Judd Samuel Halloran [UC]

IDENTITY

Nom : Halloran
Prénom(s) : Judd Samuel
Surnom : Ju (prononcé Djou) ou Juddy.
Âge : 28 ans.
Date & Lieu de Naissance : 12 juin à Topeka.

SECRET WORDS

Anatomie :
Judd est un jeune homme au physique qui ne laisse jamais personne indifférent. Pas loin d’1.90m, tout en muscle et en force, le tout enrobé d’un sourire complètement irrésistible. Gigantesque, on dit souvent qu’il est une force de la nature et la taille de ses mains seule est incroyable. Il donne l’impression de pouvoir broyer une noix de coco entre ses mains et pourtant il est toujours d’une douceur et d’une dextérité surprenante. La façon dont il bouge est d’ailleurs un atout supplémentaire et renforce encore son charisme et son charme naturel. C’est une personne qui impose généralement le respect mais séduit aussi par son charme naturel et cette espèce de bonhomie qui émane de lui en permanence. Sa peau, légèrement hâlée de part ses origines indiennes, contraste avec la couleur de ses yeux qui oscille sans cesse entre le bleu azur et l’émeraude chaud, selon ses humeurs et ses états d’esprit. Son visage, aux traits finement ciselés, est très expressif, ainsi que l’ensemble de son corps si bien que lorsqu’il est las ou en colère on le remarque immédiatement. Judd semble être incapable de cacher ses émotions et cette franchise presque enfantine lui joue trop souvent des tours. Ses lèvres, pleines et douces, ont toujours eu un goût de tentation, en particulier quand il les humidifient très légèrement du bout de la langue. S’il y a une chose chez lui dont il prend extrêmement soin ce sont ses dents. Il passe souvent plus de 5 minutes à les brosser, certain que des dents blanches son un atout dans son métier. Un peu trop casse cou, on notera qu’il a deux cicatrices plutôt impressionnantes. Une sur l’abdomen, proche du nombril alors que l’autre est sur l’omoplate.


Style vestimentaire :
Pas facile de se vêtir quand on fait deux mètres de haut et qu’on a des épaules aussi larges qu’une porte. Judd n’a donc jamais réellement eu l’habitude de faire le coquet et bien souvent un simple pantalon et une chemise font parfaitement l’affaire. Obligé de faire fabriquer certains costumes sur mesure, et n’ayant pas les moyens de se financer une garde robe extravagante, le jeune homme à toujours pris grand soin de ses affaires et certaines de ses chemises ont plusieurs années. Seulement lorsqu’il les enfilent, personne ne semble remarquer le côté un peu fatigué du tissu. Avec le temps il a fini par porter de plus en plus de pantalons faits en toile de jean, ainsi que des chemises de coton car il a pu se rendre compte de la résistance de ces tissus. Il préfère de toute façon que l’argent de son ménage serve à acheter de nouvelles tenues pour Olaria parce qu’il trouve que mêmes ses chemises lui vont mieux à elle qu’à lui.


