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 Is This Real? || PV: TENNESSEE

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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyDim 22 Fév - 20:56

Is This Real? || PV: TENNESSEE Ab_977 & Is This Real? || PV: TENNESSEE Iconjackson09a

if you see this girl, can you tell her where i am?




    Quelle heure est-il?!! Pas moyen de savoir quand nous n’avons pas de montre. Poussant un profond soupire, Carolyn lève les yeux vers le ciel grisâtre. On dirait que le Bon Dieu n’est pas heureux ces temps-ci, il pleure sans arrêt. Eh oui, « le Bon Dieu ». C’est une habitude qu’elle a depuis qu’elle est toute petite, de dire que quand il pleut dehors, ce sont les larmes du Bon Dieu puisque quelque chose de mauvais s’est passé. On dirait qu’il y a toujours quelque chose de mal qui se passe à Babylon puisque le soleil ne se pointe jamais au rendez-vous. La lumière, enfin le peu de lumière, du jour commençait déjà à quitter la ville pluvieuse, donnant place à la noirceur qui allait bientôt couvrir la ville. « Ne sors jamais quand il fait noir, Carolyn! », la voix de sa chère tante résonnait dans ses oreilles. Carolyn sait qu’il ne fait pas sortir le soir, surtout dans une ville qui fait quand même assez peur arrivée au soir. Seulement, Carolyn ne montre jamais quand elle a peur. Parfois, elle a de la difficulté à le cacher, c’est vrai, mais la majorité du temps on ne sait jamais quand quelque chose lui fait peur. Enfin bref. Depuis qu’elle est arrivée à Babylon, Carolyn a cette envie d’aller au bord du lac. Le lac tellement sombre qui ne nous donne aucune envie d’y aller, sauf pour les compétitions de natation. Un sac de pain accroché à son bras, tenant son parapluie de son autre main, Carolyn est prête pour passer une jolie soirée au Lac. Une soirée qui risque de faire renaître plusieurs souvenirs de son enfance. Marchant rapidement à travers la forêt, ses pieds enfonçant légèrement dans la boue qu’a créée la fonte de la neige, elle finit par se trouver au bord du lac où quelques canards s’y trouvent. Le doux visage de Carolyn s’illumine d’une joie qu’elle tente de cacher. Le bord du lac… Ça lui rappelle de si beaux souvenirs.. Comme la fois où…

    FLASHBACK
    ***


    CAROLYN – PAPY!! Emmène-moi au Lac… Il fait beauuuu !
    NORMAND – On se fait un compromis, hm? Je t’emmène au lac pour nourrir les canards seulement si tu termines ton plat de brocolis.
    CAROLYN – Papyy… Tu sais que j’aime pas les brocolis…
    NORMAND – Ah, ah, ah!! Pas de canards alors.

    Fronçant ses fins sourcils, l’adorable petite Carolyn, âgée de cinq ans, se met à manger avec dégoût ses brocolis. C’est vrai qu’elle n’aime pas les brocolis, c’est le seul légume qui est autant répugné par Carolyn. Étrangement, ses grands-parents ne semblent pas lui donner autre chose. Plus que deux brocolis! Les yeux de son grand-père sont fixés sur elle, la petite brunette qui mange, repoussant l’envie de vomir, ses brocolis qui ne sont aucunement bon. Plus qu’un brocoli. Rho lala, la vie est difficile quand on a que cinq ans. Elle lève les yeux vers son grand-père pour réaliser qu’il a un énorme sourire à ses lèvres. Elle hausse un sourcil puis dépose sa fourchette sur son assiette et croise les bras. Brisant le silence, son grand-père ajoute son rire coloré, son rire qui fait sourire, peu importe qui. Baissant les yeux pour rire, elle relève les yeux vers son grand-père qui s’est levé et qui a pris l’assiette de mademoiselle Carolyn afin de la dépose sur le comptoir.

    NORMAND – Va mettre ton imperméable, love.

    Nourrir les canards. Carolyn a toujours adoré cette activité, même si elle a souvent peur que les canards l’attaquent. À toutes les fois où le soleil se pointait le bout du nez, Carolyn et son grand-père Normand au parc qui se situe à quelques minutes de marche de la maison. Près de ce parc se trouve un lac où les canards se font très nombreux. Debout, devant son grand-père, le sac où se trouve le pain à son bras, elle le lance vers ces oiseaux qui se « battent » pour avoir le morceau qui atterrît à la surface de l’eau. Parmi les sons qu’émettent ces animaux se trouve le rire d’une jeune fillette aux cheveux bruns. Fourrant sa main dans le sac pour prendre un autre morceau de pain, elle continue à rire alors qu’elle s’avance vers les canards qui s’agitent afin de prendre les morceaux de pain qui leur sont lancés. Elle lance celui qu’elle a dans la main, ne pouvant cesser de rire. Vêtue de son imperméable jaune, ses bottes d’un rouge flamboyant ressortaient le plus dans son allure. Ses cheveux bouclés sautillaient à chaque mouvement qu’elle faisait. Il a plu toute la journée… Sauf pour cette dernière partie de la journée, où le soleil allait se coucher après une longue lutte contre les nuages. Normand près d’elle, elle lève les yeux vers lui et--

    ***
    FIN FLASHBACK


    CRACKK.

    Prise par surprise, elle laisser échapper son sac de pain dans l’eau, où les canards se sont avancés pour prendre le pain qui flottait à la surface de l’eau. Baissant les yeux vers eux, elle sourit légèrement avant de se souvenir que quelqu’un était là. Rapidement, elle tourne les yeux vers la source du bruit, comme si quelqu’un avait brisé un morceau de bois… Une branche. Comme le son du bris d’une branche alors qu’on a accidentellement marché dessus, voulant être le plus subtil possible. Serrant fermement le manche de son parapluie, elle reste clouée sur place, cherchant qui peut bien être présent? Qui peut bien la surveiller?!.... Avec tous les meurtres qui se passent à Babylon, elle est certaine que ce soir allait être son dernier. Un meurtrier… C’est ça! Un meurtrier qui est venu l’achever! Il est venu la tuer. Eh bien, il ne s’en sortira pas si facilement…… Non, mais quelle idée stupide. * Comme si un meurtrier va vraiment avoir peur de moi *, pensa-t-elle. Se mordillant la lèvre inférieure, comme elle le fait souvent quand elle est nerveuse, elle ne bouge toujours pas jusqu’au moment où elle entend une fois de plus le même bruit qu’elle a entendu il y a de cela quelques minutes. Peu après, elle voit l’ombre de quelqu’un à travers la noirceur. Inclinant la tête sur le côté, légèrement, elle fronce les sourcils. Son cœur accélérant ses pulsions. Elle baisse les yeux vers son cœur qui bat incroyablement fort, c’était si intense qu’elle croit même que cette personne inconnue cachée peut entendre le battement de son cœur. Prenant son courage à deux mains, elle s’avance de quelques pas.

