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 Broken Like an Angel

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MessageSujet: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyMer 18 Fév - 22:49

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IDENTITY


    Nom : Fox
    Prénom(s) : Ethan Matthews
    Surnom : Thanox, Fox
    Âge : 40 ans ; 20 ans en apparence
    Date & Lieu de Naissance : 18 décembre ; Cornouilles
    Date & Lieu de Décès : 14 Février 1954 ; Londres
    Clan : Cruor ac Corpus


SECRET WORDS


    Anatomie :

    « Qu’est-ce qui les séduit chez moi, ces chères victimes toute offerte à moi, et à ma dulcinée, qu’est-ce qui peut bien leur faire croire une seconde que je vais les protéger de tout mal, est-ce mes yeux bleus d’un ton si clair et si cristallin ? Je ne pense pas, j’ai de véritables yeux de loups, plus troublant que séduisant, bien que je sache parfaitement que ce type de yeux pourrait faire fondre n’importe quelle fille. Mais ces yeux là inspire-t-il vraiment confiance ? Confiance au point de se jeter dans la gueule du loup. On y revient encore, au loup. Mais n’est-ce pas ce que je suis, un loup, animal qu’on croit solitaire à tord, le loup ne chasse jamais sans sa meute, il ne conçoit pas son existence sans la meute et il est capable de guetter sa proie durant des heures. Alors, oui, je suis un loup. Mais détrompez-vous, mes yeux ne vous dévoileront seulement mon désir de vous serrez contre moi, pas celui de vous détruire lentement, pas celui de vous torturer durant des heures, et encore moins celui de vous rendre fou à cause de la douleur.

    Ou alors ce sont mes gestes d’une tendresse infinie, d’une grâce divine qui les met tant en confiance. J’en suis désolé pour toutes ces chères victimes sacrifiés sur l’autel de ma cruauté. Il est vrai que je tiens des gestes raffinés, qu’il n’y a en moi, en ma manière de me tenir, en ma manière de me mouvoir, aucune vulgarité, aucun gestes qu’on pourrait dire populaire. Souvent je donne la sensation de léviter plutôt que de marcher. Cela est dû à mes pouvoirs de vampires, mais surtout à mon grand âge, qui me permet de me déplacer avec une légèreté qui n’a rien d’humain mais qui passe à leur yeux pour quelque chose d’angélique. Mes gestes sont parfois plus lent pour des yeux humains, mais si subtilement lent, que ça en paraît pour de la grâce naturelle, cependant, il est vrai que je n’en manque pas. Mais m’amuser sur mon apparence revête souvent du jeu avec mes victimes.

    En effet, il peut arriver que je couvre ma peau d’un léger fond de teint bronzant afin de me donner un aspect humain. Pour devenir totalement humain en apparence, il me faut bien plus que du fond de teint. Non seulement j’ai la peau laiteuse, mais si fine que mes veines bleutés transparaisse à la lumière artificielle, si bien que je dois maquiller aussi bien ma nuque et mes mains que mon visage. Outre ma peau, il y a mes yeux, dont l’éclat surnaturel, devenant plus important à l’approche d’une gorge, ou au sentir d’un peu de chaire fraîche, peuvent véritablement effrayer mes victimes. Mes ongles transparents exigent que je les vernisse.

    Mais ne vous inquiétez pas, toutes ces légères modifications de mon apparences ne viennent nullement gêné le fait que je sois un vampire magnifique. Une créature qui a dû faire pleurer le diable lorsqu’elle est né, et qui doit faire saliver les démons à chaque fois qu’elle reste un peu trop à la lumière du jour. Mon visage est celui d’un ange, aussi bien pour mes victimes que pour les autres vampires. Il y a quelque chose d’envoûtant dans on apparence qui m’aide à séduire mes victimes, mais me permet aussi de ne pas avoir à faire grand chose pour être attendrissant. Souvent je brille longtemps dans l’esprit de mes victimes mais aussi des autres vampires. Lorsque j’étais humain, je dégageait déjà quelque chose de cet ordre là, mais pas d’une telle puissance. Cela est dû au sang démoniaque qui coule dans mes veines. »

    Style vestimentaire :

    Il n’est pas rare de rencontrer des vampires vêtus de noir de la tête au pied, et le contraste avec leur peau pâle n’en est que plus saisissant. Sans doute une volonté de disparaître dans une foule, ce qui serait inévitable raté, de ressembler à l’image que s’en font les humains, d’ange de la mort, de fantômes errant, ce qui serait indubitablement réussit ou encore une volonté de s’habiller de leur humeur ou de la couleur de leur cœur, et là encore, dans le mille. Mais lorsqu’on est un vampire qui aime s’amuser de la vie et ne prend rien au sérieux alors les vêtements noirs sont bons à jeter, à moins qu’il ne vous ailles comme un gant, difficile de résister à un costume noir taillé sur mesure soulignant la pâleur de votre peau, n’est-ce pas ?

    Eh bien je suis de ce vampire. Je déteste porter du noir pour autre chose que la mode, le raffinement et l’élégance. On a beau être un monstre, on peut aimer ce qui est beau et le chérir. C’est mon cas. J’aime beaucoup les matières brillantes, satinées ou mordorée. Mon tissus fétiche est le velours, d’une douceur sans pareil, et légèrement brillant selon l’orientation du tissus, je trouve ça d’une élégance infinie. Il m’arrive souvent de porter des foulards et des chemises de soie afin de ne pas abîmer ma sensibilité à fleur de peau. Je prend soin de mon apparence autant que de mes cheveux. Lorsque je m’habille, je prend toujours soin de ne pas paraître trop démodé ce qui serait inconvenant, et surtout attirait l’attention sur moi pour de mauvaises raisons.

    Mais ce n’est pas toujours de tissus luxueux et d’élégance que je me pare. Bien conscient qu’il faut savoir s’adapté à son environnement, je peux parfaitement me vêtir comme un jeune des cités ou alors comme une star du rock. Je n’ai aucun mal à me vêtir en imitant une mode ou un groupe social. C’est inné chez moi de reconnaître les détails d’une tenue en un clin d’œil, avec mes yeux de vampires cela ne m’est guère difficile, et ensuite de chercher à la reproduire, bien que parfois cela puisse prendre du temps. En réalité, même si je préfère les tissus riches et doux, j’adore me parer comme si j’étais humain, avec simplicité, mais j’ai énormément de mal à ne pas être élégant.


Dernière édition par Ethan Matthews Fox le Lun 2 Mar - 22:01, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyMer 18 Fév - 22:50

    Psychologie :

    Méfiez-vous de cette beauté qui pourrait faire pleurer le diable, car je n’ai rien d’un ange. A proprement parler je suis plutôt un démon. Ma nature de vampire joue sans doute dans la balançoire, mais ne croyez pas que je n’ai pas choisit de faire ce que je fais chaque nuit, ne faites surtout par l’erreur de songer durant une seconde que je suis esclave de ma nature et que je lui obéis aveuglément. Non seulement j’ai parfaitement conscience du fait que je suis un vampire, mais je connais également très bien ma nature démoniaque, je sens ce monstre en moi et je le laisse sortir lorsque cela me plait, parce que vous savez quoi ? Je suis le meilleur vampire qui soit ? Oui, le meilleur. Cela va sans doute vous sembler vaniteux surtout dans la bouche d’un vampire dont la légende remonte à si peu d’année, mais comme on dit, la valeur ne se mesure pas aux nombres des années et j’en suis si je puis dire la preuve vivante. Dès les premières minutes de mon immortalité j’ai su qui j’étais, j’ai su que le sang appellerait la mort et que je m’en réjouirais, comme je savait que je serait incapable de combattre ma nature, j’ai décidé d’être le meilleur monstre qui soit.

