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 Who wants to live forever -CLOS-

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MessageSujet: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptyVen 31 Oct - 18:50


Découvrez Queen!

Who wants to live forever,
Who dares to love forever,
When love must die.



WHO WANTS TO LIVE FOREVER ?
Feat. Gabrielle McGowell



    Dans un salon, un homme se tenait confortablement assis dans un fauteuil, lisant un livre ancien à la seule lueur d'une lampe qui trônait sur un petit meuble d'appoint. Aucun bruit ne troublait ce moment de concentration à part le bruit d'une page qui se tourne. La lueur tamisée offrait des zones d'ombre sur le visage marmoréen du lecteur, lui conférant alors un charme mystérieux et nostalgique. Sa beauté semblait figée pour l'éternité et encore une fois seul le mouvement qu'il employait pour tourner une page lue, témoignait de son attention. On aurait pu aisément le confondre avec une statue tant son immobilité était grande. L'homme au teint pâle était vêtu d'un pantalon de costume noir et d'une chemise froissée blanche, dont les premiers boutons ouverts, offraient une vue sur le haut de ses pectoraux finement dessines. D'une main lasse, le vampire se gratta la tête, désordonnant toujours un peu plus ses courts cheveux bruns. Voilà maintenant deux heures qu'il lisait ce livre mais son esprit refusait de s'imprégner de ses mots. Depuis six mois qu'il avait intégré les Ragnarök, Lestat éprouvait une tension intérieure. De vieux souvenirs ressurgissaient en lui, avec la force d'une tornade dévastant tout sur son passage, le laissant que plus brisé et amer. En quatre vingt dix sept ans, le vampire avait enterré son passé, portant pour lui cette croix, ce fardeau. Seulement, lorsque son regard avait croisé le sien, tout était remonté à la surface, le laissant tremblant de honte et d'une autre émotion qu'il se refusait à comprendre.

      _ Il fera désormais partie de notre clan, voici Lestat Rogue, annonça une voix féminine.
      _ Bonjour rétorqua calmement le dénommé Lestat avant de se figer pour mieux laisser un prénom traverser ses lèvres, Gabrielle.


    Telle un fantôme du passé Gabrielle McGowell lui était apparue aussi magnifique qu'autrefois si ce n'est ce regard devenu mordoré par son autre régime alimentaire. Tout comme lui, elle afficha un air surpris avant que Lestat ne se détourne d'elle, en proie un malstrom d'émotions. Plus d'un siècle après qu'elle eut disparu de sa vie, elle possédait encore le pouvoir de commander à ses sentiments. Trois ans de vie commune, si peu à l'égard d'une éternité mais ce fut pour lui trois ans de douceur et de violence mêlées. Un beau matin, alors qu'il revenait d'une énième partie de chasse avec ses frères, elle avait déserté sa couche, sans un mot, sans une note. Gabrielle avait disparu comme elle était entrée dans sa vie, rapidement et sans prévenir. Il se rappelait encore de leur première rencontre. Kronos dans sa magnificence, lui avait présenté ce petit bout de femme qu'il trouvait amusante. Lestat n'avait rien dit, ni protesté ni accepté.

      _ Ah mon frère, je t'ai trouvé une compagne digne de toi ! Elle se nomme Bloody Eleanor !
      _ Hum bien, fit froidement Lestat avant de faire demi tour pour repartir à son esclave.


    Gabrielle et lui avaient commencé par se lier avant de partager leur couche puis naturellement, elle les avait accompagné dans leur périple, tuant et massacrant en toute symbiose avec lui. Très vite, la jeune femme s'imposa dans son esprit mais restait désespérément à la porte de son cœur. Malgré tout, il n'avait pu aimer cette femme ou peut-être qu'avec le temps, il aurait pu. Simplement, elle ne lui en avait pas laissé le temps. Lestat s'était souvent demandé ce qui avait pu se passer pour qu'elle les quitte mais la routine avait repris ses droits et quand Liliane avait croisé sa route, ce fut son esprit qu'elle quitta pour il le pensait l'éternité. Sa surprise fut donc à son paroxysme quand il la découvrit dans ce manoir, partageant désormais ses convictions. Sentiment qui finit par céder sous la crainte d'être rejeté. Personne ne connaissait son passé à part elle, durant un siècle, Lestat avait tenté de se repentir en vain. Comment réagiraient sa nouvelle famille en apprenant qu'il était un cavalier de l'apocalypse ou encore un fils de Lucifer. Cette bande de quatre vampires qui semait la mort et la terreur à chacun de leur passage? Serait-il jugé ou pardonné? Ce doute l'emplissait d'effroi qui se manifestait à chaque fois qu'il croisait ce regard bleu.

    Aussi, depuis ces six mois, Lestat avait tout fait pour éviter au plus possible Gabrielle, gardant pour elle, qu'une infime douceur et tendresse dès qu'il la croisait même si conservait une certaine distance. Qu'avait-elle fait depuis tout ce temps? Pourquoi avoir changé de vie? Des questions qu'il mourrait d'envie de lui poser sans toutefois oser prendre la parole devant elle. Perdu dans ses réflexions, son livre lui échappa, tombant lourdement au sol dans un bruit qui le fit sursauter. Combien de temps allait-il vivre dans le passé? Il ne savait la réponse. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne pourrait jamais accéder à cette rédemption si chère à son cœur froid. Avec des gestes calmes et serein, il se baissa et ramassa l'ouvrage avant de le poser sur le meuble où trônait la seule source de lumière de la pièce. Lestat se redressa par la suite et s'étira avant de stopper son geste. Splendide, mystique, elle se tenait sur le pas de la porte, son regard posé sur lui. Le vampire la détailla subtilement comme pour graver ses traits dans sa mémoire ou pour s'en rappeler. Ils avaient changé tous les deux, il le sentait au plus profond de lui. Mais à quel point?

    Se sachant seul avec elle, il se permit de s'approcher, jusqu'à se tenir raide devant elle, ses yeux mordorés perdus dans les siens. Timidement il leva sa main pour effleurer sa joue pâle du bout des doigts avant de la tenir au creux de sa main. Son prénom lui échappa et il déposa un léger baiser sur son front avant de se reculer. Idiot comme ce simple geste de tendresse envers une vieille amie l'apaisait. Devant elle, Lestat ne se sentait pas obligé de jouer un rôle. Elle le connaissait, du moins, elle connaissait son sombre passé et cela lui suffisait.

      _ Cela faisait longtemps Bloody Eleanor, n'est ce pas ? murmura-t-il en la couvant de son regard tendre.


    Doucement, presque craintivement, il se sépara d'elle pour aller se poster devant la fenêtre où la lune baignait de sa lumière le petit parc attenant au manoir. Six mois qu'il l'avait évité et ils se retrouvaient seuls dans cette pièce. Le hasard ou avait-elle fait en sorte de provoquer cette rencontre? Lestat n'ignorait pas qu'il n'aurait le courage de le lui demander. Peut-être par peur de la réponse. Peut-être bien.


Dernière édition par Lestat S. Rogue le Ven 14 Nov - 17:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptySam 1 Nov - 2:55

/!/ Je veux simplement prévenir les jeunes âmes que le poste est violent. XD

Découvrez Rob Zombie!