    CAROLYN – Je sais que tu es là…

    Dit-elle alors à voix haute. Elle ne dit pas ça comme une accusation… Elle le dit plutôt comme si elle cite un fait. Étrangement, elle ne se sent pas comme elle s’est sentie quelques minutes auparavant. Sa peur s’est légèrement dissipée, même si son cœur continue de battre à un rythme incroyablement accéléré. Pas de réponse. Seulement le silence. Elle tourne les yeux vers les canards… On dirait que la peur a pris possession d’eux également. Serrant son manteau contre elle de sa main libre, elle reste clouée sur place, ses yeux scrutant les environs. Elle sait que quelque est là… Malgré le silence. Elle pousse, un second soupire. Sa mort allait être pénible, elle le sent. Il allait peut-être la torturer?! Ou simplement un coup de fusil, faire ça rapidement. Peut-être qu’il allait… Non.

    CAROLYN – Bon va qu’on en finisse! Tue-moi, allez!

    Dit-elle alors, maintenant sur un ton accusateur. L’ombre qu’elle a vue il y a quelques minutes sort de l’ombre. Oh-oh! Elle aurait peut-être dû dire quelque chose d’autre. Elle recule alors, deux pas vers l’arrière alors que l’homme en question en avance de deux. Tenant encore son parapluie de sa main, même s’il a arrêté de pleuvoir – miraculeusement – et que la lune éclaire maintenant le lac. Même avec la lumière de la lune, elle n’arrive pas à bien voir qui est caché là, jusqu’à ce qu’il s’avance encore quelques pas, étant à une distance raisonnable de mademoiselle Rousseau. Mais l’homme qui sort de l’ombre n’a rien de vraiment menaçant. Enfin, selon Carolyn il n’avait pas l’air d’un meurtrier… Mais vraiment pas. Mais vaut mieux rester loin…. Elle le regarde, fronçant les sourcils. Même s’il n’a pas l’air d’un meurtrier, elle se méfie quand même.

    CAROLYN – Qui es-tu?! Qu’est-ce que tu me veux?! Pourquoi est-ce que tu me suivais?!

    Demande-t-elle de sa petite voix. Même si Carolyn montre qu’elle est forte, elle est quand même la douceur incarnée. Elle est tel un ange… Et faire du mal à un ange serait de la cruauté à son état le plus pur.

    [Excuse-moi, c’est nul T_T]
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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Re: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyMar 24 Fév - 0:24

Is This Real? || PV: TENNESSEE 210rj Is This Real? || PV: TENNESSEE 827f745b

    « On m’a toujours dit que tout le monde devait mourir. On m’a toujours certifié que tout ce qui apparaissait sur cette terre, dans ce monde, dans cet univers, fini systématiquement par disparaître. Une chose en cause, le temps. On m’a juré que tout ce terminait tellement vite que il fallait en profiter au maximum. Tout meurt, pour terminer ou ? Dans une des deux entités crées de toutes pièces par l’homme : L’enfer et le paradis. (Une supercherie, la plus grosse connue à ce jour). J’y croyais, pourquoi ne l’aurai-je pas cru ?
    Plus j’y pense et plus je ris. Je souris grâce à cette chose que tout le monde connaîtra un jour … La mort, un moment à savourer, un moment tellement inattendus par certain, tellement regretté par d’autre. Maintenant imaginez-vous. Un monde dans lequel la mort n’existe pas. Tout continue éternellement sans pause. Plus de maladie, plus de blessure, la vie, rien que la vie. Une chose continue. Un rêve, Mon rêve. Plus de mort, aucune tristesse, un monde sans lequel aucune guerre contre l’immortalité n’aurait lieu d’exister. On resterait ici, tout le temps, ce monde nous appartiendrait à jamais…
    »

    Tennessee referma le livre aussi soigneusement qu’il l’avait ouvert. Il le posa sur ses jambes et ferma les yeux quelques secondes. Il réfléchissait. C’est bien vrai, ce livre avait totalement raison. Au aurait dit qu’il racontait sa vie. Ce qu’il avait penser les premières semaines lors de sa transformation. Il était tellement heureux d’être immortelle, de vivre éternellement jeune, éternellement beau éternellement éternelle … foutaise, au bout de cent cinquante an d’existence, il avait plus envie de se détruire qu’autre chose, il n’avait plus aucune motivation, seul sa soif pouvait lui donner un malin plaisir a vivre. La chose qu’il pouvait ressentir lorsqu’il chassait, le malin plaisir qu’il avait de traqué ses animaux, de chasser les chassés, d’être le traqueurs et eux les traqués. Mais appart cela, il n’y avait plus rien, appart la chasse plus rien ne lui donnait l’envie de vivre joyeusement son immortalité. Il réouvrit les yeux et fixa calmement la couverture du livre. Immortellement seul de Jasper Gauwyn Alaonis. Immortellement seul , c’était l’expression a utilisé , Jasper Gauwyn Alaonis avait vraiment raison , ce n’était pas seulement une fiction qu’elle avait écrit , c’était une histoire , son histoire , l’histoire de Tennessee Raleight , le vampire immortel et seul au monde , seul dans son monde .

    RETOUR AU SOURCE
    PREMIER JANVIER 1894

    Lui : « Je l’ai vue, elle était complètement déboussolée »
    Nessee : « Je ne suis vraiment pas doué avec les femmes, mais comprend moi, si je devais lui faire du mal je ne … »
    Lui : « Tu ne te le pardonnerais jamais je sais, mais tu ne lui fera rien du tout, tu as l’avantage de ne jamais avoir bu du sang humain Tennessee, il n’y a pas beaucoup de vampire qui ont eu cette chance »
    Nessee : « Je sais, mais elle, elle sent tellement bon, son odeur, pas seulement son sang, tout en elle me la rappelle, tout en elle me rappelle … »
    Lui : « Je sais , tout en elle te la rappelle , mais ce n’est pas elle , c’est quelqu’un d’autre , Elle , elle est morte il y a plus de cent ans Tennessee , plus de cent ans , c’est terminé , il n’y a plus de elle. »
    Si il avait su pleurer il l’aurait fait, si il avait réussit a verser quelques larmes il l’aurait fait, il aurait même pu ne plus s’arrêter pendant des heures. Mais il ne le pouvait pas, seul la colère Pouvait lui faire passé ses envies de meurtre. Il ferma les yeux et serra ses poings
    Nessee : « Je sais, mais…. Elle me manque tellement, j’aurais tellement voulut qu’elle soit avec moi à cet instant précis. Elle avait tellement confiance en moi, elle me comprenait tellement, je suis certaine que si elle avait été en vie lorsque j’eu été transformé, elle m’aurait toujours aimé si je lui avait dis que je fut devenu un … Un monstre… »
    Lui : « Mais, Elle, elle n’était pas Ta femme, elle n’était pas Cheyenne, ce n’était qu’un humaine. Et tu es tombé dans ce petit tourbillon, ce truc qu’on appelle la confiance, cette satanée machin incontrôlable a un point, tu es tombé dedans, et maintenant impossible de t’en sortir. Tu lui a fait confiance et elle n’en a pas voulut. Mais essaie de comprendre ce qu’elle a pu penser, tu lui a tout de même dis ce que tu étais, tu lui a dis que… »
    Nessee : « J’étais un Vampire. Que j’étais un monstre, un suceur de sang d’animal, un vampire, mais qu’es ce que j’ai fait pourquoi je lui ai dit. Je, je suis un vampire, c’est bien vrai, mais c’est ma véritable nature. Mais si je devais la perdre, je en sais pas ce que je deviendrais »
    Il sentit la main de son ami sur son épaule, celui-ci la serra plus fort, enfin, il ne vit que sa main se serrer car il ne sentait plus vraiment grand-chose.
    Lui : « Laisse lui le temps , laisse la rélfechir , laisse la se remettre de ses émotions , ce n’est qu’une humaine après tout , laisse lui le temps. »
    Nessee : « Mais justement, elle, elle ne l’a pas le temps, tandis que moi, je l’ai, j’ai toute l’éternité »