    Mon maître ne s’est pas trompé lorsqu’il m’a choisit. Déjà humain, j’étais insolent, véritablement insolent, au point de croire que j’allais dompter le monde, insolent et téméraire. D’une certaine manière je le suis resté. Mais je ne suis plus aussi imbécile que je pouvais l’être dans ma jeunesse. Je ne crois plus pouvoir dompter le monde, je ne crois plus pouvoir changer ceux qui m’entourent et encore moins moi-même. Une éternité n’y suffirais pas. Vous me croyez désabusé ? Cela n’est pas le cas. Je sais ce que je vaux, je sais ce que je peux faire et j’adore le faire. Chaque nuit je prouve au diable qu’il fait bien de m’attendre, chaque nuit je rend jaloux les étoiles dans le ciel, chaque nuit je brille comme un astre. Et le levé du soleil ne m’atteint pas. Insolent, orgueilleux, vaniteux, oui, je suis un peu de tout cela. Et c’est ce qui me rend réellement insupportable.

    Je me dis sans maître pour guider mes pas, mes pensées et mes actes et sur ce point je n’ai pas tord. Loup solitaire, je n’aime guère qu’on se prenne au jeu du père avec moi, en fait je déteste qu’on me dise quoi faire et encore plus quoi penser. Esprit libre ? C’est un peu cela, mais pas seulement. Je n’aurais pu avoir de maître, mon sire s’est éteint comme s’il l’avait deviné. Cependant, comme tout loup solitaire, je n’ai pas choisit ma solitude. Si je déteste avoir un maître, j’adore la compagnie, surtout des dames vampires que j’ai choisit, mais plus particulièrement celle des hommes, allez savoir pourquoi mon âme peut se fendre en deux que pour les hommes et non pour les femmes alors que je les chevauche lorsque j’en ai le désire. La solitude est un poids pour un immortel, car il faut bien qu’il conçoivent chaque nuit comme une série d’amusement, des plus sadiques, des plus sanglants, mais seul. Personne avec qui partager ses joies sadiques, personne avec qui jouer à ces jeux, personne contre qui se lover lorsque le soleil se lève. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Lorsque j’étais mortel j’avais un amour, et lorsque j’ai commencé mon éternité je n’étais pas alors un être solitaire. Cela étant dit, je ne supporterais pas la vie dans un clan. Ce que j’aime c’est avoir un compagnon, mais plus serait insupportable. Je ne suis pas vraiment sociable, et étant sincèrement insupportable avec les personnes que je ne chéri pas de tout mon cœur, cela est impossible.

    Aux yeux de ces tendres agneaux que sont les mortels, je suis un véritable gentleman, qui se révèle bien souvent être l’ange de la mort venu les chercher dans son plus bel apparat. Je lis l’envie et le désire dans leur regard, je sens leur sentiments à fleur de peau, je sais à quel point mes paroles peuvent être une influence sur leur esprit fragile. J’aime les observer durant des heures, j’aime les regarder vivre, j’aime savoir ce qu’ils sont lorsque mes crocs pénètrent leur gorge, bien souvent je connais tout d’eux lorsque je bois leur sang, ça n’est pas seulement ce qu’ils m’offrent avant de mourir, c’est tout ce dont je me suis nourrit avant de prendre leur sang, comme si j’avais pris leur vie, leur souvenir, en même temps que leur sang. Tout savoir d’eux me permet de jouer si facilement avec eux, me permet de devenir quelqu’un d’important à leurs yeux. Et puis, je ne suis pas toujours un monstre sadique assoiffé de sang. Il m’arrive de ne pas tuer un mortel que j’aurais pourtant suivit durant des semaines, il m’arrive même de tomber fou amoureux d’un mortel, et dans ces cas là, il me faut la plus grande force de caractère pour ne pas le transformer sur le champs en vampires. Mais je ne saurais imposer cette cruelle épreuve une nouvelle fois.

    Farouche et téméraire, c’est ce que je peux paraître au premier abord. Il est vrai que je suis sans cesse en action, et que je ne m’accorde jamais tellement de temps pour la réflexion. Je suis bien incapable de me morfondre en attendant que les choses changent d’elles-mêmes. En fait, l’inaction a tendance à me rendre fou. J’ai besoin de prendre rapidement des décisions même les plus importantes comme si ma vie en dépendait. Mon impatience pourrait passer pour de l’ignorance ou un manque de réflexion, même si parfois c’est le cas, il s’avère pourtant que je réfléchis et même un peu trop à mon goût. Depuis que ce sang démoniaque coule dans mes veines, il me semble que mon esprit est bien plus rapide, que réfléchir ne me prend qu’une seconde, et cela s’en ressent dans mes actions. Mon esprit aiguisé comme une lame de rasoir me permet d’être quelqu’un de fonceur, mais si je possède un si grand sang froid, et une aussi grande capacité à être téméraire coûte que coûte, c’est aussi parce que je suis un prince insolent, orgueilleux, qui s’imagine toujours que le monde va céder devant sa volonté.

    Passant pour un ange aux yeux des humains, pour un véritable démon aux yeux des autres vampires, c’est pourtant ni l’un ni l’autre qui pourrait me définir. Je suis quelqu’un qui n’aime guère le bonheur, ou du moins, c’est la sensation que j’ai, devenant de plus en plus forte aux bout de près d’un siècle d’existence. Je sais que le bonheur est un sentiment fragile qui lorsqu’il vous lâche devient une blessure ignoble et douloureuse en votre cœur. Pour avoir déjà aimé à en avoir mal, je le sais. J’ai cessé d’espérer que l’amour me délivre de mes souffrances, parce que je sais que je n’en souffrirais que plus. Alors, j’essaie d’oublier ce mot : ‘bonheur’ dans l’alcool, dans le sang d’une victime offerte, dans la drogue, dans tout ce qui peut me le faire oublier. Mes victimes en souffrent d’autant plus, car plus j’ai peur de souffrir, de ressentir à nouveau cette douleur, qui revient sans cesse, plus je suis ignoble, cruel, plus je suis ce monstre que j’ai tant désiré devenir au début de mon éternité. Finalement, il me semble que j’y suis parfaitement arrivé.

    Goûts :

    Musique : Curieusement, allez savoir pourquoi, je suis est un amoureux des instruments à cordes et plus particulièrement du violon ainsi que du violoncelle. En fonction de mon humeur j'écoute du Bach et du Mozart, tout spécifiquement le Requiem de Mozart en tuant un être humain dans un acte de violence inouïe, ou me balade parmi les humains, concoctant mon prochain plan singulièrement machiavélique et mesquin en écoutant du Berlioz ou du Chopin.

    Livres : Plus étonnant encore, pour un vampire particulièrement enclin à la violence, je sait lire. On pourrait croire que je me délecte des livres traitant de la violence et du sadisme mais à mes yeux ce sont de la littérature pour enfant, toute la violence de l’homme est plutôt contenue dans les faits divers des journaux. Non ce que lit votre petit démon machiavélique c’est plutôt la philosophie, de Platon à Pascale, j'essaie de comprendre la nature humaine pour mieux la détruire. Parallèlement à cela, j'aime beaucoup Zola ou Victor Hugo où est contenu toute la violence humaine avec une certaine classe.