Tes prunelles écarlates, transparentes.
Corps maigre et fort
Par deux béances s'en écoule
Le Liquide de liberté captive
Enchaîné à l’éternité oisive.

    Le liquide chaud lui passa dans la bouche, sur toutes ses papilles gustatives avant de descendre langoureusement dans sa gorge, lui procurant un état de bien être incomparable. Même si la vampire passait le plus clair de son temps à tuer que pour s’amuser lorsqu’elle se nourrissait vraiment elle ne pouvait que ressentir un espèce d’excitation à caque fois qu’elle prenait la vie d’un humain. Pourtant, cette fois-là avait été bien plus différente que les autres, encore plus sanguinaire qu’elle ne l’avait fais, du moins en excluant son pauvre père. Le garçon qui s’était maintenant évanoui était dans une position plutôt loufoque, dût à la façon qu’il était tombé.
    Tu es froid depuis mille ans
    Tes yeux brûlent de douleur
    Papillons de feu, plus glacé que ta prunelle
    C’est l’illusion éternelle.

    Elle avait besoin de se défouler, après tout elle venait, une deuxième fois de quitter l’homme qu’elle aimait, sans laisser rien derrière elle. Bloody Eleanor avait crut revoir le passé quelques années plus tôt, comment rester avec un homme qui ne vous aimes pas, surtout, qui aime quelqu’un d’autre que vous? Certes, cette fois Lestat n’était pas tombé amoureux de sa mère, mais il y avait toujours sa femme qui restait dans son esprit. Elle avait oublié depuis belle lurette son Jackson alors pourquoi les hommes ne pouvaient pas en faire autant? D’ailleurs, il n’avait que mérité cette rupture prématurée, il avait briser son cœur, à nouveau, ce sale vampire.
    Tu dors depuis mille ans.
    Ton pâle visage crie les joies à l’arrière goût amer
    Goût de fer blanc, goût de mort
    Regarde le parfum de cette vie rouge
    Que tu as perdu, toi bête farouche
    Larmes de feu, sourire de glace

    Probablement que le jeune homme d’à peine la vingtaine n’aurait jamais put deviner qu’il finirait mort dans une ruelle en plein cœur de Londres en cette douce soirée. Probablement qu’il n’avait pas décelé une once de méchanceté dans le visage de la blondinette qui s’était présentée à lui tout gentiment. Pourtant, il aurait dut se poser des questions lorsqu’elle l’avait presque aussitôt trainé dans les bas fond de cet endroit, sans conversation intéressante. Il avait dut simplement croire que sa chance avait enfin tournée, qu’il avait trouvé une femme avec qui il n’aurait pas d’histoire de relation, que du sexe. Il avait dut être on ne peut plus surprit lorsque, après un sauvage baiser, elle l’avait violement frappé au visage. S’en était suivit que divers questionnement au sujet des garçons, comme si elle était désespérée, chose qu’elle était en fin de compte. Hélas, il n’avait pas mérité un tel traitement… La façon qu’elle avait eut de le mordre à autant de différents endroits, que pour l’entendre hurler encore plus. Il lui demandait d’une façon presque inaudible de mettre fin à ses souffrances, de le tuer pour qu’il ne puisse plus ressentir ce mal qui lui tenaillait l’entièreté de son corps. Et la blonde, qui n’avait répondu qu’à cette supplication après avoir laisser un long baiser sur ses lèvres qui devaient pratiquement être la seule partie de son corps encore intacte. Elle lui avait sagement glissé dans un murmure : « Les hommes sont tous les même, toujours à nous supplier.» Phrase, qu’elle avait ponctuée par un craquement sonore. Ses deux mains c’était rendue jusqu’à son cou pour le lui casser, rapidement, il avait, en effet, bien assez souffert.
    Que tu es beau! Animal de nuit
    Tyrannique, Regard carmin, tombe dans un chaos harmonieux.
    Harmonieux comme la mort d’un lépreux
    Comme le sommeil de la peste!
    Tu n’es qu’un esprit maladif. ©Chikaka


    Son corps fut secoué d’un long frisson alors qu’elle revenait doucement sur terre. Ce souvenir ne lui était pas revenu en tête depuis six mois à présent. Le même soir qu’elle avait revu son ancien amour, il était normal qu’elle aille repenser à cela, alors que là, c’était un grand mystère. Il fallait avouer que leur conversation depuis son entrée dans le clan c’était vue réduites au néant et Gabrielle savait pertinemment ce qui planait dans l’esprit de Lestat. Ils avaient changés, tous les deux, alors pourquoi est-ce qu’il se bornait à agir comme un imbécile à vouloir l’éviter? C’était bien une chose qu’elle devait détester à un haut niveau, cette façon dont certaines personnes avaient de passé inaperçu, même si on passe son temps à le chercher. Des milliers de question trituraient son esprit alors qu’elle se demandait pourquoi il l’évitait. En fin de compte, c’était elle qui l’avait laissé tomber, est-ce qu’elle ne devrait pas agir comme lui faisait? Il avait peur de quelque chose, c’était inévitable, aussi innocente que la vampire était désormais devenue elle ne pourrait se résoudre à lui faire du mal. Oh, non attendez, retirons cette dernière phrase, elle pouvait définitivement lui faire ressentir ce qu’elle avait ressentit. Non, à moins qu’elle renoue des liens avec Bloody Eleanor, c’est dommage quand on change de comportement comme certains nous manque encore.

    La belle se releva de son lit, lentement comme si elle avait peur de briser à nouveau quelque chose en elle. Elle avait déjà annihilé son ancienne vie, pourquoi devait-elle revenir lui faire face? Elle était bien la dernière personne à vouloir rester dans le passé, sachant très bien ce que ça lui faisait. Regardant lentement son reflet dans le miroir, semblant vouloir déceler chez elle quelque chose qui aurait changé, elle finit par se résoudre à l’évidence : elle était toujours la même Gabrielle, la même fille encore et toujours célibataire qui aime boire du sang de cerfs. Passionnante vie. Une chose qui lui avait échappé jusqu’à présent vint lui accrocher un faible sourire sur son visage. Comme quoi la vie nous apportait toujours ce qu’on souhaitait, elle prenait tout ça d’une façon anormalement calme, avouons-le. Ses pas la conduisirent vers cette douce odeur, celle qu’elle ne s’était jamais lassée de sentir dans le creux de son lit.

    L’ancienne bourgeoise s’arrêta à la porte du salon, pour pouvoir observer l’homme qui s’y trouvait. Étrange qu’il n’aille pas déjà découvert sa présence. Après avoir ramassé le livre qu’il venait de laisser tombé, il daigna apporter un regard vers elle. Au fond, peut-être qu’il l’avait déjà sentie et qu’il ne voulait pas la voir. Avec les hommes c’est jamais clair, les femmes, et surtout Gabrielle, faisait clairement savoir aux hommes qu’il ne lui plaisait pas de déguerpir au plus vite. Comme à chaque fois qu’elle croisait son regard, elle ne pouvait retenir milles pensées et souvenirs de se bousculer dans sa petite tête. Sans qu’elle ne puisse esquisser aucun geste, il se retrouva en face d’elle, amenant doucement une main vers sa joue. Où était passée ses envies de se venger tout à coup? La vampire ferma ses yeux, pour savourer ce moment. Elle ne se rappelait même pas d’avoir put goûter à aussi de tendresse même lorsqu’ils étaient ensemble. Est-ce qu’elle l’aimait encore pour éprouver un tel roucoulement au fond de son corps? Ce sentiment mit fin immédiatement lorsqu’il s’éloigna à nouveau d’elle. Il avait une façon bien à lui de la mettre dans tous ses états, autant de la rendre très calme. Sa voix perça doucement le salon :

    _ Cela faisait longtemps Bloody Eleanor, n'est ce pas ?