    PREMIER FEVRIER 1894

    Nessee : « Où est-elle ? »
    Lui : « Tennessee s’il te plait laisse moi… »
    Nessee : « Je t’ai demandé de me dire ou elle est »
    Lui : « Tennessee Calme Toi »
    Nessee : « J’exige une réponse ! Dis moi ou elle est ! »
    Ses yeux avait viré au rouge sang, il était en colère, sur le chemin, il avait détruit quelques arbres et tuer quelques animaux de sang froid, sans aucunes raisons, il était en colère pire que cela , la rage avait complètement pris le dessus , il n’était plus Tennessee , il était , un monstre , il était pire que cela , il était devenu Forks Ransom , son père , l’homme le plus infâme , le plus colérique , le plus inhumain imaginable au monde . Rien que de penser qu’il devenait comme la personne qu’il méprisait le plus dans ce bas monde, le faisait devenir encore plus exécrable. L’ami de Tennessee baissa les yeux, il ne pouvait le regarder, sans était trop. Tennessee regarda autour de lui, sans vraiment le vouloir, sa main partit vers le visage de son ami, son fidèle ami, celui-ci vola à l’autre bout de la pièce. Nessee se jeta sur lui et le saisit par la gorge de sa seule main gauche.
    Nessee : « Qu’as-tu fais ? Que lui à tu fais ? »
    Lui : « Je …C’était impossible, elle, elle avait menacé de tout révéler, je n’ai pas su faire autrement »
    Nessee : « Tu.. Tu savais ce que je ressentais pour elle, tu… Tu n’avais pas d’autre solution ? Que lui à tu fais ? »
    Tennessee le tenait toujours grâce à la seule force de sa main gauche, ses yeux était toujours rouge sang, et son obsession était revenue au galop.
    Nessee : « Dis le, Dis le !!!! DIS LE ! »
    Lui : « Je l’ai tué, je l’ai tué, je suis désolé, je l’ai tué »
    Les yeux du vampire en colère s’écarquillèrent. Il eu une absence de quelques secondes avant de lâcher prise. Il desserra lentement sa main, la sensation du coup de son ami contre sa peau rugueuse l’amoindris. Une fois son ami à terre, c’est lui-même qui s’effondra. Il était de nouveau seul, seul au monde. Il resta le regard vide contre le mur avant de se redresser.
    Nessee : « Va t’en disparaît, Si jamais, je dis bien si jamais, je percevais ton odeur, je distinguais ta silhouette, ou même sentir ton souffle, sache que je n’hésiterais pas à te tuer »
    A la fin de ses mots, Nessee disparut dans la nuit, seul, avec comme seul pensée en tête, le visage de sa bien aimé morte à jamais.


    DE RETOUR AU PRESENT

    Il était la, dans le parc, il l’observais c’est vrai mais seulement depuis quelques semaines, il lui avait déjà sauvé la vie, il y a quelque jour, lorsque malgré elle, elle avait été traqué par un loup garou. Il avait réussit réussis à la protéger contre son gré, il aurait du la laissé se faire tuer mais quelque chose en lui l’avait obligé à la protégé. Il l’entendait, près du lac, concentrée perdue dans ce qu’il lui restait de penser. Il la contemplait, l’observait réellement. Il était complètement attiré par se quelle dégageait, Elle lui ressemblait, elle leur ressemblait. La base de tout était Cheyenne, puis il y eu l’autre femme, puis maintenant il y avait elle. Il savait qui elle était, enfin il savait comment elle s’appelait, Carolyn. Elle était tellement jolie, tellement calme. Puis, il ne réussis plus à se contenir, il fallait vraiment qu’il lui parle. Il s’avança calmement, mais vraiment. Puis il hésita.

    Les milles et un bruits autour du lac des faisaient de plus en plus rare. Seul les quelques oiseaux de nuits présentes autour du lac donnaient signe de vie. La lumière de la lune se dessinait parfaitement dans les profondeurs de celui-ci. Les rayons de la lune s’intensifiaient avec les heures. Plus les heures passaient plus le lac devenait calme. Tennessee retint sa respiration, enfin, il arrêta tout mouvements d’épaules, car tout le monde savait bien, que les vampires ne respiraient pas.

    « CAROLYN Je sais que tu es là
    CAROLYNBon va qu’on en finisse! Tue-moi, allez!»

    Tennessee était sortis des buissons sans vraiment sans rendre compte. Il regarda la jeune fille dans les yeux. Il n’avait aucune intention de la tuer, cette idée le fit sourire, en fermant ses yeux, il continua de sourire.

    «CAROLYN Qui es-tu?! Qu’est-ce que tu me veux?! Pourquoi est-ce que tu me suivais?! »

    Il regarda la jeune fille, il s’approcha lentement d’elle mais celle-ci recula. Il stoppa nette, ce qu’il voulait s’était simplement la comprendre, la connaître un peu plus, il ne voulait pas lui faire peur. Il plongea dans ses yeux, et elle fit la même chose, leur regard était l’un dans l’autre, rien ne pouvait briser ce moment.

    TENNESSEE – Je … Je ne suis pas ici pour te tuer. L’idée ne m’a pas traversé l’esprit pourquoi diable voudriez-vous que je vous tue ? Ce serait un véritable gâchis. Je veux juste… Simplement … Je n’ai pas d’explication, je me sens comme protecteur envers-vous. Je ne vous ferais aucun mal … Mais par pitié, n’aillez pas peur de moi, je ne vous ferais aucun mal

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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Re: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyMar 24 Fév - 6:49

    CAROLYN - Je sais que tu es là….. Bon va qu’on en finisse! Tue-moi, allez!

    Avait-elle dit, persuadée qu’il y avait un tueur derrière les arbres. Parfois, elle doit sérieusement faire attention à ce qu’elle dit. Parfois, elle a de la misère à réfléchir. « Tourne ta langue sept fois avant de parler, Lily! », lui répétait sans cesse sa grand-mère alors que Carolyn avait la fâcheuse habitude de dire que des conneries et des stupidités quand il venait le temps. Bien que ce soit pour rigoler, parfois elle disait certaines choses qui n’étaient soit pas très gentilles, soit pas très intelligentes. Ou alors, comme ce soir, Carolyn peut dire des choses qu’elle regrette fortement. Comme provoquer un tueur. Non mais sérieusement? Elle croit quoi? Si cet homme, ou cette femme – ne soyons pas sexiste - ..Enfin si ce meurtrier désirait vraiment sa mort, il aurait sauté à l’occasion bien avant ça! Mais au contraire, cette personne ne semble même pas vouloir sa mort. Et c’est quelque chose qui intrigue mademoiselle Rousseau dans la mesure où qui peut bien vouloir lui parler à une heure si tardive mais non seulement ça, qui veut bien être sain d’esprit dans un endroit si… sinistre? Alors qu’elle continue à fixer ce point d’ombre dans le noir, oui c’est étrange mais elle voit quelqu’un bouger, elle s’avance légèrement, ses souliers émettant un son de « toc » sur le bois où elle était debout. C’est alors que, sortant de la pénombre, un homme à l’allure angélique se dresse devant elle. Angélique est clairement une sous-estimation puisque cet homme devant elle est tout simplement… Trop beau pour être vrai. C’est vrai qu’avec la lune, elle n’a pas de la difficulté à voir ce visage. Ce visage… qui est trop beau pour être vrai. Trop beau pour être humain. Reste que, Carolyn se méfie. Elle se méfie de lui tout simplement parce qu’elle ne sait pas qu’est-ce qui peut bien lui vouloir, qu’est-ce qu’il fait planté là? Et l’important, pourquoi cet être incroyablement beau l’a suivit? Elle… Une fille des plus « normale » de Babylon. Elle a vue la beauté de certaines filles… Comparé à elle, elles sont des déesses! Carolyn est tout simplement, selon-elle, moyenne. Enfin, on met ça de côté alors qu’elle lui demande clairement trois questions, dites sans même prendre une pause pour respirer.