    Couleurs : Comme beaucoup de vampires, j'ai une nette tendance à fuir les couleurs vive, en revanche le blanc et les couleurs pastels sont sans doute mes préférées, lorsque je les porte je donne véritablement une impression angélique, comme un pied de nez aux anges. Mais je préfère porter des couleurs sombres.

    Plat(s)& boisson(s) : La nourriture des humains est absolument imangeable pour un vampire. Seul le sang peut le nourir. Il préfère le sang humain, indubitablement, mais il lui arrive de prendre du sang d'animaux lorsqu'il n'a pas le choix. Le vampire commande parfois du café dans un bar, mais c'est uniquement pour humer l'odeur du café et sentir sa chaleur.

    Film(s)& série(s) : Ne regardant pas la télévision, parfois, je vais au cinéma mais c’est uniquement par curiosité, je n’y trouve guère de plaisir. Quelques grands films ont toutefois réussit à capter mon attention comme Scarface de Howard Hawks.

    Manies/Phobies :

    ¤ Bien souvent, mes journées sont troublées par d’affreux cauchemars. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas encore capable de voir l’avenir, évidemment, mais je peux ressentir pleinement les tourments d’une personne que j'aurais croisé, avec qui j'aurais discuté voire sympathisé, et pourrais ressentir durant son sommeil les épreuves, la douleur, la souffrance de cette personne. Cette faculté est loin de me plaire, je préférais que mon sommeil soit plus tranquille. Car évidemment, lorsque je ne fais pas des cauchemars à propos des souffrances des autres, ce sont les miennes qui me mettent au pilori. Au point que parfois je préfère ressentir la souffrance des autres.

    ¤ Quelque part dans l’appartement luxueux qu’occupe le vampire, si l’on cherche bien, on découvre un violon fort ancien. Un stradivarius. Mais surtout n’essayez pas de le montrer à Ethan, cela lui arracherait des cris de rage, son regard s’emplirait d’une peine infinie, insondable. Aucune larme ne coulerait, il a déjà pleurer cette perte. Ce violon est la seule chose qui lui reste de son premier amour. Bien qu’il soit devenu virtuose depuis sa transformation, il n’ose jouer du violon. Cependant lorsqu’il se sent mal, le vampire aime caresser le cuir de la valise du violon.

    ¤ Il arrive que, par de belles nuits de pleine lune, on puisse apercevoir le vampire en train d’observer, muet, fasciné, immobile, telle une statue, un mortel. Rien ne saurait le tirer de sa fascination ni de son observation. En effet, depuis qu’il est devenu immortel, Ethan est fou de jalousie des mortels. Il envie leur capacité à ressentir intensément la vie puisqu’elle est courte, puisqu’elle est douloureuse, il envie leur manière de s’aimer les uns les autres, d’avoir besoin des autres, d’offrir leur amour sans concession, sans limite. Les vampires sont des êtres solitaires, même ceux qui s’aiment finissent par se quitter pour ne pas se haïr. Les humains peuvent vivre de longues années les uns avec les autres. Plus que tout, Ethan envie le sens de la famille des mortels. Les vampires quitte leur sire au plus vite, et ne se retourne pas sur leur chemin. Les mortels prennent soin de leur parents. De plus, le vampire trouve que les mortels ont une beauté incandescente. Autant les humains trouveront Ethan fascinant, d’une beauté troublante, autant ce dernier tombera facilement sous le charme d’un mortel parce que sa peau est rosée, parce que son regard brille plein de vie.

    ¤ La décoration des lieux où loge le vampire semble toujours être de l’époque où il était mortel ou en tout cas s’en rapproche. Le papier peint semble ancien, il y a toujours une cheminée avec un feu, des candelas, il aime avoir des lambris au plafond, et il semble n’y avoir aucun objet moderne. Mais tout ceux-là ne sont que une apparence. Ouvrez donc ce tiroir vernis et vous trouverez un ordinateur portable dernier cri. Tirez sur la corde et un panneau s’ouvrira dévoilant une chaine hiffi surpuissante. Bien caché derrière une décoration ancienne, sublime et coûteuse, on trouvera de quoi faire pâlir les plus férus de technologies. Le vampire adore les nouvelles technologies et s’amuse beaucoup avec. Il a déjà piraté plusieurs fois le site d’archivage de la police pour trouver une victime de choix. Le vampire ne connaît pas Facebook mais parvient à retrouver sur internet une partition disparue de Mozart sur un site d’enchère.

    Autres :


Dernière édition par Ethan Matthews Fox le Lun 2 Mar - 21:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyMer 18 Fév - 22:50

Broken Like an Angel Twopt6

STORY LEFT BEHIND


    Famille :
    La plupart des vampires déteste leur famille. Je m’explique. Ce n’est pas que les vampires aient une hantise particulière avec la famille, au contraire, c’est quelque chose que avec le temps, on essaie de recréer à travers les clans, mais c’est plutôt que du temps où ils étaient humains ils appréciaient peut-être leur famille mais en devenant vampire ils ont tendance à l’oublier. Cela est tout à fait normal. Après tout c’est une nouvelle vie qui s’offre à soi si on l’accepte. Mais moi, j’ai continué à aimé ma famille après ma mort. Le problème étant que ma famille ne m’aimait pas forcément autant que je l’aimais. Oh je n’ai jamais eu de doute quand à leur amour, j’ai toujours su de quoi il en retournait. Pas de mauvaise surprise d’une chambre transformée en salle de sport ou de vieux jouets vendus dans une brocante. Mon père me détestait et quelque part je le lui rendais bien même après ma mort, même si moi, c’était une manière d’aimer. Quand à ma mère, je l’adorais tout simplement et la mort n’est pas parvenu à me la faire oublier. Mais il y a bien une raison à ce qu’on oublie sa famille à sa mort, c’est qu’un vampire avec une famille humaine ne fait guère bon ménage. Moi j’ai accueillit mon père un temps jusqu’à ce qu’il meurt. Je l’ai insulté de nombreuses nuits, comme si j’étais encore un petit garçon déçu alors que je le connaissais par cœur. Il continuait à me hurler dessus se rendant même pas compte que j’étais mort. Ma mère en revanche, est devenue une magnifique vampire. Elle était déjà magnifique de son vivant mais la maladie l’avait rongée littéralement. Et pourtant, même malade, affaiblie et presque aveugle, elle a su que j’étais mort dès qu’elle m’a vu. C’était comme si elle avait pu sentir la mort.

    C’est elle qui m’a demandé de la transformée. Je n’avais aucune volonté précise de le faire. Elle m’a juste regardé avec ses yeux bleus et j’ai su ce qu’elle voulait. La maladie la rendait faible et elle détestait ça. Durant toutes ces années elle avait subit mon père, lui avait obéit en tout point, jusqu’à ce qu’elle nous mette au monde, moi et mes frères, qu’elle voit la vie passer et qu’elle réalise qu’elle n’avait pas vécu. Son pauvre corps était brûlant comparé à mes mains glacées. Je lui ai demandé si elle le voulait vraiment. Elle savait que ce que j’allais lui offrir n’était pas la vie, c’était une autre vie, mais elle n’avait rien d’égal. Elle accepta et je lui offrit le don obscur. Nous passâmes de formidables nuits ensemble. Elle se nouait les cheveux et volaient des vêtements d’hommes. Elle qui avait passé sa vie à lire, voulait dévorer le monde. Je n’eut pratiquement rien à lui apprendre. Elle savait déjà regarder le monde avec ses yeux de vampire. Ce qu’elle avait lu dans les livres à présent, elle voulait le vivre. Son rire me rendait fou de joie, ses peines m’attristaient. Je me sentais une autre personne avec elle, comme redevenu un adolescent perdu. Sa manière de vivre était si différente de celle qu’elle avait humaine. C’était comme si elle était changée. Comme si on lui avait ouvert les yeux. Après quelques années passées en ma compagnie, elle a disparue. Oh pas sans me prévenir, mais elle voulait voyager, seule, elle voulait découvrir la nature, seule. Je crois qu’elle s’y est plut car elle n’est jamais véritablement revenue. Bien sûr elle passe me voir de temps en temps, mais c’est tout.

