Dwight Thibalt O'Connor [U.C]

IDENTITY

Nom : O’Connor
Prénom(s) :Dwight, Thibalt
Surnom : //
Âge : « 28. J’ai gardé l’apparence de mes 24 ans, probablement jusqu’à l’heure de ma disparition, qui s’étend comme l’éternité »
Date & Lieu de Naissance : 27 janvier 1941, New York
Date & Lieu de Décès : 13 octobre 1965 , Babylon
Clan : Cruor ac corpus : Il a rejoint ce clan non seulement parce qu’il s’adaptait à son statut de nouveau né, mais aussi parce que sa cousine y était. Malgré sa rancœur, sans doute a-t-il ainsi voulu garder un œil sur elle, de manière plus ou moins inconsciente, même si cette dernière n’en a pas besoin. Ce clan lui laisse aussi une totale liberté de mouvements, et lui permet de laisser libre court à ses envies de chasse et de solitude.

SECRET WORDS

Anatomie :

Dwight a toujours été joli. Un joli bébé, un joli petit garçon… Un adolescent plutôt gracieux, et un jeune adulte qui le fut tout autant. Hélas, jamais personne ne pourra voir ses traits fins mais émaciés dans la force de l’age, puisqu’il ne vieillira plus. Peut-être un peu mince, il faisait autrefois figure de garçon chétif, avant de retrouver, à l’adolescence, un rapport poids/taille plus régulier.
Son visage aux traits appuyés gardera toujours la fraîcheur de la jeunesse, ses cheveux d’un brun sombre ne deviendrons jamais blanc, et la fine et douce peau de ses joues, comparable à celles d’un bébé, seront éternellement rosées… Ou pas, d’ailleurs, car ce qui peut étonner, justement, c’est la pâleur de son teint, ce qu’on aurait pu attribuer à la mort, si il n’en avait pas toujours été ainsi. A l’exception peut-être de ces quelques rares fois, où teintées de la rougeur de la gêne voire même de l’émotion, lorsqu‘il livre le fond de son âme, elles se colorent de rouge, un peu comme celles des petites filles. Mignon, n’est-ce pas? C’est le moins qu’on puisse dire, et le jeune homme ne s’en vante pas : c’est l’un des traits de son caractère qui le rendent, disons plus humain.
Il arrive même, parfois que son visage se fende d’un sourire, dévoilant une multitude de fossettes; mais la plupart du temps, il arbore un visage impassible, froid, voire même parfois effrayant. Reste son regard d‘un bleu gris particulier, qui trahissent son apparente insensibilité. Une lueur triste, voire même égarée, qui apparaît dès qu’il est seul. Présente lorsqu’il était enfant, elle est revenue peu après sa mort. Une lueur qui peut-être particulièrement effrayante, notamment lorsqu’il est affamé.

Style vestimentaire :

Le jeune homme s‘est toujours vêtu de manière particulièrement classique, ne laissant place à aucune excentricité. Une chemise blanche, un pantalon de flanelle, des chaussures de cuir sont pour lui l’uniforme quotidien, et on lui a souvent reproché son manque de fantaisie, en ces temps de révolution hippie où la couleur est particulièrement appréciée des jeunes, et notamment de Némésis, sa petite amie… Enfin, son ex petite amie. Mais passons, de toutes manières, esprit fermé ou guindé, il n’est pas non plus adepte de blue jeans, et jamais au grand jamais vous ne le verrez chaussé de basket. Noir et blanc sont ses couleurs de prédilection et que ceux qui hurlent que le noir n‘est pas une couleur, se rassiéent sur le champ car de toutes manières, à l‘exception d‘une écharpe rouge que lui avait autrefois offert Némésis, rien ne viendra contrarier ses habitudes.

