dans les bras de son grand-père. Normand est au courant de la peur qu’à sa petite fille envers les chiens. Depuis l’incident où elle s’est fait mordre la jambe par le chien du voisin, Carolyn est tout simplement incapable de rester dans le même endroit que ces bêtes à quatre pattes. D’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’elle pénètre en larmes dans leur chambre et qu’elle crie n’importe quoi comme « les loups-garous vont me manger ! ». Se redressant avec fatigue, Normand serre sa petite fille dans ses bras en la berçant délicatement. Rosalyn, la grand-mère de Carolyn, se redresse et caresse la longue chevelure brune de sa petite fille tout en lui chantant une berceuse, la berceuse qu’elle chantait pour elle depuis sa naissance. « Ma petite Carolyn… Tu sais très bien que ces bêtes n’existent pas… », lui murmure son grand-père tout bas, tout pour calmer ses petits nefs tendus. « Mais… Mais… Samuel a dit que… Que les loups-garous et les sorcières et… et…. Et tous les monstres comme ça existent… », dit-elle en levant ses prunelles émeraudes vers son grand-père. Les larmes lui coulant le long des jours avec abondance, Carolyn se redresse et enfuie sa tête dans le creux de l’épaule de son grand-père. « Papyyy ? Tu me promets qu’ils n’existent pas ? », lui demande Carolyn, la voix vibrante de peur. « Oui ma puce… Ce ne sont que des histoires pour te faire peur. », lui rassure son grand-père en la serrant contre lui. Il sait très bien que cette peur qui habite Carolyn ne la quittera jamais. Elle sera toujours épeurée des chiens et de toutes ces créatures qui sortent de son imagination. « T’as pas promis, Papy. », l'accuse-t-elle en fermant doucement les yeux. « Promis, Caro’… Promis. Allez, dodo... », lui murmure-t-il en fermant ses yeux à son tour. Et, cela n’a pris que l’espace de cinq minutes pour que Carolyn sombre dans l’inconscience et qu’elle aie rejoindre ses gentils amis dans le monde du rêve.

    OCTOBRE 1973


    Cinq minutes. Kale a eu la chance d’avoir la paix pendant cinq minutes. Toutes ces histoires de loups-garous et de vampires plongent Carolyn dans le temps où elle en avait réellement peur, où elle croyait que ces créatures n’étaient que la source de l’imagination un peu trop fertile de son voisin. Alors est-ce une raison pour laquelle elle a abandonné Kale pendant six mois ? Pendant six mois où elle a refusé tout contact verbal et physique avec lui ? Rien que le fait de penser qu’il est comme tous ces monstres qui l’effrayait dans sa jeunesse choque profondément Carolyn. Alors on peut dire que cela fait partie de la raison pour laquelle elle l’a fuit avec cruauté. Mais alors que ce beau moment de répit allait durer, elle reprend la parole, parlant de tout et de rien et sachant pertinemment que cela énerve Kale. Et c’est pour ça qu’elle continue, franchement. « C’est vraiment loin et tu sais que cette forêt me fout la trouille… Dis ? Tu vas me protéger si jamais il y a un prédateur ? », lui demande-t-elle tout en gardant le regard droit devant elle. « Parce que bah… Je sais pas si je l’ai mentionné mais cette forêt. Fait. Peur. », dit-elle en baissant les yeux vers Kale. Mettant l’emphase sur les mots « Foret », « fait » et « peur » signifient qu’elle n’a réellement plus envie d’être dans cet endroit, que la place où Kale l’emmène doit être proche sinon elle ne se gênera pas pour continuer à lui casser les oreilles avec ses paroles qui en résultent à rien de cohérent et surtout qui sont inondés d’inutilité. Carolyn est l’As de parler pour avoir absolument rien à dire. « J’ai atrocement mal au jambes. Est-ce que ton dos est assez résistant pour que je m’assois dessus ? Ohhh ! Comme un poney ! On peut essayer ? », se moque-t-elle, un large sourire aux lèvres. Le regard que Kale lui lance lui fait exploser de rire, le rire enfantin qu’elle a toujours eu. Par la suite, alors qu’elle baisse les yeux vers lui, elle le voit courir rapidement sur la plate-forme au dessus du lac et de s’y jeter pour en ressortir complètement… Nu. Baissant les yeux vers les bijoux de familles en question, elle devient écarlate en moins d’une seconde. Elle n’a jamais vu Kale nu sauf ce soir. Même qu’elle a eu l’occasion de se rincer l’œil deux fois… Toutefois, elle ne s’est jamais sentie devenir rouge aussi rapidement, voilà pourquoi mademoiselle Rousseau tourne les yeux vers le lac. Ce lac a l’air si tentant… C’est comme s’il lui appelait son prénom. Conquise, elle se mordille la lèvre inférieure et lève les yeux vers Kale qui, soit dit en passant est très craquant lorsque l’eau dégouline de son corps. Bref, elle lui demande alors s’il veut bien se baigner avec elle, histoire de relaxer un peu, quoi. Enfin, elle avait l’idée de relaxer… Jamais est-ce qu’elle n’a pensé qu’elle aurait un stresse intense qui possèderait son corps.