    Vie antérieure :

    Les applaudissement résonnent, remplissent la petite place. Ce n’est qu’une place comme tant d’autres dans la grande ville de Paris. Ce n’est qu’un théâtre comme les autres. Lélio salue la foule. Il ressent chaque applaudissement comme une vibration du tonnerre dans son cœur. Ses yeux sont remplis de larmes. Mais ce sont des larmes de joie. Il se sent si heureux à cet instant. Plus heureux encore que lorsque l’alcool lui permettait d’atteindre le moment d’Or, durant ces nuits de beuverie en compagnie de son ami Nicolas. La musique de son violon virevoltait encore dans les airs. Lélio aux cheveux blond, au costume de petit noble qu’il avait gardé précieusement depuis qu’il était arrivé à Paris, son petit balluchon sous le bras, les yeux agrandis par l’émerveillement. Paris était une ville merveilleuse. Cela faisait trois mois qu’il était venu de sa campagne, et grâce au travail qu’il effectuait au théâtre, à laver la scène, à aider les actrices à s’habiller, à récurer les toilettes, il avait pu payer l’écrivain public pour écrire une lettre à sa mère, en italien afin que son père ne puisse la lire. Il avait tant travailler qu’on avait finit par lui accorder le rôle de Lélio. Et ce soir, c’était la célébration de sa patience d’ange, de son travail acharné. Pourtant, il ressentait une gène. Parmi le public, il y avait une personne qui l’observait d’une telle manière qu’il se sentait mal à l’aise. Il vit ce visage blanc, imperturbable, comme un masque, et entendit cette voix :

    « Tueur de Loup. »

    Nicolas regardait son ami incrédule.

    « Tu as vraiment entendu ça ? C’est impossible, avec le bruit du public et ma musique, tu n’aurais pas pu entendre un homme parmi le public. Je n’entendais même pas le gérant qui devait vouloir me féliciter. »

    Ethan était assis sur l’espèce de matelas en très mauvais état qui leur servait de lit. Il observait la lueur de la flamme de la bougie éclairant faiblement la pièce. C’est à peine si l’on distinguait le maigre ameublement de la pièce. Une table branlante en chêne, usée jusqu’à l’âme. Deux chaise dont une cassée. Plus loin, contre le mur un lavabo surmonté d’une glace brisée. Situé sous les combles, leur chambre de bonne était petite et très peu aérée l’été, trop l’hiver. Elle puait toujours à cause de la gouttière qui fuyait et du pot de chambre qui servait de toilette. Pourtant, c’était leur chambre, leur maison, leur chez eux. Ils ne dépendaient de personne. Et puis, le succès de ce soir amènerait peut-être les deux compères à pouvoir s’offrir une nouvelle chaise et peut-être même un lit. Nicolas assis sur la chaise indemne observait son ami, cherchant à percer ses pensées.

    « Tu ne devrais plus y penser, Ethan. Tu devrais te réjouir au lieu de craindre des paroles que tu n’as pu entendre. Nous allons pouvoir nous acheter de nouveaux meubles et tu pourras écrire une nouvelle lettre à ta mère. »

    Le jeune homme blond secoua la tête. Comment oublier cette sensation étrange et malsaine qu’il avait ressenti. C’était comme si l’homme au visage blanc avait fouillé dans sa tête. Il l’avait sentit, en lui, dans son esprit. Il avait su immédiatement que c’était lui dans la forêt, durant la chasse aux loups. Pourquoi craignait-il cet homme, lui qui n’avait pas eu peur des loups, qui n’avait jamais eut peur de rien. Oh bien sûr, il lui arrivait de pleurer. Comme devant la terre brûlée où l’herbe ne poussait jamais dans leur village, sur la place de l’église, parce qu’avant on y avait brûlé des sorcières. C’était comme s’il avait pu sentir leur chair brûlées, sentir l’affreuse odeur, voir leur peau se racornir puis devenir noire. Mais il n’avait jamais eut peur de rien. Jusqu’à ce soir.

    « Ethan, j’ai toujours vu la lumière en toi. Tu es lumineux, tu rayonnes. Le public l’a bien vu ce soir. Jamais on a eut autant de monde… »

    Le petit noble releva la tête, un sourire aux lèvres.

    « C’est ta musique qui les attirait. Je t’ai déjà dit, que ce don que tu as avec un violon, c’était hypnotisant. Je n’ai jamais pu y résister. »

    Nicolas secoua la tête. Certes, il jouait bien, mais il ne rayonnait pas. Il essayait de toute ses forces d’avoir du talent et pour une bien maigre récompense, il travaillait sans vérogne à manipuler son violon. Mais Ethan, il n’avait jamais jouer auparavant. Il avait un don en lui. Une lumière. Une force. Et il ne la laisserait pas s’éteindre.



Dernière édition par Ethan Matthews Fox le Jeu 19 Fév - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyMer 18 Fév - 22:53

    La morsure :

    Je reprenais difficilement ma respiration. Ma vision s’était obscurcie sans que je sache pourquoi. Le souffle me manquait sans qu’il n’y ai de raison à cela. Je sentis un sol froid sous mes mains. Je n’étais plus dans mon lit. J’avais mal. Quelque part, j’étais blessé mais j’ignorais où. Une sorte de langueur s’était emparée de moi. J’avais atterrit quelque part. Le dernier souvenir que j’avais, était celui de ma chambre de bonne, celle que je partageais avec Nicolas. Je ne dormais pas vraiment. Disons que je somnolais. N’ayant jamais été atteint de somnambulisme je me posais des questions. Où était-je était la primordiale, mais si je savais comment j’avais réussit à atterrir là je trouverais peut-être la réponse à la première question.

    Mes yeux s’ouvrant doucement, je pus distinguer une table devant moi, en bois massif. Il y avait un verre posé dessus ainsi qu’une pomme, verte, luisante. Je sentis soudain une soif dévorante m’envahir et je bus à grand traits le vin blanc disposé dans le verre, puis je me saisis de la pomme et croquais généreusement dedans. Comment se faisait-il qu’on ai su avec tant de perfection que j’aurais envie d’un verre de vin blanc et d’une pomme verte au réveil ? Je devais sûrement encore rêver, car cela était tout à fait impossible. Repus, je m’écroulais sur le sol, en proie à une faiblesse inconnue. Je n’avais jamais souffert d’aucune maladie. Habitué très jeune au froid glacial régnant dans le château familial, je semblais immunisé contre les maladies touchant le commun des mortels.

