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 Sorry, Blame It On Me [PV]

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MessageSujet: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptySam 1 Nov - 1:59

Sorry, Blame It On Me [PV] Iconannehathaway2Sorry, Blame It On Me [PV] Ionestuartiq9
Maïlin Roosevelt & Lestat S. Rogue.



    - Tu étais encore plongée dans tes pensées Maïlin… Et tu hurles dans ton sommeil. C’est étrange, que malgré toute ces années, tu ne parvienne pas à te faire à l’idée que tu es un vampire à présent, rien n’y changeras.
    - Qu’es ce que cela peut faire que je pense ? je ne pense pas, je réfléchi ..
    - Et pourrais-je savoir sur quoi repose tes réflexions ? tu réfléchi trop Maïlin…
    - …
    - Encore cet être inconnu qui t’a empêcher de mourir hein ? Tu pense avoir une piste et tu veux découvrir..pourquoi ne souffles tu pas un peu, ça ne changeras rien, malgré qu’il mérite une sacré vengeance..
    - Si, au contraire. Je me sentirai mieux lorsque je saurai qui m’a transformer et forcé a vivre pour l’éternité.. je sors.
    - …
    - Non, je n’ai pas soif.




    Maïlin était sortit d’un pas léger & vampirique, avec l’habituelle impression de ne pas toucher le sol de ses pieds lorsque elle avançait. Marchant rapidement, d’un pas décidé, les pensées se bousculaient dans sa tête. Elle était encore aux prise avec cette vision qu’elle avait eut éveillée, bien qu’elle n’éprouvait plus le besoin de se reposer, Maïlin souffrait de ces « retour en arrière », ces souvenir qui apparaissaient aux moments où elle ne s’y attendais pas. Ses visions où elle se revoyait étendue sur ce sol pavé, ce sol de Londres, en train de mourir, le visage serein, heureux, a la pensée d’en terminer avec la vie, et puis cette ombre, ce corps qui tombe sur elle pour lui attraper la chair du cou avec ses canines, et la condamner a vivre.. a jamais.

    Maïlin était obsédée par ce désir de savoir qui l’avais mordu, qui l’avais résigner a mourir. Elle voulait la souffrance de cette personne, ou du moins, le dialogue, l’explication, l’excuse. Certes, jamais elle ne le pardonnerais, jamais elle ne se lierais d’amitié, très rancunière, ce n’était pas dans ces habitude, et durant toute l’éternité, elle détestera ce démon. Jusqu'à ce que le temps l’efface de sa mémoire. comme il l’avais déjà fait avec beaucoup de ses souvenirs. Celui-ci aurait du a son tour disparaitre, mais il avait bien trop d’importance aux yeux de Maïlin. Il était venu, le temps de dire au revoir a la vie, où cette vie de chien serai terminée. Maïlin était incroyablement têtue, et tant que ce problème ne serai pas reglé , elle y penserai avec acharnement. Cela l’obsédait, même pendant les temps de chasse, où se esprit était partagé entre la soif et le désir de vengeance.

    Soif qu’elle n’avais même pas pris soin d’apaiser avant de se lancer dans cette recherche. Inconsciente. Intelligente mais inconsciente. Et tellement bornée qu’elle fonce sans réfléchir. Tel était le défaut de Maïlin. Il y aurai peut être de la bagarre, mais il fallait mieux chasser cette penser de son esprit. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était savoir. SAVOIR.

    Maïlin arrivait a la lisière, les feuilles mortes ne craquaient même pas sous ses pieds, tant sa démarche était douce. Elle plia legèrement les jambes, se cambra et sauta sur le tronc, dans le but d’atteindre la cime, après avoir pris soin de vérifier qu’aucun humains ne pouvaient la voir. Mais a cette heure si matinale, il n’y avais encore personne. Le vent balayait ses cheveux, elle ne ressentait pas le froid lui écorcher les bras, ni lui brûler la gorge, comme il lui aurait fait, humaine. Tant de chose qu’elle ne pouvait plus ressentir a cause de lui. . ou d’elle. Maïlin s’était gravée dans la tête que c’était un homme, mais en y repensant, peut être était-ce une femme , Bref, peu importait de toute manière, cela aurait été la même vengeance pour eux deux.Elle s’adossa contre le tronc, regardant la vue d’ensemble qui s’étendait sous ses yeux, elle était montée bien plus haut que ce qu’elle imaginait. Ses yeux parcourait la foret, jusqu'à ce qu’elle tombe sur un homme.. qui marchait, courait. Puis s’arrêtait, pour recommencer. Ce n’était pas un humain… la soif ne tiraillait pas Maïlin, sa gorge ne la brûlait pas, et l’homme ne produisait aucun battements de cœur. Il restait immobile. Trop immobile pour être humain. Plissant les yeux.. Maïlin sursauta.

    Une rue pavé s’etend sous nos yeux, allonger sur son dos, la jeune femme respire peu, mal. Ses doigts aggrippent les pavés, elle souffre le martyre et malgré cela, sourit, un sourire heureux, épanoui. Elle n’entend pas les pas qui se rapproche, tant ils sont discret et invisible, tant cette silhouette se colle a la perfection contre le mur, la respiration saccadée, les lèvres retroussés sur des dents anormalement pointues.. Mais elle ne voit rien, elle attend la mort qui vient la chercher, puis cet chose lui tombe dessus, elle hurlent, elle voit ces yeux si vif, d’une couleur etrange.

    Elle effectua une cabriole et se retrouva sur ses deux jambes. Cet homme. . .Il lui fallait le suivre. Il avait quelque chose. Elle se mouvait parmi les arbres, en suivant cet homme, discrètement, de manière invisible. Il s’était arrêter, immobile, aucun cœur ne battait, aucune respiration. L’homme semblait aux aguets. Il chassait, sans doute. Ce qui n’aurait servi a rien, aucun êtres humains dans les parages. Puis, Maïlin leva les yeux, regardant aux loin, apercevant un cerf qui mangeait. Plissant les yeux, le mécanisme se mettait en marche. Cet homme , ce vampire. . . se nourrissait de sang animal.

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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptySam 1 Nov - 3:26


Découvrez Akon!

As life goes on, I’m starting to learn more and more about responsibility
And I realize everything I do is affecting the people around me
So I want to take this time out to apologize for things that I've done
And things that haven't occurred yet
And things that they don’t want to take responsibility for




SORRY, BLAME IT ON ME
Feat. Maïlin Roosevelt



    Une nouvelle journée commençait pour les vampires de North Wind Manor et Lestat se préparait à partir en chasse. Ces derniers avaient été riches en événement mais surtout en retrouvailles. Deux femmes de son passé avaient eu la bonne idée de réapparaitre dans sa vie, la mettant sans dessus ni dessous. Il ne restait pour lui que les interrogations, les regrets et la culpabilité. Un mal le rongeant de l'intérieur car il prenait conscience de la répercussion de ses actes sur la vie des personnes qu'il a côtoyé de près ou de loin. Demander pardon serait-il suffisant pour laver ses crimes, ses péchés? A quoi bon se poser la question, surtout qu'il ne maitrisait en rien la réponse. Seuls eux la possédaient. Le vampire soupira -inutilement- avant d'ouvrir sa penderie, se retrouvant comme une statue figée, drapée dans sa serviette de bain. Il garda un temps de réflexion avant de se changer à la vitesse vampirique ne daignant pas accorder de temps à cette tâche répétitive. En prévision de sa future occupation, Lestat se vêtit d'un jean bleu ciel et d'un simple sweet noir ainsi que d'une paire de basket blanches. Rien de bien extraordinaire mais dans ces habits, il avait le mérite d'être libre de tous ses mouvements.