    Pourquoi le stresse ? Simple. De un, Kale avait l’air de la fixer durant le temps qu’elle se déshabillait pour plonger dans l’eau. Et il faut noter que Carolyn est très pudique. Le simple fait de porter une camisole décolletée et qu’elle aie les seins à l’air la met tellement mal à l’aise.. Alors imaginez le fait qu’elle se déshabille devant son meilleur ami, qui est très séduisant de la manière dont il est, et pour qui elle développe des sentiments amoureux, à contrecœur. Alors juste ce facteur est très difficile pour Carolyn, imaginez le stress qu’elle a pu ressentir quand elle le cherchait dans cet énorme lac. « Kale ce n’est vraiment pas drôle ! », crie Carolyn, l’inquiétude lui rongeant le ventre. * Il va tellement le payer, lui !! *, pensa la brunette en balayant les alentours, mais toujours aucun signe de Kale. Voilà, elle panique. « Kale !! », crie-t-elle, terrorisée par le silence meurtrier des lieux. Alors qu’elle était au summum de la peur, elle sent deux mains lui saisir les hanches. À ce moment-là, ses yeux s’écarquillèrent de terreur. Le réflexe ? Balancer ses pieds comme pour s’en défaire. Et, alors qu’elle croyait qu’elle avait atteint le plus haut niveau de panique, elle se fait projeté de toutes forces à quelques mètres de la source de ce manège. Je vais épargner ici le cri strident que Carolyn a libéré, un cri à en faire briser les fenêtres, sans oublier les tympans. Kale. Personne d’autre que lui peut faire ça ! Remontant à la surface de l’eau, Carolyn lui jette un regard meurtrier alors qu’elle nage avec rapidité vers lui pour ESSAYER de lui faire regretter. Essayer, oui, car un homme de sa carrure et de sa force ne se fait pas abattre avec facilité par une fille frêle comme Carolyn. « Je ne savais pas que tu pouvais monter dans les aigus à ce point là clochette », dit-il tout en riant. Puis, il tend la main. Geste que Carolyn ne peut refuser. Quelle fille naïve. Elle se serre dans les bras de Kale puis ferme les yeux, enroulant ses bras autour de son cou. « Tu vas tellement le regretter… Mais je vais garder ma vengeance pour le moment où tu vas t’en attendre le moins. », lui promet Carolyn, complètement à l’aise dans les bras chauds de Kale. Elle aime cette chaleur qu’il dégage… Mais alors qu’elle se sentait si bien, il parle et brise la belle peinture qu’il a crée. Et, elle réalise qu’elle est, de nouveau, tombé dans le piège. « Alors Caro.. Que vais-je bien pouvoir te faire subir pour te punir du fait que tu m’ais cassé les oreilles durant l’aller ? Te noyer ? », lui demande-t-il. Même si elle avait les yeux bien écarquillés, la tête hochant rapidement d’un signe négatif, Kale ne prend rien en considération et lui met la tête sous l’eau. Tout ce que Carolyn arrive à faire c’est de faire balancer ses jambes pour s’en défaire mais… Cela est voué à un échec total.