    Je dus m’endormis car lorsque je m’éveillais à nouveau sur ce sol froid fait de pierre il faisait nuit et je distinguais à peine la pièce autour de moi. Je me sentais toujours affreusement faible, mais je réussit cependant à atteindre la table où se trouvait encore le verre, à nouveau rempli, et une nouvelle pomme. Je bu le vin et mangeais la pomme. Puis j’examinais un peu la pièce, autant que je le pus, c’était une petite pièce à demi-circulaire. M’y connaissant un peu en architecture médiévale je reconnus sans peine une tour. Je me trouvais dans une tour visiblement datant du moyen-age. Ce genre de construction sont très rares à Paris. Où étais-je ? Il devenait évident que quelqu’un m’avait amener ici et d’autant plus évident que je ne rêvais pas.

    « Tueur de loup. »

    J’aurais voulu me retourner rapidement, mais mon mouvement fut extrêmement lent. Devant moi se tenait l’homme qui était parmi le public, l’homme au visage blanc, l’homme qui était dans la forêt le jour où j’avais tués les loups. Il se tenait, juste là, devant moi. Et il m’observait avec un air impassible. Je ne sais ce qui m’exaspérais le plus, de me sentir si faible et par conséquent impuissant, ou le fait que le fantôme qui hantait ma vie ai réussit à m’enlever. Je me sentais si idiot. Comme une mouche piégé dans la toile d’une araignée. Je n’avais pas besoin de lui demander qui il était, je le ressentais de tout mon être. Il était le diable, il était la mort, il était un esprit errant, il était tout cela à la fois et j’avais horriblement peur tout d’un coup. Mon ventre se serrait. Ainsi c’était ici, là, maintenant, que ma vie allait s’achever ? Dans une horrible tour médiévale ? Avec cet être qui avait tout du monstre d’un conte de fée ? Je voulais tant faire de chose, dévorer le monde, je voulais encore vivre !

    « Tueur de loup, répéta-t-il sans que ses lèvres ne bougent. »

    Je tentais de me jeter contre lui, de le frapper, mais j’étais si lent, affreusement lent, et une fatigue inouïe s’empara de moi. Je me sentais si épuisé. Il me saisit les poignets et ri. J’étais habitué aux moqueries de mes frères et de mon père mais ce rire, il était si affreux, si inhumain, qu’il me glaça le sang. L’homme m’entraîna jusqu’à la fenêtre, il s’empara de moi, et je ne sais comment, nous étions la minute suivante sur le toit de la tour. Il me tourna pour que je puisse voir la ville. Il était si fort, pourtant je me débattait alors qu’il essayait de dégager ma nuque de mes longs cheveux bruns. Je le frappais, mais il riait comme si cela était inutile.

    « Mon petit tueur de loup, mon si courageux tueur de loup. »

    Il bascula ma tête en arrière et me mordit. Je ne comprenais pas. Je savais juste une chose, j’allais mourir. Et durant de longues minutes, sans doute les plus longues de ma vie, je résistais à la langueur qui s’emparait de moi, je sentais mon cœur ralentir tandis que le sien accélérait, je sentais la vie s’échapper de moi. Puis il me relâcha et je tombais. Incapable de bouger, trop faible pour cela, je sentais la vie me quitter, si lentement, si affreusement. Mais je savais à présent. Cet être monstrueux était un…

    « Vampire ! »

    Mon cri déchira la nuit. Il riait encore. Se penchant sur moi, son horrible visage bougea, ses traits essayaient de former une expression sans y parvenir. J’essayais de ramper hors de sa portée sans y parvenir. Non ! Je ne voulais pas ! Qu’il s’éloigne ! Qu’il me laisse mourir ! Tout plutôt que ressembler à cela ! Que de devenir un fantôme, pourchassant les humains parce qu’ils ont la vie, parce qu’ils sont beau, parce qu’ils sont libres. J’essayais de ramper. Mais il m’attrapa par l’épaule et m’obligea… oh ! il m’obligea… je ne voulais pas. Non ! Pas ça ! Pitié ! Je ne voulais pas. Pas de ça ! Pas comme lui ! Il tendit son bras au-dessus de mon visage et m’obligea à avaler son sang. Je ne voulais pas. Il m’obligea. Je ne voulais pas…

    Lorsqu’il eut finit son horrible besogne, je me sentais plus fort, et en même temps la vie continuait à me quitter. Tandis que le sang que j’avais bu battait si fort à mes tempes, je sentais mes intestints se vider, je sentais ma pise couler le long de ma jambe, je sentais la vie qui me quittait lentement et pour toujours. Mon corps était secoué de spasme, horribles et long, je me sentais à la fois faible, horrible et en même temps, le monde autour de moi tourbillonnait à mille à l’heure et j’aimais cela. Il était là. Pas loin. Je sentais son odeur à présent. Le monde continuait à tourbillonner et j’entendais son cœur battre. Une fois que la mort fut passée, ma propre mort, je me relevais, plus jamais je ne serais faible, plus jamais je n’aurais peur, je le savais à présent.

    Il s’appelait Magnus. Il n’avait pas eut besoin de me le dire. Sans doute était-ce une capacité qu’ont les vampires à faire entendre leur pensée. Durant qu’il buvait mon sang, j’avais pu lire les siennes. J’avais vu un vieillard manipuler des huiles, des onguants, lire des vieux grimoires, j’avais vu une créature enchaînée à un mur et j’avais vu ce vieillard prendre le sang de cette créature. Je savais qu’il avait été humain un alchimiste. Que ses échecs l’avaient rendus à moitié fou. Et qu’il avait finit par trouver l’immortalité. J’avais eu mal pour lui. Il était une créature imparfaite. Personne n’avait bu son sang. Il avait mêlé son sang d’humain à celui d’un vampire. Il se sentais si seul. Personne ne lui avait dit ce qu’il était devenu. J’avais sentis son désaroi. J’avais sentit sa peur. Et pourtant je savais que je ne serais jamais comme lui. Que j’étais un vampire complet. Que je possédais une force qui ne serait jamais plus la sienne. Il m’avait donné trop de sang. J’avais sentit sa force passer en moi lorsque je buvais son sang.

    « Tu es mon héritier. Lorsque je serais plus, tu auras tout. Dans l’escalier, il y a une pierre qui est chancelante. Si tu la bouge, une porte s’ouvrira. Il y a un trésor. Je n’en aurais plus l’utilité quand à toi, tu en auras besoin. Mon beau tueur de loup. »

    Il ne m’appris rien. Il ne m’expliqua rien. Je n’en avais pas besoin. Je savais ce que j’étais. Dans mon pays, on racontait les histoires des sorcières, des créatures de la nuit et des hommes se transformant en homme. Cela faisait partit de notre folklore. Pourquoi m’aurais-t-il, il Je serais doté d’une force extraordinaire, j’avais pu goûter à la sienne. Mais je ne serais plus jamais comme eux, comme les humains. M’éloigner de mes amis, du théâtre, de Nicolas, je leur devait. Ils ne sauraient jamais que je suis devenu un monstre. Je l’aidais à se donner la mort bien que cela me rendit triste à en mourir. Je n’avais pas envie de le supplier de rester, car je savais qu’il se moquerait de moi et que je le supporterais pas. J’ai toujours été susceptible. Si suceptible. Il avait fait de moi un être si puissant. Et il partit dans les flammes en face de moi. J’étais un nouveau né, m’émerveillant sur le monde qui s’offrait à moi alors que mon père mourrait dans les flammes. Je n’avais qu’une envie… dévorer le monde. Et si je devais être un monstre, alors je serais le pire monstre qui soit, et si je devais être un ange de la mort, je serais le plus doux qu’il soit.