Psychologie :
Judd est un homme dont le physique de jeune dieu grec contraste étonnamment avec son caractère. D’une nature douce et ouverte, il attire tout de suite par sa gentillesse et sa prévenance qui en font un garçon charmant. Fidèle en amitié, c’est une personne sur laquelle on peut se confier et qui n’est pas emprisonné par les préjugés. Il ne s’est d’ailleurs jamais posé de questions sur son mariage et le fait qu’Oloria et lui soient si différents à toujours, selon lui, donné de l’intérêt à leur relation plutôt qu’elle ne l’a desservie. La jeune femme a d’ailleurs eu un effet bénéfique sur lui puisque depuis qu’il la connaît il s’est mis à fréquenter l’église, s’est investi dans quelques œuvres caritatives et s’intéresse de très prés à toutes les manifestations libératrices qui sont organisées dans la ville. Habile de ses mains, il n’est d’ailleurs pas rare qu’il rende service à ses amis en bricolant le moteur de leur voiture ou en réparant des trucs chez eux car bien qu’il semble un peu léger et insouciant, il est très débrouillard. Fin cordon bleu, chose qu’il n’avoue que sous la torture, il n’est pas rare non plus de le voir mettre la main à la pâte et investir la petite cuisine du logement qu’il partage avec sa femme pour lui préparer toute sorte de bons petits plats. Sa spécialité ? Les pâtes bolognaises dont la recette est dans la famille Halloran depuis des siècles (merci les cahiers de recettes de mamie).
Il tente de ne jamais se laisser mener par ses émotions quand cela concerne des décisions importantes et est plutôt du genre à peser lourdement le pour et le contre avant de s’engager, examinant avec minutie chaque détail de l’affaire. Mais dès que cela relève d’un sujet un peu moins sérieux, il se laisse vite emporté par sa nature impulsive.
D’un naturel gai, et doté d’un rire franc et communicatif il n’est jamais contre passer une soirée à faire la fête dans un bar.
C’est un passionné, qui vit chaque moment et chaque émotion à 200 %. C’est quelqu’un de très énergique, en constante recherche de quelque chose à faire. Il ne supporte pas d’être coincé à la maison à glander. Il fait donc pas mal de sport, commençant par un footing tous les matins pour finir par une série d’exercices de musculation.
C'est un jeune homme doté d'une intelligence hors norme. Malgré sa prédisposition à tout le temps jouer l'imbécile il est en mesure d'analyser chaque situation à une vitesse fulgurante et à en tirer le meilleur partie. Il n’est donc pas à sous-estimer car sous ses air de rigolo il se révèle bien plus profond que quiconque ne pourrait le soupçonner.
Cependant il faut bien avouer que depuis qu’il sait qu’il est malade il s’est légèrement assagit et fait beaucoup moins de sport, voir plus du tout pour éviter de trop se fatiguer. Il arrive encore à faire passer cette baisse de régime auprès de sa femme par des ennuis qu’il aurait au boulot.


Goûts :
Il adore le thé. Même s’il ne rechigne jamais devant une bonne tasse de café il se laissera plus facilement tenté par une bonne « infusion ». Il en a d’ailleurs toute une sélection dans l’un des tiroirs de son bureau. Seul hic, il a tendance à oublier les sachets usagés un peu partout et certains de ses dossiers sont agrémentés de magnifiques petites auréoles brunes. Il les parsèment également un peu partout dans la maison ce qui rend Olaria folle de rage.
Judd a été élevé à une nourriture traditionnelle américaine mais il est devenu complètement fan de la cuisine exotique de sa femme. Elle sait faire des plats avec des ingrédients qu’il ne connaissaient même pas. Ce qu’il préfère, sa tarte à la patate douce. Jamais il n’a rien mangé de meilleur.


Manies/Phobies :
Il lui arrive très souvent de passer une main dans ses cheveux de couleur jais et de les ébouriffer d’un simple geste, manie qui intervient le plus souvent quand il est gêné ou en proie au doute. Il peut alors aussi, s’il a quelque chose dans les mains (stylos…) s’amuser à le faire tourner dans tous les sens de façon à déporter son attention sur quelque chose qu’il qualifie de moins troublant. Il lui arrive également de frotter ses mains paume contre paume ou sur son pantalon.
Il fait toujours de drôles de moues avec sa bouche et ses expressions ont le don de faire rire ses interlocuteurs. Dans tous les cas avec Judd une chose est sûre, tout transparaît dans sa gestuelle. Lorsqu’il ne les pincent pas d’une drôle de façon il a tendance à les humidifiées d’un passage rapide et sensuel de la langue.
Il a la fâcheuse tendance à renifler sa nourriture avant de l’avaler. Ce n’est absolument pas par méfiance c’est une habitude qu’il a prise depuis tout petit. Tout y passe même les barres de chocolat.
Il le cache très bien, mais il n’est pas très fan des insectes non plus – chose plutôt comique quand on voit la masse qu’il est – et il redoute toujours les moments où sa femme l’appelle pour les débarrasser de bébêtes.
Il ne sait pas nager. D’ailleurs il n’aime vraiment pas se baigner.

Autres :
C’est un ventre sur pattes.
Il sait gober un flan en un coup.
Il est très fier des ses origines indiennes.
Il ne quitte jamais sa chevalière et porte souvent des bracelets tressés en cuir en plus de sa montre.
Il joue formidablement bien du piano mais ne s’en vente jamais.
Il aime garder une légère barbe de 2-3 jours.
Il est atteint d’un cancer proche de la phase terminale et n’en a jamais parlé à sa femme. Il sait qu’il pourrait survivre en devenant vampire mais il ne supporte pas l’idée de devenir une bête assoiffée de sang. Il ne veut être un danger pour personne.
Il n’aime pas le rock psychédélique et parfois il risque de devenir fou quand Olaria fait tourner ses disques favoris pendant des heures.
Tous les matins lorsqu’il voit sa femme il se dit qu’il a fait le bon choix et il ne regrette pas les épreuves que leur couple connaît à chaque instant.