      _ Tu vas chasser? Demanda la voix douce de Gabrielle.
      _ Oui, je commence à avoir soif !
      _ Souhaites-tu de la compagnie? Répondit-elle sur le même ton.
      _ Non ça ira, merci, rétorqua doucement Lestat en lui baisant le front.


    Le vampire laissa sa congénère au beau milieu du couloir non sans lui avoir caressé la joue. Depuis leurs retrouvailles, la violence dont ils faisaient preuve à l'égard de l'autre par le passé avait cédé sa place à une douceur peu commune. C'est sur cet entre fait qu'il quitta le manoir, courant rapidement vers la forêt sans se retourner une seule fois, évitant les obstacles comme si un radar interne les lui indiquait. Ce fut rapidement qu'il se retrouva dans la forêt. Immense serait le terme le plus approprié, comme si elle ne possédait ni commencement, ni fin. A l'instar de la vie d'un vampire. On ne sait par quel heureux/malheureux hasard, elle débutera sans en détenir la fin. Pour Lestat ainsi que la majorité des Ragnarök, elle offrait un terrain de chasse idéal pour étancher une soif devenue trop persistante. C'est ainsi qu'il employa l'heure qui suivit à chasser cerfs, lapins et autres animaux composant Shenandoah Forest. Les gestes étaient rapides, élégant et bien rodés. Après quatre vingt dix sept de ce régime, il éprouvait toujours cet amusement à poursuivre ses proies. Lestat régressait presque à sa vie humaine quand avec Finan et Killian, ils chassaient dans les forêts irlandaises. Leur dessein était à l'identique, se nourrir pour survivre.

    Lâchant sa dernière prise, le vampire reprit sa course effrénée parmi les arbres, jouissant du moment présent, sans se poser de question. Cet aspect là de sa vie lui plaisait hautement, le transformant en un homme plein de vie, où un sourire de gamin trône en maitre sur ses lèvres. Cette course dura une grosse demi heure avant qu'il ne s'arrête aux aguets. Une magnifique proie se trouvait devant lui, dégustant un peu d'herbe près d'un ruisseau. Splendide et majestueux cerf. Un feulement franchit alors ses lèvres, mélange d'amusement et de menace avant qu'il ne se jette sur l'animal. Les deux tombèrent lourdement au sol, effectuant un roulé boulé mais déjà Lestat plantait ses crocs dans la carotide du mammifère. Ce dernier abandonna très vite, cessant de se débattre, le venin du vampire le paralysant à petit feu. Il ne fallu que quelques minutes pour le vider de son sang avant que Lestat ne se relève souplement, passant sa langue sur ses lèvres pour en récolter le peu de sang s'y trouvant. C'est alors qu'il remarqua enfin cette présence. Une légère brise lui apporta une odeur reconnaissable entre toute. Celle des vampires. Faisant mine de n'avoir rien remarqué, il continua quelques minutes de chasser avant de disparaitre rapidement du champ de vision de la vampire, grimpant sur un arbre pour mieux atterrir sur ses deux jambes derrière elle. Aussitôt, il la désarçonna en la forçant à s'allonger sur un tas de feuille gelée par le froid hivernal.

      _ Que me veux-tu? Pourquoi m'espionnes-tu? S'enquit Lestat d'une voix neutre.


    Prudemment, il s'éloigna jusqu'à s'accroupir sur un tronc mort, restant à l'affut du moindre geste à connotation agressive de la part de l'inconnu. Son visage lui paraissait vaguement familier mais il n'arrivait pas à remettre un nom ni un contexte dessus. Lestat la détailla alors plus attentivement. Assez grande, dans la moyenne, des yeux sombres -signe d'un régime alimentaire des plus sanguinaires- une longue chevelure brune. Elle était séduisante, il ne pouvait le nier. La guerre faisant rage entre les divers clans, le vampire adopta une allure décontractée pour mettre en confiance cette inconnue tout en lui montrant clairement qu'il ne se laisserait pas avoir si facilement. Avec son passé, il connaissait grand nombre de technique pouvant se montrer fortes utiles.

      _ Alors, es-tu venue pour te battre? Reprit-il dans un sourire chaleureux.

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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptySam 1 Nov - 4:21

    Figée sur place, restant néanmoins calme, Maïlin sauta de branches en branche afin de rejoindre l’homme qui se trouvait en bas. Son esprit fourmillait de diverses pensées, toutes plus incompréhensibles les unes que les autres. Elle tentait de garder l’esprit centré sur cette vision, et de comprendre pourquoi elle s’était déclenchée en croisant la route de ce vampire. L’hypothèse la plus vraisemblable serait qu’il était peut être l’homme que Maïlin cherchait désespérément depuis des années. Le vent se levait, & devenait de plus en plus violent. Maïlin jeta un regard vers le ciel, d’immense nuages sombres arrivaient vers Babylon, la tempête n’était pas loin. Ce qui importait peu Maïlin qui aimait particulièrement la pluie. La pluie nous lave de nos péchés. Elle efface de nous toutes mauvaises choses. Elle n’a jamais vraiment compris pourquoi les gens n’aimaient pas la pluie. Etaient t’ils semblables aux chats ? Dans ce cas, pourquoi les hommes aimaient t’il sans laver ? Maïlin, quant à elle, aimait passer des jours sous l’eau qui dégoulinait sur sa peau, l’eau glacée qui auparavant lui provoquait tous ces frissons sur sa peau. A présent, elle passait rapidement sur son épiderme si lisse, ne provoquant plus rien. Une autre des choses que lui aurait enlevées cet homme pour l’éternité.

    Maïlin se tenait derrière lui, elle pouvait entendre le bruit du vent qui faisait voler ses cheveux, lui était dos a elle. Immobile. Lorsque soudain, il sauta, de branches en branche, pour finir par se poser derrière elle et tenter de la plaquer au sol, c’à quoi le vampire répondit par un grognement violent, face a cette agressivité. Il cherchait la bagarre ? Elle le toisa de son regard de marbre, sentant la colère grimper en elle comme le sang qui vous monte au cerveau. Si seulement elle en avait encore, du sang. Devant cet homme qui s’était permis de la toucher, de tenter une attaque sur elle.

    Que me veux-tu ? Pourquoi m’espionnes-tu ?


    Il s’était éloigné à présent, accroupi sur une souche d’arbre. Maïlin avança d’un pas, puis s’immobilisa complètement, seules ses pupilles toisaient curieusement l’individu. Ses lèvres cherchaient à se retrousser, a faire du mal, mais la jeune femme tentait avec sang froid de les maintenir en place. Du sang froid, Maïlin n’en manquait pas, du peu qu’elle en a eut, du sang. Elle resta debout, a l’affût du moindre mouvement de la part du vampire qui se tenait en face d’elle. Il la regardait d’un regard a la fois moqueur et amusé. Elle le toisait avec incompréhension et colère. Cherchant dans ses souvenirs si c’était bien lui. Malgré tout, elle semblait l’avoir déjà vu, ses traits lui étaient si familiers. Elle ne l’espionnait pas, voulait seulement des réponses à ces questions. Elle se remémora ce saut qu’il avait fait, cet air qu’il avait tranché, afin d’aller planter ces canine dans la chair de l’animal. Il appartenait sans doute au clan Ragnarök. Etant le seul a se nourrir de sang animal. Maïlin continuait a le regard avec cet air perdue, mais sûr et froid.

    Je n’espionne guère . . . je recherche seulement des réponses.