    Après la morsure :

    Miami. South Beath au coucher du soleil, dans la tiédeur chaleureuse d’un hiver qui n’en est pas vraiment un, tout paraît propre, florissant et baigné dans l’éclairage électrique, la douce brise soufflant du front de mer pour venir caresser le visage des heureux passants mortels. Des jeunes gens élégant étalant avec une touche de vulgarité leurs magnifiques muscles dorés par le soleil, des jeunes filles si fière de leur silhouette fine, de leurs longues et douces jambes, dans le discret ronronnement de la circulation de la ville. Le vampire contemplatif ne pouvait s’arracher à ce tendre spectacle. Il ne fait jamais sombre à Miami, ni jamais totalement calme. C’est la ville parfaite pour un vampire tel que Ethan, elle fourmille de petits criminels, sinistres, cruels et miteux, qui livrera aux oreilles du vampire ses crimes tandis qu’il étanchera sa soif sans fin.

    Ce soir là, le vampire était sur les talons d’une proie comme il les aimait. Déjà les journaux étalaient leur gros titre. Un serial killer ça fait toujours beaucoup parler. Il avait frappé à six reprise, toujours dans des petites ruelles obscures, et ses meurtres sans envergures effrayaient par la manière dont ils étaient commis. Comme un humain pouvait-il faire cela à un autre ? Quelque part, le vampire avait envie de le savoir, hâte de la savoir. La police donnait plus de renseignement au vampire qui écoutait leur radio que l’aurait fait son instinct ou son odora surpuissant. Repéré un criminel d’un tel ordre dans une foule devenait impossible, dieu merci, la police était là pour aiguillé le vampire sur ses victimes. Pas moins d’une vingtaine d’éminents psychiatres avaient tentés de dresser son portrait que le vampire s’était procuré sans aucune difficulté. Pour quelqu’un ayant l’éternité devant soi, étudier les mécanismes de protection des dossiers de la police est un jeu d’enfant. Grâce à son pouvoir surnaturel, il avait pu ajouter le nom du meurtrier, pas ce stupide surnom que lui avait donné la presse, ainsi que l’adresse de son domicile.

    Jouer à l’enquêteur amusait le vampire tout autant que la chasse. Il fut un temps où il fallait se montrer terrible comme un félin avec une proie, où l’on avait qu’une chance de parvenir à obtenir ce qu’on désirait et tant de chance de se tromper. Mais à présent avec tous les moyens qu’il avait à sa disposition, le vampire parvenait à établir un profil psychologique détaillé de ses victimes. Il s’offrait le luxe d’établir des conjonctures pour trouver les informations qui manquent cruellement à la police. Une fois qu’il a obtenu tout ce qui est nécessaire pour trouver sa victime, le vampire s’amuse à la suivre. Pour l’Etrangleur de L’Ombre, Ethan se montrait patient. Il avait depuis deux semaines toutes les informations suffisantes. Un membre de la police serait tombé sur son ordinateur aurait été aux anges. Il avait même des informations sur la famille du tueurs, les personnes qu’il voyait, ceux qu’il ne voyait plus, et avait même compris pourquoi il en était arrivé là. Si le vampire apprenait à comprendre ses victimes, c’était peut-être parce qu’il se sentait si proche d’elles. Des criminels étanchant leur pulsion meurtrière n’étaient-ils pas le pendant humain de ce qu’il était ? Un chasseur aimant tuer.

    Depuis deux semaines, le vampire avait loué une chambre dans un motel miteux en plein quartier délaissé de Miami. La puanteur régnait partout autour du nez fin du vampire qui devait plissé son si joli nez lorsqu’il rentrait dans le hall du motel. La misère l’entourait. Par moment, il mourrait d’envie de donner de l’argent à tous ceux qu’il croisait. Mais être damné vous enlève forcément vos idée de sainteté. La chambre était minuscule, le lit inconfortable, les rideaux fermaient mal, mais la vue sur l’intérieur de l’appartement de l’Etrangleur de L’Ombre valait indéniablement le coup. Ethan avait pour l’occasion acheté une paire de jumelle. Il l’avait fixé sur un pied. Le soir venu, il s’installait derrière la fenêtre, s’allongeait sur son fauteuil en cuir abîmé par le temps, et observait sa victime. Lisant ses pensées, le vampire pouvait fort bien s’offusquer de telles pensées perverses, sales, et malsaines ou bien partir dans un immense fou rire. Son petit tueur l’amusait et le révulsait tout autant. S’il lui arrivait d’aimer tendrement ses victimes, celle-ci, il ne parvenait à lui trouver d’excuse pour ses actes. C’était un tueur minable, qui tuait sans raison, simplement parce que la vie ne s’était pas montrée rose pour lui. Mais ce soir, il aurait le plaisir de mettre un terme à son illustre carrière dans une sombre et cruelle étreinte, sans la moindre étincelle d’illumination morale.


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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyMer 18 Fév - 22:54


    L’Etrangleur était prêt à passer à l’action. Sa langue passait sans cesse sur ses lèvres pour les humectées. Il s’observait dans le miroir de sa salle de bain. Il était temps que le vampire s’habille pour sa victime. Fouillant dans la valise à peine ouverte, le vampire ne comptait pas s’éternisé ici, il en tira son costume de velours gris, un de ses préférés, surtout lorsque le tissus est épais, avec seulement un soupçon de lustre. Habitué des costumes brillants et colorés du 18ème siècle, le vampire cherchait sans cesse à retrouver un peu de cette brillance, élégance perdue. Sa chemise de soie blanche glissait sur sa peau d’albâtre blanc. Tout autre tissu moins doux aurait irrité sa peau sensible bien qu’incroyablement dure comme la pierre. Il passa ensuite un peu de fond de teint sur son visage afin d’en masquer la peau trop blanche, puis posa sur ses magnifiques yeux bleus cristallins si brillants et si envoûtant une paire de lentille bleu nacrée qui atténuait la brillance surnaturelle du regard du vampire. Il secoua ses cheveux d’ébène qui descendait sur ses épaules. Il ressemblait à un magnifique mortel, un excentrique riche, mais pas vraiment à un vampire. Cette époque était bénie pour les vampires, car on pouvait facilement masquer sa nature grâce aux artifices qu’use les femmes mortelles.

    La chasse au Gros Gibier revenait au vampire, le ramenant encore une fois à la réalité. Le traquer, l’attendre, le saisir au moment où il allait donner la mort à sa prochaine victime, le prendre sur le fait, saisir sa frêle gorge et la percer pour connaître le goût de son nectar incandescent, tout en festoyant sur sa perversité, en ayant un aperçu de ses premières victimes par les immondes hublots de son âme aussi noire soit elle. Le vampire s’élança élégamment dans la ruelle à la suite de l’étrangleur. Devenir invisible était possible, mais il lui fallait exercer son esprit et manipuler celui des mortels. Pour l’instant il se contentait de masquer sa présence à sa victime, si cela était véritablement nécessaire, car l’immonde tueur semblait uniquement préoccupé par sa future victime. Le vampire n’était pas un héros. Il n’allait pas sauver une pauvre mortelle faible d’un immonde tueur. Il avait cessé de songer à sauver son âme ainsi. Il avait trop souvent pris la vie, d’innocent, comme de criminel. N’étant pas convaincu qu’une seule bonne action suffit à racheter des siècles de mauvaises actions. Ethan reste persuadé d’une seule chose, c’est ceci : le mal que représente un seul meurtre est infinis, et sa culpabilité comme sa beauté, éternelle.

