| | | KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. |  |
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|  Sujet: KATIA ; saturn rings have danced around my body | ENDED. Jeu 21 Mai - 16:41 | |
| ELISEIEVNA; catherine, daria, adelle | | | 156 / 27 ans
ancienne princesse de Grenade
« L'âme trouve son repos en dormant peu, le coeur dans le peu d'inquiétudes et la langue dans le silence»
PLATON |
BLACK BLOOD
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Date & Lieu de Naissance ; 1827 ; Moscou.
Date & Lieu de Décès ; 1854 ; Moscou.
« Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon,
II nage autour de moi comme un air impalpable,
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable.
Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.
II me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,
Haletant et brisé de fatigue, au milieu
Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes,
Et jette dans mes yeux pleins de confusion
Des vêtements souillés, des blessures ouvertes,
Et l'appareil sanglant de la Destruction ! »
la destruction ; CHARLES BAUDELAIRE
Mon problème, c’est que je réfléchi trop.
Je suis une sociopathe de qualité. Je ne suis pas de ceux qui se renferment sur eux-mêmes et sont indifférents aux autres, je suis pire. Je suis lumineuse, sociable, et tellement que c’en est louche. La vérité, c’est qu’à chaque sourire que l’on m’offre, à chaque regard tenté qui se pose sur ma peau, à chaque main que l’on me tend, j’évalue l’utilité de l’interaction, et de la personne avec qui elle s’établit. Je réfléchi à ce à quoi l’un pourra me servir, comment abuser de l’autre, et ainsi de suite. Je ne m’arrête jamais de penser, jamais. Mon cerveau de génie n’a de cesse de décrypter mon entourage et les possibilités qu’il m’offre. Si vous ne me servez plus, je vous jette, je vous broie, je vous abandonne. Si vous pouvez, au contraire, affluer en mon sens, contribuer à la réalisation de mes objectifs, alors je vous fascine. Car l’instrument de mon vice, c’est bel et bien mon corps. Le plus beau corps que Dieu ai jamais créé. Ironiquement, il n’en veut plus, et n’en voudra plus jamais. Une autre de mes peines, la plus grande sans doute.
Mon corps est déchiré par l‘animal que je deviens, et je me tord de douleur sous les yeux de mon bourreau. Je ne me roule pas par terre comme tous les autres. J’étire mes membres, tâte mon ventre, tend la gorge, hurle tellement je souffre, et mes larmes de haines coulent avec délicatesse le long de mon visage élégant. J’enfonce mes ongles dans mes joues, crie encore et encore, les pousses jusqu’au sang, déchire ma chair, et me repend en hémoglobine. Mon corset déchiré laisse apparaître ma magnifique poitrine et ma culotte de soie a glissé le long de mes jambes fines et douces. Je suis nue et mon bourreau me fixe de son air amoureux. Mon bourreau aime me savoir détruite par la peine, mon bourreau n’a jamais ressenti pareille sensation. Mon bourreau n’a jamais vu telle beauté, mon bourreau n’a jamais tant aimé. Mon bourreau se réjouit d’immortaliser une telle beauté. Mon clavaire dure et dure, pour de nombreuses heures encore…
« - Espèce de … D’immonde créature…
- Qui ça ? Moi ? Ou peut-être t’adresse-tu à ton corps ? Tu es comme moi maintenant.
- Comme toi ? Mais tu t’es vu, espèce de malade ? Tu n’es qu’un pâle substitut de Baudelaire, toi et tes airs ténébreux ! Tout ça parce-que monsieur est un sociopathe fini !
- Tu ne te considérais pas comme telle ? Tu ne te considérais pas comme une trainée calculatrice ?
- Tais-toi ! Je suis une actrice, moi ! Une actrice formidable !
- En société, c’est sûr.
- LA FERME ! Je suis la beauté du siècle, les journaux le titrent, les ducs et duchesses le clament, les fillettes le savent, et les hommes le sentent. Je suis la plus belle femme qui ai jamais existé ! Je suis une vraie femme, pas une pâle réplique d’une Eve grossière et laide !