WHAT ARE YOU HIDING ?

Prénom/Pseudo : Sweet Tabasco. Mais tout le monde m'appelle Zaz' ^^
Age : 23 ans
Sexe : F
Présence sur le forum : Normalement tous les jours
Code du règlement : code ok
Nom et prénom de l'avatar : Tom Welling
Comment avez vous découvert le forum ? : Par une demande de partenariat avec mon forum, Midnight Sun.
Multi-comptes : Non

STORY LEFT BEHIND

FAMILLE :

Judd a été adopté alors qu’il avait tout juste deux ans. Il n’a aucune connaissance de ses parents génétiques et n’a jamais ressenti jusqu’à aujourd’hui le besoin de faire des recherches sur eux car le lien qui le lie à ses parents adoptifs est très fort. Ils ne lui ont jamais caché la vérité sur ses origines mais il n’en a rien à faire, ils restent pour lui sa seule famille. Leur relation est très proche d’une relation fusionnelle. Judd n’a jamais été capable de leur mentir pour des choses importantes et leur a toujours fait partager chaque minute de sa vie. Ainsi lorsqu’il a rencontré Olaria pour la première fois il leur a dit qu’il avait enfin trouvé la femme de sa vie.
Samuel et Joanne Halloran ont essayé d’avoir un enfant pendant de nombreuses années mais après plusieurs échecs ils ont finalement décidés de se tourner vers une solution alternative, l’adoption. Il a fallut qu’ils attendent encore un certain nombre d’années pour que leur dossier soit pris en compte. 6 mois plus tard ils accueillaient dans leur famille un petit bout de chou sans nom et qui baragouinait dans un mélange d’américain et d’indien.
Bien qu’ils ne roulent pas sur l’or – Samuel est électricien et gère sa propre compagnie mais l’argent est loin de couler à flot - ils ont fait le maximum pour lui offrir une vie agréable et le moins qu’on puisse dire et qu’ils ont réussi. Judd n’a jamais eu à se plaindre de quoi que ce soit et il voue à ses deux parents un amour sans égal. Encore aujourd’hui ils sont très proches et cet amour sans concessions explique sans doute le fait qu’ils aient accueillis Olaria sans se poser une seule question et qu’ils la voient maintenant comme leur propre fille. Il arrive d’ailleurs régulièrement au jeune couple de leur rendre visite et même s’ils n’échappent jamais à l’éternelle question sur les petits enfants Judd est toujours heureux de passer du temps avec eux et il subit leur taquineries avec le sourire. Tout comme pour Olaria, il n’a cependant pas encore eu le courage de leur annoncer sa maladie. Il a peur que cela ne détruise leur relation.


ENFANCE & ADOLESCENCE :

Dés que le petit garçon jugea que l’heure qu’indiquait le réveil était raisonnable il bondit de son lit, ses cheveux noirs formant un épi sur sa petite tête. Il bondit en direction de sa malle de jouets et enfila par dessus son pyjama aux couleurs de son héros favori une cape à laquelle il attribuait des propriétés magiques. Le bruit de ses petits pieds nus résonna dans le couloir et il se mit sur la pointe des pieds seulement lorsqu’il arriva près de la chambre où dormait sa cousine.

Il entra en douceur dans la pièce encore plongée dans l’obscurité et ne décelant aucun mouvement à l’intérieur il bondit sur le lit en poussant des cris stridents. La petite fille qui dormait encore manqua de tomber par terre. Elle se saisit de son oreiller et essaya de viser le gamin qui rebondissait sur le matelas.

« LOUPEEEEEE ! » cria-t-il fier de son entrée.