    « Elle est bonne ? », lui demande-t-il en riant. Toussant légèrement, elle envoie un regard meurtrier à son meilleur ami avant qu’il ne lui glisse la tête une seconde fois sous l’eau. Mais cette fois-ci, Carolyn ne se laissera pas faire. Approchant ses lèvres de la taille de Kale, elle enfonce ses dents dans sa peau et mord son meilleur ami avec force, quoique cet acte ne doit pas lui faire vraiment mal. « Tu implores mon pardon ? », lui demande-t-il avant de la noyer une troisième fois. « Nooon ! Jamais ! Tu vas subir mes histoires stupides pour le reste de ta vie, Kalounet ! », lui dit-elle avant de fermer les yeux, et de se préparer à la noyade. Mais étrangement, rien ne se produit. Elle ouvre les yeux puis se voit relâchée par son meilleur ami qui l’approche contre lui en une douce étreinte protectrice. Elle entoure le cou de son meilleur ami par ses bras puis lui plaque un baiser complètement fraternel sur la joue. Et puis, elle se rétracte de ses bras pour nager jusqu’au pont où elle monte et empoigne ses trucs. Bien que ce fut amusant, il commençait à faire réellement froid, et à en juger par ses lèvres bleutées et son corps grelottant, Carolyn ne pouvait rester encore dans ce lac par peur de souffrir d’hypothermie. « Tu sais que tu es mignonne toute mouille et gelée ? », lui dit Kale en la taquinant. Mais même si elle sait qu’il la taquine, Carolyn sent son cœur fondre alors qu’il lui dit qu’elle est mignonne. Elle hoche négativement la tête, le rouge venant se peindre doucement à ses joues. Elle attend qu’il embarque sur le pont pour enfin s’approcher de lui et de le regarder empoigner ses affaires. Amusée, Carolyn trouve que Kale est dangereusement sur le bord de la plate-forme… « Et toi, tu sais que tu es craquant quand tu te fais pousser en bas d’une plate-forme ? », lui dit-elle avant de, justement, le pousser en bas de la plate-forme, voyant non seulement Kale, mais bien ses vêtements aussi, trempés. Fière de son acte, Carolyn se met à courir en direction du chalet et elle y entre, fermant la porte derrière elle, la barrant même. Seulement, elle ne sait pas que la porte arrière du chalet est ouverte… Et que Kale peut y pénétrer sans problèmes. Mais pour l’instant, elle savoure sa vengeance alors qu’elle tient la porte bien fermée, criant « T’AS VUE ? TU NE T’EN ATTENDAIS PAS, HEIN ! », avant de sentir deux mains se placer sur ses hanches. À ce moment-là, elle libère un cri aussi strident que celui dans le lac.
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyMar 23 Juin - 23:59

    « C’est vraiment loin et tu sais que cette forêt me fout la trouille… Dis ? Tu vas me protéger si jamais il y a un prédateur ? » , lui demande-t-elle tout en gardant le regard droit devant elle. « Parce que bah… Je sais pas si je l’ai mentionné mais cette forêt. Fait. Peur. » , dit-elle en baissant les yeux vers Kale. « C’est vraiment loin et tu sais que cette forêt me fout la trouille… Dis ? Tu vas me protéger si jamais il y a un prédateur ? » , lui demande-t-elle tout en gardant le regard droit devant elle. « Parce que bah… Je sais pas si je l’ai mentionné mais cette forêt. Fait. Peur. » , Dit-elle en baissant les yeux vers lui. Le silence était trop beau pour être vrai. Cinq minutes, il n’avait eu que cinq minutes de répit avant que ses lèvres ne se remettent à bouger. Le loup grogna ce qui semblait dire : c’est de moi dont il va falloir te protéger si tu continues à jacasser ainsi. Non mais personne ne lui avait dit qu’elle tapait sur le système des gens quand elle parlait autant ? Kale d’ordinaire, adorait l’entendre, surtout après six longs mois à la voir agir de loin. Seulement, là, c’en était trop pour lui. Même le plus patient des hommes trouverait ses limites dans ce long monologue barbant à souhait. Bien sûr qu’il la protégerait. Il était incapable de supporter qu’on lui fasse du mal. Un couinement pathétique s’échappa de l’animal alors qu’elle repartait dans ses plaintes. Rectification : il allait la tuer. « J’ai atrocement mal au jambes. Est-ce que ton dos est assez résistant pour que je m’assois dessus ? Ohhh ! Comme un poney ! On peut essayer ? » se moqua-t-il de lui. Kale stoppa net sa marche pour faire passer toute son agressivité. Qu’elle n’y pense même pas. Il n’est et ne serait jamais sa monture. Et puis quoi encore ? Elle porterait un chapeau de cowboy et elle crierait des hu cheval, hu? Image mentale dont il se serait bien passé. Les deux amis finirent tout de même au plus grand bonheur du lycanthrope, par arriver. La suite, vous la connaissez, Kale s’élança dans le lac pour en ressortir, aussi nu qu’à sa naissance. Le fait de l’être avec sa meilleure amie ne le gênait pas franchement. Il faut dire pour sa défense qu’à force de finir à poil devant ses amis loups, on oubli la pudeur au bout d’un certain temps.