- Tu vois ? Tu sens ? C’est l’hystérie de ta transformation qui monte !
- Ta gueule, connard !
- Je t’en prie ma beauté, je le sais que tu es superbe, je le vois, je le ressens dans tout mon être. Mais reconnais que ta cupidité et que ton vice sont à la mesure de ton physique impressionnant. L’argent t’a rendue laide, nécrosée de l’intérieur, et plus immonde que n’importe quelle créature suceuse de sang.
- Absolument pas ! L’argent ne m’a pas changée, j’étais déjà comme ça avant. »
Le vampire me toisa avec un air amusé, surpris par une telle vivacité, un tel sens de la répartie. Je venais de vivre la pire expérience de ma vie et je m’évertuais déjà à l’engueuler. Nul doutes que j’aurais fait un superbe vampire. Eh mais une minute … J’étais une vampire ! Une vampire hystérique et désespérément humaine. Là où les jeunes créatures post-transformation changeaient de comportement, le mien s’était accentué. Moi qui était déjà pleine de rêves de gloire alors que mes bucherons de parents me battaient, moi qui avait usé de mon corps dès mes quatorze ans pour obtenir ce que je voulais de qui je voulais, voilà que moi, la Cendrillon Russe, je devenais un être supérieur. Prise d’une bouffée de prétention, je pensais que c’était la suite logique des choses. Ma main glissa vers le visage dur et pourtant fin de mon nouveau père, et je l’embrassais avec passion. Mon bourreau avait toujours eu un instinct très efficace, et ses impressions ne s’étaient jamais avérées êtres erronées. En m’embrassant, il savait que nous serions ensemble pour l’éternité, qu’il ferait de moi une enfant obéissante et prodige. Il devait vraiment être aveuglé par l’amour ce soir là car, manque de chance, je l’abandonnait à un espèce de gang de chasseur deux mois plus tard, les Cazadores De Sombra. Je sacrifiai sa vie pour la mienne. Une fois de plus, c’était la suite logique des choses.
1973
Ces années ne me semblent pourtant pas si modernes à moi, qui ai vécu quand même près de cent cinquante ans. C’est vrai, il n’est apparu que de nouvelles drogues, de nouvelles musiques, de nouveaux groupes politiques, de nouveaux rêves, de nouvelles révolutions sociales, de nouvelles modes vestimentaires… De nouvelles générations en fait.
Je rejette ma chevelure platine sur mon épaule droite, toise mon charmant professeur de philosophie d’un œil lubrique, lui et sa bedaine ô combien disgracieuse. Si je dis « mon », c’est parce-que je l’aime bien et que je me l’accapare. Ne croyez pas qu’il me donne des cours, c’est moi qui devrais les lui prodiguer. Il pousse un gémissement rauque, et j’ondule avec plus de vigueur qu’auparavant. Ce n’est pas un canon mais son visage me rassure, il me sécurise en quelque sorte. Comme un ourson gigantesque, une peluche gargantuesque entre les bras de laquelle je pourrais me réfugier. Le monde m’effraie tellement. Rien que de repenser à l‘actualité, je me sens trembler. La guerre du Vietnam me donne envie de hurler, et ce parce-que je suis une philanthrope. Je tue des hommes, des femmes, des enfants, et c’est normal. Je suis en haut de la chaine alimentaire et je n’irais pas contre la nature. Mais les atrocités commises par les hommes contre les hommes, c’est une toute autre affaire. Et moi, qui suis plus humaine que n’importe quel vampire, misérable concentré de sensibilité enveloppée de la plus tentatrice et vile des chairs, je suis bien évidemment bouleversée par chaque mort nouvelle, chaque soldat qui tombe au sol. Je sens leur sang cesser de s’agiter, leur cœur s’arrêter de battre et, au milieu de cette cohue de mélodies entraînantes, alors que je fais l’amour à ce chercheur philosophe sur un des derniers tubes bourdonnants du mois, je les vois mourir. Dans le pénis que je gratifie d’un déhancher assuré, c’est un jeune premier à qui l’ont colle une balle dans la tête ; dans la joue que je lèche avec perversion, c’est un père de famille qui s’éteint dans un brasier aussi inopiné qu’horrifique ; dans le torse que je caresse de mes mains de poupée, c’est une vie si précieuse qui lentement, si lentement, disparait sans raisons aucune. C’est une partie de jambe en l’air que je dirige, c’est un concentré d’orgasmes que je mène de ma baguette experte, mais c’est une guerre effroyable à laquelle j’assiste.