Psychologie :

Quiconque ayant connu Dwight de son vivant ne pouvait que vanter ses qualités humaines, capable de séduire sans le vouloir un panel d’individus allant des nourrissons aux personnes âgées. Poli, chaque personne qu‘il croisait à Babylon avait le droit à une salutation aimable, un bon mot, il allait même jusqu’à rallonger son trajet de plusieurs minutes pour aider un voisin à porter les sacs en papier de ses commissions… Bref, c‘était un type bien, cherchant depuis l’enfance à s’intégrer dans cette ville qui avait bien voulu de lui. Ayant toujours été particulièrement attiré par la lecture, il n’était pas rare de le trouver assis au pied d’un arbre, à dévorer un classique de la littérature, où à la bibliothèque de Babylon qui était, depuis son ouverture quelques années avant sa mort, devenu son endroit de prédilection, et même son lieu de travail… N’allez pas croire tout de même qu’un garçon qui lit sans cesse est un individu fade, et incapable de s’amuser. Comme tous les autres garçons de Babylon, le jeune homme a passé des journées entières à grimper dans les arbres, à se bagarrer et à multiplier les plans foireux. Son oncle, qui l’a élevé, et que Dwight considère comme un père, lui avait aussi apprit toutes ces choses qui ne lui sont à présent d’aucune utilité en tant que vampire, comme de construire une cabane ou de réparer le moteur d’une voiture. En grandissant, il était devenu l’une de ces personnes ayant plusieurs facettes, se montrant adorable avec ses parents, facétieux avec Lisbeth, et placide avec le reste du monde, profitant du petit univers qu’il s’était bâtit.

Habité d’un esprit particulièrement romanesque, le jeune homme est un individu passionné, ne laissant que peu de personnes entrer dans son cœur. Hélas, ou heureusement, ces quelques élus qui y sont logés, prennent une place majeure dans son existence : Dwight fait donc partie de ces personnes qui aiment peu, mais qui aiment toujours. Très sensible, il ne supporte pas la défaite, ou même la perte d’un être cher. Toutes les plaies qui ont été ouvertes, durant son enfance, par la mort de ses parents, puis, plus récemment par la terrible souffrance de Lisbeth lors de sa transformation, ne se sont ainsi jamais refermées, mais la pire de toutes fut le moment où il se rendit compte qu’il ne pourrait jamais plus s’approcher de Némésis.
Certes rancunier, il ne parvient pourtant jamais à détester totalement quelqu’un qu’il a autrefois aimé, mais est beaucoup trop fier pour se laisser aller à avouer ses torts, à prononcer des excuses, ou, tout simplement, à pardonner, ce qui explique ainsi le froid dont il a longtemps fait preuve à l’envers de sa cousine après sa propre transformation.

Aujourd’hui, il est donc le résultat de toutes les douleurs qu’il a vécues de son vivant. Loin de faire de lui une victime, il serait plus approprié de le classer parmi les prédateurs, même si il est loin de faire partie des plus cruels. Cherchant, à ses débuts de vampire, à contrôler toutes ces choses qu’il considérait comme malsaines, il laisse aujourd’hui libre cours à certaines de ses pulsions : le sexe et le sang, mais se laisse toujours autant impressionner par certaines de ses propres réactions, ce qui explique les longues heures qu’il passe en solitaire, ayant gardé certains cotés réfléchis de sa vie d’humain.

Goûts :

La lecture : comme il est dit plus haut, le jeune homme n‘aurait été fidèle à lui-même si il n‘y avait pas eu la lecture pour bercer sa vie : que ce soit pour le consoler, lorsque, petit, il cherchait à retrouver les souvenirs qu‘il avait de ses parents, où pour trouver les bons mots lors d‘un trop plein d‘affection, lorsque, plus grand, il tomba amoureux, la lecture a guidé son existence. Aujourd‘hui Vampire, il est étrange de constater que, si tout son univers est totalement différent, ce qu’il ressent en dévorant les livres reste identique. A cette passion, pouvait être ajoutée celle de l’écriture : il est normal qu’en lisant les plus grands, on puisse en venir à vouloir les ressembler, mais Dwight, loin d’avoir cette prétention, se contentait de coucher sur le papier tout ce qu’il ne pouvait pas dire dans la vraie vie.
A l‘image de ses habitudes vestimentaires, les goûts musicaux de Dwight son particulièrement classiques, et même très classiques. Ne disant jamais non à une symphonie, il avait même apprit à jouer du violon. En ce qui concerne ses habitudes alimentaires, il est inutile de les lui demander.