    Maïlin se rapprocha d’un pas. Elle le regardait attentivement, persuadée de l’avoir déjà rencontrer. Elle avait parlé d’une voix froide, sèche et dure. Neutre. Le toisant de plus en plus intensément, cherchant au plus profond de ses souvenirs. Certaine que cet homme avait joué un rôle dans sa vie, une peur la pris soudain que ce fut lui qui lui ai ôté la vie en 1820. Elle fronça les sourcils. S’en rappellerais t’il ? Allait-elle seulement oser lui poser pareille question ? Elle avala sa salive. Elle inspirait l’air à plein nez. Elle n’en ressentait pas le besoin, depuis sa transformation, mais c’était une habitude qu’elle avait conservé et qu’elle trouvait agréable. Elle hésitait. Un défaut qu’elle n’avait jamais eut. Maïlin n’hésitait jamais, elle fonçait, tête baissé, détestait peser le pour et le contre, et pour la première fois, elle hésitait. Il était séduisant. Ses cheveux bruns coupé court ; ce regard profond. Cette posture calme & cet air agaçant qu’il avait d’être amusé.

    Alors, es-tu venue pour te battre ?

    Maïlin fronça les sourcils et un sourire ironique naquit sur ses lèvres lisses. Se battre ? elle aimait ça, mais elle ne se battrait pas tant qu’elle n’aurait pas eut les réponses a ces questions. Elle regarda l’homme, vu son clan, elle ne pouvait sympathiser. Et puis, s’il était celui auquel elle pensait, c’était exclu. De toute manière, elle le possédait aucun amis mis a part son clan. Et certains même de son clan n’était pas ses amis. Elle ne répondit pas a la question, mais donna une autre réponse, sous forme d’une nouvelle question. Rejetant sa longue chevelure en arrière, effleurant au passage un collier qui lui coupa le doigt avant que la blessure de se guérisse, elle se pinça l’arrête du nez et regarda de nouveau l’homme.

    Ne t’ai-je pas déjà croisé ? … ne m’as-tu pas déjà… rencontrer ?

    Elle prononça ces paroles rapidement, sans hésitation, sèchement, froidement. Elle se passa une main sur le visage, autre habitude du temps où elle était humaine.

    Londres. En 1820. sur une route de pavé au milieu de la ville crasseuse.

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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptySam 1 Nov - 18:42

      Londres. En 1820. sur une route de pavé au milieu de la ville crasseuse.


    Lestat afficha d'abord un air un peu perdu. Cette vampire l'intriguait à chercher des réponses auprès de lui. Malgré cette impression de déjà vu, il ne se sentait pas capable d'interférer vis-à-vis des grands mystères de sa vie. C'est donc se grattant la tête d'une main distraite qu'il la regarda, toute envie de se battre désertant son être. Il avait beau exploiter sa mémoire, 1820 commençait à dater. Pourtant lorsqu'il plongea son regard dans le sien, le brouillard opaque entourant ses souvenirs s'éclaircissait et il se souvint. C'était le soir où Gabrielle était partie et où lui, vampire sanguinaire à cette époque avait fait une descente en ville pour se soulager de sa colère. Il se souvenait de tout. Son visage se teinta d'horreur alors qu'il titubait en arrière. Sans un regard, il fuit cette femme, il fuit son passé, son erreur. Son acte le plus criminel qu'il avait pu commettre de toute son non existence. Il avait crée une créature, un vampire. Le vampire se mit alors à courir le plus vite possible, au travers des arbres, ne cherchant qu'à mettre le plus de distance possible entre son "enfant" et lui car il avait honte, il se sentait coupable. Son passé se faisait un malin plaisir à le persécuter ces derniers jours. C'est alors qu'il stoppa net. Il ne pouvait fuir plus longtemps. Lestat se targuait de rechercher sa rédemption mais c'est au travers de ses victimes qu'il pourrait la retrouver.

      _ Allez vous me tuer? couina une enfant de dix ans.
      _ Oui !
      _ Est-ce que ça fait mal la mort? reprit-elle en versant des larmes silencieuses.
      _ Très mais tu retrouveras tes parents petite, lui répondit-il avec une lueur malsaine dans son regard.


      _ Toute une famille ! C'est du grand Lestat ça plaisanta Kronos, fier de son enfant.
      _ Ils étaient succulents, un vrai bonheur.
      _ Allez viens, la soirée ne fait que commencer. Allons en ville faire notre marché.
      _ Ouais crièrent le reste de la bande.


    Lestat se remémorait maintenant parfaitement bien de cette funeste soirée. Le quatuor se trouvait dans une petite ferme un peu en dehors de Londres où il venait de décimer une famille entière, lui rappelant que trop peu sa propre famille. Kronos, en leader les avait alors enjoint à le suivre en ville, afin de semer la tyrannie dans la bourgeoisie. Malgré sa récente tuerie, le vampire éprouvait une soif inégalée, accrue par le désir de faire du mal pour se venger de la vampire qui venait de déserter son existence. Il s'était alors retrouvé à l'écart des autres dans cette sordide allée. Tel un conquérant, il se voyait évoluer parmi les badauds, ignorant tout du sort qui leur réservait puis, il l'avait vu. Fragile, presque morte, allongée à même le sol, attendant cette délivrance qui tardait à venir. A ses yeux, elle était comme une invitation et il avait fondu sur elle, en bon prédateur décelant une faiblesse chez sa proie. Sans prendre le temps de jouer, il avait percé sa peau pour atteindre sa carotide, déversant son poison en elle. Lestat avait bu et continuait de boire jusqu'à ce qu'il sente comme un chatouillis. Un homme, un suicidaire qui osait l'interrompre dans son repas. Chacune de ses pensées, de ses gestes lui revenait aussi nets que s'ils venaient de se dérouler à l'instant. Son grognement, la peur de cet inconnu, l'abandon de sa proie pour se satisfaire d'une autre. Lestat n'était pas revenu terminer le travail. Il avait pensé à tort qu'elle succomberait au froid et à la perte de sang. Ainsi, dans son ignorance avait naquit sa seule création.

      _ Je.. te demande pardon souffla-t-il en prenant appui contre un arbre.


    Il sentait qu'elle se trouvait tout près, attendant des explications qui ne viendraient surement jamais. Elle le haïssait, elle devait le haïr mais Lestat ne succomberait pas à cet appel, ne subirait pas cette vengeance car il n'était plus seul désormais. Il devait veiller sur ses protégées, il le devait pour son clan. Les Ragnorök était sa famille, et pour cette raison, il se battrait jusqu'au bout. Cette femme pouvait tenter tout ce qu'elle voulait, il se défendrait jusqu'à la mort car elle représentait une erreur, sa seule faute et le vampire se devait de l'éradiquer. Dusse-t-il tuer un autre de ses enfants. Se retournant, il la vit, son visage clairement marqué à jamais dans son esprit et dans sa mémoire. L'envie de tout savoir d'elle le démangeait et il se rapprocha, se gardant tout de même a bonne distance. Elle voulait des réponses, il pouvait lui en fournir mais il se réservait le droit de taire certaines informations.

      _ Je suis Lestat S. Rogue, et je suis ton créateur. Haïs moi autant que tu veux mais je n'ai jamais désiré que ta mort. Je ne pensais que tu survivrais à une transformation. Auquel cas, je serais revenu te tuer.