    C’est qu’il avait un bon sens de l’humour ce vampire! Bien sur que ça fait longtemps, et aux dernières nouvelles c’était exactement de sa faute! Une chance qu’il se sépara d’elle parce qu’elle aurait parfaitement put porter la main à son cou, juste pour l’envie. Il se dirigea vers la fenêtre, tournant le dos à son ancienne amante. Elle se rapprocha elle aussi de lui jusqu’à venir entourer ses bras autour de lui, et apposa sa tête sur son dos.

    « Veux-tu bien me dire pourquoi tu me demandes cette question Lestat? Il me semble que c’est toi qui m’évites.»

    Elle se détacha de lui pour venir se faufiler entre lui et la fenêtre pour fixer son regard. Il était toujours aussi séduisant, ce n’était définitivement pas juste. Elle fit la moue avant d’ajouter :

    « Je ne t’ai pas manqué Durant toutes ses années? Pourquoi est-ce que tu ne veux pas me voir?»


Dernière édition par Gabrielle McGowell le Sam 1 Nov - 19:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptySam 1 Nov - 16:54

      _ Elle est partie, annonça calmement Silas.
      _ Je sais, ses affaires ont disparu, répondit Lestat en lâchant un soupire futile.
      _ Ne vas-tu point la chercher mon frère ?
      _ Eleanor a fait son choix, cela ne me regarde plus.


    Silas observa gravement son frère, celui qu'il avait appris à aimer, à discerner derrière la bête sanguinaire. Seul ce vampire aurait pu voir que cet abandon faisait souffrir Lestat plus qu'il ne laissait paraitre mais Kronos vint s'interposer entre eux, proposant une virée en ville afin de fêter le retour à la vie célibataire de leur benjamin. Son ami secoua tristement la tête en observant au loin alors que Lestat se laissait entrainer par les deux autres. La suite de l'histoire s'acheva sur une dizaine de meurtres avant que le quatuor ne quitte l'Angleterre pour un autre pays, d'autres exactions, laissant au passé une vampire blonde qui avait malgré elle, réussit à percer le cœur de l'irlandais. Il se rappelait encore de la fougue qu'il avait mis à tuer ce même soir, déversant sa fureur sur ses victimes, sa tristesse dans les bras d'humaines qu'il prenait de force avant de les mordre avec violence. L'abandon de sa compagne l'avait blessé plus que de raison. Lestat avait été incapable de l'aimer comme elle l'avait désiré mais il n'en avait pas moins éprouvé de sentiments. Sous sa violence, son indifférence blessante, il s'était attaché à elle et son départ l'avait profondément blessé. Ce fut la seule fois qu'il s'éprit d'une vampire.

    Aujourd'hui après toutes ses années, ils se retrouvaient, face à face. Une situation qu'il s'employait à éviter depuis de longs mois, trouvant toujours un prétexte pour s'éclipser ou faire en sorte que d'autres vampires se joignent à leurs conversations. Lestat s'était même étonné qu'elle ne l'est pas tué sur place tant il connaissait le tempérament fougueux de son ancienne amante. Gabrielle puisqu'ici, elle se nommait ainsi, le fixait de son regard envoutant, lui faisant subir les pires tourments en son for intérieur. Avait-elle conscience des émotions qu'elle réveillait en lui? Savait-elle toute la honte qui le transfigurait silencieusement, mais aussi cette tendresse qui ressurgissait avec la force d'un amour contrarié? Si Lestat avait pu remonter le cours du temps, aurait-il changé les choses ou au contraire laissé les événements se dérouler. Là résidait son principal défaut. Il vivait trop dans le passé. Très doucement, il l'approcha comme pour s'apprivoiser, et en faire de même avec elle, n'ignorant rien des réactions qu'elle pourrait avoir face à lui. De sa voix grave et sereine, il la salua avant de s'éloigner à nouveau. Gabrielle eut très vite de venir le rejoindre, l'enlaçant. Tendrement, Lestat répondit à cette étreinte en posant sa main sur les siennes, continuant de porter son regard au loin.

      _ Tu connais la raison à ma fuite. Tu es la seule personne à connaître mon plus noir passé. Que serait-il passé si les Ragnarök connaissaient l'étendu de mes actes? Depuis ton départ de nombreuses choses se sont passées dans ma vie. J'ai erré durant près d'un siècle seul. J'en suis venu à être soulagé de ne plus l'être. Imagine quand je t'ai vu ce jour là, exactement comme dans mes souvenirs. Tes traits aussi délicieux soient-ils, me ramènent à mes pires doutes, à mes pires hontes murmura-t-il.


    Gabrielle qui s'était entre temps faufilée entre la fenêtre et lui, affichait une moue craquante qui attisa un sourire en lui. Elle possédait toujours ce pouvoir attractif sur lui, cette faculté de le faire succomber. Tendrement, il l'attira à lui, baisant délicatement ses lèvres des siennes avant de plonger son regard dans le sien. Lui avait-elle manqué? Quelque part oui ! Elle fut la première vampire a partagé sa couche. En temps normal, Lestat ne s'attachait qu'à des humaines car elles succomberaient un jour où l'autre à la maladie, ou à la mort. Or, une vampire, cela vivait éternellement. Avec Gabrielle, il n'avait que peu hésité à la garder près de lui, quand il y repensait.

      _ J'ai longuement pensé à toi quand tu es partie cette nuit là. Où es-tu allée ? S'enquit Lestat en la serrant dans ses bras.



    L'étreinte n'était pas agressive, simplement douce, comme pourraient partager deux anciens amants se retrouvant après quelques années. Oui, elle lui avait manqué car seule Gabrielle pouvait le comprendre. Elle aussi avait eu sa période noire avant de se racheter. En quelque sorte, même séparés, ils avaient emprunté le même chemin.

      _ Tu m'as manqué princesse, fit-il en déposant un baiser sur le sommet de sa tête.

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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptySam 1 Nov - 21:01

    « Tu ne m’as jamais expliqué ce qui c’était passé avec Alister et Fitzpatrick Livia, je peux le savoir?»

    « Et toi, veux-tu me dire pourquoi j’ai l’impression que Lestat essaie de te fuir?

    « C’est bon, j’ai comprit...»