Manies/Phobies :

Le jeune homme à une manie des plus agaçantes : il n’a jamais l’air de véritablement vous écouter, et peut s’affairer pendant que vous lui exposez des faits qui vous paraissent de première importance : détrompez-vous, c’est généralement pour masquer sa gêne (et ses joues rougissantes), qu’il agira ainsi. Plus banalement, il est de ceux qui passent sans cesse une main dans leurs cheveux, notamment lorsqu’il réfléchit.
En ce qui concerne ses phobies, cet individu, qui a, au cours de ses 28 ans d’existence, pu paraître hautain aux yeux d’un grand nombre de personnes, utilise cette froideur comme un moyen de se protéger. Sa plus grande peur? Perdre un être cher Visiblement, il est déjà trop tard. Aujourd‘hui, sa plus grande crainte serait de céder à sa plus grande pulsion : mordre Némésis.

Autres :

X

WHAT ARE YOU HIDING ?

Prénom/Pseudo : Raph
Age : 20
Sexe : M
Présence sur le forum : Tous les jours
Code du règlement : code ok
Nom et prénom de l'avatar : Gaspard Ulliel
Comment avez vous découvert le forum ? : Je sais plus, mais ça fait longtemps que je meurs d’envie de m’inscrire
Multi-comptes : X

Dwight !! Est-ce qu'on va enfin l'avoir notre Dwight ?
Bienvenue parmi nous.
Très heureuse que tu ais franchi le pas et ais finalement craqué.
Par contre, le code n'est pas le bon.
Bonne continuation pour la suite de la fiche.

Bienvenu ici

Bienvenue
Super choix de perso

Lucie, tu n'es pas validé, tu ne dois poster nulle part. Sauf dans ta présentation. C'est marqué dans le réglement. C'est très clair. ^^

Bienvenue ici Raph. C'est cool que tu ai craqué.
Comme l'a dit LN, le code est incorrect et c'est Tibalt et non Tibald, en tout cas, bonne continuation pour ta fiche. =)

Bienvenue !! =D

Mamamiaaaaaaaaaaaaa
Welcome here

Merci à tout le monde!

*Poke* Désolé pour le code (Où comment passer pour un boulet dès les premières secondes de lecture :s)

T'es pas le seul à avoir fait l'erreur. Je trouve ça drôle personnellement. XD

C'est clair qu'il fallait y penser^^

Bienvenue Dwight

Merci, très chère cousine

STORY LEFT BEHIND

Famille :

Les parents biologiques de Dwight sont morts lorsqu‘il avait dix ans, et il fut contraint de quitter sa ville natale, New York, pour aller « s’enterrer », selon ses termes, à la campagne, dans la famille de son père. Ainsi arriva le petit Dwight O’Connor à Babylon. Il apprit à connaître son oncle, James, et sa tante, Kaitleen, qui le considérèrent comme leur propre enfant, et ne firent aucune différence entre lui et leur propre fille, Lisbeth, laquelle devint pour lui à la fois sa soeur sa meilleure amie, du moins, jusqu’à ce qu’elle le transforme en vampire, ce qu’il a eu beaucoup de mal à lui pardonner.

Vie antérieure :

Il est de ces moments, dont on se souvient éternellement, et ce, qu‘on le veuille on non. Dwight n‘était encore qu‘un petit garçon en culottes courtes, surnommé « Dwee » par sa mère, et « Mon bonhomme » par son père, lorsque ces derniers se rendirent un soir d’automne à une réception en donnée en l’honneur de Harry O‘Connor, lequel venait tout juste de devenir associé de la grande boîte dans laquelle il travaillait. New York était une grande ville, et c‘est pourquoi, Lily O‘Connor avait insisté pour qu‘ils prennent la voiture qu‘ils venaient tout juste d‘acquérir, au détriment des transports en commun, lesquels ne passaient plus après une certaine heure. Sa mère avait bordé tendrement le petit, et son père lui avait lu une histoire, et, c’est ainsi que tous deux avaient disparu de la chambre du petit garçon, pour ne jamais plus y remettre les pieds.