« Maiiiiis ! Je voulais encore dormir ! »

« Dormir ? N’importe quoi ! C’est bien un truc de fille ça… Comme si on avait le temps de dormir… »

Il chopa la poupée de sa cousine et l’agita dans tous les sens comme s’il s’agissait d’une arme en continuant à bondir sur le lit, complètement surexcité. « Il faut qu’on aille exterminer les momies du jardin… » terme peu flatteur qui désignait les grands parents qui squattaient la véranda. « … faire attention à leur dentier vivant… J’ai prévu nos armes pour ça… coussin péteur et… »

POP ! La tête de la poupée sauté comme un ressort et l’ambiance retomba aussitôt. La gamine se mit aussitôt à hurler, atterrée par le sort qui avait été réservé à son jouet préféré.

« Pardon j’ai pas… »

Samuel fit alors son entrée et Judd se figea, cessant de rebondir un temps pour repartir de plus belle et essayer d’échapper à son géant de père, sa cape virevoltant dans tous les sens. Samuel finit par mettre la main sur lui et l’emmener hors de la pièce en le portant sous son bras par la taille.

« On aurait jamais fait ça à Superman… » grommela le gamin.

***

Le jeune Halloran l’avait remarquée à la seconde même où elle était entrée dans le bar avec sa troupe de copines BCBG. Immédiatement il fit passer le message auprès de ses potes accoudés au comptoir. Elle était pour lui.

« Laquelle ? »
« Brune, jupe courte, belles jambes joli cul… » fit-il en la détaillant de haut en bas.
« Le groupe de bourges ? »
« Ouep… »
« T’as aucune chance… »
Judd se tourna vers son pote et haussa un sourcil. « On parie ? »
« 10 dollars… »
« 20… 5 minutes et je ramène son numéro…»
« 30 si tu repars avec… »
« Tenu… »
« Okay ! »
« Okay ! »

Djou l’avait alors abordé et au bout de 5 minutes il ne put nier qu’il avait totalement craqué sur elle. Elle était fraîche, drôle, provocatrice, complètement différente en somme de toutes les bourgeoises coincées de son genre. Ils décidérent de finir la nuit ensemble mais avant de partir il rejoignit ses potes au bar.

« Bon c’est pas que je m’ennuie mais… »
« Non… »
« Si… »
« Il l’a fait le bâtard ! » s’exclama un autre qui avait assisté à toute la scène.
« Tu peux garder l’argent va j’ai trouvé mieux que ça… » fit Judd en administrant une grande claque à Mark, celui qui partageait sa chambre. Dévoilant alors toute ses dents il leur avait adressé un salut militaire avec de rejoindre la brunette.

Ce fut le début d’une histoire plutôt mouvementée mais où l’un comme l’autre ils trouvaient leur compte. Judd sut que les choses devenaient vraiment sérieuse lorsqu’elle lui demanda de l’emmener au bal de promo de son lycée. Conscient que depuis le début de l’aventure il n’était pas forcément à la hauteur et qu’une fille du standing de Dylan méritait plus qu’un verre de coca et une part de pizza il avait essayé de faire les choses en grand.

Il avait réussi à dénicher une voiture correcte pour l’emmener à la réception, le costume que son père portait à son mariage ne lui allait pas trop mal même s’il se sentait serré au niveau des épaules. Il avait acheté des fleurs montées en une sorte de bracelet qui étaient assortis à sa boutonnière et il avait réussi à s’asperger d’un parfum hors de prix en faisant une halte à la station service pour faire le plein de la voiture. C’était un brin ringard mais sa mère avait dit que ça ferait effet, que c’était comme ça que son père l’avait séduite et il s’était laissé convaincre. Elle avait d’ailleurs semblé ravie lorsqu’il venu la prendre juste devant chez elle et elle avait bavardé avec enthousiasme tout le long du trajet jusqu’au gymnase.

Seulement une fois sur les liens de la fête il avait rapidement déchanté. Noyé dans sa masse d’amis tous plus snobs les uns que les autres il se sentit comme à chaque fois inférieur et mit à l’écart. Son malaise augmenta encore lorsqu’il la vit faire de l’œil à la star du coin. Beau gosse, grosse fortune, star du lycée et quaterback de l’équipe de foot. Bref tout à fait le genre de personne que l’on s’attendait à voir au bras d’une fille comme Dylan. Et lui… La fleur à sa boutonnière avait déjà fanée, de même que les fleurs qui enserraient le poignet de sa cavalière, le moteur de la voiture avait bien failli les lâcher en route, il avait un trou à sa chaussette et…

*… et ce putain de pantalon me gratte… *

Voyant que le footballeur prenait des libertés avec Dylan il avait vu rouge et toute la frustration de ces dernières semaines était remontée d’un coup. Fonçant sur le couple qui riait aux éclats il avait attrapé Dylan pour l’emmener à l’écart.