    CAROLYN – Qui es-tu?! Qu’est-ce que tu me veux?! Pourquoi est-ce que tu me suivais?!
    TENNESSEE - Je … Je ne suis pas ici pour te tuer. L’idée ne m’a pas traversé l’esprit pourquoi diable voudriez-vous que je vous tue ? Ce serait un véritable gâchis. Je veux juste… Simplement … Je n’ai pas d’explication, je me sens comme protecteur envers-vous. Je ne vous ferais aucun mal … Mais par pitié, n’aillez pas peur de moi, je ne vous ferais aucun mal.

    Elle l’écoute parler, ses yeux fixés sur les siens. Elle n’a même pas envie de détourner le regard, elle n’a même pas envie de tourner la tête. Elle a tout simplement envie de le regarder, de le contempler… De l’analyser. Sa sincérité déborde. Mais reste qu’elle n’est pas certaine qu’elle peut faire confiance à un homme qu’elle vient à peine de rencontrer. Et s’il était le méchant meurtrier?! … « Mais par pitié, n’ayez pas peur de moi, je ne vous ferai aucun mal. » Cette phrase rejouait dans sa tête comme un disque qui saute. Elle le sait… Étrangement, elle le sait qu’il ne lui fera aucun mal. Rabaissant son parapluie des airs, elle le ferme et s’avance vers lui, un léger sourire en coin aux lèvres fais creuser deux jolies et adorables pommettes, une à chaque joue rouge de mademoiselle Rousseau. Ne retirant pas son regard de celui de l’homme, elle garde cet adorable sourire à ses lèvres et lui dit, alors qu’elle est maintenant à quelques pas de lui…

    CAROLYN – Protecteur?... Et est-ce que je peux savoir le prénom de mon protecteur?... Tu as oublié de me le dire…

    Dit-elle ensuite, suivit d’un léger rire face à comment elle lui a parlé il y a quelques minutes. Finalement, elle baisse les yeux et pose une main sur son front, se souvenant de comment elle pouvait avoir l’air bête devant lui. Finalement, elle lève la tête et croise les bras, son parapluie accroché après son bras gauche. Étrangement, elle sent de la nervosité dégager de cet être qui l’intimidait un peu. Un peu, tout simplement, car face à lui, elle ne trouvait même pas le moindre mot cohérent. Elle ne pouvait même pas dire une phrase comme elle la dirait normalement! Et elle se déteste de se sentir aussi stupide et obnubilé par un sentiment qui peut très bien être erroné. Mais elle sait que quand elle se sent ainsi, surtout après une première rencontre, c’est que c’est… Fort. Elle prend une grande respiration. Comment est-ce qu’elle peut sentir autant d’effet venant de cet homme devant elle, qu’elle ne connaît même pas le nom et PIRE, qui la suivait ce soir. Plusieurs questions se sont mises à lui trotter dans la tête jusqu’à ce qu’un cri d’un canard ne lui brise ses pensées. Elle tourne alors rapidement la tête vers et animal qui, étrangement, est le seul à bouger parmi les autres. Haussant légèrement un sourcil, elle tourne enfin la tête vers Tennessee, les cheveux suivant avec leur odeur naturelle vanillée. Elle se mordille la lèvre inférieure et plonge son regard dans le regard envoûtant de l’homme qui, soit dit en passant, est une incarnation de la beauté. C’est plutôt cela qui déstabilise Carolyn, sa beauté.

    CAROLYN – Moi c’est Carolyn… Carolyn Rousseau. Je.. Je suis encore nouvelle à Babylon alors je doute que tu as eu la chance de me croiser.

    Dit-elle en avançant son bras vers celui à l’homme, comme pour lui serrer la main. Elle sourit puis baisse les yeux vers son allure. Il a l’air si.. Enfin, il est bien vêtu, c’est vrai. Elle lève les yeux vers son visage qui, clairement, ne la laisse pas indifférente et elle lui sourit des plus gentiment et des plus gaiement. Finalement, ce sentiment de gêne et de nervosité s’est tout simplement dissipé. Alors qu’elle sent la main froide de l’homme contre la sienne, elle hausse les deux sourcils et puis s’avance encore plus vers lui et, instinctivement, lui couvre la main de ses deux mains. Elle était glacée.. Pire que l’eau du lac en ce temps encore froid. Elle lève les yeux vers lui, on peut y lire toute l’inquiétude qui la ronge. Elle frotte ses deux mains sur la main du jeune homme. La friction est la meilleure solution pour se réchauffer. Sans gêne, elle place la main de l’homme sur sa propre joue et elle frissonne. Rapidement, elle la retire et se remet à la frotter.

    CAROLYN – Eh!! Mais tu es glacial! Tu vas faire de l’hypothermie si ça continue! Viens, on t’emmène dans un endroit plus chaud. Allez, hop! Et tu ne dis pas que tu ne viens pas, parce que je t’emmène. Allez.

    Dit-elle en le poussant vers la sortie du lac. Il peut refuser, mais elle allait le pousser à la suivre. Et oui, vous pouvez penser que c’est très curieux qu’une femme invite un homme qu’elle ne connaît pas dans un endroit où il fait chaud, histoire de le réchauffer. Mais elle se sent étrangement liée à lui, elle se sent attirée par cet homme et peu importe quelle est la situation, s’il est un meurtrier, un tortionnaire ou un simple citoyen, elle allait prendre soin de lui. C’est dans sa nature, c’est ce qu’elle fait… C’est ce qu’elle aime faire.
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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Re: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyLun 9 Mar - 0:38

Is This Real? || PV: TENNESSEE Jicon1 Is This Real? || PV: TENNESSEE Fec53d30
"Don't go away from me
Don't go away from here
I had not enough
"


    Tennessee était sortit de la lisière de la foret aussi calmement qu’il était à ce moment précis. Il avait prit le temps de regarder la lune qui était au plus meilleur de sa forme cette nuit, ce soir. La nuit était magnifique, et pour une fois, il aurait voulut qu’elle ne s’arrête jamais. La légende voulait que les vampires ne soient que des créatures de la nuit. Des créatures monstrueuses avec de longues dents, sans attaches, solitaires et qui mordaient tout ce qui pouvait passer sous leurs crocs. Mais ce n’était pas vraiment le cas des Ragnarock. Certain d’entre eux , Tennessee ici , aimait plus le soleil que la nuit , mais il devait tout de même se couvrir minutieusement lorsqu’il devait sortir, pour ne pas de un abîmer leur peau aussi blanche que la mort et surtout pour ne pas se faire remarquer des autres personnes des alentours. Ensuite, ils vivaient ensembles, comme une véritable famille, une famille unie qui défendait en cas de besoin les siens, il n’avait jamais eu cela de sa vie. Pour finir, leur repas ne tournait que autours du sang animal. Aucun membres du clan, de la famille, enfin à ce qu’il croyait, n’avait touché au sang humain, pour le bonheur des êtres vivants mais le malheur de leur envie, enfin, de celle de Tennessee, il est vrai que celui-ci était presque dégoûté du sang humain, mais il aurait tellement envie d’y goutter. Tennessee sortit donc de sa petite place faite entre deux minuscules buissons qui, malgré leur petite taille, le cachaient aisément. La lueur de la lune reflétait clairement les cheveux sombres de la jeune fille du lac.