    Pourquoi avait-elle l’impression qu’elle devait garder secret son ancienne relation avec ce vampire? C’était peut-être Lestat lui-même qui lui avait lancé un quelconque sort, parce soyons franc, elle pourrait bien lui dire ce qu’elle voulait à sa meilleure amie? Et puis, elle n’avait qu’à laisser les détails de son passé de côté, comme ça tout le monde serait content, et peut-être qu’elle voudrait lui dire ce qui c’était passé avec sa relation à trois. Mais bon, sincèrement on peut sûrement trouver une façon d’expliquer ce phénomène, trois, c’est un chiffre impair, et à moins que je me trompe il y en aura toujours un de côté. Pourtant, elle voulait savoir ce que son amie lui cachait, étant patiente elle attendrait néanmoins que celle-ci se confie sans la forcer. Il faudrait cependant qu’elle aille une longue conversation avec son ancien amant concernant plusieurs sujets. Ce serait néanmoins beaucoup plus facile s’il n’essayait pas sans cesse de se dérober et de ne pas se trouver seul avec elle. À croire que son plan marchait divinement bien puisqu’elle n’avait put lui glisser un mot sur tous les sujets qu’elle voulait lui aborder depuis maintenant 6 mois.

    Maintenant qu’elle l’avait pour elle, il pouvait être certain qu’elle ne le laisserait pas s’enfuir. L’amour était un sentiment très difficile à cerner, du moins sauf quand on l’avait vécu avec une personne. Dans son cas, la charmante demoiselle avait put y goûter seulement que trois fois. Même si elle n’aimait pas revivre le passé elle savait néanmoins le reconnaitre. La première fois, avec Nathan, il avait été tout pour elle et cela sans faire tous les actions que les jeunes faisaient aujourd’hui. Je veux dire, la seule chose qu’ils avaient fait c’était de s’embrasser tendrement, normal puisqu’à ce temps-là, la blonde voulait attendre d’être mariée. Et oui, il fut un temps, très lointain soit-il, où l’ancienne bourgeoise croyait très fort en cette institution qu’était l’église, et le mariage en plus de tout ça. C’était même cette raison pourquoi elle ne l’aimait plus maintenant, elle croyait qu’elle ne méritait pas l’amour qu’il lui portait et donc, que le mariage n’était pas une très bonne idée.

    Le deuxième amour avait été encore plus court que le premier, celui avec Nicolas. Il avait été tellement éphémère qu’elle ne voyait pas la peine d’en parler. Enfin, le dernier, était celui que Gabrielle serrait à nouveau dans ses bras en cette journée ensoleillée. Ce fut trois ans, trois ans qu’elle reprit un peu plus goût à la vie. Ce fut également quelques petites années avant qu’elle décide d’aller chez les Ragnarök, ce fait était très explicable avec l’autre. Sa relation avec le vampire lui avait ouvert les yeux, cette façon dont ils avaient eut de tuer en symbiose extrême n’était désormais plus pour elle. Tout de même, la question du jour n’était pas là, et elle allait bientôt découvrir pourquoi il essayait tant de l’éviter. Toujours scotchée à ses bras, elle écouta tranquillement les paroles de son compagnon, non sans ne pas vraiment les apprécier. C’est à cet instant qu’elle se glissa entre lui pour répondre à ses plus grandes craintes.

    « Tu sais, tu devrais avoir confiance en moi, avec tout ce qu’on a vécu. Je sais que ton passé continue toujours de hanter, et tu devrais penser à l’oublier. J’ai fait pareil, et ça fait maintenant 194 ans que je bois du sang d’animaux. Les Ragnarök connaissait mon passé, et ils ont finit par me pardonner, du moins pour certains, Pourquoi ne pourraient-ils pas faire pareil avec le tien?»

    Ses lèvres s’était posée sur les sienne une fraction de seconde, comme si tout n’était qu’un simple rêve. Puis, son ancienne flemme lui demanda la question fatidique, où était-elle allée après sa fuite. Il aurait dut y penser, il connaissait son passé, il savait où elle avait grandit. Pourquoi n’avait-il pas pensé une seconde qu’elle irait à cet endroit, attendant tranquillement qu’il se pointe, qu’il s’excuse et qu’ils reviennent ensemble? Cette nouvelle lui avait tranché le cœur quand après plusieurs jours plus tard Lestat ne se montra pas le bout du nez. Leur relation était bel et bien finie. Oui, j’en conviens, il est parfois difficile de comprendre les femmes mais là ça aurait été facile à trouvé s’il n’avait fait que songer quelques instants.

    « Je suis allée à Bournemouth. Je croyais que tu irais m’y rejoindre, c’est dingue hein?»

    Pourquoi alors qu’elle parlait d’une façon si enjouée son visage semblait plus triste que jamais? Et surtout, pourquoi lorsqu’elle était avec lui elle revivait également son passé? Ils ne pouvaient rien changer, alors pourquoi le ressasser sans cesse? Même si son vampire la serrait dans ses bras elle ne pouvait se résoudre à en profiter pleinement. Finalement, il lui avoua, non sans dire enfin, qu’elle lui avait manqué. Il termina son aveu par un baiser sur son front. Comment pouvait-elle se résoudre à le croire alors qu’il l’avait laissé s’en aller?

    « Menteur. Essaye avec plus d’entrain cette fois.»

    Elle releva ses yeux vers les siens avec une lueur de défi. Elle savait très bien jongler avec les sentiments et là, elle avait passé d’une tristesse à un petit envie de vengeance, pour en finir avec une étrange envie dans tout son être. Il l’embrassait, ce petit geste était d’un sournois!

    « Et t’as pas le droit de me torturer, Lestat. Tu veux que je m’en mêle?»
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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptyDim 2 Nov - 0:58

      _ Comment exiger le pardon d’autrui quand on ne se l’accorde pas soi-même. Tu ne pourras jamais comprendre Gabrielle. J’avance dans la vie, je me construis un avenir mais je ne serais jamais un homme heureux. Dès que le sang coule dans ma gorge, je ressens son odeur, je revois ses larmes, c’est sa vie que j’aspire. Nul ne pourra m’amender. Je cours après une rédemption que je ne pourrais jamais obtenir. Je ne suis pas croyant mais il s’agit là de ma malédiction. Je ne désire ni pitié, ni compassion. Je souhaite simplement ne plus être seul, murmura-t-il en plongeant son visage au creux de son cou.


    Lestat recherchait en cette étreinte, la chaleur qui lui faisait tant défaut depuis des années. En présence de Gabrielle, il ressentait les démons de son passé ressurgirent mais aussi ses anciens sentiments. Tendresse, douceur, violence, colère. Elle était tout et son contraire. Pourtant, au creux de ses bras, il ne désirait rien d’autre que de lui faire ressentir son émoi. Pouvait-on après autant d’années fuir quelqu’un qui avait partagé tant de choses avec vous ? De la tuerie à l’amour, du sadisme à la tendresse. Aussi, il l’interrogea enfin sur ce qu’elle avait fait et un sourire amer prit place sur ses lèvres, une expression fugace de regret. Oui, elle avait raison. Il n’était pas venu pour la simple et unique raison qu’elle lui demandait trop. Quoiqu’il fasse ou pense, Lestat recherchait Ciara au travers d’autres femmes. Il avait pensé avec Liliane qu’il pourrait oublier mais en se suicidant, elle n’avait fait que prononcer le mot qu’il avait tant craint et hait : Monstre.

      _ Je ne suis pas venu car tu avais fait ton choix. Qu’est-ce que j’aurais pu faire ? J’ai essayé et j’ai échoué, tu valais mieux que ce que je t’offrais. Une vie de tuerie, d’errance, de luxure ? Aurais-tu réellement aimé parcourir le monde avec un monstre comme moi ? Ce n’est pas sérieux et nous le savons tous les deux.