« Je peux te parler Dylan? »

« C'est génial tout ça, j'ai rêvé de ce moment toute ma vie, c'est absolument merveilleux ! » lança t'elle exitée comme une puce, un sourire lumineux et les yeux brillants « C'est du champagne ? » demanda t'elle en lui prenant son verre et trempant ses lèvre dedans « Ah non, juste un peu d'eau... »

« Du robinet » fit-il d’un ton plus sec qu’il ne l’aurait voulu. Plus il y pensait et plus il avait l’impression de prendre la bonne décision. Les amis de Dylan n’avaient cessé de le dévisager comme une bête curieuse tout le long de la soirée et il en avait ras le bol de faire semblant.

« Qu'est ce qui se passe ? » Elle avait cessé de sourire et le fixait maintenant avec un regard triste. Avalant difficilement sa salive il chercha le meilleur moyen de lui dire ce qu’il ressentait. Il aurait bien voulu à cet instant avoir du champagne dans son verre.

« Il se passe que ça ne marche pas ! » Pause. « Je n'ai rien à faire ici, ce n'est pas mon monde, vous êtes tous bien sappé et moi j'ai emprunté un costume que mon père portait il y a 20 ans ! »

« Mais... »

« Non Dylan, je fais des effort pour me hisser à ton niveau et tu ne remarque rien, j'ai mis de l'eau de Cologne et tu n'as rien dit, j'ai loué une voiture pour ne pas t'amener ici en mobylette et tu n'as rien dit, OK c'était pas une limousine mais quand même je me suis ruiné pour toi et tu n'as rien remarqué, tu vas juste papillonner avec tes amis gosses de riches et batifoler avec le capitaine de l'équipe de foot. »

Il fit une nouvelle pause et inspira à fond. Son cœur cognait dans sa poitrine avec force et il sentait sa gorge se serrer. Foutue cravate elle le grattait aussi ! Il croisa alors le regard empli de larmes de Dylan et il se mordit la lèvre. C’était bête mais il n’avait tout simplement la force de faire semblant. Il desserra son nœud de cravate à la recherche d’un peu d’air frais et il se pencha pour effleurer la joue humide de la jeune femme de ses lèvres.

« Je suis désolé » Il ne revit plus jamais Dylan et après réflexion il se dit que ce n’était peut-être pas une mauvaise chose. Depuis le début leurs amis respectifs répétaient que leur relation étaient vouée à l’échec parce qu’ils ne faisaient pas partie du même monde. Il avait seulement mis du temps à s’en rendre compte.

L'AGE ADULTE :

« Tout le monde nous regarde… »

Olaria l’avait soufflé avec discrétion, et presque avec gêne et elle avait aussitôt replongé son nez dans son milk-shake. Judd l’avait invité dans un fast-food à la mode, dont la nourriture ne calait jamais son estomac plus de deux heures, mais il avait pensé que l’idée serait bonne. Il n’avait jamais imaginé qu’ils deviendraient bien vite la principale source des commérages dans la salle et il aurait sans doute du choisir un endroit plus calme et moins exposé pour éviter d’embarrasser Olaria. Seulement il ne voyait pas vraiment pourquoi ils devraient se cacher des autres et renier le fait qu’ils aimaient passer du temps ensemble.

« Ca m’étonne pas. » répondit-il l’œil brillant. « Tu es la plus belle ici. Ils sont tous jaloux c’est tout. » La jeune métisse rougit et il sourit, ravi de son effet, avant de lorgner avec convoitise son assiette. « Tu penses que tu vas finir cet hamburger ? »

« Non… » répondit-elle avant d’éclater de rire cette fois, s’attirant une série de regards réprobateurs.

« Super. Parce que ces trucs là vont me faire mourir de faim. » Il s’empara aussitôt de son sandwich et en fit disparaître la moitié d’une seule bouchée. Il essaya de rencontrer le regard de sa « petite amie » mais elle jetait des regards autour d’elle, nerveusement, comme si elle avait peur que quelque chose d’horrible ne lui tombe dessus.