    Attendant, raide sur ses jambes, le couperet, Lestat darda sur elle un regard énigmatique ou aucun sentiment ne se reflétaient. Il pourrait discuter autant qu'il le souhaitait avec elle, cela ne changerait en rien la donne. Toutefois, il lui demanda simplement son nom, d'un ton qui se voulait encourageant même si on sentait une certaine supplique sous adjacente.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptySam 1 Nov - 23:55

    Maïlin recula, sa main effleurant la dague qu’elle avait depuis sa transformation, celle qu’elle avait emporté lorsqu’elle avait prévue de se laisser mourir en pleine rue, ce soir où ce lâche l’avais condamné. Elle se coupa, mais peu importait. Ses yeux vifs toisaient l’individu avec horreur. Tout le corps de Maïlin frémissait, elle l’avait trouvé, elle avait trouvé son tueur. A cet instant, elle éprouva une intense envie de lui sauter dessus, de se jeter sur l’individu afin de lui faire le plus de mal possible. Elle se résigna, la douleur la brouillant. S’il elle avait pu pleurer, elle était convaincue que les larmes seraient en train de couler le long de sa peau lisse et claire. Ses poings se serrèrent, elle recula de nouveau, s’éloignant de l’homme et du danger de la même manière. Elle, se rappelait parfaitement la scène, ces visions qui la hantait depuis des années, les membres de Black Blood qui la questionnaient, incapable de trouver une raison a l’attitude sauvage et violente de la jeune femme, avant que celle-ci ne leur explique son problème. Ils l’avaient pris avec désinvolture. Jugeant cela sans grande importance, elle était des leurs à présent, et rien de pourra changer cela. Mais pour Maïlin cela n’avait fait que renforcer son désir de vengeance, sa colère.
    Elle se souvint du visage outré qu’elle avait affiché, de la colère meurtrière qu’il s’était emparé d’elle, elle avait couru, devaler les marches avec une souplesse vampirique, et s’était mise à lancer tout ce qui lui tombait sous la main par-dessus la balustrade, brisant l’argenterie, les tables, les chaises, tout. Il l’avait fermement emprisonné dans une étreinte qui lui aurait brisé les os en tant qu’humaine, et l’avait violemment poussé contre le mur ou ils l’avaient encerclé, afin qu’elle ne fasse pas de mal. Mais la jeune femme était inconsolable, impossible de calmer cette colère, elle avait passé des heures enfermée dans une pièce vide, ou elle poussait des hurlements qu’elle seule entendait, la pièce étant insonorisée. Quelques jours plus tard seulement, le calme avait repris possession d’elle. Elle avait refait apparition dans le salon, ne s’excusant pas, allant simplement s’asseoir en tailleurs près de la baie vitrée, observant un cours d’eau qui passait, silencieuse. Ces jours, elle s’en souvient. Elle était obsédée, obsédée par ce désir de vengeance, et à présent, voilà qu’il se tenait là, à quelque mètre d’elle. Elle aurait pu le tuer, sa sauvagerie étant sans égale. Elle sentait son habituelle colère dévastatrice l’envahir et parcourir ses veine comme l’aurait fait du sang humain, ainsi que ses pupille se dilater sous la fureur.

    Cependant, elle savait pertinemment qu’elle devait se contrôler. Déjà parce qu’elle voulait en savoir plus. Le visage déformé par la fureur et la douleur, la jeune femme baissa la tête et alla s’asseoir sur une souche d’arbre, a l’écart du jeune homme. Elle l’écoutait parler, se défendre, et expliquer pourquoi il l’avait mordu, répliquant qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle survive a la transformation. Il disait qu’a la base, elle devait mourir, qu’il voulait la tuer, abréger ses souffrance. Mais une chose a cet instant l’avait détourné de son but, et il l’avais laissé ici, en plan, pas tout a fait morte. Résultat : Maïlin vivait pour l’éternité, se nourrissant de sang humain, volant à la place de marcher... Elle e regarda, calme en apparence, bouillonnante a l’intérieur. Il s’excusait. Lui demandait pardon. A cet instant, Maïlin ne pouvait lui pardonner, ce n’était absolument pas son genre. Elle n’était pas insensible au charme du jeune vampire, a sa plastique parfaite, à ce teint de craie, ses cheveux soyeux et ce regard profond. S’il seulement il n’était pas son créateur, et qu’il ne fut pas des Ragnarök… Les instincts pervers de la jeune femme reprenait surface, ils arrivaient a n’importe quel moment. Elle détourna soin regard du jeune homme. Bornée comme pas deux, elle restait convaincue que le jeune homme avait détruit ses espérance. En l’occurrence, mourir.
    Alors a cet instant, Maïlin se leva. Avec grâce et volupté, la jeune femme se mouvait doucement jusqu'à arriver sous le nez du jeune homme qui était quelque peu plus grand qu’elle. Elle le regarda dans ses prunelle noisette, profonde, avec un regard haineux, noir.

    Alors, tue-moi. Maintenant.

    Elle plissa les yeux. C’était une excellente solution de son point de vue. Certes, il pouvait être pris pour de la lâcheté vis-à-vis de son clan, mais Maïlin ne désirai que ça. Soudain, elle se ravisa. Pensant à Belle, a Draven. Et bien que cela fût étonnant, à Declan. Elle ne pouvait pas se faire tuer, en les abandonnant ainsi, bien que ce fussent ce qu’elle voulait le plus au monde. C’était trop lâche, trop idiot. Nous étions en pleins guerre, elle ne pouvait pas mourir maintenant. Elle regarda le jeune homme et fit non de la tête, pour lui indiquer qui’il devait oublier ce qu’elle venait de dire. Elle se mordit la lèvre et recula, retournant méditer sur sa souche d’arbre. Il en était maintenant aux présentations. Il s’appelait Lestat. Maïlin ouvrit grand les yeux. Le bel apollon de Gabrielle, cette jeune femme des Ragnarök que Maïlin adorait détester et combattre. Elle ne releva pas cette pensée cependant, écoutant la voix douce du jeune homme. Lorsqu’il eut terminé de prendre la parole, elle se leva doucement, s’approchant de lui. En temps général, Maïlin avait un effet immédiat sur la gente masculine. Un certain succès. Mais c’est une parenthèse, car à cet instant, Maïlin n’éprouvait que de la haine pour le jeune homme. Et un soupçon d’attirance, ce qu’elle n’avouera jamais. Elle le regarda d’un œil mauvais, avant de prendre la parole a son tour.

    Maïlin Roosevelt… Je ne peux rien te promettre quand a me tenir tranquille. La colère me démange et mes mains ne demandent qu’a t’égorger.


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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyDim 2 Nov - 2:54

    Lestat serait fou de ne pas remarquer sa beauté alliant les rondeurs de son ancienne vie d’humaine à celle plus sensuelle de son existence vampirique. Elle était attirante et majestueuse dans sa colère. Le vampire faillit lâcher un sourire railleur en se disant qu’il ne valait rien de mieux qu’une femme en colère pour qu’elle resplendisse de beauté. Or, sa demande venait d’anéantir toute pensée poétique. Elle ne pouvait pas lui demander ça et pourtant c’était la loi qu’il le voulait. Deux clans, une guerre et des ennemis. Comment aurait-il pu savoir qu’elle faisait partie des Black Blood, simple intuition. Maïlin était trop « vieille » pour être un nouveau né et son regard trahissait ses habitudes alimentaires. Or, il connaissait l’historique de ce clan avec sa famille et tant qu’il vivrait, personne ne ferait de mal au Ragnarök. Pour Penille qui était comme sa sœur, sa meilleure amie. Pour Gabrielle, son ancien « amour », pour tout ceux composant les habitants de North Wind Manor.

      Alors, tue-moi. Maintenant.


    Ses mots résonnaient encore dans son esprit qu’elle se ravisait, retournant blessée dans sa fureur près de la souche. Lestat soupira avant de tourner le dos à sa progéniture, comme pour trouver une solution à leur problème. Car il y avait un problème. Elle le haïssait, il se haïssait, ils se haïssaient. Comment se tirer de ce problème car quoiqu’elle tente, étant le plus vieux, il pourrait toujours s’en sortir mais un cas de conscience s’imposait en lui. Pouvait-il lui donner la mort après lui avoir donné la vie ? Le pire dans cette histoire, c’est qu’il se sentait tout à fait capable et n’hésiterait pas une seule seconde. Calmement, il s’adossa à un vieux rocher plein de mousse, la détaillant avec connivence avant de regarder au loin, conservant un silence. Chacun perdu dans ses pensées. Pris d’un instant de folie, il lui demanda son identité, comme pour mettre un nom sur un visage, sur une erreur de parcours car elle en était une. Lestat tuait mais ne transformait pas. Voilà sa seule ligne de conduite qu’il avait toujours su tenir avant ce désastre.