    Grimpant l’escalier de l’immeuble tout aussi minable que celui où logeait sa victime, mais plus cosy, comme si quelqu’un avait estimé que même dans la misère on peut tenté de faire quelque chose de beau et de plaisant. Le vampire voyait déjà l’innocente adorable petite vieille assise sur son fauteuil, en train de regarder ce film en noir et blanc, ces deux visages magnifiques s’approchant l’un de l’autre, sachant parfaitement par cœur la moindre des répliques franchissant ces magnifiques lèvres tant elle l’avait vu et tant elle l’adorait. Sa victime avait déjà pénétré l’appartement. Une voiture de police passa près de l’immeuble, probablement dans la ruelle où il se trouvait quelques instants auparavant, si bien que le vampire eut pu entendre leurs pensées. La configuration des étoiles était bonne. Cela signifiait quelque chose. L’Etrangleur allait frapper. Et ils ne savaient pas où. Ils savaient seulement que ce serait dans le coin. Le vampire sourit. Il avait toujours une longueur d’avance sur la police. Et adorait leur confié un cadavre magnifique. Parfois il s’amusait à mettre en scène la mort de sa victime. Expliqué le fait qu’il manque 5 litres de sang était toujours la difficulté. Mais pour l’instant il n’avait jamais laissé d’indices laissant pensé que c’était un vampire le tueur. La société telle qu’elle était à présent ne le lui permettait pas. La police voudrait savoir, chercherait, et la simple pensée de se savoir attaché à une table d’opération, des tuyaux pénétrant son corps le glaçait d’effroi.

    Immobile dans l’ombre de l’entrée de l’appartement de la charmante petite vieille, le vampire observait l’horrible tueur s’avancer vers sa victime. Bien qu’il ne puisse le voir de là où il se trouvait, le vampire savait qu’un filet de bave glissait des commissures du tueur. Il aimait tellement ça. Dans sa tête, il n’y avait que des images violentes de ce qu’il allait faire. Dire qu’il ne vivait que pour tuer était un euphémisme. Quoi q’il lui soit arrivé, l’Etrangleur était mort à l’intérieur. La seule étincelle de vie qui brillait en lui s’animait lorsqu’il tuait. Chaque minute passé sans tuer le rendait malade. Comme un junkie attendant sa dose. Le vampire s’approcha doucement de sa victime, louchant presque sur sa jugulaire. Il savait déjà comment il allait procédé. Il empoigna l’épaule du mortel qui valsa jusqu’au mur où il s’effondra. Ramenant ses maigres jambes jusqu’à lui, un sourire mauvais s’étala sur ses lèvres fines, sa langue passa pour les humectées. La bave coulait encore. Le vampire laissa l’humain s’approcher, il le laissa l’attaquer. Lorsque l’humain posa sa main sur la gorge du vampire, il se cassa le poignet en tentant de l’étrangler. Le vampire posa alors sa main sur le visage de sa victime, l’autre sur son épaule et poussa l’un et l’autre, la nuque se brisa dans un horrible craquement. Il enserra sa victime contre la taille et bu son sang longuement aspirant toute la vie de ce corps puant et mourrant.

    Se glissant dans sa chambre d’hôtel, le vampire chérit la tiédeur de cette nuit si douce. Le sang chaud de sa victime battait ses tempes. Le sang affluait en lui, tel un élixir de jouvence il pénétrait sa chair morte la rendant plus vivante que jamais. Sa peau reprenait un peu de couleur, sa chargeait de chaleur. Boire le sang était si doux et si tendre. Une évidence. Pour un jeune vampire, Ethan contrôlait à présent parfaitement ses pulsions. Il devrait envoyer peut-être un petit mot de remercîment à Alessandro. S’allongeant sur son lit couvert de drap rugueux contre sa peau de soie, le vampire songeait à cette ville, à cette nuit et à sa victime. Il prolongeait le doux plaisir de boire le sang humain en se délectant du souvenir de cette gorge chaude offerte à ses crocs puissant, songeait encore à sa langue douce et taquine léchant la plaie ouverte, suçant le sang avec volupté. Rien en ce monde ne possède une part de fascination. Et dieu savait combien Ethan aimait se laisser prendre de fascination pour une chose, surtout lorsque cette chose était une victime offerte, ayant tué maintes et maintes fois, ayant aimé prendre la vie. Un criminel, tout comme lui, et de la pire espèce qui soit, choisissant ses victimes pour leur faiblesse. Riant le vampire se moquait tout aussi bien de lui-même que de sa victime. Qu’il était aisé de tuer des humains, qu’il était aisé de traquer des criminels mieux que la police lorsqu’on possédait ses dons, qu’il était aisé de les traquer et de tout savoir d’eux. Ils n’avaient aucune chance. Que dirait le monde s’il apprenait quel était son héros ? Un vampire se nourrissant de sang humain, un monstre tel que leurs pires cauchemars peuvent les concevoir. Et ce monstre digne d’un conte de fée, marchant dans l’obscurité, avait décidé de tuer les criminels et de les pourchassés. Il se voyait un peu comme un Batman des temps moderne. Oh, une version plus sanglante bien sûr.

    « As-tu apaisé ta soif ? » fit une voix féminine dans l’obscurité de la chambre d’hôtel.

    Le vampire se dressa sur son séant. Il s’était cru seul. Quelle erreur. Elle l’avait suivit. Encore une fois. Après l’avoir vu sur la plage, il y a deux nuit de cela, il aurait dû quitter Miami, s’assurer qu’elle ne pourrait pas le retrouver, mais il n’en avait rien fait. La manière dont elle était apparue, en chemise de nuit blanche tachée de sang, pour ne pas dire couverte de sang humain, les pieds nus foulant le sable glacial par cette nuit d’hiver, avec sa peau blanche elle passait facilement pour un fantôme, menue comme une enfant, était touchante, mais surtout avait intrigué le vampire. Elle n’était pas comme les vampires qu’il avait croisé jusqu’à présent. Son sire était un vieux fou qui s’était donné la mort après l’avoir enfanté. Il n’avait jamais cru aux lois des vampires ou du moins n’y avait jamais prêté allégeance. Les autres vampires le méprisaient. Il avait obtenu l’immortalité de force, volant le sang d’un immortel. Et personne ne lui avait rien enseigné, il avait osé apprendre tout de lui-même. Les anciens n’aimaient pas cela. Comment pouvaient-ils alors aimer sa créature ? Un simple acteur des rues qu’on avait enlevé de force et qu’on avait transformé par caprice de vieil homme. Pourtant, Alessandro lui avait tout appris, il n’était pas comme les autres vampires. Rien en lui n’était inquiétant, rien en lui n’était monstrueux. S’il se nourrissait, ce n’était que de sang d’animaux. Jamais il ne tuait sans avoir une bonne raison de le faire. Et le remord venait. Alessandro lui avait appris à maîtrisé ses pulsions. Il lui avait proposé de se nourrir de criminels puisque devenir végétarien était trop difficile. Il avait fait du petit démon, un ange déchu. Mais elle, elle n’était pas comme eux. Ni comme Alessandro, ni comme son sire, ni comme les anciens qui le méprisait. Jeune et belle, elle s’amusait de tout à commencer par les apparences et les lois. Et parmi tous les vampires, elle s’intéressait à lui.