    Les bras étendus devant lui, il écarta les nombreuses mais pourtant si courtes branches des végétaux qui étaient disposées tout autour de lui. Il ne voulait en aucun cas lui faire peur. Il regarda son visage encore une fois, avant de froncer encore un peu plus les yeux pour la regarder dans les moindres détails. Il la dévisagea, pencha la tête et haussa un sourcil. Il l’a regarda. Il aimait la regarder, il était partit du haut de sa tête, de ses cheveux aussi sombre que son cœur, son cœur, vide et mort. Il descendit jusqu’au plus profond de ses yeux bleus azures. Un bleu tellement pure, tellement saint tellement Parfait. Un teint de peau si blanc, pêche peut être mais qui se reflétait a merveille sur l’étendue d’eau, il descendit ensuite jusqu'à la largeur de ses épaules. Petites et tellement refermée sur elle-même , la jeune fille se tenait dans une position de défense , sur le coup Tennessee n’avait pas vraiment compris pourquoi , ensuite , il s’était mis à la place de la demoiselle , un inconnu , une jeune fille , un décors sinistre . Le décor arborait parfaitement le roman de Shirley Jackson « The Haunting of Hill House ».
    "N'importe quelle maison, pratiquement, peut donner l'impression de tourner un regard profondément expressif vers la personne qui la voit brusquement, alors qu'elle ne s'y attendait pas, ou bien si elle l'aperçoit sous un angle inhabituel. Il suffit d'une méchante petite cheminée, d'une lucarne pareille à une fossette, pour donner au nouveau venu une sensation de complicité. Mais quand une maison exhale l'arrogance et la haine, quand elle est sans cesse sur le qui-vive, cette maison-là ne peut être que mauvaise."
    C’est ce qu’il se passait en ce moment même. Vu à la lumière de la lune, Tennessee paraissait cruel, monstrueux, enragé comme une bête qui voulait se jeter sur sa proie. Ses yeux avaient viré à l’or lorsqu’il avait continué leur chemin vers les mains de la jeune fille. La douceur de sa peau, la délicatesse de ses doigts, la légèreté de ses gestes, tout pour plaire à Nessee.

    L’élégance de la forme de ses hanches, tellement petite, fermé, tellement naturelle, tellement saine. Tout en elle était de naturel honorable, Il aimait tellement la regarder, elle la lui rappelait tellement.


    CAROLYNProtecteur?... Et est-ce que je peux savoir le prénom de mon protecteur?... Tu as oublié de me le dire…
    Elle reprit sa respiration, fit un léger sourire ce qui fut véritablement un changement pour Tennessee, c’est beau et bien la première fois depuis qu’il était vampire que une humaine lui souriait. Il baissa la tête, nerveusement, en lui faisait un petit sourire forcé, si il avait été « vivant », il serait devenu rouge cerise en ce moment même. Voyant que Nessee ne lui répondait pas elle enchaîna.

    CAROLYN Moi c’est Carolyn… Carolyn Rousseau. Je. Je suis encore nouvelle à Babylon alors je doute que tu as eu la chance de me croiser.


    Il avait l’air complètement idiot. Ses yeux qui était descendu jusqu’aux bas de ses genoux remontèrent jusqu’aux dessus de ses épaules pour arrivé droit dans les yeux de la jolie Carolyn. Il ouvrit la bouche, un grognement si échappa, mais il fit mine de tousser avant de poster sa main devant sa bouche.

    « Espèce d'imbécile » pensa celui-ci avant de se remettre face à elle comme ci rien ne s’était produit. Il s’avança un peu, un peu plus jusqu'à ce qu’il arrive a un peu moins de trente centimètre de sa tête, il commença à la regarder. Plutôt la dévisager, encore…Il n’était plus humain à cet instant, il était un animal, un animal qui avait trouvé une proie à sa hauteur ? Il se ressaisit, cligna les yeux une fois la renifla rapidement et extrêmement prudemment sans que celle-ci s’en aperçoive.


    NESSEE
    - Tenn…Tennessee Raleigh Mada…Moiselle… Présent à Babylon depuis ... Un sacré bout de temps ....Encore Mille excuses pour vous avoir effrayer

    Il recula calmement en ne la regardant pas. Une bourrasque de vent se fit sentir, enfin, Nessee lui la vu au cheveux de Carolyn qui se soulevèrent si délicatement. Il ne put s’empêcher d’humer l’odeur de son sang mélanger au fine qu’il n’en fut pas écœuré. Elle s’avança vers il ne recula pas , fasciner par ses gestes mais surtout par ce qu’elle allait faire…Elle s’avança encore et encore avant de le toucher. Nessee s’écarta brusquement évitant de justesse une énorme roche présente derrière lui. Elle l’avait touché , elle l’avait sentis , avait sentit la froideur de son âme , la froideur de son corps , la froideur de qui il était , Tennessee Raleigh , Vampire à plein temps.

    NESSEEJe ne suis pas glacial, ce n’est que toi. C’est physique, la température est tellement basse que tu as l’impression que tout y est froid, alors que la seule personne qui est en voie pour être malade, ce n’est que toi, tu dois être frigorifiée. Tien prend donc ma veste.

    Il détacha sa courte veste brune avant de la posée sur les épaule de son ennemie, que dis-je de son repas, de intouchable repas

    [ Sorry , it's a big Shit *-*]
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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Re: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyMer 11 Mar - 0:12

Is This Real? || PV: TENNESSEE Alexis85 Is This Real? || PV: TENNESSEE Jackrath-1

" So dear I love him that with him,
All deaths I could endure.
Without him, live no life.
"
- William Shakespear, Romeo & Juliet


    Dire que le cœur de Carolyn battait rapidement dans sa poitrine est inutile. Clairement, même avec le son des canards en arrière-plan, on peut entendre ses battements tellement clairement qu’elle en devenait rouge de timidité. C’est très difficile pour elle de rester de marbre farce à un homme avec une beauté éblouissante. Le ciel est dégagé de ses nuages, laissant la population de Babylon admirer la beauté du ciel étoilé, peinturés de tous ces milliers d’étoiles qui brillent de toutes leurs forces. Non seulement la nuit s’annonçait incroyablement belle, mais avec cet homme devant elle, Carolyn ne voulait pas qu’elle se termine. Pire encore, elle ne veut pas que cette nuit soit le fruit d’un rêve. Ce qu’elle craint? Se réveiller dans quelques minutes dans son lit et réaliser que ce n’était qu’un rêve. Subtilement, elle se pince la peau afin d’être certaine qu’elle ne rêve pas. Les vampires… Ça n’a jamais passé à l’esprit de Carolyn que des vampires habitent Babylon. Pour être franche, Carolyn n’a jamais cru à ces légendes de vampires, où des créatures morbides rôdent la nuit et, parmi la noirceur absolue, attrapent leur proie et la vide de son sang. Honnêtement, elle n’a jamais cru à ces histoires d’enfant et même qu’elle en avait peur lorsqu’elle était gamine. Les vampires… Ce n’est qu’histoires et légendes, selon-elle. Elle peut être largement surprise par la réalité. Le voyant maintenant, devant elle, elle avait besoin de clignr rapidement afin de voir qu’il n’allait pas disparaître, qu’il allait rester là. Ne sachant pas ce qui l’a possédé, ne sachant même pas pourquoi et d’où cela peut bien sortir, elle a une envie folle qu’il reste près d’elle.