Déjà mon corps froid retombe, inerte, sur le tissu froissé, et je suis exsangue, vidée de mes forces par tous ces cris d’agonies, ces cris de jouissance, ces plaisirs coupables que sont le sexe et le meurtre, cette tristesse d’un baiser que l’on rompt et d’un souffle que l’on arrache. Spectatrice des mœurs les plus malsaines et violente, je me sens sale en ce moment, si sale que je voudrais hurler à n’en plus finir. Sale de n’être qu’une femme impuissante, et non pas sale d’être la plus vorace et belle des vampires.
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J’ai diverses raisons de te baiser. Je vais te baiser pour ton argent, je vais te baiser pour tes beaux yeux, je vais te baiser pour la particule dans ton nom de famille, je vais te baiser pour ta réputation, je vais te baiser pour ta mère, je vais te baiser pour ton père, je vais te baiser pour ton frère, je vais te baiser pour la plupart de tes amis, je vais te baiser pour ton passé, je vais te baiser pour ton présent, je vais te baiser pour ton futur, je vais te baiser pour ton histoire en général, je vais te baiser pour ton emploi, je vais te baiser pour ton patron, je vais te baiser pour ton pouvoir, je vais te baiser pour ton amour, je vais te baiser pour ma haine, je vais te baiser pour tes prouesses, je vais te baiser pour mon manque et, surtout, je vais te baiser pour te baiser.
Non, vraiment, j’ai tout un tas de raisons de te baiser, toutes plus mauvaises et immorales les unes que les autres. Car oui, je suis de ces vilaines demoiselles qui abusent de leur physique à leurs fins, souvent aussi nuisibles que leurs personnalités. A vrai dire, je suis la pire de toutes, la plus belle, et par conséquent la plus cruelle et insouciante, voire inconsciente. Je suis la reine des succubes, et je suis aussi démoniaque que la comparaison, voire plus. Je suis un monstre, au sens littéral comme au figuré. Et pourtant, je suis aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je croule sous les faiblesses. Je suis extrêmement sensible, à tel point que c’en est dangereux. Je suis cruelle pourtant, et j’ai par ailleurs un véritable besoin d’attention. Je suis mauvaise, mais terriblement intelligente. Je sais me faire haïr comme me faire aimer. Je suis effrayée par les Hommes, effrayée par le monde, effrayée par ma nature et par l’idée d’être rejetée pour toujours. Mes pairs ne m’aiment pas, ils sont trop sanguinaires pour ça. Les Hommes me craignent, alors que je les fascine. Je suis la plus triste et altruiste des enfants, perdue dans un corps plantureux aux allures faussement angélique. Moi qui avait un nombre fou de raisons pour te baiser, voilà que j’en ai moins que toi.