      Maïlin Roosevelt… Je ne peux rien te promettre quand a me tenir tranquille. La colère me démange et mes mains ne demandent qu’à t’égorger.


    Un petit rire sortit de sa gorge, un mélange de rugissement rauque et de gaieté. Il la regarda, d’un air railleur comme s’il doutait qu’elle puisse être en mesure de le tuer. Peut-être parce que quelque chose lui disait clairement qu’elle attendait encore bien des réponses et qu’il serait le seul à pouvoir les lui fournir. Les mains croisées derrière sa nuque, il observait la cime des arbres qui obscurcissait son champ de visions. Cette attitude pouvait énerver mais maintenant que le mal était fait, que faire de plus mis à part prendre les choses comme elles viennent ? Maïlin mettrait du temps à avancer, cela lui prendrait du temps mais un jour elle apprendrait de ce statut de vampire et peut-être le haïrait-elle moins. Pour l’instant, il se tenait à sa disposition pour se battre, pour discuter pour ? Il ne savait quoi d’autres tant qu’elle n’impliquait personne d’autres.

      _ Tâche d’être tranquille, il se pourrait que tu comprennes que ton "père" n’est pas un ange comme tu peux le penser. Dis-moi, parle-moi de toi. Je sais que c’est idiot mais maintenant que tu es là devant moi, j’ai envie de savoir. C’est la première fois que je.. Je suis le responsable d’une transformation. Après, égorge moi si tu veux, ça te calmera un temps avant que tu reprennes l’envie de te venger de quelqu’un d’autres. Si tu veux tu peux toujours me demander de te tuer. En ce moment, les suicidaires dans votre groupe sont légions. Une de plus ou une de moins, je commence à me demander si cela fait une différence, énonça calmement Lestat.


    Le vampire connaissait ses failles à présent, il savait exactement comment la mettre hors d’elle mais il préférait parler calmement avec dans un premier temps. Il lui faudra du temps mais il arriverait à l’apprivoiser pour avoir lui aussi les réponses à ses questions puis, il verrait le choix qu’il opérerait. Maïlin symbolisait un peu une renaissance pour lui. Jamais dans sa longue errance, il n’avait pensé à se faire un compagnon ou une compagne. Il vivait parmi les autres vampires sans créer plus de lien, de peur de les faire souffrir ou de les perdre. Seulement, est-ce différent avec une personne que l’on engendre ? Cela le mena à sa propre relation avec Kronos. Le vampire avait été une sorte de mentor ténébreux, le conduisant par la main dans la voie du mal, se rendant fier des actes de son fils. Pouvait-il se montrer aussi fier ? Non. Sa philosophie de vie était à un siècle de la sienne ou peut-être pas. Après tout, que connaissait-il d’elle mise à part les circonstances de sa mort et son identité.

      _ En échange, je répondrais à tes questions si tu le désires, reprit-il en plantant son regard calme dans celui plus ombrageux de sa compagne, ne quittant pas son poste d’observation.


    Lestat attrapa une brindille et la mâchonna avant d’une impulsion sauté sur le rocher pour s’y allonger, offrant son corps au rayon de soleil qui filtrait parmi la masse touffue de branches d’arbre. Un faible rayonnement provenait à la base de son cou. Sa posture aurait pu paraitre nonchalante mais un œil averti serait capable de noter la tension qui l’habitait à cet instant. Quoiqu’il arrive, il restait sur ses gardes.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyDim 2 Nov - 5:06

    Maïlin était resté debout, jeune femme révoltée, partagé entre sa colère et sa douleur. Elle était immobile, comme le vampire qu’elle était, fixant cet homme, qui semblait amusé. Un grondement sonore monta dans sa gorge et résonna dans la foret. Se moquait-il d’elle ? Maïlin se calma. . La fureur était toujours présente, mais le vampire la refoulait tant qu’elle le pouvait. Inutile de s’énerver, et d’attaquer, puisque évidemment, c’était ce qu’il semblait chercher. Maïlin se détendit donc, restant néanmoins sur ses gardes. Elle leva les yeux vers le ciel, sautant sur une branche du pin a ses coté, et s’assit agilement sur l’une d'entre elles; regardant l’homme, Lestat, de haut. Lui était un Ragnarök. Ce clan se nourrissant exclusivement de sang bestial. Maïlin eut surpris bien des conversations sur ce clan pour le connaitre dans les moindres détails, aussi bien que l’opinion que son clan en faisait. Cela s’opposait radicalement en effet. A coté des Black Blood, les Ragnarök semblaient doux comme des agneaux, ayant préféré se nourrir de sang animal. Maïlin refoula un rire. Les humains étaient bien assez nombreux pour qu’on les tues afin de se nourrir. Eux étaient bien trop gentils, ils se souciaient bien trop de la race humaine. Maïlin, quant à elle, s’en fichait éperdument. Elle les détestait, ces êtres humains, ayant eu de mauvais exemple dans sa jeunesse. Ils étaient... Si faibles. Tellement de tendresse qui dégouline, c’est écœurant. Ils se soucient tellement des autres, se prennent la tête pour des choses tout simplement inutile… comme une simple fuite d’eau, des choses tellement futile. Comme l’amour. Ils s’evertuent a trouver ce qu’ils appellent « l’âme sœur ». Une chose tellement risible pour Maïlin L’amour ne dure jamais. Ca va, ca vient, ca repart. . Comme c’est venu. Rien de bien intéressant. Elle les trouve lamentables. Comme elle autrefois. Elle était lamentable. Alors lorsqu’elle pense que ces vampires agissant contre leur nature essaient de préserver la vie des ces êtres ridicules, Ca la fait bien rire.

    _ Tâche d’être tranquille, il se pourrait que tu comprennes que ton "père" n’est pas un ange comme tu peux le penser. Dis-moi, parle-moi de toi. Je sais que c’est idiot mais maintenant que tu es là devant moi, j’ai envie de savoir. C’est la première fois que je.. Je suis le responsable d’une transformation. Après, égorge moi si tu veux, ça te calmera un temps avant que tu reprennes l’envie de te venger de quelqu’un d’autres. Si tu veux tu peux toujours me demander de te tuer. En ce moment, les suicidaires dans votre groupe sont légions. Une de plus ou une de moins, je commence à me demander si cela fait une différence, énonça calmement Lestat..


    L’attitude amusée et décontracté du jeune homme énervait la jeune fille. Il paraissait . . . si sur de lui, c’en devenait agacant.
    Maïlin arqua un sourcil. Elle écouta attentivement les paroles du jeune vampire & retroussa une fois de plus ses lèvres sur ses dents. Manie vampirique. Que disait-il ? Il n’était pas son père, non. Ou alors, il l’était, mais cela voudrait signifier que dans la vie, comme dans une vie de vampire, Maïlin n’eut posséder pour père que des ordures. Bien qu’elle ne pense pas que Lestat fut aussi détestable que son précédent paternel. Il fallait faire très fort pour le dépasser, le père de Maïlin étant la pire des ordures qui soit. Bien qu’a cette époque, dans les années 1800, mieux valut être une ordure pour survivre dans ce monde. L’égoïsme, il n’y avait que ça de vrai. Il faut croire que la mère de Maïlin ne fut pas assez affreuse pour plaire suffisamment a son père; qui, une fois au courant que sa femme parcourait les rues, afin de trouver des hommes a la recherche de plaisir, l’encouragea a poursuivre son travail de putain après l’avoir battu et violée sauvagement. Acte auquel il répondit que la victime, aussi sa femme, était consentante. Ce père qui ne se préoccupa même pas de la mort de sa femme. C’était lui tout craché.
    Alors non. Maïlin ne voulait plus de père, plus personne en qui donner sa confiance. Elle vivrait en solitaire, a l’écart.