    De son regard, elle l’analyse. Avec l’aide de la lune qui, malgré tout, réussit alors à éclairer le corps de cet homme face à elle, elle le regarde de haut en bas. Le regarder, elle adore ça. Même si ça fait à peine quelques secondes qu’ils se sont rencontrés, même si elle ne connaît même pas son prénom, elle adore le regarder, le voir agir, ses expressions faciales tout aussi élégantes et adorables les unes que les autres. Ses cheveux bruns en bataille, un brun qui frôle le cuivré… un mélange de cuivré et de chocolaté. Des cheveux qui partent dans tous les sens. Des yeux… Des yeux de couleurs sombres… Pas noir, non. Un espèce de doré, un beau doré brillant. Un doré enivrant, un doré invitant. Elle garda ses yeux océaniques sur ceux de Tennessee, comme hypnotisée par ses yeux, son regard, son être tout simplement. Elle baisse les yeux à ses lèvres… Elle est certaine que les lèvres à Tennessee goûtaient bonnes, goûtaient sucrées… Des lèvres aussi invitantes que son regard, des lèvres qui font en sorte que la brunette emprisonne sa propre lèvre inférieure entre ses dents d’un blanc perlé. Pourquoi est-ce qu’elle fantasme maintenant sur les lèvres d’un inconnu?!! Pourquoi est-ce qu’elle a de la difficulté à détacher son regard des lèvres de cet… cet incroyable homme à la beauté presqu’aveuglante… Fermant abruptement les yeux et hochant négativement la tête afin de secouer son fantasme comme on secouerait un « Etche-Skecth », ce petit carré rouge, cette tablette de dessin. Elle ouvre enfin les yeux, se trouvant beaucoup plus que ridicule à cet instant. Dieu, ce qu’elle aimerait pouvoir lire dans les pensées de Tennessee… Il doit être entrain de penser à quel point elle est nulle, bizarre… Elle pose ensuite son regard sur lui et les papillons dans son ventre se remettent à tourbillonner à une vitesse hors de la normale. Un peu plus et elle penserait sincèrement qu’elle a un problème avec son corps. La lumière reflétait sur la peau de Tennessee, cette peau aussi blanche qu’une sculpture… Même que, Carolyn trouve la couleur de la peau à Tennessee assez curieuse… C’est impossible d’avoir la peau aussi blanche. Aussi blanche que la mort. Maintenant, elle est certaine qu’il a une genre de maladie. Plusieurs personnes sont allergiques à la lumière du soleil, ce qui fait en sorte qu’ils sont plus blancs que la neige. Mais lui… lui c’est bizarre. Ses sourcils se froncent adorablement alors qu’elle analyse la peau à cet homme trop beau pour être vrai. Sans même en être consciente, cette position de défense s’adoucit et prend alors une position normale. Baissant les yeux vers ses épaules, des épaules carrés, des bras qui ne sont pas du tout frêles, des bras qui semblent bien enlacer… Qui semblent donner un sentiment de protection à celle qu’il enlacera… Mais ciel!! Pourquoi pense-t-elle que celle qu’il enlacera c’est ELLE? Elle ne peut plus… Malgré qu’elle adore le regarder, elle tourne les yeux vers les brins d’herbes un peu partout autour d’eux. Au moins elle s’est fait une image mentale de lui. À bien y penser, c’est vrai qu’avec l’aide de la lumière de la pleine lune, il paraissait vraiment comme un homme prêt à lui sauter à la figure et lui manger un bras… Il paraissait comme un monstre, un homme qui lui voulait la mort. Étrangement, cela ne procure rien chez Carolyn. Même qu’elle n’a pas peur de lui du tout… Elle n’a pas peur de celui qui vient de lui avouer qu’il se sent lié à elle par sa protection.

    Un protecteur? Carolyn n’y avait jamais pensé, elle n’avait jamais pensé qu’un homme pouvait se sentir lié à elle, qu’un homme pouvait se sentir protecteur envers elle. Pour être honnête, cette nouvelle rend Carolyn folle de joie. Mais sait-on tous que mademoiselle Rousseau n’est pas du genre à trop montrer ses sentiments, surtout devant quelqu’un qu’elle ne connaît même pas et qui vient de lui avouer qu’il est celui qui va la protéger dorénavant. Bon… il ne l’a pas dit directement ainsi, mais c’est ce que Carolyn espère… Qu’il la protège tant et aussi longtemps qu’elle est à Babylon. Plaçant de façon gêné une mèche bouclée de ses cheveux à la couleur de chocolat derrière son oreille, Carolyn Elisabeth affiche un sourire à Tennessee. Elle lui sourit avec une délicatesse hors normes, une délicatesse qui ne peut venir d’ailleurs que d’elle. Une pureté, un sourire affectueux sans même qu’elle en ai la conscience qu’elle lui a fait ce genre de sourire. Mais ce sourire à ses lèvres s’éfface alors qu’elle remarque qu’il baisse nerveusement la tête… Inquiète, elle incline la tête sur le côté, cherchant désespérément le regard à Tennessee. A-t-elle fait quelque chose de mal?! A-t-elle dit quelque chose qu’il ne fallait pas?! * Vite, vite!! Dit quelque chose!! * Pensa-t-elle alors en le regardant. Carolyn déteste le silence… Alors, meilleur temps pour se présenter, hm?! Elle lui dit comment elle se nomme alors qu’il lui affiche un sourire forcé. Ce petit côté de « petit garçon gêné » de Tennessee plait Carolyn. Ça lui donne un charme hors du commun et elle est très attirée par ce genre de garçon… Qui, au premier abord, semblent si gênés mais elle sait qu’il ne le sera pas pour bien longtemps. Alors que les yeux à Tennessee voyagent de bas en haut, le cœur à Carolyn n’a pas cessé de battre rapidement. Soudain, elle remarque qu’il entre-ouvre la bouche, comme pour dire quelque chose mais il toussa au lieu de parler. Se mordillant encore plus fort la lèvre inférieure, elle le regarde alors qu’il couvre sa bouche. Elle voit qu’il a l’air étrange… Comme si la présence de Carolyn n’était pas des plus bienvenues pour lui en cette soirée.. comme si elle le gênait. Se sentant soudainement prise d’une émotion de malaise, elle baisse les yeux, un sourire nerveux aux lèvres. Le son des pas de Tennessee attire l’attention à Carolyn. Le son du « toc , toc » des bottes de Tennessee est assez pour que sa panique s’arrête et que son regard plonge dans l’immensité de celui à Tennessee dont les yeux ont changés de couleurs. Ils ont passés du doré à une couleur plus foncé, selon-elle. N’étant pas plus qu’à trente centimètres de son visage, Carolyn reste clouée sur place, n’osant plus bouger un membre de son corps. Son odeur… son odeur qui est rapidement devenue son odeur favorite… Une odeur qu’elle saura reconnaître parmi une foule. Mais rapidement, installant un énorme questionnement chez Carolyn, il renifle et tout est redevenu normal. Ses cheveux ont-ils réellement changés de couleur?!... Est-ce que la fatigue lui jouait des tours?!! Sa voix… Sa voix procure des frissons chez Carolyn, un frisson qui lui parcourt l’échine. Peut-être est-ce la voix de Tennessee, peut-être est-ce le vent.. mais elle sait que la prochaine fois qu’il lui dira quelque chose, ce frisson va revenir…