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Dernière édition par Katia A. Eliseievna le Mer 27 Mai - 23:12, édité 22 fois |
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Jeu 21 Mai - 16:41 | |
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1920
Toujours et encore, mon corps frissonne, se tord de plaisir, de douleur, et Alister me serre entre ses bras puissants. Je passe ma vie dans les chambres d’hôtels et par conséquent, j’ai fini par leur vouer un culte. Les moulures et tapisseries n’ont plus aucun secret pour moi. Sa grande main remonte mon ventre et vient s’apposer sur ma poitrine, je ferme les yeux, mes cils parfaits se découpent avec netteté sur ma joue blanche, majestueux de leur noirceur assurée. C’est presque un crime que de cacher mes pupilles azurées, mais la beauté de ma peau, la beauté de mes paupières me pardonnent un tel acte. Mes lèvres parfaites se muent en un sourire amusée, et je sens Alister me le rendre, son visage contre mon épaule délicate. Ses vas et viens se font plus puissants, plus douloureux, tellement il est brusque. Il a oublié la tendresse du début, alors que nôtre ébat se faisait encore timide. Il me découvre et me redécouvre, me violente comme il n’a jamais violenté personne, et je lui tend volontiers la joue, si l’on peut dire. Son corps puissant me terrifie, et ma peur me donne envie de hurler d’excitation. Je tremble de désir comme je tremble de crainte et, alors que mes doigts parfaits effleurent la courbe régulière de ses muscles audacieux, je dirige mes canines voraces vers son oreille pour lui mordiller le lobe. Je lui arrache un gémissement et c’est comme une victoire. A chacun sa guerre j’imagine. Mais ne vous moquez surtout pas, l’essentiel étant qu’à la mienne tout le monde en sort vainqueur. Je finis par me saisir de ses épaules et le couche de force sur le lit, glissant mes jambes d’un côté puis de l’autre de son corps. Je le domine, lui force la main pour son plus grand plaisir et, alors qu’un seul de mes bras rejoint ses pectoraux, ma main libre vient se glisser dans mes cheveux et, dans ma chevauchée lubrique, les rayons du soleil naissant viennent rencontrer la beauté évanescente de mon visage. Le jour me sublime en ces ultimes secondes et je lui arrache un cri rauque, orgasme d’une bête ou d’un esthète, peut-être les deux.
Il me fait non de la tête et je porte à nouveau la longue cigarette à mes lèvres. Mes yeux superbes se posent sur la pièce et, dans un sourire satisfait, je me laisse glisser contre lui, posant ma tête délicate contre son torse. Il a l’air nonchalant, le bras ainsi relevé, l’air dans le vague. Nous formons un si beau couple, lui paré de cette élégance immuable et intemporelle, moi de cette beauté inédite et sauvage, ma chevelure or ébouriffée de la plus belle des manières. Nous sommes beaux et photogéniques. Nous sommes sans aucun doute la forme la plus évoluée de l’homme et la femme. L’épitaphe de l’Eden. Là où Eve et Adam étaient une genèse, nous étions l’épilogue. Mais je sentais l’odeur du serpent, de la vipère, sur sa peau, ses vêtements, partout. Une odeur délicate, et je devinais sans peine que l’origine devait être belle. Une beauté rare, étrange. Une beauté comme la mienne. Pas aussi puissante, certes, mais du même genre. Rien que d’y penser, ça m’énervait. Mes yeux d’un autre monde furent soudain piqués d’une haine subtile, mais noire de ressentiment. J’étais plus belle que la minute précédente et ma voix fluette camouflait avec habilité mes émotions :
« Et elle est à qui cette odeur ? Ce n’est pas tout le monde qui sent la jacinthe et la cannelle, avec une pointe de miel par-dessus le marché. Amusant mélange, mais superbe résultat. Elle doit être belle, elle aussi. »
J’appuyais sur le dernier mot, et je le sentais qui se rétractait. Il ne me répondit pas. Je l’ennuyais, mais c’est dans ma nature. Je suis une gamine exécrable, irritable au possible et lunatique, extrémiste et dénuée de la moindre perception de la réalité. Je fais à mon idée, selon mon humeur, et je ne regrette rien. Je dévaste, je donne la vie, j’embellis comme je défigure, et tout ça dans une assurance biblique. Telle la Jeanne d’Arc vampirique, je pourfend l’adversité de ma lame sacré, le beau palliant au juste, les yeux crédules de mes admirateurs aux anglais. Vive la France, vive Moi. Et vive dieu. Remarquez le judicieux emploi des minuscules et majuscules. Quand je vous disais que je n’avais pas le sens des réalités.