    Toutefois, elle lui avait manqué pendant les premières années quand il revenait au campement, lessivé mais repu. C’était idiot de l’associer à la chasse. Gabrielle était plus que ça et avec le recul, il savait pourquoi il ne l’avait pas poursuivit. Elle représentait l’engagement, l’éternité. Mais au delà d de toute considération de temps, elle symbolisait l’oubli. Un oubli qu’il se refusait d’entreprendre car cela voudrait dire tourner la page. Or, pour le vampire, cela signifierait de nier ses crimes, de nier toutes ses exactions, ses victimes. De nier qu’un jour, son bonheur était mort en même temps que son humanité. Gabrielle se tenait là dans ses bras, cette lueur de défi au fond du regard et pourtant, il continuait de jouer avec le feu. Elle avait raison, il la torturait à raison ou à tord. Qui s’en moquait ? Certainement pas lui. Ainsi, Lestat brisa leur étreinte et se recula, non sans avoir caressé une dernière fois sa joue pour revenir dans ce fauteuil, esquissant un léger sourire, son index effleurant la couverture du roman.

      _ N’as-tu jamais douté du destin ? Que chaque être naissait avec un but précis. Que si nous avions commis ces horreurs, c’était pour une raison précise. Comme dictée par quelqu’un de bien plus retord et puissant que nous ? J’ai aimé une humaine quelques années après ton départ. Je l’ai aimé à en perdre la raison, je l’ai choyé jusqu’à devenir fou de rage lorsque je me suis aperçue qu’elle aimait ce loup garou. Sais-tu ce que j’ai fait ? Je l’ai tué devant elle. Elle m’a supplié de l’épargner mais j’étais aveuglé par la rage, par la jalousie. Qu’ais-je gagné ? Rien. Liliane s’est suicidée devant moi en me disant qu’elle ne pourrait aimer un monstre. Cela fait quatre vingt dix sept ans que je m’évertue à ne plus boire de sang humain et pourtant, je sens cet instinct gronder en moi. Il attend, tapis dans l’ombre que je ne faute. Que je sois sous l’emprise de la colère ou que je faiblisse, monologua-t-il d’une voix songeuse.


    Lestat s’arrêta subitement de parler, s’absorbant dans la contemplation d’une ombre sur le mur, cherchant visiblement ses mots dans tout ce capharnaüm. Comment discerner le vrai du faux, le mal du bien. Etre vampire était perçu comme quelque chose de mal pourtant, il se sentait vivre. Il aimait traverser les époques, découvrir toujours plus de choses. Participer à l’histoire. On pourrait le croire dépressif. Rien de cela. Il croquait la vie à pleine dent mais sa récente sociabilisation commençait à faire ressortir tous ses doutes, toutes ses rancœurs.

      _ Crois-tu qu’on mérite une seconde chance ? La questionna Lestat en la couvant du regard.



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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptyLun 3 Nov - 8:27


Découvrez Lady GaGa!

Now I can tell you the truth
You’re a Poker Face.


    Si Gabrielle pouvait avoir un don parmi tant d’autres se seraient probablement de lire dans les pensées. Surtout quand les pensées appartenaient à un dénommé Lestat. Comment savoir à quoi il pensait derrière sa façon de prendre tout à la légère? La seule façon qu’elle avait de découvrir la vérité c’était seulement en attendant qu’il daigne lui en faire part, chose qu’elle espérait vraiment. En fin de compte, ce qu’elle ne voulait pas perdre dans leur relation c’était d’abord la confiance, elle voulait pouvoir lui dire tout ce qui lui passait dans la tête sans se douter qu’il aille le dire ailleurs. Et le contraire était tout aussi vrai et encore plus souhaité, elle espérait qu’il lui explique la raison de tous ses maux, sinon comment pourrait-elle parvenir à les guérir? L’expression Poker Face était tout donné à son ancien amant tant on ne pouvait comprendre ses sentiments derrière son visage, aussi sublime soit-il. La vérité était parfois bien trop difficile à accepter et faisait mal à un point qu’elle ne pouvait laisser paraître. Comment pouvait-elle expliquer cet envi de tout savoir à son sujet, de vouloir l’aider dans sa souffrance? Le vampire commença doucement une suite de longue révélation. Par contre, il n’avait pas vraiment la bonne façon de commencer. Elle ne pouvait pas comprendre? Pourquoi ça? Aux dernière nouvelles son premier amour était mort à cause d’elle, c’était presque pareil de l’avoir tuer de ses propres mains. Elle n’essayait pas de comparer leur mal, mais elle avait lâchement espéré qu’il ne lui dise pas ça. Il ne pouvait pas s’en vouloir toute sa vie, c’était insensé! Il était devenu immortel, une bête de la nuit qui vivrait encore des siècles sans que le temps ne puisse faire ternir son image. Une personne normalement conçu ne pouvait pas rester dans le passé toute sa vie, surtout si son passé était de plus en plus chargé. En étant devenu vampire il devait accepter sa condition, son envie de sang qui l’avait forcé à tuer sa propre famille. Ce qui était le plus atroce dans tout ça c’était sa façon de se remémoré de sa femme. Elle était morte, depuis longtemps, il aurait dût l’oublier, n’était-elle pas entré dans sa vie dans ce but premier? Il ne désire pas de pitié, de compassion? Et puis quoi encore, tout ce qu’elle souhaitait c’était qu’il soit heureux, préférablement pas avec n’importe quelle femme. Il avait baissé sa tête dans son cou, comme s’il ressentait la chaleur qui faisait tant défaut avec leur état. Il était clair qu’il avait mal, mais en agissant ainsi il en renvoyait autant à son ancienne amante. D’ailleurs, pourquoi est-ce qu’elle avait aussi mal alors qu’il lui parlait d’autres femmes qu’il avait tant aimées?

    Peut-être simplement parce qu’il ne l’avait pas aimé autant! Tiens donc, Gabrielle était la première à dire de ne pas se retourner vers le passé et elle le faisait avec lui. Il lui avait fait du mal, mais elle aurait dut l’oublier, comme elle l’Avait fait avec tous les autres? Si seulement Lestat n’était pas venu dans leur clan… Elle aurait définitivement fini par l’oublier. Il repartit alors dans un autre monologue, sans que la blonde ne puisse dire quoi que se soit au premier, chose qu’elle n’aurait pas fait de toute façon. À chaque mot qu’il ajoutait, à chaque expression terne qu’il lui fournissait, elle avait l’impression de mourir encore plus. Ne pouvait-elle pas simplement lui coller une baffe? Lui rentrer la tête dans le mur, simplement pour l’extase de le voir souffrir comme elle éprouvait en ce moment? Et puis comment osait-il parler à sa place? Il venait clairement de lui dire qu’elle n’aurait pas espérer vivre avec un monstre, chose qu’il n’était pas, c’était-il récemment regarder dans un miroir ou quoi? Ça aurait put être sérieux, ça elle le savait, si seulement il pouvait oublier…

    * J’ai tant espérer durant ses années que tu daignes jeter un regard sans que je sente que tu ne vois pas quelqu’un d’autre…*