    CAROLYN - Moi c’est Carolyn… Carolyn Rousseau. Je. Je suis encore nouvelle à Babylon alors je doute que tu as eu la chance de me croiser.

    TENNESSEE - Tenn…Tennessee Raleigh Mada…Moiselle… Présent à Babylon depuis ... Un sacré bout de temps ....Encore Mille excuses pour vous avoir effrayer
    CAROLYN – Ce n’est rien.. tu peux m’effrayer tant que tu voudras.

    Hein?! Qu’est-ce qu’elle vient de dire, elle?! Se sentant rapidement aussi ridicule qu’elle l’est quand elle se plante devant tout le monde, elle porte sa main sur son front, doucement et hoche négativement la tête en libérant un rire des plus nerveux, un rire des plus tremblants. Elle ouvre les yeux, qui étaient fermés à la suite de ce qu’elle venait de dire, et regarde Tennessee, s’excusant du regard.

    CAROLYN – Je veux dire… Ce.. Ce n’est rien. Tu.. Tu peux me tutoyer… Je n’ai que… Euh enfin, tu peux me tutoyer.

    Dit-elle alors, en s’avançant lentement vers lui. Le vent repris alors, soulevant ses cheveux au passage. Cheveux qui sentent la vanille, une jolie odeur très féminine. D’une démarche très féminine, donc déhanchement après déhanchement – ce qui est réellement la façon dont elle marche – elle s’arrête en face de lui, très près de lui.. Tellement près qu’elle peut sentir sa respiration… Respiration venant de la part du jeune homme comme étant glaciale… Elle tend ensuite la main vers lui afin de la lui serrer, geste très traditionnel lors d’une première rencontre, mais rapidement, il s’écarte tellement brusquement ce qui cause qu’elle recule de quelques pas. Mais avant qu’elle ne soit vexé de ce qu’il venait de faire, le fait que la main de Tennessee soit aussi froide que de la glace lui attire l’attention. Une main qui est aussi froide que… que…. Que la mort… Chassant cette idée de sa tête, elle le regarde et c’est alors qu’elle lui dit qu’il souffrira d’hypothermie avec une température corporelle pareille. Avant quoi que ce soit, elle essayait de la lui réchauffer, la posant contre sa douce joue rosée, mais rien. C’est alors qu’il a réalisé quelque chose et qu’il a retiré sa main de celle de Carolyn. Enfin, elle lève les yeux vers lui et il n’avait vraiment pas l’air de souffrir… Il ne grelottait même pas… Rien.

    TENNESSEE - Je ne suis pas glacial, ce n’est que toi. C’est physique, la température est tellement basse que tu as l’impression que tout y est froid, alors que la seule personne qui est en voie pour être malade, ce n’est que toi, tu dois être frigorifiée.

    La jeune femme, sceptique, hausse les épaules. Elle qui s’est juré de l’emmener dans un endroit plus chaud, elle a rapidement abandonné alors qu’il avait vraiment l’air bien. Elle baisse les yeux vers ses pieds et, elle avait quand même un peu froid. Peut-être avait-il raison? Peut-être ce n’est pas lui qui est aussi froid qu’un glaçon, mais bien elle. Elle lève les yeux vers lui et hoche positivement la tête, un sourire en coin aux lèvres. Ensuite, chose qu’elle n’attendait pas du tout… Chose qu’elle n’imaginait même pas.

    TENNESSEE - Tien prend donc ma veste.

    Ensuite, il retire sa veste brune et la dépose sur les épaules de Carolyn. Elle lève les yeux vers lui et lui sourit légèrement.

    CAROLYN – T’as peut-être raison, Tennessee. C’est peut-être moi qui a froid… Mais euh… Tu n’as rien pour te couvrir, toi… Tu vas vraiment finir par souffrir d’hypothermie. Tu es certain que tu ne préfères pas aller dans un endroit plus… chaud?

    Demande-t-elle alors, s’avançant vers lui une fois de plus et les bras allongés afin de vouloir toucher son bras mais, rapidement, elle baisse son bras comme si elle pesait des tonnes. Elle ne veut pas le brusquer encore une fois, comme il s’est sentit brusqué. Elle sent que… Étrangement… pour lui, elle bougerait la lune. Pour lui, la raison n’existerait plus. Quel étrange sentiment.
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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Re: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyJeu 16 Avr - 5:50

    Mais qu'est ce qu'il faisait ici ? Qu'est ce qu'il faisait pres de ce lac , pres de la lune , pres de cette fille.Une fille , une humaine. C'était nouveau pour lui , enfin , nouveau , depuis qu'il était vampire . Vampire , il faut vraiment qu'il arrete de penser de lui de cette façon , etre vampire , on est tous d'accord , c'était ce qu'il était devenus , ce qu'il était maintenant , une grande partie de lui , la partie principal , mais c'était avant toute chose un homme. Un homme , peut etre mort , mais il était chimiquemsaent concut pour réagir comme un homme. Et de ce fait , il restait la , il ne bougeat pas et il ne voulait pas bouger. C'est pour cela qu'il restait la , l'ambiance , la femme , la jeune et jolie femme. Il eu un flash à cet instant . Depuis qu'il était devenu immortel , avec le temps , il perdait la mémoire , avait du mal se rapeller ce qu'il était avant la morsure et il se rapellait après , sa soif , sa famille , son clan. Quelque fois , il se rapellait qui il était , il se rapellait les sentiments qu'il avait , les défauts et les qualités . A ses souvenirs , il était quelqu'un d'assez franc , spontannée , qui était toujours à la recherche d'une nouvelle aventure .. Il était jeune et aventureu , il était complètement fou de la vie. Et ensuite, plus rien. Et à cet instant , il venait de se souvenir que c'était quelqu'un de romantique , il adorait rester au bout d'un lac lorsque la lune était à son apogée. Il aimait se ballader dans les forets lorsque le soleil était au zénit , sentir la douceur du vent sur sa peau chaude , ressentir en lui les mille et une odeur de fleur et de tout ce qui l'entourait.