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I’m not a sweet girl anymore.
J’aurais aimé me le faire tatouer dans le dos mais allez savoir pourquoi, la peau des vampire ne permet pas tous les excès. Et Dieu sait, malheureusement pour lui, que je ne vis que dans l’excès. D’un autre côté, ça n’est peut-être pas plus mal. J’ai beau être une menteuse hors-pair, je ne suis pas pour autant obligée de graver mes paroles ambigües dans ma peau. « Je ne suis plus une gentille fille ». Comme si j’en avais déjà été une.
Je me déhanche doucement, tellement le sang dont je me suis abreuvée me monte à la tête. Je ne suis vêtue que de mes sous-vêtements, soit un ensemble italien en coton noir, accompagné d’une dentelle affriolante. La profondeur de la teinte anthracite explose sur le blancheur superbe de mon corps magnifique. Mes cheveux d’une blondeur candide tombent dans mon dos, atteignant presque mes hanches. Une frange enfantine sur le front, mes anglaises élégantes resplendissent et la supériorité dont je suis empeignée irradie la pièce. J’ai investi un hôtel luxueux du centre-ville, j’en ai fait mon repaire. Je vous ai déjà parlé de ma passion pour les chambres à louer, non ? Je ne m’en suis toujours pas détachée, apparemment. Quoiqu’il en soit, ma silhouette filiforme tourne sur elle-même, plus sensuelle que sensuelle. J’ai l’air folle, debout sur cette table basse, riant comme une fillette hallucinée, mes esclaves se défonçant autour de moi. D’autres vampires squattent les lieux tellement ma présence se fait apprécier. Je suis passée maître dans l’art du massacre délicat. Tout le monde se déchire et ils ne remarquent même pas l’absence de leurs amis. Ils ne remarquent rien, rien d’autre que moi. L’être le plus sublime qu’ils aient jamais vu, jamais imaginé. Les vampires sont dotés d’un charisme et d’une beauté certains, mais je suis mieux que cela. J’ai démarré avec plus d’atouts que tous les autres et je suis sans conteste la plus belle femme de Babylon.
On m’a reproché d’être trop laxiste avec mes proies, mes animaux, mes jouets. Je ne suis pas vraiment d’accord. Est-il possible de parler de laxisme quand ces êtres sont voués à une mort certaine ? Et puis soyons sérieux, je suis une vampire, un être supérieur. Et je m’emploie à incarner cette avancée. Là où de pauvres tarés retardés comme Draven vont torturer tout ce petit monde, je me contente de le manger et de lui faire apprécier la chose. Tout est une question de subtilité, et j’en suis pleine, croyez-moi.
Un bruit se fait entendre et me tire de mes réflexions. Un autre vampire, l’air hagard, un regard de prédateur l’animant. Il me fixe avec hostilité mais le bleu glacé de mes pupilles amusées le font frissonner, et je réveille ce cadavre de givre. Il tient, enchainées, deux petites filles. Des jumelles. De superbes jumelles. Le détail que j’ai oublié de préciser, c’est que ce vampire est à mes ordres. Je suis belle, intelligente, et complètement hystérique. Il est normal que la plupart se plient à mes désirs. Il m’amène donc son butin et le jette à mes pieds.
« - Tiens ! Je les ai trouvées à la lisière de la forêt, elles étaient à la recherche de leurs parents.
- Ah bon ? C’est amusant, j’ai l’impression d’avoir déjà vu ces yeux là.
- Tu as sans doute dévoré leurs géniteurs.