« Eh… » fit aussitôt le géant en posant une de ses énormes main sur la sienne. Il la pressa, son regard rivé sur son petit visage inquiet. « J’ai survécu à la rencontre avec ton père hier. On peut bien faire ça. De toute façon on ne fait rien de mal. »

« Je sais bien mais… »

« Si tu veux qu’on sorte de là on peut le faire. Mais je pense pas que ce sera différent ailleurs. Il va juste falloir qu’on s’y habitue. Moi je m’en fous. J’ai les plus beaux sourires pour moi. » Il se pencha vers elle, un sourcil en l’air, les commissures des lèvres légèrement retroussées, attendant qu’elle veuille bien confirmer ses propos. Et quand enfin elle sourit, ajoutant une teinte de safran au chocolat de sa peau, il oublia le sujet de leur conversation.

Il n’étaient ni nés, ni tombés amoureux à la bonne époque. Malgré la constante évolution des mœurs et les récentes avancés en technologie et médecine ils avaient toujours l’impression d’être à l’âge de pierre. Que ce soit de son côté à elle, ou de celui du jeune homme, tous voyaient d’un mauvais œil leur relation et il était rare qu’ils puissent sortir sans être victime d’une quelconque remarque raciste. Le père d’Olaria avait d’ailleurs réagit avec violence et refusait carrément qu’ils se revoient. Bien sûr ils n’avaient pas écouté. Ils n’écoutaient jamais ce que l’on disait autour d’eux. Ce qui les unissaient étaient déjà trop fort.

« J’aimerais quand même partir. » fit-elle et en deux secondes il était à ses côtés et posait sa veste sur ses épaules.

« La prochaine fois on ira pique-niquer. » lui souffla-t-il à l’oreille, faisant fleurir ce sourire qu’il aimait tant.

Le lendemain il lui demandait de l’épouser. Quelques semaines après ils étaient mari et femme et le nombre réduit des invités à la cérémonie n’entama pas leur bonheur.





6 mois plus tôt.

Il était venu, avait fait quelques examens, toussé pour que le médecin puisse mieux entendre les battements de son cœur, déterminer s’il avait un problème de respiration ou quelque chose du genre. En réalité il n’avait jamais compris pourquoi les médecins le faisait tousser et il ne s’était pas longtemps appesanti sur la question. Il avait toujours eu une santé de cheval et en dehors de quelques rhumes quand il était plus jeune il n’avait jamais eu à se plaindre de rien si bien qu’il avait fini par se tenir à ne distance raisonnable des cabinets médicaux. Mais son travail au journal imposait une visite médicale tous les ans et cette fois il n’avait pas pu y échapper. Check up complet. Il pensait que c’était une perte de temps. Jusqu’à ce que le petit chauve derrière son bureau ne lui annonce qu’il y avait un problème. Le genre de trucs qui n’étaient censés arriver qu’aux autres.

« Monsieur ? » répéta le médecin pour la dixième fois. Son dos était collé au dos de son fauteuil et il s’était assez reculé pour que les grosses mains du géant qui lui faisait face ne puisse le happer. Il avait lâché la nouvelle comme une bombe et depuis n’avait plus aucune réaction de la part de son patient. Il ne voulait pas le brusquer mais il avait d’autres annonces catastrophiques à faire et d’autres vies à briser.

« Et euh ça me laisse combien de temps ça ? »

« Nous ne savons pas. Un ou deux ans. Peut-être plus. Peut-être moins. Tout dépendra de l’évolution de la maladie. Beaucoup de recherches sont faites sur les cancers. Peut-être que nous aurons un remède demain et que tout ça ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Mais je pense qu’il faut sérieusement vous préparer au pire. »

« Au pire ? » demanda le grand brun, son visage virant au blanc.

« Oui vous devriez prendre vos dispositions. Aller voir un notaire. »

« Un notaire. Vous me faites tousser. Vous êtes celui qui me dit que j’ai des tumeurs et tout ce que vous avez à me dire c’est d’aller voir un notaire. » Judd se pencha sur le bureau du médecin et l’homme recula encore sa chaise.

« Je suis désolé. »

« Oui moi aussi. Vous m’avez refilé une sacré merde ! » s’emporta le jeune homme avant de se lever de sa petite chaise et de claquer la porte du cabinet médical.

Le cœur au bord des lèvres il était directement rentré chez lui et Olaria lui avait sauté dessus, ravie de voir qu’il avait pu quitter son boulot un peu plus tôt pour une fois. A un moment, entre les petits pois et la tarte aux pommes, il fut tenté de tout lui raconter. Mais elle avait ce sourire… Qu’il ne voulait jamais faire disparaître.