    Il l'a regardait fixement , enfin , comme d'habitude. Et cela devenait assez ennuyant , il détestait rester la sans rien faire , ce qu'il aimait , c'était ne pas se faire remarquer , ce fondre dans la masse , être une herbe verte à côté d'une autre herbe verte. Etre un homme comme un autre homme , un vampire comme un autre vampire. Tennessee n’essaie pas de se faire remarquer, il essai de passer le plus inaperçu possible. Un manque de confiance ou simplement une envie d’être laissé en paix ? Seul lui le sait. Mais maintenant , il n'avait pas envie. Enfin si , il avait envie mais avait aussi envie de faire confiance au gens , parce que jusque maintenant , la confiance , il ne l'avait accordé que a une seule personne , à lui et lui seul . Dans la catégorie des êtres les plus méfiants , Tennessee gagne le premier prix . Il n'arrive pas , c'est plus fort que lui , il fait des efforts , il est vrai , mais il lui en ai impossible . Si quelqu'un d'inconnu lui ai présenté , il ne fera rien , il pourra même s'amuser avec , rire avec , mais il ne lui donnera aucunement sa confiance. Il perdu la confiance dans les gens le jour ou sa femme mourut. Elle était sa seule confidente , sa seule véritable amie , c'était sa femme ainsi que sa meilleur amie. Il venait de tout perdre , toute les chose possible qu'il aimait. sa confiance en l'univers s'écroula , et son perpétuelle sourire avec. Car c'est vrai , tout le monde l'avait remarqué , Tennessee ne sourit jamais et ne sourira surement jamais plus.

    TENNESSEE - Je ne suis pas glacial, ce n’est que toi. C’est physique, la température est tellement basse que tu as l’impression que tout y est froid, alors que la seule personne qui est en voie pour être malade, ce n’est que toi, tu dois être frigorifiée.

    Lui avait-il dit . Elle etait completement frigorifié , il l'avait vu , lui portait toujours de nombreuse couches de vêtements. Il ne sentait pas la chaleur du soleil , la froideur du vent , sentir la douceur du vent sur sa peau chaude , ressentir en lui les mille et une odeur de fleur et de tout ce qui l'entourait. Il aurait tellement voulut ressentir ses choses une nouvelles fois.

    TENNESSEE - Tien prend donc ma veste.

    CAROLYN – T’as peut-être raison, Tennessee. C’est peut-être moi qui a froid… Mais euh… Tu n’as rien pour te couvrir, toi… Tu vas vraiment finir par souffrir d’hypothermie. Tu es certain que tu ne préfères pas aller dans un endroit plus… chaud?

    Un endroit plus chaud ? Biensur que non , et même l s'en fichait , pour lui le chaud était le froid , le froid n'était que néant , le néant absolus, le noir complet et encore qu'est ce que le noir? Qu'est-ce que le néant ? Le néant n'est qu'une chose enfiniment infinie, une chose infinie et discontinue qui ne cesse d'exister, obligé de rester au même endroit sans but , sans vie , sans rien autourt. Et Tennessee ? N'était il pas lui non plus une chose infinie , donc le néant , donc noir? Un monstre? C'est ce qu'il voulait absolument démontrer , mais il n'y arrivait pas ... Le noir allait il devenir blanc ? Ou peut etre gris.
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Is This Real? || PV: TENNESSEE Empty
MessageSujet: Re: Is This Real? || PV: TENNESSEE   Is This Real? || PV: TENNESSEE EmptyMar 12 Mai - 16:55

    Comment peut-elle rester clouée sur place alors que, normalement, elle aurait prit les jambes à son cou et elle aurait fuit ? Le regardant de haut en bas, l’analysant de ses moindres gestes, elle secoue négativement la tête. Oui, il est un homme doté d’une beauté qui sort de l’ordinaire, à en couper le souffle… Mais Carolyn se sent vachement idiote de se sentir autant liée à lui. Elle lève les yeux, pousse un profond soupire puis se met dos à lui alors qu’elle s’avance vers le bord du lac pour lancer les derniers morceaux de pains aux canards qui ne se privent pas d’une bagarre afin de les prendre. Un rire enfantin émane de ses lèvres alors qu’elle les regarde faire… Tout d’un cou, elle juge qu’il n’est fort pas sécuritaire de se mettre dos à lui. Elle a de la misère à faire confiance à quelqu’un qu’elle vient tout juste de rencontrer. Se tournant alors face à lui, elle lui sourit gentiment et elle s’avance vers cet inconnu du prénom de Tennessee. Cet inconnu qui la regarde avec intensité et qui, bien qu’elle n’a rien contre, la rend un peu mal à l’aise. Toutefois, elle ne peut détacher son regard du sien.

    La veste de Tennessee sur les épaules, cela aussi demeure un mystère. Elle ne sait pas du tout comment elle a pu accepter une veste d’un inconnu mais elle l’a fait… Peut-être qu’elle n’a pas envie d’agir rationnellement ce soir, peut-être qu’elle a envie de défier les limites de la raison et de la logique et aller contre ce qu’elle juge de « bien agir ». Ce soir, elle veut sa veste et elle l’a prise… « Je dois avouer que la température n’est pas à la hausse ce soir.. Merci pour la veste, ça fait du bien » dit-elle alors, le plus amicalement possible. Elle a remarqué que Tennessee n’est pas des plus bavards et, dans une telle circonstance, elle ne l’est pas non plus. Elle est plutôt gênée du fait qu’il l’a suivit jusqu’ici et, pour être honnête, ce facteur ne quitte plus sa tête à présent. Elle sait très bien qu’il n’est pas celui qui l’a sauvé lors de sa chute maladroite sur la rue principale, elle le sait parce qu’elle ne reconnaît pas son visage. Elle avait un brin d’espoir alors qu’elle espérait secrètement que c’était lui qui était derrière les buissons, derrière les arbres et caché dans l’ombre de la forêt. Toutefois, elle est plutôt heureuse de lui avoir fait connaissance.

    Étrange comme cela puisse paraître, Tennessee ne laisse pas Carolyn indifférente et la manière dont elle agit avec lui trahie cette pensée de ne pas lui montrer le moindre attachement. Elle a cette manie de s’accrocher aux personnes sas les connaître, sans savoir réellement qui ils sont et qu’est-ce qu’ils font… Et elle s’est accrochée à Tennessee… Irrévocablement accrochée. Même si elle tente de se dire le contraire, elle sait très bien qu’elle n’a qu’envie de le revoir, ne serais-ce que pour converser par le regard et non les mots, bien que cela risque d’être moins palpitant. Son cœur battant à la chamade, elle baisse les yeux vers le sol, se mordillant la lèvre inférieure alors qu’elle s’avance vers lui pour enfin le dépasser et pénétrer dans la forêt. Serrant la veste autour de sa poitrine, elle le regarde alors qu’elle s’est arrêtée et qu’elle aie pivotée vers lui. « Merci pour la veste, encore… Je… Il est tard. Je vais entrer.. Tu m’accompagnes ? », lui demande-t-elle alors dans le silence. Demander à un parfait étranger de l’accompagner chez elle n’est pas quelque chose de recommandé mais peut-être qu’il acceptera. À sa plus grande surprise, dans le silence, il marche à côté d’elle alors qu’ils se dirigent vers la petite maison de la tante mourante à Carolyn. En silence, l’un marchant à côté de l’autre, elle se sent bien. Peut-être qu’elle n’avait pas envie de parler, peut-être que lui non plus… Ce qu’elle sait c’est qu’elle peut passer des centaines de nuits comme celle-ci et ne pas en être ennuyée.

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