« Leurs ombres se découpaient à travers la porte de la ma chambre. Ma mère, vêtue d’un fourreau rouge, et d’une coiffure très chic, et mon père, les cheveux plaqués en arrière à la Frank Sinatra, m’avaient promis qu’ils seraient de retour avant mon réveil, le lendemain matin, et que j’aurais à peine le temps de me rendre compte de leur absence. C’est-ce qu’ils disaient toujours, mais cette fois là, ils se trompaient. Ils avaient fermé la porte pour toujours » écrira plus tard le jeune homme dans un de ses nombreux Moleskine.

Le lendemain, la femme chargée de garder le petit garçon était venu lui annoncer la nouvelle. Évidemment incapable d’y croire, il s’était immédiatement dirigé dans la salle à manger, où étaient supposés déjeuner ses parents, et où étaient supposés raisonner leurs éclats de rire. Mais ce jour là, rien. Pas de maman en peignoir ambré, qui allait si bien avec la couleur de ses cheveux, ni de papa fumant son cigare en lisant une pile de papiers concernant son travail. Personne, non plus dans leur chambre à coucher, si ça n’étaient les odeurs qu’il aimait tant. N’ayant personne pour s’occuper de lui, à New York, il fut question d’aller habiter chez de la famille qu’il ne connaissait pas. Mais lui n’avait qu’une envie : attendre que ses parents reviennent.

« […] Il m’arrive toujours de me dire que, peut-être, mes parents auraient fini par revenir si je les avait attendus. J’ai eu la chance que tante Kate et oncle James m’accueillent immédiatement comme l’un des leurs, même si il m‘a fallu du temps pour m‘en rendre compte […] »

Enfant ingrat, en effet, il passa ses premiers mois à Babylon dans un état de profonde détresse, pleurant chaque nuit la perte de ses parents, et repoussant l’affection que lui prodiguait sa nouvelle famille. Le déclic se fit progressif, et, était-ce part crainte que son oncle ne finisse par perdre définitivement patience, ou parce que la petite Lisbeth et sa manière de lui proposer tous ses jouets étaient particulièrement touchante, mais il finit par y mettre de sien. Bien sûr que ses parents ne reviendraient plus, mais au moins, dans ce village ridiculement petit comparé à New York, il y avait une place qui n’attendait que lui.
L’adolescence du jeune homme se passa aussi fluidement que possible. Bon élève, bon camarade, bon voisin, il ne se passait pas un jour sans qu’il ne pense à ses parents, non plus pour déplorer leur disparition, mais simplement pour honorer leur mémoire. Il était un garçon très calme, et évitait la plupart du temps de se faire remarquer. Il avait trouvé un job après les cours, et bossait ainsi dans une supérette, empilant les cartons et rangeant les produits dans les rayons. Non qu’il ait besoin d’argent : son oncle avait les moyens de les faire vivre, mais avait enseigné à Dwight et à Lisbeth des valeurs exemplaires. On pouvait parfois le surprendre, néanmoins, le regard dans le vague, l‘air peut-être un peu trop mélancolique, plongé dans des pensées qui n’appartenaient qu’à lui, et ses proches, craignant un quelconque mal être, s’arrangeaient toujours pour lui changer les pensées. A l’instar de Beth, qui, lorsqu’ils étaient tous les deux, trouvait toujours un moyen pour le distraire, et parvenait généralement à l’entraîner dans ses péripéties incroyables et particulièrement risquées.

« […]En fait, quand on y pense, Beth est un peu comme Jo dans les quatre filles du docteur March. En pire, je pense… non mais vraiment, je ne pouvais pas hériter d’une cousine normale??? […]»