- Voyons ! Pas devant elles, s’il te plaît ! Ce sont des enfants ! »
Je les ramène contre moi et, alors que leurs yeux s’embuent de larmes, je jette un regard noir à mon larbin. Serrant les deux jeunes sœurs dans mes bras glacés, je soupire. Un charmant festin. Sans doute que la plupart les aurait déjà mangées, pas moi. On m’offre deux nouveaux jouets, je ne vais pas les user sur le champ. Leur bouille enfantine me donne envie de les déguiser et le fait que ce soit des jumelles accentue la chose. Je vais en faire mes poupées ! Soudainement revitalisée (Passez moi l’expression.) par cette idée, je les repousse violement et lève les bras en l’air. Je hurle à la salle, pleine de drogués abasourdis :
Me précipitant sur les coupes vides, je les remplies à une vitesse folle et les fait passer à mes invités, avant de boire la mienne d’une traite. Je m’apprête à me resservir, quand le bruit de la radio parvient à mes oreilles. Dieu sait que ce tube est vieux, mais peu importe. Je me rue sur le poste et monte le volume à fond. Je me met à danser, prise d’une furieuse envie de me défouler. Attrapant les jumelles au passage, je les entraine dans une folle ronde. Et, au moment précis où les Rolling Stones crient I can’t get no, je saute comme une groupie en délire. Le satisfaction n’arrivera que plus tard, mais ça n’est que détails. Leurs voix me rappellent mes années de gloire, avant que je ne vienne me terrer dans ce trou paumé. La vie y est belle en matière de massacres et de vampirisations, mais quel ennui ! Les fêtes mondaines me manquent, mes crises de citadine aussi, et je pleurerais presque que de repenser à mon ancien rang de princesse de Grenade. Une contrée pas si riche, mais quel prestige. Je me fais royalement chier ici, et je n’ai pas d’amis. Tous les vampires des Blacks Bloods sont d’un sérieux démoralisant, à comploter vingt quatre heures sur vingt quatre, torturant à tout va, plantant leurs canines dans n’importe quel humain qui croise leur route. Quelle bande de pisse-froids. Je pourrais sans doute repartir en ville, mais ce n’est pas pour rien que je suis ici. Je me suis investie, moi, être à l’importance incommensurable, d’une mission on ne peut plus égoïste et intéressante. Avez-vous sérieusement cru que j’ai atterri à Babylon pour y trouver un refuge ? Un nid de vampire peut-être ? Jamais ! Quel enfer que de vivre cloitrés entre même races comme ça, dévorés par une petite guéguerre sans ambitions. Moi, si je dois mener une guerre, ce sera aux bras d’Adolph Hitler, pas d’un bouseux de suceur de sang sans importance. J’ai besoin des paillettes, des flashs des projecteurs, de la gloire. Pas d’un garde-manger inépuisable.
▬ coquette au possible.
▬ égoiste, égocentrique et prétentieuse. Narcissique.
▬ hait les animaux.
▬ s'applique des crèmes pour visage malgrès sa condition.
▬ ses crises de colère sont meurtrières, au sens littéral du terme.
▬ s'ennuie très vite, et se lasse des autres rapidement aussi.
▬ porte les robes formidablement bien.
▬ aime s'afficher en sous-vêtements, exhibtionniste.
▬ alcooliqe malgrès sa condition, elle passe sa vie à boire.
▬ consomme beaucoup de cocaïne, nouvelle drogue sur le marché. Quelle est votre vision d'avril 1973 ?
Aucune, je n'étais pas présente. Les conséquences m'indiffèrent aussi, seule l'idée de retrouver Alister (Ce pouquoi je suis venue.) m'inportent. J'avoue n'éanmoins être fière de ma race et des blacks bloods dont j'ai très brievement fait partie autrefois. Et puis, la curiosité m'a piquée au vif aussi. Une ville asservie par les vampires, ça n'est pas anodin. ; Mandarine. Âge ; 16. Fille ou Garçon ; Garçon. Présence sur le Forum ; 5/7. Code du Réglement ; code ok. Célébrité ; Kirsten Dunst. Une suggestion ? None. Multi-Compte ; None. Comment avez-vous découvert le forum ? J'ai fait partie des premiers inscrits, Belle Dorfer, une Olivia Wilde, si vous vous souvenez xD[/list]
Dernière édition par Katia A. Eliseievna le Mer 27 Mai - 23:11, édité 6 fois |
| | | | Livia S. Hagebak
SWEET ADMIN | Take these broken wings and learn to fly.
