Mes erreurs sont impardonnables. [PV]

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Mes erreurs sont impardonnables. [PV] Portman5ip0

Mes Erreurs Sont Idiotes & Impardonnables. . .

feat Belle E. Dorfer

Le soleil commençait doucement à décliner, laissant place à la pénombre de la nuit qui approchait, répandant de douces et chaudes lumières dans le salon de la demeure qu’occupait le clan Black Blood... Maïlin avait passé la majeur partie de son après midi assise en tailleur face à la grande baie vitré qui occupait tout le mur Est de la maison… Plongée dans ses habituelles pensées, la jeune femme était troublée. Elle l’avait laissé filer. Ne lui avait rien fait… Ce n’était pas le plan qu’elle avait prévu bon sang ! Maïlin était furieuse. Contre elle-même qui plus est. Elle était censée l’écorcher, lui faire payer le fait de l’avoir priver de son plus cher désir, en ne terminant pas son dîner. Elle s’était laissé avoir par l’attirance non négligeable de cet homme ! Cet homme appartenant en plus au clan Ragnarök … Elle avait fait une erreur, non, elle avait laissé ses sentiments prendre le dessus, c’était une grave erreur. Si elle commençait à avoir des sentiments pour autrui, elle se casserait la figure à un moment ou a un autre. Ce n’était pas possible, elle devait faire cesser ça, le plus rapidement possible. Mais, ce qui la mettait encore plus hors d’elle, c’est qu’elle ne parvenait pas à freiner ses sentiments. A présent qu’elle avait un visage à mettre sur ce démon, il hantait ses pensées, lui & son sourire calme et moqueur. Elle émit un grognement, audible de tous. Personne ne lui avait posé de question quant à son absence prolongé. Maïlin s’était isolé quelque temps afin de faire le point, effrayée par ce qu’elle ressentait, furieuse de ne trouver aucun échappatoire… Elle était rentrée quelques jours plus tard, le visage encore plus fermé qu’a l’habitude, n’adressant la parole à personne. Les autres membres du clan ne s’en furent pas inquiétés, sachant très bien que la jeune femme possédait un très mauvais caractère, et habitués à ses sautes d’humeurs quotidiennes. Maïlin se demande tout de même si elle se ferait réprimander par le chef du clan, pour ne pas avoir prévenu qu’elle partait pour quelques jours. Mais la colère de la jeune femme était si forte, qu’il valait mieux pour tout le monde qu’elle s’éloigne quelque temps. Et malgré cette longue remise en question, elle n’eut aucuns aspects positifs. Maïlin revint a la maison, certes moins enervée, mais la colère avait laisser place aux remords, Mailin se trouvait perdue.

Après cet après midi peu productif, la jeune femme daigna enfin se lever, n’adressant pas le moindre regard a ses camarades du clan. Tête baissée, lèvres pincées, elle se dirigea vers les escaliers, afin de gagner l’étage. Draven n’était pas ici apparemment. Maïlin savait a qui s’adresser lorsque le doute s’insinuait en elle : Belle. Certes, l’amie de la jeune femme ne montrait pas le bon exemple, mais Maïlin s’en fichait. Elle appréciait Belle, lui faisait confiance, et aimait se détruire avec elle. Les deux jeunes femmes trouvaient ça fort amusant ce que d’autre trouverais malsain & dangereux. Mais qui n’a jamais gouté au danger pas vrai ? Elle monta les marches une a unes, de cette marche légère et rapide qu’elle avait depuis sa transformation, il ne lui semblait même pas toucher la moquette grise qui recouvrait les marches, comme si elle volait. Arrivée au palier du premier étage, elle jeta un coup d’œil dans une chambre restée ouverte (étrange, cela n’arrivait jamais), Passa devant sa chambre qu’elle avait pris soin de verrouiller pour se retrouver devant la porte de Belle. La jeune femme ne daigna même pas frapper, mais entra plutôt comme une furie dans l’antre de sa fidèle amie. Elle se retrouva devant une nouvelle baie vitrée, une pièce vide. On aurait pu croire que la femme s’était absentée, mais il aurait fallut que la porte soit fermée a clé, et que la stéréo soit éteinte. Maïlin jeta un coup d’œil au mobilier, ainsi qu’a la décoration de la pièce, qu’elle commençait à connaître par cœur.

Elle s’arrêta net devant le somptueux lit qu’occupait la jeune femme, se demandant ou elle pouvait bien être. Elle entendit soudain des pas arriver derrière elle. Ne prenant même pas le soin de se retourner, la jeune femme ne put s’empêcher de serrer les point, avant de dire d’une voix calme mais difficilement contrôlée

Belle. . . Parles moi de Lestat S. Rogue.

Elle se retourna afin de faire face à la jeune femme. Son visage d’ordinaire inexpressif trahissait la douleur, l’incompréhension, le doute & le remord. Elle se mordit la lèvres, reflexe humain indiquant son anxiété, et s’assit sur le lit, plongeant ses pupille affolée dans celle de son amie.

HJ: Navré pour ce post plutôt court =$

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