    « Que me veux-tu ? » demanda le vampire, désirant qu’elle le laisse en paix.

    Seul, c’est ce qu’il aurait aimé être. Seul dans cette petite chambre miteuse qui ne valait pas un sou. Seul avec lui-même à songer encore et encore à Alessandro et à la manière dont il l’avait abandonné. Ethan s’estimait orphelin avec raison. Son sire s’était donné la mort après lui avoir offert le don obscur, son mentor l’avait laissé pour ne pas être saisit par un sentiment jusque alors inconnu : la jalousie. Ethan se sentait apaisé seul. Il n’avait pas alors à se justifier ou à espérer quelque chose de quelqu’un. Il savait que l’éternité ne pouvait être partagée bien longtemps. Alessandro avait une compagne. Et l’amour qu’ils se portaient avait finit par les déchiré de l’intérieur. S’il créait un autre vampire pour en faire sa compagne, elle finirait par lui en vouloir d’avoir fait d’elle un monstre, et s’il choisissait de partager son éternité avec une autre immortelle, le poids de l’éternité partagée finirait par détruire l’amour pour créer la haine, la rage, la colère ou la frustration. Les vampires sont des créatures solitaires lui avait dit Alessandro. C’était pour cela qu’il ne voulait pas l’entendre, qu’il voulait qu’elle s’en aille. Pourquoi s’acharnait-elle ?

    « Toujours la même chose. Rejoins-nous Ethan. Ce n’est pas bon pour un vampire aussi jeune de rester seul. Tu ne survivras pas longtemps sans clan. Et l’éternité est bien longue mon ami. » Elle jouait avec sa mèche brune. Ses lèvres fines s’entrouvraient à chaque mot avec sensualité comme une invitation à une longue nuit douce et pleine de chaleur entre deux immortels libérés des lois de la société. Mais elle ne voulait pas coucher avec lui, elle voulait qu’il rejoigne les Cruor Ac Corpus. Sur la plage, elle lui avait donné une grosse enveloppe contenant une nouvelle écrite par l’un de ses membres, ainsi que des photos, et des lettres. Tous semblaient heureux d’appartenir à ce clan. Mais plus important encore, tous étaient des orphelins. Lui plus que tout autre méritait de rejoindre ce clan. Il avait été abandonné par son sire, puis par son mentor, rejeté par le clan des Black Blood. Ces anarchiques n’avaient ni loi ni maîtres et s’en contentaient parfaitement. « Ne nous rejette pas, Ethan. Pas nous, les orphelins de la nuit. Nous sommes comme toi. Et tu serais étonné de voir à quel point nous sommes forts. Contrairement aux anciens, nous ne voulons contrôler notre force ou notre soif, nous n’avons ni maître ni loi. Toi aussi tu ressens cette puissance en toi, cesse de la combattre. »

    En disant ces mots, elle parcourait du bout de ses doigts les muscles des avants bras du vampire dévoilés par sa chemise sans manche. La vampire se mordit la lèvre inférieure de passion. Ce clan était un clan de rejeté, d’orphelin, pourquoi voudrait-il rejoindre un tel clan. Certes, l’anarchie régnant dans ce clan était séduisante. Savoir que personne ne lui donnera d’ordre avait de quoi lui donner envie de les rejoindre, mais le vampire désirait encore que quelqu’un l’accepte tel qu’il était et non qu’on ne voit en lui qu’un jeune vampire fougueux, irrespectueux des lois anciennes, et orphelin. Tout juste né à la nuit, il avait eut l’insolence de vouloir devenir la plus démoniaque des créatures sur Terre, il avait eut envie de se nourrir à la gorge de chaque innocent qu’il croisait, le désir d’être la pire chose sur Terre. Et Alessandro l’avait enlacé dans ses bras glacés, lui avait ouvert son cœur et son esprit, dans des draps de soie italien. Pourquoi avait-il fallut que Alessandro se montre si doux avec lui ? Sans lui, Ethan n’aurait pas hésité une seconde à les rejoindre et aurait trouvé une famille parmi eux, mais à présent ? Quelque chose en lui voulait encore des bras de Alessandro, et ce quelque chose craignait que si ce dernier apprenait qu’il faisait partit de ce clan anarchique, le repousse encore. Mais Alessandro l’avait abandonné, et cela l’avait blessé plus encore que le suicide de son sire ou le rejet des autres vampires. Pourquoi rechercherait-il son amour alors qu’on lui offrait de faire partit d’un clan, d’avoir enfin une famille ?

    Prenant sa décision, Ethan pris la main de la vampire et la baissa de ses lèvres fines. « Très bien, je vous rejoindrait. Mais auparavant, je dois aller voir un vieil ami. »


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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyVen 20 Fév - 1:43

Rebienvenue Smile

As-tu fini?
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyVen 20 Fév - 3:11

Oui, bien sûr.
Boulette, j'ai oublié de le préciser. Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyVen 20 Fév - 15:24

Re-
On voit cela entre nous alors. =)

EDIT | Je te l'ai déjà dit, le groupe des Black Blood est innacessible.
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyVen 20 Fév - 17:20

Sorry, j'avais oublié. Serait-il possible d'être un solitaire?
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyVen 20 Fév - 19:57

Non. ^^
Le contexte est basé sur la guerre des clans, pas de solitaires, sinon il y aurait un groupe en bas. Tu peux avoir rejoint un groupe depuis peu, mais pas de solitaires.
De plus, nous cherchons avant tout des Cruor, ensuite des Ragnarok...etc. =)
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 21 Fév - 2:11

Très bien, après mure réflexion, mon petit vampire est plutôt anarchique alors je l'ai rajeunit et je vais prendre le clan Cruor ac Corpus. Tu me diras si ça colle avec la bio parce que j'avoue l'avoir un peu étaler dans le temps, mais ça reste assez intemporel comme histoire (à la relecture).
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 21 Fév - 2:53

On va lire ça et on voit. Wink
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 21 Fév - 2:58

Bien, alors bonne lecture. study
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 21 Fév - 3:21

Welcomeuuuuh Broken Like an Angel 393115
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 21 Fév - 7:37

Bienvenue! =)
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 21 Fév - 11:22

Merci Razz
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyLun 2 Mar - 19:16

Désolée pour le retard Smile

détails; Apocalypse Now, de Coppola est sortit en 1979, le forum se passe en 72, ça ne colle pas Smile
"Miami, la ville des vampires." Un peu trop lumineux pour une ville de vampires non ?
Peut être ais je mal lu mais tu ne parles jamais des Cruors dans ta présentation, hors c'est ton camps.
Détails de plus, il faut donner ton année de naissance car tu es un jeune vampire.
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyLun 2 Mar - 22:06

    Oh euh je comprends, les vacances, la grippe, le boulot en retard...
    Oops, je me méfie jamais de ce genre de choses... observer les dates de film, bon à savoir. J'ai modifié son film préféré. Maintenant c'est un film noir.
    Bah la nuit, tous les chats sont gris j'ai envie de dire. Enfin une ville qui reste allumée toute la nuit plait normalement à un vampire, non? Bref j'ai changé la phrase par prudence.
    Maintenant il y a un petit passage qui évoque son entrée dans le clan.
    Date de naissance donnée.
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptyMer 4 Mar - 16:28

Très bien Smile J'ai plus rien à ajouter.
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel EmptySam 7 Mar - 3:33

Wouhou! Merci.
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MessageSujet: Re: Broken Like an Angel   Broken Like an Angel Empty

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