    Toutefois, à sa plus grande honte, le jeune homme ne put détacher son regard de Carolyn alors qu’elle se déshabillait elle aussi pour se baigner. Elle ne semblait pas très à l’aise et c’est justement cela qui renforçait l’impression de sensualité qu’elle dégageait. Comme tout homme, Kale avait au moins une fois, vu un striptease professionnel de sa vie. Or ce qu’il observait du coin de l’œil valait cent fois plus le spectacle. *Bon sang Pierson, c’est de ta meilleure amie dont il s’agit et non d’une fille que tu ne connais pas* se rabroua-t-il en plongeant la tête dans l’eau froide. Tout redevint normal dans l’esprit du loup garou. Il se devait de faire attention où ses pensées allaient devenir des plus érotiques. D’une main agile, il attrapa son boxer qu’il revêtit rapidement avant de nager vers une barque. Son tempérament taquin et blagueur reprenait doucement le dessus sur sa morosité ambiante. Cette escapade lui faisait véritablement un bien fou et il espérait qu’il en allait de même pour Carolyn. Kale désirait surtout rattraper le temps perdu, de lui faire retrouver le sourire –et l’envie de vivre. Il ne repartirait pas sans avoir réussi son objectif. C’était primordial, vital même. Après tout, la jeune femme représentait vraiment beaucoup pour lui et Kale avouait avec un certain remord que cela lui permettait de ne pas penser à désastre qu’était devenue sa vie.

    Le couple s’amusait grandement –enfin surtout Kale qui s’amusait à la noyer ; même si l’eau était présentement assez froide. Kale n’en souffrait pas beaucoup dans la mesure où il avait toujours plus chaud que les autres mais les lèvres bleutées de sa meilleure amie lui fit comprendre qu’il était temps de sortir de l’eau pour aller se réchauffer. Amusé, il ne résista pas à la tentation de la taquiner encore un peu. Remontant à la force de ses bras sur le ponton, il la toisa d’un air appréciateur avant de rigoler en lui signalant qu’elle était toute mignonne même gelée. Son air gêné lui ravit plus que tout. Comme un grand frère se réjouissant de l’embarras de sa petite sœur. Aussi sadique que bon. Kale secoua la tête, sans se séparer de son sourire tout en se baissant pour ramasser ses affaires. Quand il se releva, il faillit sursauter. Il ne l’avait pas vu s’approcher. « Et toi, tu sais que tu es craquant quand tu te fais pousser en bas d’une plate-forme ? » lui dit-elle avant de le pousser dans le lac. Kale n’eut même pas le temps de l’attraper qu’il avait le corps immergé dans la flotte. « CARO ! TU VAS ME LE PAYER » hurla-t-il, écroulé de rire malgré tout. Déjà ladite Caro était enfermée dans la maison. Kale nagea jusqu’au bord où il laissa ses fringues sur une espèce de vieille table de jardin. Amusé au plus haut point, il contourna la maison où la porte de derrière était grande ouverte. Naïve petite Carolyn. La vengeance ne serait que plus délicieuse.

    « T’AS VUE ? TU NE T’EN ATTENDAIS PAS, HEIN ! » Cria-t-elle à son intention. Kale du se mordre violement la joue pour ne pas éclater de rire. Puis dans un geste brusque, il l’attrapa par les hanches pour la soulever. Sa meilleure amie poussa un hurlement à lui percer les tympans. Un grand rire le secoua et il faillit les faire chuter mais il arriva à la jeter sur le lit avant de se mettre à cheval sur elle pour lui bloquer toute fuite possible. « VENGEANCE ! » cria-t-il avant de commencer l’attaque des chatouilles. Kale n’épargna aucune parcelle de son corps, la chatouillant et la chatouillant encore et encore. Ils étaient trempés tous les deux, dégoulinant d’eau sur la couverture devenue rêche avec les années. « Tu rends les armes ? » lui demanda-t-il essoufflé par l’effort fourni. Allongé à moitié sur elle, il la regardait, une étincelle de pur bonheur au fond du regard. Que ça lui avait manqué des instants aussi insouciant en sa compagnie. « Temps mort, tu es trempée, rectification, on va chopper la crève si on reste ainsi. Enlève le tout ma belle, je t’apporte de quoi te couvrir » blagua-t-il en se relevant. Depuis qu’il avait découvert ce lieu, Kale y avait apporté quelques affaires personnelles. Le loup se dirigea vers la salle de bain où il enleva son boxer pour enrouler une serviette autour de ses hanches pour mieux revenir vers elle, une deuxième dans sa main. « Tiens, et voilà un de mes T-shirt, cela te servira de nuisette pour la nuit. Je vais nous préparer à manger. » lui signala-t-il en se dirigeant vers le coin gauche de la pièce où trônait une petite cuisine américaine. Rien de bien luxueux mais suffisamment adapté pour cuisiner un bon repas –boite de conserve powa. « Au fait, tu sais que tu es la première que j’emmène ici ? Je suis content de passer ce temps avec toi, tu me manquais. » Lui dit-il, le dos tourné alors qu’il continuait de préparer un repas sommaire pour eux deux.
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptySam 27 Juin - 1:49