Vous avez peur avec tous ces meurtres ? :

Judd est journaliste et il s’est donc intéressé de très près à toute cette vague de meurtres qui a fait rage dans la région. Très vite il s’est rendu compte que quelque chose clochait mais au lieu de l’effrayer cela n’a fait qu’aiguiser sa curiosité. En menant ses investigations il a ainsi pu faire la lumière sur l’existence de créatures surnaturelles telles que les loups garous et les vampires et a ainsi pu écrire quelques articles sur le sujet que son rédacteur n’a jamais voulu publier. Cette connaissance lui a en outre permit de voir une porte de sortie et une chance de se sortir de sa maladie. Il en est ainsi venu à l’idée que la seule façon de survivre pour lui serait de devenir vampire à son tour. Depuis quelques temps il flirte de plus en plus avec ses limites et à rencontrer une vampire, Gabrielle, à qui il essaye de soutirer le plus d’informations possibles sur les vampires. Cependant il a toujours peur de franchir le pas et de laisser Olaria seule.

Judd Samuel ?

Tu vas en tuer une avec ces prénoms.
Crys... <333

Bienvenue Sweet.

On a pas de smileys qui bavent là ? Ah si.
Bienvenue parmi nous.
Somptueux vavas et ton forum est franchement magnifique. Régulièrement je me tâte pour m'inscrire.
Bonne continuation de fiche. =)

Judd Samuel.............
Excellents choix de prénoms!

Bienvenue parmis nous

Maëva > ce sont deux de mes prénoms favoris
Merci
Ca fait plaisir d'être enfin là

Hélène > Merci beaucoup
Moi j'ai craqué tu vois. Je suis inscrite

Crystell > Moi je dis à beau mâle beau prénom
Merci merci ça fait trop plaisir d'être là !

Bienvenue sur le forum !
Je confirme, un beau brin d'humain xD

Bienvenue, bonne continuation pour ta fiche.

{moi j'aime pas Tom Welling. xD à part ses yeux <3}

Merci Bran' et Mélie
Ah il pouvait pas faire l'unanimité XD

Moi je l'aime quand il est méchant. <3333

Moi, je l'aime torse nu.

Moi torse nu et méchant *_*

Je le préfère plus vieux que dans les premières saisons de Smallville mdr

Dans tous les cas, bienvenue et amuse toi bien ^^

Judd S. Halloran a écrit:

Moi torse nu et méchant *_*

Moi perso, je te préfère en petit encas sous mes crocs xDD

Mack > Moi aussi
La dernière saison est parfaite pour ça il sort enfin du rôle du lycéen

Anja > Oh bah dis tu perds pas de temps XD
Doucement

Je m'appelle Lucky Anja.. Je mords plus vite que mon ombre mdr
Bon j'arrête le flood, pas bien

En effet... Pas bien. *fais les gros yeux*

Bienvenue
Mdr, tu les fais presque toutes baver dis donc x) ... Et Anja est une vampire de l'ouest, c'est pour ça (pourtant j'aime pas vraiment Tom de mon côté xD)
J'aime beaucoup ton deuxième prénom en tout cas <3 Bon courage pour la suite !

Anja > Je crois que Judd devra faire gaffe à pas croiser sa route XD

Laps > Oui et c'est totalement involontaire XD
En plus Judd est un homme marié et fidèle XD (si si ça existe)
Merci beaucoup
J'adore ton vava

Involontaire c'est ce qu'on dit x) ....
Ça existe ?! Non non non, c'est pas possible x)

De rien !!
Et merci, moi aussi (on s'en serait pas douté hein xD) ... mais le mérite en revient à Hanaka07 de G.A.

Bienvenue parmis nous Sweet
Très chouette avatar

Fiou l'amour impossible, j'adore ce couple XD

*espère qu'elle a le droit de flooder right now mdr*

Laps > Juré craché XD Normalement y a pas autant de fans de Tom.
Oui oui XD

Ah bah alors je te félicite pour ton choix ^^


Margaux > Merci beaucoup =)

Dat’ > Moi n’aussi XD



Et voilà je pense avoir terminé ^^

Jolie fiche. <3
Cependant faut dévelloper un peu l'anatomie & la famille.