Mais le jeune homme n’aurait échangé sa cousine pour rien au monde, et d’ailleurs, entre batailles d’oreillers, réveils en pleine nuit par la jeune femme qui avait envie de lui faire écouter un nouvel air qu’elle avait inventé à la guitare, lorsqu’elle ne l’entraînait pas dans ses escapades nocturnes, et les nombreuses fois où son oncle l’avait envoyé accompagner la petite, soit disant « chez une amie », alors qu’en réalité elle finissait par escalader le plus haut rocher de Babylon à mains nues, et lui avec, par peur qu’elle finisse par tomber… ils étaient définitivement loin de vivre paisiblement.
Un jour, justement, où il revenait d’une de ces fameuses promenades, les mains pleines de boues, et tout crotté, il rencontra… L’Amour. Bien sûr, cela paraît particulièrement romanesque de le citer ainsi, mais que voulez-vous, on ne dévore pas des livres toute son existence pour se contenter d’une pâle anaphore, et, d’ailleurs, malgré son imagination, il ne trouva d’autre termes pour LA qualifier.
Dwight posa pour la première fois les yeux sur Némésis Blakmore lors de sa dernière année de lycée. Grande, magnifique, souriante, elle le laissa bouche bée, littéralement. Lui qui était toujours le nez dans ses bouquins, la croisa le matin de la reprise des cours, en septembre, alors qu’elle traversait la cour accompagnée de deux autres personnes. Un instant, il cru à une hallucination, mais lorsque la dite hallucination se retrouva deux rangs devant lui dans le cours de Phillis Newton, professeur de Mathématiques, le lundi 8 septembre 1958, il fut fixé : c’était la femme de sa vie. Ce jour là, les marges de ses cahiers furent griffonnés de « Némésis », et son journal eut l’honneur d’accueillir des lignes et des lignes de poèmes amoureux empruntés à ses écrivains favoris.

« […]’’Tout l’univers obéit à l’amour ‘aimez, aimez!’ tous le reste n’est rien’’ comme le disait si bien LaFontaine. Plus je la vois, et plus je suis heureux, et plus j’ai l’impression qu’elle m’échappe. J’aurais pu lui parler, hier, mais non. Ça m’est impossible. I.M.P.O.S.S.I.B.L.E […] »

Ainsi, l’amour purement platonique de Dwight pour Némésis dura toute l’année scolaire. Bien sûr, Beth fut au courant, et elle n’en finit pas de se moquer de son attitude particulièrement mièvre. Mais que voulez vous, il s’avéra que Némésis avait cet effet là, chez lui. Ils furent diplômés et le jeune homme obtint un job à la nouvelle bibliothèque de Babylon, où il passa tout l’été. La peur de ne plus voir la femme qu’il aimait en secret était particulièrement prenante, car il était fort possible qu’elle n’ait prit la décision d’aller dans une université située à des kilomètres de Babylon.
Mais la chance fut avec lui, et un jour qu’il en train de s’occuper de ranger des livres dans un rayon, voilà qu’une voix cristalline le tira de ses pensées.
« Salut… Euh… Dwight, c’est ça? »
Il avait tourné les yeux vers elle, et avait failli faire tomber la pile de livre qui lui restait dans les bras, alors qu‘il reconnaissait Némésis. Malgré tout ce qu‘on pouvait penser, il n‘avait jamais été sujet à de telles réactions avant sa rencontre de la jeune femme, et passait habituellement pour un individu relativement sain d‘esprit. Hélas pour lui, tout voulait qu‘il se retrouve à l‘état le plus primaire lorsqu‘elle était dans les parages.
« Je… Oui? »
« Némésis! On était en cours de math ensemble, cette année …»
« … » La jeune femme lui tendit la main comme pour faire plus ample connaissance, chose que Dwight mit un certain temps à remarquer, beaucoup trop occuper à se maudire de sa réponse. Ou du moins de son manque de réponse… Bien sûr qu’il savait qu’elle se trouvait dans son cours de math! Mais il finit par attraper la main qu’elle lui tendait, tout en tentant de suivre le flot de paroles de la jeune femme, et surtout de répondre à ses nombreuses questions.

« […] Qui aurait cru qu’elle viendrait à la bibliothèque aujourd’hui? Comme l‘a dit Stendhal ‘Le plus grand bonheur que puisse donner l’amour, c’est le serrement de main d’une femme qu’on aime’. Je suis sûr que Némésis m‘a prit pour un parfait crétin. Tant pis, il faut bien apprendre de ses erreurs, et la prochaine fois… Enfin, en espérant qu‘il y en ait une… Oui, bien sûr qu’il y en aura une, elle a dit qu’elle reviendrait demain. […]»

Mais elle revint le lendemain, et les jours d’après. Et parce qu’il n’osait toujours pas l’embrasser, c’est elle qui le fit, le 19 août 1959 à 18h37.

La morsure :

Après la morsure :

Délai dépassé. Fiche supprimée.