this is the beginning
of something we cant
c o n t r o l



    « CARO ! TU VAS ME LE PAYER », s’écrie alors son meilleur ami après s’être fait poussé dans l’eau du lac avec ses fringues. Courant rapidement vers la maison abandonnée, Carolyn tourne la tête vers Kale et libère son rire signé Carolyn ; un rire des plus enfantins. Ce qui lui fait accélérer le pas fut Kale qui court rapidement derrière elle. Hop ! Elle pénètre dans la maison et ferme brusquement la porte derrière elle puis la barre rapidement. * Ça va lui servir de m’avoir noyer, lui ! *, pense-t-elle alors qu’elle crie « T’AS VUE ? TU NE T’EN ATTENDAIS PAS, HEIN ! ». Elle lui avait promis qu’elle se vengerait mais elle ne lui a pas dit quand exactement. Ses mots exactes furent « Tu vas tellement le regretter… Mais je vais garder ma vengeance pour le moment où tu vas t’en attendre le moins. ». Alors est-ce qu’on peut dire que, jugeant par la réaction très réussie de Kale, Carolyn a eue sa vengeance inattendue ? Alors qu’elle savourait la victoire, elle sent deux mains se placer sur ses hanches. Petite Carolyn, tu ne savais pas que tu ne devrais jamais te réjouir trop vite ? Et puis, au contact de ces mains sur son corps, Carolyn libère un hurlement qui briserait toutes les fenêtres encore vivantes de cette maison en ruines. Au premier abord, elle était certaine que c’était un occupant de la maison qui souhaitait devenir plus confortable avec elle. Soulevée par cet « inconnu », Carolyn se débat, enfonçant ses ongles dans la peau de celui qui l’a captivé. Et puis, soudain, elle se retrouve de dos sur un lit et qui est-ce qu’elle voit se placer par dessus elle ?! Fronçant les sourcils et mordillant sa lèvre inferieure, elle tente de se relever afin de le bombarder de coups jusqu’à qu’elle se voit brusquement remise sur place par sa propre force. « VENGEANCE ! », cria son meilleur ami avant d’utiliser l’arme. Son arme ultime. Aucune chance qu’elle ne s’en défasse. Voilà, c’est fini ! Il gagne. Depuis leur rencontre, l’arme chaotique de Kale fut ses doigts… Sur la peau de Carolyn en une attaque de chatouilles. Elle tente, tant bien que mal, de se défaire, agitant les jambes afin de se débattre pour qu’au moins il la lâche, mais touts ses efforts sont vains. Rien ne peut retenir Kale contre l’attaque des chatouilles, et rien ne peut retenir Carolyn de son orgueil.

    En sous vêtements, complètement trempés jusqu’aux os, ce fut rapide pour que les draps et le matelas soit trempés par le couple dans une bagarre de qui sera le vainqueur et qui abandonnera le premier. Et Kale connaît assez Carolyn pour dire qu’elle n’abandonne jamais sans une bagarre. « Tu rends les armes ? », lui demande Kale, n’épargnant pas Carolyn de ses chatouilles. Riant au point d’en devenir rouge, Carolyn garde les yeux fermés et pressés alors qu’elle secoue négativement la tête et en tentant de prononcer « Jamais » avec difficulté, tant qu’elle a le fou rire. Accrochant ses mains sur les bras de Kale afin de les immobiliser, elle n’y arrive malheureusement pas alors qu’il ne laisse aucune parcelle de son corps frêle intouchée. Sentant bien que Kale devenait essoufflé par l’effort qu’il venait de fournir, Carolyn le fait basculer sur le matelas pour enfin se placer en califourchon sur lui, lui retenant les bras qui se trouvaient sur son ventre. « AHA ! », s’écrie alors Carolyn d’un ton vainqueur. Toutefois, alors qu’elle fixe Kale droit dans les yeux, ses mains se desserrent de leur emprise pour tasser la rudesse et laisser place à la délicatesse. Toutefois, ce sourire malicieux et amusé est toujours tracé sur ses fines lèvres. Une chance qu’il parle parce que Dieu seul sait ce qu’elle aurait fait ensuite. « Temps mort, tu es trempée, rectification, on va chopper la crève si on reste ainsi. Enlève le tout ma belle, je t’apporte de quoi te couvrir ». C’est ensuite que Carolyn débarque de sa position et puis s’assoit sur le bord du lit, hésitant un peu à retirer ses vêtements. Par le miroir brisé de la salle de bain, Carolyn regarde Kale faire…Voir même qu’elle le fixe, le détaillant au grand, grand complet. * Merde Caro’ ! Arrête ça… ! *, se dit-elle mentalement avant de baisser les yeux, les joues devenues écarlates. Elle doit arrêter de rougir devant lui, il va commencer à développer des doutes.