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Votre Prénom/Pseudo : Hélène.
Nourriture : Manger du daim, c'est manger sain.
Humeur : gotta a feeling that tonight's gonna be a good night.
Date d'inscription : 08/10/2008
TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 79 ans. En paraît 21, l'âge de son décès.
● Citation: Vous avez tort. J’entends les cris, je vois l’effroi, l’horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles. Je blâme. Est-ce ma faute enfin ?
● Relations:
| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Jeu 21 Mai - 16:54 | |
| Re dans ce cas. Bon courage pour la fiche. Par contre son vrai nom c'est Catherine Daria  Katia est son surnom. | |
| | | | Invité
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| | | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Jeu 21 Mai - 17:09 | |
| Welcome mon ancienne amie.  |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Jeu 21 Mai - 19:02 | |
| Biiiienvenue !
Très jolie avatar ! |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Ven 22 Mai - 16:13 | |
| |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Ven 22 Mai - 18:28 | |
| Bienvenue à toi =)
Bon courage pour ta fiche |
| | | | Alexander P. MacDraw
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Votre Prénom/Pseudo : Chris.
Nourriture : Si seulement ils étaient comestibles.
Humeur : Insatiable, jamais rassasié de la peau froide de son ennemie.
Date d'inscription : 06/12/2008
TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: vingt-cinq ans.
● Citation: Il y a une extase qui marque le sommet de la vie, et au-delà de laquelle la vie ne peut pas s'élever. Et le paradoxe de la vie est tel que cette extase vient lorsque l'on est le plus vivant, et elle consiste à oublier totalement que l'on est vivant.
● Relations:
| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Ven 22 Mai - 23:19 | |
| Bienvenue Katia : )
Bon courage pour la suite de ta fiche. | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Sam 23 Mai - 17:27 | |
| Arf j'ai oublié de passer par là !
Bienvenue sur le forum ^^
En esperant qu'une Katia soit enfin validée, quelqu'un qui embête Livia c'est pas de refus XD
* se sauve * |
| | | | Invité
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| | | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Sam 23 Mai - 22:30 | |
| - Katia A. Eliseievna a écrit:
- J’ai diverses raisons de te baiser. Je vais te baiser pour ton argent, je vais te baiser pour tes beaux yeux, je vais te baiser pour la particule dans ton nom de famille, je vais te baiser pour ta réputation, je vais te baiser pour ta mère, je vais te baiser pour ton père, je vais te baiser pour ton frère, je vais te baiser pour la plupart de tes amis, je vais te baiser pour ton passé, je vais te baiser pour ton présent, je vais te baiser pour ton futur, je vais te baiser pour ton histoire en général, je vais te baiser pour ton emploi, je vais te baiser pour ton patron, je vais te baiser pour ton pouvoir, je vais te baiser pour ton amour, je vais te baiser pour ma haine, je vais te baiser pour tes prouesses, je vais te baiser pour mon manque et, surtout, je vais te baiser pour te baiser.
 j'adore mdr |
| | | | Invité
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| | | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Sam 23 Mai - 22:34 | |
| Comme le disait mon boss de l'été dernier, dans la vie, y'a deux sortes de gens, les baiseurs et les baisés, à choisir, je préfère être dans la première catégorie.  |
| | | | Invité
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| | | | | Declan W. Bowden
Devil Admin | Not a Monster. Just a Villain.