    Maïlin avança. Le discourt de Lestat avait fait naître un sourire mauvais et moqueur a la commissure de ses lèvres. Lui, avait des remords ? C’était trop gentil. . Vraiment, ça la touchait beaucoup. Rien ne pouvait être plus ironique pour décrire ce que Maïlin ressentit à cet instant. Le clan des Ragnarök lui parut encore plus lamentable. Peut être sous estimait elle cet . . . « ange » ? Non. Non, Maïlin était persuadée qu’il était loin d’être un ange. Mais il avait tout d’un Ragnarök, ca, on ne pouvait douter. Ce remord, cette obsession de devoir expliquer, de se justifier, d’une voix douce et calme.
    Si elle était restée humaine, Maïlin aurait sentit des frissons lui parcourir le corps, lorsque Lestat répliqua que son clan subissait pas mal de suicide en ce moment… une de plus ou une de moins. Elle se calma cependant, en apparence seulement. Elle plissa les yeux et le toisa d’un air hautain. S »il se croyait supérieur a elle, croyait l’impressionner ou l’apaiser, il se trompait. Maïlin ressentit davantage de haine envers le vampire. Ses yeux s’attardaient sur ses poignets, son visage, sa gorge. Un grondement sonore sortit de la gorge de la jeune femme, avertissement que le jeune homme franchissait les limites.
    Que voulait-t-il ? Maïlin avait très bien entendu, cependant la phrase ne prenait aucun sens dans l’ouïe de la jeune femme. Il souhaitait plus d’informations sur elle. . . Que pensait-il ? Qu’ils parviendraient a engager une conversation ? Maïlin eut un rire cristallin qui se répercuta parmi les arbres. Elle ne discutait déjà pas beaucoup avec son clan, alors avec l’adversaire. . . Elle recula. S’adossa a un tronc d’arbres et fixai Lestat sans pour autant répondre a ces questions. Certes, des questions, elle en avait plusieurs. Mais elle refusa d’informer davantage le jeune homme sur elle-même. L’apprivoiser ? Ce serait un exploit, la jeune femme étant aussi sauvage que violente. Elle eut un sifflement rageur, devinant ses pensées, ses actes. Beaucoup avaient tenté avant lui, aucun n’y était parvenu. Alors ce ne serai pas cette ordure qui arriverais à obtenir quoi que ce soit d’elle. Elle le toisa avec arrogance, lui lançant des regards plus sombre les uns que les autres. L’envie de l’égorger lui était passée. Il la provoquait, mais Maïlin ne jouait pas a son jeu, elle n’y rentrerait pas. Le visage fermé et sérieux, elle était cependant quelque peu perdue. Si lui essayait de calmer le jeu, c’était raté. Maïlin était toujours aussi furieuse après lui. Et son calme et son arrogance n’arrangeaient rien.


    Je ne fais aucun échange, tu ne sauras rien de moi. Malgré tout, je ne peux cesser de t’en vouloir… Tu aurais pu simplement me laisser perdre la vie dans cette rue cette nuit là . . . ne pas me voir et passer. Mais tu t’es arrêté à moi. & en plus de me vider de mon sang, tu n’as même pas terminé ton travail… me laissant immortelle. Je ne t’égorgerai pas. . ca ne m’avancerai a rien. Et ca ne calmeras pas ma colère. De toute manière, la guerre a débuté. L’un de nous finira par périr, et je m’arrangerai pour que ce soit toi. D’ici là, j’aurais eut mes réponses, et ma colère ne sera passé qu’une fois que je te saurai mort, Lestat S. Rogue. Tu ne peux plus rien pour moi, et cesse de te torturer avec des remords, tu ne fais que te faire souffrir toi-même. Ils ne me touchent absolument pas. Pas plus que tes excuses. Ma colère après toi est inimaginable.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyLun 3 Nov - 4:16

    Un hurlement de douleur et de terreur s’échappa de son être sous le feu dévorant ses entrailles, le poursuivant avec force et persévérance. Tout son être se tendait, ses cordes vocales à demi brisées à force de lâcher des cris où se percevait la pire des souffrances. La peine, immense. Indomptable, dévorante. Lestat se consumait de toute part. Ses muscles tendus à l’extrême le faisaient souffrir, mais la tension ne se décidait pas à quitter son corps. Que se passait-il ? Pourquoi lui faire endurer mille morts ? Dans un brouillard, il percevait des rires rauques, semblables à des grognements d’animal à l’affut d’une proie. Et cette lame qui le transperçait encore et encore sans jamais discontinuer. La douleur influait et refluait en lui, ne lui laissant guère le temps de souffler. Puis, ce fut la délivrance. Un froid innommable s’empara de lui, lui coupant le souffle, arrêtant les battements de son cœur. La mort venait d’achever son œuvre, le rendant immortel. Les rires se stoppèrent soudainement, n’étant plus que chuchotements intrigués. Lestat ouvrit des yeux apeurés et s’aperçut que les voix qu’il avait aperçut comme dans un brouillard étaient celles de ses agresseurs. Eux, le regardaient comme une bête curieuse, attendant visiblement la crise.

      _ Mon enfant, fit sur un ton paternaliste, le vampire à la large cicatrice.
      _ Que m’avez-vous fait ? Que m’avez-vous fait ? cria Lestat, apeuré.


    Puis les explications étaient venues, vite, trop vite. Le vampire nouveau né les avait suppliés de le laisser partir et ils avaient obtempéré, le ramenant à sa ferme, un sourire sadique déformant les traits. Non pas tous. Celui qui se nommait Silas le regardait avec un air désolé avant qu’il ne comprenne la raison, que trop tard. Ciara venait de l’apercevoir par la fenêtre et courrait le rejoindre. Son mari en fit de même mais quand son corps percuta le sien, cette odeur fleurie et sucrée lui monta à la tête. La tentation de boire le sang de l’élue de son cœur le transperça et transfigura ses traits. Sa femme tenta de se débattre mais déjà il l’emprisonnait dans une étreinte mortelle. Le reste ne lui apparaissait que flou dans sa mémoire et ce n’est qu’un grognement de Maïlin qui le fit sortir de ses songes. Etrangement, il percevait enfin la menace sous adjacente à ses traits délicats. La force brute de son être. La vampire était magnifique et au delà de cette apparence, il percevait sa colère, sourde, incommensurable.

      Je ne fais aucun échange, tu ne sauras rien de moi. Malgré tout, je ne peux cesser de t’en vouloir… Tu aurais pu simplement me laisser perdre la vie dans cette rue cette nuit là . . . ne pas me voir et passer. Mais tu t’es arrêté à moi. & en plus de me vider de mon sang, tu n’as même pas terminé ton travail… me laissant immortelle. Je ne t’égorgerai pas. . ca ne m’avancerai a rien. Et ca ne calmeras pas ma colère. De toute manière, la guerre a débuté. L’un de nous finira par périr, et je m’arrangerai pour que ce soit toi. D’ici là, j’aurais eut mes réponses, et ma colère ne sera passé qu’une fois que je te saurai mort, Lestat S. Rogue. Tu ne peux plus rien pour moi, et cesse de te torturer avec des remords, tu ne fais que te faire souffrir toi-même. Ils ne me touchent absolument pas. Pas plus que tes excuses. Ma colère après toi est inimaginable.


