NEMESIS. • I am not supposed to think of you

Me voici dans le bureau du directeur, du moins en salle d’attente. Il y avait un mec à côté de moi qui me faisait les yeux doux. Je le regardais d’un air méchant et détournais mes yeux vers la porte du directeur qui venait de s’ouvrir. Il me regardait d’un air entrain de me dire « Nemesis, qu’a tu fais encore ? », moi je ne faisais que lui sourire. Les professeurs de ce lycée ne savaient pas distingués l’humour, bon même si c’était un peu embarrassant. Je suis une jeune fille qui à été élevé à la cool, donc le stress ne me connaît pas. Je suis sûrement la plus délurée et fofolle de la famille. Etant l’aînée, je devrais montrer l’exemple non ? Bon remarquez mes trois autres sœurs n’ont pas besoin de mon aide pour faire des bêtises. D’ailleurs dans le lycée on parle souvent de la famille Blackmore mais dans le bon sens, surtout chez les élèves. Bon revenons-on à notre cas, je vous prie. Le directeur m’invita donc dans son bureau. Vous voulez d’abord que je remonte et vous dise ce qui c’est passé ? Très bien.

Nous avions cours de français et comme d’habitude, Mme Keller était en retard, alors quand les élèves arrivés tôt ils s’asseyaient à leur place. En rentrant dans la classe, tout le monde se mit à me dire bonjour et je montrai d’un sourire espiègle ma petite farce. C’était le coup du coussin péteur. Classique direz-vous ? Oui je vous l’accorde mais il est tellement efficace. Et comme mme Keller était une folle furieuse, elle s’énervait pour un rien puis franchement, je me demandais pourquoi elle est devenue prof, si elle n’aimait pas les enfants. Ce n’était pas la première fois que je lui faisais un de ces coups à force elle devrait avoir acquis un certain sens pour éviter mes pièges mais hélas non –tant mieux pour nous- on se régalait toujours de voir sa tête déconfite. Je déposais alors le coussin sous son siège qui possédait déjà un coussin. Je faisais tout mon possible pour bien le cacher, d’ailleurs il l’était tellement bien qu’on ne voyait strictement que du feu. Des élèves gloussaient et je les regardais de mon air malicieux. Je me rasseyais sur mon siège et Mme Keller arriva quelques secondes après. Elle nous accorda un bref bonjour, puis tira son siège. Lorsqu’elle s’assit, on entendit un bruit de pet. Tout le monde se mit à la huer, et à rire par la même occasion. Je me fendais la poire avec les autres et le professeur se mit à regarder la salle avec un regard noir.

« Qui a fait cela ? »
Personne ne répondait.
« Dites le moi sinon je vous colle un devoir de deux heures entier et vous ne ressortirez pas d’ici indemnes. Alors jeunes gens ? »
Je roulais des yeux et levais la main. Je voulais éviter à mes camarades ce tel supplice.
« C’est moi. »
« Ah..Blackmore. Très bien, alors le bureau du directeur vous attend. »
« Pas la peine de m’accompagner je connais le chemin. »

Et voilà comment je me retrouvais dans le bureau du directeur. Il me parlait et je ne l’écoutais qu’a moitié. Il y avait ma mère à côté de moi, mais même si elle avait un air sérieux, au fond d’elle-même elle ne pouvait s’empêcher de rigoler. Je l’écoutais blablater, puis il me renvoyait avec dix jours de corvées à faire. Je m’en foutais et j’allais les faires. Ce n’est pas cela qui allait m’empêcher de ne pas faire ce que je voulais.


Voici maintenant quelques années que je suis avec Dwight. Dwight.. ce prénom me faisait frémir lorsque je le prononçais. On avait une sorte de relation fusionnelle ; toujours à être ensemble. Même je m’étais un peu calmée sur mes petites mauvaises plaisanteries, laissant place au sentiment dévorant mon cœur : l’amour. Je me sentais tellement bien avec lui, c’était sûrement le seul garçon en qui mes sentiments étaient proportionnels à la passion que j’avais pour lui. Malheureusement, on dit que toutes bonnes choses ont une fin et notre histoire ne faisait pas entorse à la règle. Cela faisait plusieurs jours que je n’avais plus aucune nouvelle de lui. Je m’inquiétais à m’en rendre malade. Je ne mangeais presque plus, je dormais peu, guettant à chaque minute et chaque seconde mon portable au cas si il viendrait à m’appeler. C’est alors que le lendemain, lorsque je guettais son arrivée derrière la baie vitrée, des larmes se mirent à couler lorsque son doux visage et ses yeux bleus pénétrants firent apparition dans mon champ de vision. J’ouvris brutalement la porte et me courais à sa rencontre me jetant dans ses bras. J’embrassais sa joue, son cou, mes larmes se mêlaient à mon excitation et je pu embrasser ses lèvres. Ce fut comme une délivrance mais très courte. Il me repoussa légèrement.

« Je t’ai attendue pendant tout ce temps Dwight..T’était passé ou ? »
« J’avais besoin de réfléchir à certaines choses. »
« Ces choses nous concernent-elles ? »
Je plongeais mon regard dans ces pupilles. Je voyais qu’elles avaient légèrement changés mais je ne préférais pas m’attarder sur ce détail.
« Il y a des choses que je ne peux te révéler. La seule chose que je sais en tout cas, est qu’il faut arrêter de se voir dès maintenant. »
Je passais une main dans mes cheveux, mon corps tremblait comme une feuille.
« Quoi ? Non c’est pas possible. Dis moi pourquoi ?! »
« Je ne veux plus être avec toi c’est clair ? »

Je fus estomaquée par ses paroles. Je n’en revenais pas de ce poison qui venait de sortir de sa bouche. Non, il me quittait, non réveillez-moi, je suis dans un mauvais rêve. Pincer moi ! Je ne veux pas et je ne peux pas y croire ! Le voilà qui me regardait d’un air glacial, je me sentais mal, j’avais mal au ventre.Il se retourna sans que j’ai pu dire quoique se soit. Il se mit à courir et j’essayais de le rattraper en lui criant que je l’aimais mais cela n’avait plus d’impact sur lui. Je m’effondrais alors sur l’herbe que mes pieds avaient foulée et je pleurais toutes les larmes de mon corps. Je ne m’en remettrai jamais, voilà. Naive et insouciante j’étais et je le resterais. Je croyais enfin que le grand amour avait frappé à ma porte. Moi qui était si forte, je me retrouvée souillée, comme si ma vie n’avait plus rien , plus de port d’attache.

En ce moment la ville est bizarre. Je veux dire que les gens vivent dans la peur. Mais que se passe-t-il ? On parle de vieilles légendes qui seraient vraient. Des corps ont étés retrouvés et ils montrent sur leurs cous des signes de morsures. Il me semble que j’ai déjà vu cela quelque part..Oui je me souviens maintenant, comme je suis une mordue de tout ce qui est surnaturel, les vampires n’ont pas échappés à mon avidité d’information. D’ailleurs je ne sais pas trop quoi penser de cela. Surtout qu’ils s’agissaient de jeunes femmes. Je devrais peut-être me mettre sur mes gardes. Et aussi il a ces gensque l'on dit bizarres. Ils ont une peau pâle, très pâle et leurs pupilles sont dilatés et brillantes pas comme celles des humains. Je devraient m'en inquiéter ? D'autant plus que je me suis liée d'amitiée avec Phillys, une jeune femme tout à fait adorable. On a le même point de vue sur certaines choses,puis c'est ellequi me berce lorsque mon âme repense à Dwight.