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Votre Prénom/Pseudo : Maëva
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● Âge Du Perso: 247 ans
● Citation:
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Sam 23 Mai - 22:43 | |
| Je t'ai même pas dit Bienvenue. Désolée. <3 Re. <3 Il y aura des nouvelles fiches de présentation alors vu que ton perso revient pour la saison 2, tu pourras bénéficier d'un délai ensuite. Et bien sûr, tu pourras reprendre cette présentation pour la mettre dans l'autre. | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Sam 23 Mai - 22:45 | |
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| | | | Declan W. Bowden
Devil Admin | Not a Monster. Just a Villain.
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Votre Prénom/Pseudo : Maëva
Nourriture : Humains.
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● Âge Du Perso: 247 ans
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Sam 23 Mai - 22:50 | |
| Cet avatar est parfait au vu de la nouvelle saison. <3 Tu es doué. =) Ah, et désolée de t'avoir pris pour une fille au tout début. XD Le mandarine, ça m'induit en erreur. Pas de souci, c'est normal. On vous a pas tout dévoilé. lol. | |
| | | | Invité
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| | | | | Invité
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Dim 24 Mai - 0:58 | |
| - Katia A. Eliseievna a écrit:
J’appuyais sur le dernier mot, et je le sentais qui se rétractait. Il ne me répondit pas. Je l’ennuyais, mais c’est dans ma nature. Je suis une gamine exécrable, irritable au possible et lunatique, extrémiste et dénuée de la moindre perception de la réalité. Je fais à mon idée, selon mon humeur, et je ne regrette rien. Je dévaste, je donne la vie, j’embellis comme je défigure, et tout ça dans une assurance biblique. Telle la Jeanne d’Arc vampirique, je pourfend l’adversité de ma lame sacré, le beau palliant au juste, les yeux crédules de mes admirateurs aux anglais. Vive la France, vive Moi. Et vive dieu. Remarquez le judicieux emploi des minuscules et majuscules. Quand je vous disais que je n’avais pas le sens des réalités. Fallait bien que je sélectionne un passage mais j'aurais pris tout ton post. Mais piouuu quoi! Dire que t'as 15 ans. XD Ca me fait complexer quoi. XD |
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| | | | | Lisbeth B. O'Connor
Admin |
Nombre de messages : 2743
Age : 32
Votre Prénom/Pseudo : Margaux
Nourriture : Rhésus positif.
Humeur : A jouer à pile ou face.
Date d'inscription : 08/10/2008
TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 25 ans. En parait 17.
● Citation: When other little girls wanted to be ballet dancers I kind of wanted to be a vampire.
● Relations:
| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Lun 25 Mai - 16:24 | |
| Veuillez vous servir des nouveaux modèles de présentation pour la saison deux, s'il vous plait  Et bonne chance ! | |
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| | | | | Livia S. Hagebak
SWEET ADMIN | Take these broken wings and learn to fly.
Nombre de messages : 3641
Age : 40
Votre Prénom/Pseudo : Hélène.
Nourriture : Manger du daim, c'est manger sain.
Humeur : gotta a feeling that tonight's gonna be a good night.
Date d'inscription : 08/10/2008
TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 79 ans. En paraît 21, l'âge de son décès.
● Citation: Vous avez tort. J’entends les cris, je vois l’effroi, l’horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles. Je blâme. Est-ce ma faute enfin ?
● Relations:
| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. Mer 27 Mai - 23:38 | |
| Bon c'est le groupe à Maëva mais comme c'est mon scénario je me permet. Somptueuse fiche. Vraiment ! A nous filer des complexes. Et même si c'est Kirsten en avatar, finalement, ça va pas être si difficile de te détester vu que tu as cerné le perso au delà de mes espérances. Tu es VALIDE, bien évidemment. Bon jeu !! (et pas touche à Alister) | |
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| | Sujet: Re: KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. | |
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| | | | | | KATIA ; saturn rings have danced around my body | U.C. | |
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