    Au début, il ne comprit pas de quoi elle parlait avant qu’il ne souvienne des mots qu’il venait de lâcher. Le vampire était une nouvelle fois, parti dans ses songes, oubliant tout de la conversation. Un petit rire mi-désespéré mi-ironique franchit la barrière de ses lèvres. Il ne se voulait pas blessant mais il mesurait l’étendu de son action. Toutefois, il ne regrettait aucun de ses gestes. Il apprenait, et avançait à chacune des difficultés. Maïlin était en droit de le détester. Il avait détruit cette femme, elle méritait sa vengeance. Lestat se redressa souplement sur ses pieds, levant son visage calme vers elle, les mains dans les poches de son jean. Le toisant de haut, la jeune femme respirait la dureté. Et bêtement, il se mit à être fier d’elle. Un sentiment délusoire mais bien présent en lui.

      _ Mes remords n’ont pas à t’atteindre. Je ne le cherche en aucune façon. Je t’ai présenté mes excuses, c’est tout ce que je peux faire pour toi. Défoule toi, tente de me tuer si cela te soulage mais tu ne pourras changer la donne. Je t’ai transformé par erreur, je n’étais même pas là pour tes premiers pas de nouveau né. Cela non plus, je ne pourrais le changer. On ne revient pas sur le passé. Tu es parfaitement en droit de me haïr, de vouloir me tuer mais je ne te faciliterais pas la tâche car j’ai encore des choses à faire avant de trépasser. Tu as raison, l’un de nous périra au cours de cette guerre. De la main de l’autre peut-être bien aussi. Nous sommes pourtant liés que tu le veuilles ou non.


    Lestat la rejoignit en quelques secondes sur la branche d’arbre, un petit sourire collé au visage. Franc, chaleureux. Le vampire ne recherchait pas le conflit avec elle. Pas encore et il désirait le lui faire comprendre. C’est pourquoi, il tira de la poche de son jean, un petit médaillon qu’il ne quittait jamais mais qu’il refusait de porter. Celui de Kronos. Une histoire de tradition dont il s’était bien gardé de poursuivre mais les choses étaient différentes. Rapidement, il le glissa dans la main de la vampire avant de sauter en bas de l’arbre et de commencer sa marche. La soif continuait de le tirailler mais avant, il releva la tête vers la cime des arbres pour l’observer.

      _ Accorde moi une faveur ! Ne nous battons pas aujourd’hui. Le temps viendra bien assez vite où toi et moi, nous nous affronterons Maïlin. Si je peux me permettre un conseil, apprends de tes ennemis, et tu apprendras de toi. Renseigne-toi sur moi, apprends le plus possible. Cherche la faille, exploite là et alors, j’accepterai de me battre contre toi, lui adressa-t-il calmement la parole, de sa grave et posée.

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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyMar 4 Nov - 21:21

    Essaie un peu de te concentrer ! C’est exaspérant, tu n’arrives à rien en ce moment ! J’espere que ca va vite passer, parce que ça va rapidement m’agacer… Nous avons besoin de tout le monde en ce moment, tes histoires attendront !

    Après un regard exaspéré adressé à Maïlin, il secoua la tête d’un air agace et s’éloigna. Le jeune vampire était installé sur le canapé, le visage tordu par la fureur et l’impatience. Cela faisait près de plusieurs mois que ce même rêve la hantait, toujours cette imagination qui lui jouait des tours, ce passé qui la rattrapait, comme si lui aussi était impatient de savoir qui avait mordu Maïlin. Cela lui produisait d’incessants soubresauts, des tremblements, cependant aucuns frissons. Maïlin regarda s’éloigner Declan, soupirant. Il était agacé. De toute manière il l’était toujours. Il reprochait à Mailin son inconscience, lui reprochait d’être sans cesse inattentive, en ce moment, aux conversations importantes concernant les guerres se préparant. De ne pas y faire attention, pire, de s’en foutre complètement. Ce que Maïlin avait nié de son habituel ton sec et froid. Il savait que Maïlin était obsédée par cette rencontre, mais s’en fichait. C’était ses histoires. Du moment qu’elle allait bien, il n’y avait aucunes raisons de s’inquiéter. Mais pour la concernée, c’était autre chose. Ainsi, Maïlin était allée se refugiée dans sa chambre, à l’ abri des remontrances et des haussements de sourcil. Allongée sur son lit, observant le plafond, son esprit vagabondait. Etait-ce un homme ? Une femme ? Etait-ce même un Black Blood qui mentira ? Maïlin était arrivé a un tel point qu’elle imaginait les situations les plus improbable. De la musique aux oreilles, malgré cela, la jeune femme ne parvenait à chasser ses images de sa tête. Elle s’était donc levée, décidée à aller faire une balade en forêt, et, comme chaque jours, chaque jours où son espoir diminuait, tandis que son impatience augmentait, elle tenterait de trouver l’homme qui hantait son esprit depuis tellement de temps. Sautant avec légèreté au sol, elle traversa avec rapidité la pièce, telle une furie, claquant la porte sans un bruit. Descendant les marches quatre à quatre, elle ne jeta pas le moindre coup d’œil aux personnes présentes, ne remarquant point le coup d’œil en coin de Draven, qui établissait divers plan en compagnie de Declan. Elle contournait les meubles avec grâce trop concentrée sur son but pour remarquer les regards tourné vers elle. En ces temps de guerre, chaque allée et venue d’un membre du clan vers l’extérieur était soigneusement remarquée.

    Maïlin… Ou vas-tu ? dit d’un ton sec Declan sans même se retourner, cependant que Draven observait la jeune femme intrigué.
    Chasser. Répondit-elle tout aussi sèchement.
    Tu n’a pas l’air d’avoir soif, quelle est la vraie raison de ta sortie ?

    Sans donner de réponses, Maïlin leva les yeux au ciel et s’engouffra vers l’extérieur…


    Maïlin baissa la tête, observant Lestat, intriguée. Que lui voulait-il ? Cherchait-il donc a se lier d’amitié avec elle ? Mais qu’avait t’il dans le crane ? C’était bien trop facile, il y avait surement autre chose de caché là-dessous, il était… trop calme. Trop doux. Ca ne plaisait pas à la jeune femme. Elle avait pour habitude de rencontrer des ennemis agressif, et non doux comme des agneaux. Son regard semblait si fier, dans sa direction, et ne fit qu’augmentait la dureté de la jeune femme. Elle émit un léger grognement au son de son rire. Pourquoi riait-il ? La trouvait t’il ridicule ? Elle le toisa plus froidement encore, lorsqu’il prit la parole. Elle écouta le moindre de ses mots, si doux, si tendre entre ses lèvres.
    Oui, ils étaient liés. Il était le père, elle était la fille, malheureusement. Il formait un couple bien étrange. Prenait-il son rôle de maître au sérieux ? Cela, Mailin s’en contrefichait. Maître ou pas, elle le haïssait, et cela, rien ne pourras le changer.
    Elle observa attentivement l’homme. Il était en bas, à quelques mètres d’elle, fier et irrésistiblement beau. Il débordait d’excuses, de remords, mais semblait néanmoins borné à ne pas se laisser abattre. Elle luttait contre ses sentiments, ne niait pas que le jeune homme l’attirait d’une manière bien étrange, mais refusait de se donner a lui, de donner ne serait-ce qu’un simple sourire, une douce parole. Ils étaient ennemis. Point. Et l’ont ne pactise pas avec l’ennemi. Même si les deux jeunes gens avaient des sentiments, cela ne pourrait jamais se passer, et de toute manière, Maïlin n’éprouvait envers le jeune homme… si ce n’est une très forte attirance. Trop forte. Elle lui tambourinait dans le crâne, lui rappelait des sentiments humains, tel que les frissons ou la sueur. La simple écoute de sa voix lui faisait tourner la tête. Elle résistait. Elle le devait.