    Entendant Kale sortir de la salle de bain, elle lève les yeux vers lui, un sourire vient alors ravir les lèvres de la brunette alors qu’elle se lève de sa position. « Tiens, et voilà un de mes T-shirt, cela te servira de nuisette pour la nuit. Je vais nous préparer à manger. », lui dit-il. Carolyn empoigne la serviette, ses doigts gelés frôlant ceux de Kale, créant un frisson qui lui parcours le corps au grand complet. Se dirigeant vers la salle de bain, Carolyn tourne les yeux vers Kale et lui envoie un clin d’œil. « Merci », dit-elle avant d’entrer dans la salle de bain. Mais cette fois-ci, elle ferme la porte et puis s’accote après le mur tout en fermant les yeux et en se laissant glisser le long du mur pour enfin atterrir sur le plancher, la serviette dans les bras. « Mais qu’est-ce que j’ai ?! C’est mon meilleur ami, bordel ! », murmure Carolyn en enfuyant son visage dans la serviette… Elle sent son cœur battre à la chamade, comme s’il allait sortir de sa poitrine. Elle dépose une main sur sa poitrine qui tambourinait et puis elle prend une grande respiration, et puis deux… Et trois. Enfin, Carolyn sort de la salle de bain, les vêtements retirés et la serviette enroulée à partir de sa poitrine et lui arrivant à la moitié de ses cuisses. « Au fait, tu sais que tu es la première que j’emmène ici ? Je suis content de passer ce temps avec toi, tu me manquais. », dit Kale, le dos tourné à une Carolyn qui est adossée après le cadrage de l’entrée de la petite cuisine. Un sourire au coin des lèvres, le genre de sourire qu’elle faisait à Tennessee quand il lui disait quelque chose de touchant, elle s’avance vers Kale et puis elle dépose sa joue contre son épaule et le regarde faire. « J’suis contente que tu partages cet endroit avec moi, Kale… Tu me manquais incroyablement toi aussi, tu sais… », débute-t-elle avant de déposer un baiser sur l’épaule de Kale. Elle le contourne et dépose ses deux mains sur le comptoir où Kale faisait de la popote. Elle regarde Kale puis lui sourit, creusant ses deux pommettes sur ses joues. Et d’un élan, elle se glisse assise sur ce comptoir, passant une jambe par dessus l’autre. Baissant ses yeux sur la boîte de conserve, vive les cassoulets, elle affiche un air de dégoût. Mais elle sait qu’elle n’aurait rien mangé aux mines alors on fait avec ce que l’on a, non ?