    Depuis quand la parole manquait-elle à un point qu’elle ne puisse exprimer cette pensée qu’il lui torturait les entrailles? Lorsque le vampire se desserra de leur étreinte pour venir s’assoir à nouveau sur le fauteuil elle eut l’impression que c’était la fin, cette séparation qu’ils n’avaient jamais eut droit. L’ancienne bourgeoise resta contre le pan de la fenêtre sans bouger, son regard ne pouvait se détacher de la petite égratignure dans le plancher de bois franc. Comme s’il n’avait pas fini, il lui annonça qu’il avait aimé une autre fille, et qu’il lui avait fait subir d’atroces choses. Mais tous les deux savaient que la nature sanguinaire qu’ils étaient doté auparavant ne suffisait pas à les empêcher d’attaquer ceux qu’ils aimaient. Elle ne pouvait même pas essayer de comprendre toutes les choses qu’il lui assainit tellement elles sonnaient faux à son oreille. Son corps était invraisemblablement secoué de tremblements, jusqu’à ce que ses jambes la lâche et qu’elle aille s’assoir par terre dans un bruit sourd et profond. Rien que de penser à son ancien instinct et elle ne parvint à se souvenir d’éléments de la veille. Quand elle avait rencontré Judd, rien que de prononcer son nom suffisait à la faire frissonner. Son odeur était définitivement trop tentante. Toujours prise entre la réalité et ses pensées Lestat lui demanda quelque chose. Enfin, pas n’importe quoi, une simple question qui suffisait à faire encore plus de douleur à son être. Qu’est-ce qu’il voulait vraiment dire? Elle était pratiquement certaine qu’ils n’avaient pas la même idée en tête. Elle abaissa sa tête qui vint se poser sur ses genoux, il avait aimé comment de femmes à part elle?

    « Arrête… Arrête de me parler d’elles… arrête de parler… Ne t’ais-je pas dis de ne plus me faire souffrir?»

    Elle était demeuré de glace alors que nombreuses choses lui faisait vriller les tympans. Elle était tellement vulnérable lorsqu’il entrait dans une pièce où elle se trouvait. Est-ce que c’est vrai que l’amour qu’on porte pour quelqu’un ne s’efface jamais entièrement? Peut-être… Peut-être quand il n’y a pas de fin à cet amour… Peut-être quand les deux êtres se retrouvent alors qu’elle croyait ne plus jamais le revoir? Avec les dernières forces qu’il lui restait, elle se leva et en un clin d’œil fut rassise à nouveau, la tête sur les genoux de son bourreau.

    « Pourquoi est-ce que derrière tous mes sourires ton visage viens me hanter? Comment ne puis-je t’accorder une deuxième chance alors que tu es devant moi? Pourquoi… Pourquoi est-ce que tu me fais si mal Lestat?»
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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptyMer 5 Nov - 12:03

      « Arrête… Arrête de me parler d’elles… arrête de parler… Ne t’ais-je pas dis de ne plus me faire souffrir?»


    Lestat observait d'un œil morne, la silhouette de Gabrielle. Il ne cherchait pas à la faire souffrir, tant de choses s'étaient écoulés entre son départ et leurs retrouvailles. Pouvait-il à nouveau la laisser entrer dans sa vie comme elle semblait le désirer? Les questions se succédaient dans son esprit, toutes plus désespérées les unes que les autres. Pourquoi lui raconter son histoire, pourquoi lui dire qu'il avait réussit à aimer des humaines et non elle? Le vampire pourrait lui en expliquer la raison mais alors il ne provoquerait que souffrance dans cet être condamné à l'obscurité. Et il s'en défendait. Leur relation n'avait jamais été conventionnelle et pourtant, il s'était attaché à elle. Il la revoyait comme au premier jour, comme si un siècle ne s'était pas écoulé. Lestat n'avait qu'un seul geste à faire et peut-être que tout reprendrait mais pouvait-il si aisément le faire? Plus que tout, il respectait Gabrielle, un mélange d'admiration et de crainte. Il ne l'avait peut-être point aimé d'un amour dévastateur mais son affection était réelle et toujours présente en lui. Malheureusement, le vampire sentait qu'elle ne pourrait lui apporter ce qu'il cherchait réellement tout comme il ne pourrait le faire de son côté. Les deux anciens amants finiraient par s'entre-déchirer et il ne le souhaitait pas.

    Alors pourquoi poser une telle question? Pourquoi énoncer une demande si ambiguë. Deuxième chance? Cherchait-il à la reconquérir ou à se pardonner? Peut-être bien les deux. Nul ne le savait et pas même le premier intéressé. Distraitement, il la vit se lever et tituber dans sa direction. Lorsqu'elle vint poser sa tête sur ses genoux, c'est tout naturellement qu'il se mit à lui caresser les cheveux, mêlant ses doigts à la douceur de sa blonde chevelure. Des gestes tendres qu'il lui avait si peu octroyé à bien y réfléchir. Lestat conservait en lui tant de violence mais aussi tant de tendresse à revendre. L'homme n'est ni blanc, ni noir. Et lui, simple immortel ne faisait pas exception. Cette dualité, il la ressentait au quotidien mais Lestat se targuait de museler une partie de son être. Pour le bien de tous. Seulement à trop restreindre son côté sombre, la moindre étincelle devenait brasier et menaçait de le consumer entièrement.

      « Pourquoi est-ce que derrière tous mes sourires ton visage viens me hanter? Comment ne puis-je t’accorder une deuxième chance alors que tu es devant moi? Pourquoi… Pourquoi est-ce que tu me fais si mal Lestat?»


    Les mots de Gabrielle le touchèrent et il posa son regard tourmenté sur son beau visage. Les choses se seraient peut-être déroulées autrement si elle était restée mais il ne regrettait rien. Ni pour elle, ni pour lui. Lestat ne vivait pas toujours dans le passé et il pensait que rien n'arrivait par hasard. Autant les choses malheureuses que les choses heureuses. Il y avait seulement des deuils plus long. Toutefois, la femme qui se tenait près de lui lui apportait plus de chaleur qu'il n'en avait trouvé dans d'autre lit. Le vampire rejeta la tête en arrière sur le fauteuil, conservant le silence sans cesser ses caresses. Son être se tendait vers cette douce libération mais pouvait-il lui infliger encore une fois un amour à sens unique? Ou tout simplement craignait-il qu'elle ne brise ses défenses mises à mal ces derniers mois. Vivre en ermite, ne fréquenter que peu de personnes pour passer à une vie de clan, avait de quoi désorienter n'importe quelle personne. La solitude ne lui avait jamais fait peur et pourtant, elle devenait hantise à mesure que les jours s'écoulaient. Aussi, se pencha-t-il vers la vampire pour la soulever sans effort afin de l'asseoir sur ses genoux. Lestat l'étreignit en enroulant ses bras autour de sa taille, ses lèvres venant effleurer son cou avant de se fixer, telle une statue de marbre. Cette étreinte était pour lui le seul moyen de lui faire comprendre. Il avait besoin d'elle, avec force et désespoir. Si les mots n'arrivaient pas à franchir la barrière de ses lèvres, très vite ce ne fut pas le cas.