    « Je t’interdis de regarder sous ma serviette, pervers. », dit-elle, un large sourire aux lèvres alors qu’elle place ses deux mains sur la partie douteuse de sa serviette. Elle sait très bien que Kale n'ira jamais regarder sous sa serviette, du moins elle espère. Enfin. Tel un enfant, Carolyn se met à toucher à quelques trucs qui attirent son attention. Tout d’abord, le robinet. Elle ouvre l’eau froide et réalise que, malgré le fait que la maison soit complètement atroce et parmi toutes ses attentes, de l’eau pure coule dans le lavabo. Pour être honnête, elle s’attendait à de l’eau brune. Ensuite, ce fut une fourchette dans le style des années 1800 qui traînait sur le comptoir. Passant une main dans le désordre mouillé de ses cheveux, Carolyn retire sa main de sa serviette pour la placer à sa poitrine d’où le petit nœud qu’elle a fait commençait à devenir plus lousse. Et c’est alors qu’elle eut une idée, telle une ampoule de lumière qui s’allume au dessus de sa tête. Elle baisse les yeux vers la serviette à Kale, voulant à tout prix se venger des chatouilles qu’il lui a fait cruellement subir. « Dis, j’ai une question… », débute alors Carolyn en levant les yeux vers Kale, lui affichant un regard défiant et un sourire en coin des plus amusés. « Qu’est-ce que ça fait si je fais… », et elle se rapproche plus de lui, et dépose ses mains sur la partie qui garde la serviette de Kale bien en place. « Ça ?.. », demande-t-elle tout en faisant mine de défaire ce nœud qui gardait tout bien caché. Au tout début, ce fut que par esprit joueur et vengeur, mais qui a osé penser que ça deviendrait, enfin pour Carolyn, quelque chose qui allume un désir ? En tout cas, par elle. Certainement pas elle. Bon, peut-être un peu. Captivant sa lèvre inférieure entre ses dents, Carolyn regarde Kale, ne lâchant pas prise de cette serviette qu’elle a tant envie de défaire et ce, non seulement pour se venger auprès de son meilleur ami. « Ne bouge pas trop, ça risque de tomber… », murmure-t-elle, le regard plongé dans celui de Kale, un sourire aux lèvres. Soudain, elle a perdu l’appétit… Enfin, pour ce qu’il préparait.
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MessageSujet: Re: I owe every breath to you || PV ; KALE   I owe every breath to you || PV ; KALE EmptyMer 1 Juil - 1:04

    Carolyn, la belle et douce Carolyn qui se transformait en véritable gamine quand Kale était dans les parages. Ce dernier ne donnait pas non plus l’exemple puisqu’il était l’instigateur de cette partie de cache-cache. Il eut vite fait de la trouver alors qu’elle tentait vainement de bloquer la porte. Malheureusement pour elle, elle n’en avait pas fait de même avec celle de derrière. Bloquant un fou-rire au fond de sa gorge afin de ne pas se faire repérer puis, ni une ni deux, il l’attrapa dans ses bras, s’attirant un véritable cri très mais alors très aigu. N’en pouvant plus, le loup éclata d’un rire tonitruant, qui le secoua tellement qu’il faillit bien les faire tomber avant d’atterrir sans aucune grâce sur le lit. S’en suivit une petite lutte de pouvoir afin de savoir qui allait prendre le dessus. Autant dire que Kale s’est donné à cœur joie dans cette nouvelle activité qui est : chatouillons mademoiselle Rousseau. Les deux amis déconnaient totalement. L’une qui se trémoussait pour échapper aux doigts plus que chatouilleurs de son ami et l’autre qui chatouiller sans aucune pitié son adversaire du jour. Voilà une ambiance comme il les aimait. Kale oublia tout ce qui était triste pour ne plus que se consacrer à elle, son rire et l’étincelle de bonheur qui illuminait son joli regard. Le jeune homme lui demanda alors si elle rendait les armes mais Carolyn se montra coriace en lui signalant qu’il pouvait toujours rêver. Autant dire qu’il continua de la torturer avant de se voir rapidement renversé sur le lit pou obtenir une fée clochette à cheval sur lui. Heureusement, son esprit pervers ne se manifesta pas car une belle femme, à moitié nue, à califourchon sur vous, c’est un coup à réveiller quelques instincts des plus primaires. Les mains sur les hanches de la demoiselle, Kale prend conscience qu’ils sont trempés tous les deux, dans une maison qui n’est plus vraiment à l’abri des courants d’air. Un coup à chopper la mort. C’est ce qu’il lui confessa avant d’aller dans la salle de bain, ôter son boxer.

    Loin de se douter qu’il avait à faire avec une voyeuse en herbe, Kale ne ferma pas la porte et se changea jusqu’à enrouler une serviette de bain autour de ses hanches. Ce dernier retourna auprès de sa meilleure amie à qui, il tendit un T-shirt qui sera sans nul doute trois fois trop grand pour elle ainsi qu’une serviette de bain. Kale termina enfin par se diriger vers la mini cuisine américaine afin de leur préparer un repas. Comme il venait assez régulièrement dans les parages pour évacuer le stresse et sa mauvaise humeur, il avait fini par plus ou moins s’installer dans le chalet. C’est donc tout à fait normal qu’il farfouilla dans les placards afin de sortir une boite de cassoulet. Ce n’était pas de la grande cuisine mais suffisant pour les sustenter. Surtout qu’il crevait la fin à cause de sa transformation. Kale frissonna quand il sentit la joue froide de Carolyn sur son épaule. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait senti un corps féminin contre le sien ou qu’on avait preuve de tendresse à son égard. A qui la faute songea-t-il amèrement. Allez, ne pensons pas aux choses tristes. Ils sont là pour s’amuser, se détendre et surtout ne pas songer aux choses désagréables. Kale a simplement besoin de contacts physiques. Lui qui était si tactile, si enclin à dispenser des câlins s’en était trouvé privé durant plus de six mois. De quoi le frustrer et l’attrister. « Je t’interdis de regarder sous ma serviette, pervers. » lui dit-elle alors qu’elle venait de s’asseoir sur le comptoir. Son meilleur ami afficha un sourire très malicieux en arquant un sourcil. « Tu sais que c’est une invitation à la débauche ta tenue clochette ? » la taquina-t-il tout en continuant de remuer le contenu peu ragoutant de la casserole.