      _ Pardonne moi, mes mots sont maladroits, je n'ai plus eu l'occasion de séduire une femme depuis de très nombreuses années. Gabrielle, je ne cherche pas à te faire souffrir, c'est bien loin de mes intentions premières mais je crains de le faire involontairement. Puis-je trouver les bons mots? Te dire ce que je ressens sans te donner de faux espoirs mais sans t'enlever l'essence même d'une espérance pas si vaine. Tu m'as souvent dit que je vivais dans le passé, c'est vrai. C'est aussi vrai que j'ai toujours mis une barrière entre nous, te refusant l'accès à mon cœur car tu étais la seule qui me faisait avancer. Ne comprends-tu pas que j'ai toujours recherché Ciara au travers des autres femmes aussi nombreuses soient-elles mais pas avec toi. Tu es unique et cela m'effraie. Et cela me désole aussi car je ne pourrais te donner ce que tu rêves. Seulement j'ai besoin de toi, j'ai envie de toi également. Mes sentiments n'ont jamais changé après toutes ses années, murmura-t-il au creux de son cou.


    Lestat se recula faiblement pour pouvoir plonger son regard dans le sien, caressant du revers de la main, cette joue si douce. Il éprouvait un amour tendre en direction de cette femme mais pourrait-elle en saisir toutes les nuances. Le vampire aimait à sa façon, calmement et sereinement sans trop se lier mais sans être indifférent. Le grand amour n'était pas pour lui mais il pouvait en vivre des petits. Serait-elle prête à reprendre une histoire avec lui en toute connaissance de cause? En sachant qu'il pourrait donner son affection à d'autre? La fidélité était un concept abstrait. Tant il éprouvait une grande affection, à un amour sans borne, il se bornerait à être comblée par la seule et unique femme partageant sa couche. Mais la tentation était grande et un engagement si long lui faisait peur. Aussi préférait-il avancer par étape avec la vampire si elle lui laissait l'occasion. Sinon, il s'effacerait non pas de sa vie mais de son cœur pour lui permettre d'aller de l'avant. Pour ne pas la faire souffrir.

      _ Comment t'oublier Gabrielle? Tu es une femme exquise mais j'ai l'impression que tous mes actes, toutes mes paroles ne feront que faner cette beauté que tu m'accordes. Et pourtant, je n'ai de cesse de ressentir cet émoi, cette passion. Je ne peux te garantir l'éternité auprès de toi. Tout ce que j'ai à t'offrir ce sont de douces attentions, de la tendresse et un amour fragile et instable. Pourras-tu le supporter, le voudrais-tu seulement? Parvint-il à formuler en effleurant ses lèvres des siennes.


    Tout se jouerait dans la réponse de la jeune femme. A savoir si elle serait capable de prendre le risque de voir son amour non retourné, qu'il ne succombe aux charmes d'une autre, qu'il ne replonge tout simplement dans son passé. Lestat lui demandait énormément en échange de si peu. Il se faisait office de goujat et pourtant, il ne reviendrait sur ses paroles pour rien au monde. La franchise avait toujours été une de ses qualités à tort ou à travers. Son ancien amant lui demandait de l'aider à tourner la page. Si seulement elle désirait être cette personne pour lui.
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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptyVen 7 Nov - 6:43

https://www.youtube.com/watch?v=6hbyz8lHjIw
I feel so untouched
And I want you so much
That I just can't resist you
It's not enough to say that I miss you
I feel so untouched right now
Need you so much somehow
I can't forget you
I've gone crazy from the moment I met you


    L’amour, l’amour, tellement peu de mots pour expliquer la grandeur de ce qu’il pouvait représenter. Gabrielle savait cependant le reconnaitre lorsqu’elle le vivait. Peu de personnes avaient put se vanter de recevoir ce sentiments de la part de la vampire. Pourtant, en cet instant, la blonde savait pertinemment ce qui guidait son cœur. La tête sur les genoux de son ancien amant, elle en venait même à oublier ce qui la mettait dans tous ces états ces derniers jours. Comme quoi il y aurait peut-être quelqu’un qui débarquerait dans la ville pour venir la hanter. Elle savait pertinemment qui ça pouvait être mais elle ne voulait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Seulement en sa présence, elle se sentait revivre comme jamais auparavant et tout le monde pourrait facilement expliquer ce fait. Le sentiment qui bouillonnait secrètement en elle depuis l’arrivée de Lestat dans la demeure ne faisait que préciser tout ce qu’elle n’aurait pas crut possible. Elle l’aimait toujours, c’était pour ça qu’elle n’avait jamais put aimer quelqu’un d’autre après son départ il y a autant d’années. Ce sentiment ne faisait que rester stocker dans un coin de son cerveau sans qu’elle ne s’en aperçoive d’elle-même. Elle avait beau se répéter que ses sentiments ne pouvaient être réciproque, à la minute où elle l’avait aperçut assis dans ce fauteuil elle aurait tout fait pour le convaincre.

    Allait-il la prendre en pitié? Jamais elle ne souhaiterait ce genre d’attention de la part de lui, ni même de personne d’autre. Elle devait néanmoins paraître à cours d’idée avec ce regard mélancolique et la façon dont rien ne pourrait le séparer de lui. Il savait que ses anciennes amoureuses ne devaient pas plaire à Gabrielle mais il lui en avait tout de même fait part. Peut-être essayait-il seulement de lui faire comprendre qu’il ne l’aimait pas? Pourtant, lorsqu’il avait prononcé les mots « seconde chance » elle n’avait put qu’espérer mieux. Combien de temps encore elle attendrait dans cette position sans qu’il n’esquisse aucun geste? À cette distance elle pouvait encore mieux humer son odeur, celle qui lui avait tant manqué durant ses années. Oh, si Livia savait comment elle agissait en ce moment elle serait sûrement plus qu’étonnée. La blonde était d’habitude si jovial et qu’absolument rien ne pouvait l’atteindre, voyant la vie toujours positivement. Pétrifiée de surprise, elle se laissa alors prendre dans les bras par son vampire, ne s’attendant jamais à ce qu’il fasse cela. Espérer avait beau être un bien joli mot, mais il l’était encore mieux lorsqu’il finissait par se réaliser! Comme si rien ne pouvait allait mieux qu’en cet instant, Lestat finit par serrer la douce vampire dans ses bras. Elle avait toujours sut déchiffrer le langage non-verbal de son ancien amant. Il avait toujours tourné sa tête vers le passé, mais elle s’en fichait, elle avait envie de lui laisser une nouvelle chance.