    Occupé à surveiller la cuisson, Kale n’accorda que peu d’attention à la jeune femme qui elle, s’amusait avec tout ce qui lui tombait sous la main. Y compris désormais sa serviette. Un rire s’échappa de Kale alors qu’il essayait de l’empêcher de défaire le nœud. « Ne bouge pas trop, ça risque de tomber… » Murmura-t-elle alors qu’elle tenait toujours lâchement sa serviette. L’ambiance se satura alors d’un désir des moins innocents. Autant le dire, une certaine charge sexuelle se jouait entre eux. Kale n’y avait pas fait attention mais à présent, ce fut comme si, on venait de lui ouvrir les yeux. Son regard se changea, son sourire amusé devint malgré lui charmeur. Il ne la voyait plus vraiment comme une fée clochette mais bel et bien comme une femme dont la sensualité le frappait de plein fouet. Pour se changer les idées, le jeune homme se racla la gorge avant de couper le feu sous la casserole. Qu’est-ce qui lui prenait bordel ! Il s’agissait de sa sœur de cœur. L’image de Bee s’interposa à son esprit. Elle lui manquait mais au lieu de l’éloigner de Carolyn, cela ne fit que le rapprocher davantage. Sa main sur la sienne, il la força doucement à relâcher sa serviette qui ne tenait que par le plus grand des miracles. « C’est prêt » murmura-t-il à son tour, son regard perdu dans celui de sa meilleure amie. A cet instant précis, son manque d’affection, le besoin de chaleur humaine lui conféraient de drôle de penser. Loin d’être des plus sages.

    Kale tenta de reprendre pied, et il réussit quelque peu en détournant le regard tout en resserrant sa serviette, adroitement. Les assiettes étant derrière Carolyn, il se glissant entre ses jambes et ouvrit le placard derrière elle. « Surtout m’aide pas hein » la taquina-t-il. Malheureusement, le ton se révélait un peu trop séducteur à son gout. Voilà que ses bonnes vieilles habitudes reprenaient le dessus. On le savait charmeur à Babylon mais jamais au grand jamais, il n’avait imaginé, tenter de séduire cette femme. Or, le problème, c’est que bien malgré lui, son inconscient se tendait vers cette action. Les bras tendus de chaque côté du corps menu et désirable de sa meilleure amie, il attrapa les assiettes mais du se rapprocher que davantage, fondant entre ses cuisses. Son regard devenait un peu plus sombre. Une part de lui, surtout l’animale réagissait à l’attraction chimique qui se jouait entre eux et il était très difficile pour Kale d’y résister. Son visage a quelques millimètres de celui de Carolyn, le jeune homme faisait tout pour ne pas sombrer. Quand la situation avait-elle changé du tout au tout ? Quand avait-il pris conscience de la beauté et du sex-appeal de sa sœur de cœur ? Pourquoi cette tension sexuelle entre eux. Il ne possédait pas les réponses à ses questions mais quoiqu’il en soit, il se sentait de plus en plus attiré par ses lèvres. Pas du tout concentré à ce qu’il faisait, sa main glissa sur une espèce de liquide non identifié, lui faisant perdre son appui. L’accident se produisit alors à une vitesse folle. Kale dérapa, son corps basculant vers l’avant. Ses lèvres se posèrent sur celle de Carolyn, un court instant mais suffisant pour que tout son être réclame à nouveau ce baiser. D’abord un effleurement, puis un baiser des plus chastes qui se transforma bien vite en un échange passionné. Kale se dégagea d’un coup, comprenant le geste qu’ils commettaient. Il aimait Blodwyn mais alors pourquoi son être réagissant tellement à cette présence. Pourquoi un désir des plus violents lui vrillait les reins. Dans son regard déjà, brillait l’étincelle du désir, dilatant ses pupilles et en lui résonnait l’appel de l’abandon, qui se mua en un grognement des plus animal.
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