    Elle écouta ses aveux de façon à boire chacun de ses mots. Jamais, au grand jamais elle n’aurait put être plus heureuse qu’en cet instant. Ce qui repassait dans sa tête c’était qu’il lui avait dit qu’elle était unique. N’était-ce pas ce que toutes les femmes recherchent? Elle arrivait enfin mieux à comprendre pourquoi leur ancienne histoire n’avait pas fonctionné, elle représentait l’inconnu, et qui n’en a pas peur à prime abord? Il aurait dut lui expliquer la situation bien avant, ils n’auraient pas tourné en rond pour finalement en venir au but longuement recherché. Son souffle venait lui caresser le cou à chaque fois qu’il prononçait un mot, prodiguant chez la femme de longs frissons, comme si elle pouvait encore ressentir le froid. Essayer, c’était le seul mot qui lui venait à l’esprit, comment pouvait-elle se résoudre à s’éloigner de lui alors que son amour pour lui était à l’apogée en ce moment? Il recommença un nouveau monologue, toujours aussi cruellement passionné qui ravivait chez l’ancienne bourgeoise de vieilles sensations. Il termina le tout avec une question, une question absurde si on en convenait qu’elle répondrait positivement, coute que coute. Ses lèvres frôlèrent les siennes, du moins avant que la blonde se décide à approfondir cette étreinte. Elle transmit tout l’amour et la passion qu’elle pouvait dans ce baiser, un baiser qu’elle n’avait connut depuis bien trop longtemps. Il était le seul à pouvoir lui faire perdre la tête de cette façon. Toute femme normalement constituée auraient sans doute décidé de ne pas lui laisser une seconde chance, sachant qu’il pourrait finir par la laisser à nouveau tomber. Sa vue était brouillée par les actions manipulatrices de son amour, ou pluôt tentatrices. Elle se décolla après quelques temps, ce n’était pas parce qu’ils ne nécessitaient pas beaucoup d’air qu’ils devaient le durer éternellement. Bien qu’elle ait voulu le faire, elle devait joindre à ce baiser des mots, un avoue final qui scellerait leur entente. Aussi, même si ses envies lui disaient sans retenues de passer les étapes, elle attendrait doucement, comme elle n’avait pas réussit à faire lors de leur première fois. Elle ferait tout en son possible pour que leur union dure le plus longtemps.

    « Tu sais très bien que je ne peux rien te refuser. Mes sentiments non plus ne se sont pas ternis avec le temps, au contraire oserais-je dire. Je suis prête à te laisser une nouvelle place dans mon cœur sachant tous les risques que cela comporte. Je ne peux vivre continuellement dans cet endroit en te pensant si proche et en ne pouvant rien faire. Et Lestat, je t’attendrai, même si cela prend un autre siècle je le ferai.»

    Elle lui envoya un de ses plus beaux sourires, celui qu’il avait dut tant remarquer lors de leur ancienne histoire. Elle se réjouissait à penser qu’il y en avait maintenant une nouvelle. Certes, il y avait toujours des si, mais rien ne pourrait ternir ce merveilleux moment qui suffisait à combler la vampire. Depuis combien de temps elle ne s’était sentie aussi bien? Personne n’aurait put le dire, même pas elle! L’euphorie était prise dans son esprit et rien ne lui venait en esprit, pas même ce que pourrait penser les autres du clan. Ils devraient être content de toute façon, et puis qu’est-ce que ça changerait?
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MessageSujet: Re: Who wants to live forever -CLOS-   Who wants to live forever -CLOS- EmptyMer 12 Nov - 1:49

      « Tu sais très bien que je ne peux rien te refuser. Mes sentiments non plus ne se sont pas ternis avec le temps, au contraire oserais-je dire. Je suis prête à te laisser une nouvelle place dans mon cœur sachant tous les risques que cela comporte. Je ne peux vivre continuellement dans cet endroit en te pensant si proche et en ne pouvant rien faire. Et Lestat, je t’attendrai, même si cela prend un autre siècle je le ferai.»


    Gabrielle lui souriait, de son sourire dont elle le gratifiait autrefois et qui mettait du baume à son âme. Distraitement, il lui caressa la joue du bout des doigts, effleurant ses lèvres délicieusement ourlées au passage. Dire qu’il était à cet instant précis, serait un euphémisme. Lestat vivait continuellement dans le passé, or à cet instant précis, il ne s’imaginait que dans le présent. La simple pensée qu’il ne serait pas seul au moins cette nuit, le comblait de joie. La vampire qui reposait tendrement entre ses bras lui apportait la chaleur qui lui faisait tant défaut. Cette impression durerait-elle avec le temps ou les deux amants finiraient-ils par ce combattre comme par le passé ? Il ne souhaitait ne pas en connaître la réponse. Juste et simplement se laisser bercer par cette étreinte. Doucement, il commença par baiser son front avant d’effleurer la joue rebondie de ses lèvres, se glissant subtilement au coin de ses lèvres pour mieux les ravir dans un tendre baiser qui devint rapidement passionné.

    Depuis combien de temps n’avait-il pas aimé une femme ? Une année. Après Eleanor, cette humaine qui continuait à le tenter. L’infidélité de la mortelle avait eu raison de sa passion. On ne pouvait pas dire que le vampire avait beaucoup de chance en amour. Il n’était pas homme à collectionner les conquêtes mais irrémédiablement, cela se terminait toujours tristement. Prions pour que le deuxième acte qu’il vivait avec Gabrielle se passe pour le mieux.

      _ Que penserais-tu d’aller chasser ensemble dans la forêt ? Je n’ai pas dîné depuis quatre jours et je commence à avoir faim , demanda-t-il en murmurant à son oreille.


    Lestat la garda au plus près de lui, bien blottie contre son torse finement dessiné avant de lui voler un baiser et de se redresser. Le vampire caressa distraitement la blonde chevelure de son amante, tout en quémandant un nouveau baiser, ses doigts relevant le menton de la belle et douce Gaby. Délicatement, il l’écarta de lui, glissant sa main dans la sienne, avant d’en embrasser l’intérieur du poignet où il la savait si sensible. Un, je vais me changer plus tard, et il s’éclipsait dans sa chambre. Que pouvait-il mettre pour aller chasser ? Voilà un dilemme qui l’amusait. Etre séduisant tout en étant à l’aise dans ses vêtements. Comme à son habitude, il revêtit un jean passablement usé par les années, troquant sa chemise blanche pour une noire, qui en cas de tâche de sang, serait moins « visibles ». Autant ne pas marcher avec une tâche rougeâtre au milieu du torse. Lestat ne prit pas la peine de passer une veste, ne craignant pas le froid. C’est ainsi qu’il rejoignit l’espace de dix minutes plus tard, la vampire qui l’attendait dans le hall du manoir. Un sourire tendre vint effleurer ses lèvres l’espace de quelques secondes quand il songea qu’elle paraissait toujours si jeune par rapport à lui. Alors qu’en réalité, c’était elle la plus âgée. Le vampire avait toujours plaint les vampires mordus trop jeunes. Quand vous aviez l’apparence d’une enfant de 15 ans alors que vous en avez 300, cela peut-être frustrant à la longue. Heureusement pour Gabrielle, cette dernière avait fêté ses 18 ans. Et lui, paraissait dix ans plus qu’elle. A force de côtoyé des vampires, il en oubliait les différences d’âge et cela l’amusait.

      _ Prête ? Cela me rappelle de bons souvenirs si je puis dire ainsi. Non que je regrette de tuer des humains, sinon je n’aurais pas changé de nourritures mais j’avoue que chasser en binôme m’avait énormément manqué. Tu as une telle grâce quand tu chasses. D’ailleurs, quel est ton met favoris ?


    Le ton était malicieux, malgré la tendresse dont il fit preuve pour glisser une mèche blonde derrière son oreille tout en lui volant un baiser. Dieu qu’il pourrait passer son éternité à l’embrasser, à l’aimer passionnément et délicatement. Lestat renfermait en lui une dualité des plus exquises. Le tout et son contraire. Le couple quitta rapidement le manoir pour aller chasser en duo, comme au bon vieux temps.


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