    Oui, ils étaient liés. Etait-ce bien, ou mal ? Une black Blood était lié avec un Ragnarök ? Deux personnes restant ennemie. Lestat semblait vouloir être sympathique avec sa « fille ». Maïlin était perdue. Elle semblait rester forte, en apparence, gardant ce regard dur, ces airs froid et hautain. Mais tout son être s’écroulait, bouillonnait sous l’effet du jeune homme. Elle ne pouvait pas avoir de sentiments, c’était la pire chose qui devait arriver, ca ne devait pas. C’était impossible, mais que faire, si l’on ne parvient pas à freiner ses sentiments ?
    Toutes ces pensée s’entremêlaient dans l’esprit de ma jeune femme, qui plongée dans ses pensée, ne fit pas attention au Lestat qui était arrivée a sa hauteur, sur la branche. Elle tourna son visage dans sa direction, leurs regards se croisèrent. Elle le fixait, observant de très près la prunelle du jeune homme, si profonde. Son regard se perdit dans le sien. Elle battit inutilement des paupières, reflexe purement humain. Il la troublait, ca la rendait furieuse.
    Furieuse d’être aussi faible face aux hommes ayant autant de charme, furieuse de ne pas parvenir à ignorer, furieuse…d’avoir des sentiments.
    Il porta sa main à sa poche, provoquant un froncements de sourcil chez la jeune vampire. Intriguée, elle ne dit mot, et observa la chose ronde et brillante qu’il tenait entre ses mains, grandes et fine. Il la lui tendit, la jeune femme eut un geste mi violent, incertain. Que faisait-il ? Pourquoi lui donnait-il ce médaillon ? la jeune femme ne comprenait pas. Elle avait toujours tout calculé, persuadé que même les sentiments se soldaient par a + b. En colère a cause de l’incompréhension dont elle était victime, elle voulu lui rendre le bijou, mais Lestat était déjà en bas de l’arbre. Son esprit lui disait de le rejoindre afin d’obtenir des explications, mais les jambes de la jeune femme restaient fermement cloué a la branche. Elle était sur le point de lui lancer une réplique cinglante, lorsqu’il reprit la parole…

    - Accorde moi une faveur, ne nous battons pas aujourd’hui. Le temps viendra bien assez vite.
    Où toi et moi, nous nous affronterons Maïlin. Si je peux me permettre un conseil, apprends de tes ennemis, et tu apprendras de toi. Renseigne toi sur moi, apprend en le plus possible. Cherche la faille, exploite là et alors, j’accepterais de me battre contre toi, lui adressa-t-il calmement la parole, de sa voix grave et posée.


    Maïlin était perdue, écoutant attentivement les paroles du jeune homme, mais que disait-il ? Pourquoi lui donnait-il tous ses conseils ? Peut être était-ce un piège, elle songea à en parler au clan, mais se ravisa. C’était ses problème, ses histoire, comme disait Declan. Il n’avait pas à savoir… Mais elle était troublée par ses paroles, par le calme de sa voix, sa douceur. Et pourquoi lui avait t’il donné ce médaillon ? Mailin l’avait serré dans son poing, perchée sur sa branche. Elle descendit avec souplesse, et s’avança lentement vers le vampire, levant les yeux vers lui, elle lui montra le médaillon.

    Je ne te comprends pas. Je ne comprends pas tes intentions, ni tes paroles. Essayes-tu de me piéger ? J’ai suffisamment vécu pour me méfier de telles paroles. Nous sommes ennemis, et tu me donnes des conseils, c’est…inapproprié. Je ne peux en apprendre plus sur toi, et même si je le voulais, jamais je ne pourrais. Tu es du clan adverse, ce serait a la limite de la trahison. Ma raison me dit de te détester. Nous nous battrons, c’est certains. Après ces paroles, je n’ai qu’une envie, c’est de me mesurer à toi. Je n’ai à apprendre de personne, tu entends ? Je me débrouille très bien seule, et ce n’est pas un ennemi qui va m’apprendre ce que je dois faire, lui répondit t’elle, sûre.

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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyMer 5 Nov - 13:33

    Lestat essayait vainement d'établir un contact entre eux mais il comprenait la fureur de cette femme. Elle qui désirait tant la mort pour une raison inconnue, avait été condamnée à l'éternité. Il y avait de quoi être furieuse. Seulement aussi majestueuse qu'elle pouvait-être dans l'assouvissement de cette colère, il n'en restait pas moins que son créateur souhaitait faire les choses dans les règles de l'Art. Absurde quand on y pensait. Maïlin appartenait au clan ennemi, elle le haïssait et lui, il n'avait de cesse de rechercher son assentiment et son amitié. Amitié? Non, c'était plus profond que cela. Quelque chose en lui le poussait à rechercher la compagnie de la vampire sans savoir exactement quoi. Cette impression de lien entre eux le dérangeait dans la mesure où cela allait à l'encontre de sa loyauté pour ce clan qu'il aimait. Grâce au Ragnarök, Lestat se sentait enfin entouré, dans un foyer aimant. Certes, comme dans toute famille, il existait des conflits mais cela reposait son âme torturée. A croire qu'à force de promener sa peine, elle avait du s'user au fur et à mesure. Alors en toute connaissance de cause, il se devait d'assumer cette émotion naissante. Or, sa progéniture ne souhaitait que sa mort. Se pourrait-il qu'il tienne enfin la clé de sa rédemption? Etre engendré pour être finalement tué par celle qu'il avait engendré. La boucle serait bouclée ainsi.

    Non, il ne pouvait pas. Malgré tout ce qu'il éprouvait, tout ce qu'il admettait ou réfutait, l'idée même de se sacrifier pour une raison aussi égoïste le révulsait. Le clan avait besoin de lui. Pas qu'il détienne un rôle majeur mais tous les vampires, tous les guerriers seraient profitables en tant que guerre. Une fois cette bataille menée, il verrait. Le deuxième sentiment était qu'il ne pouvait s'empêcher de vouloir faire changer d'avis son "enfant". Elle méritait de se complaire dans sa vie éternelle sinon jamais, elle ne ferait le deuil de sa vie humaine. Ironique n'est-ce pas, quand on songeait que ce genre de pensée venait d'un homme pour qui le passé restait sa bête noire. Une expression voulait qu'il était plus facile à dire qu'à faire. Or, elle s'appliquait à la perfection à leur situation. Le mentor, le créateur donnant des conseils à son élève. Revêche, dangereuse mais élève tout de même. Maïlin l'impressionnait dans sa colère. Toute cette haine, qu'elle avait du refouler pendant toutes ses années. Cette obsession jusqu'à devenir une raison de vivre. Les deux vampires se ressemblaient énormément, tous les deux se raccrochant à la seule raison qui pourraient leur donner envie de continuer. Elle, sa colère envers lui, lui, la même mais retournée contre sa propre personne. Seulement, une question se posait : qu'adviendrait-il d'eux une fois cette émotion envolée.

    C'est ce qui le poussa à faire cette confidence, à lui donner ce conseil. Plus elle en apprendrait sur lui et plus, elle continuerait de le détester. La moindre des choses qu'il pouvait faire pour elle, serait bien d'alimenter sa haine viscérale qu'elle lui vouait. Pourtant, Lestat ne pouvait ignorer ce pincement à son cœur mort depuis des siècles. Maïlin était sa progéniture, elle était comme sa seule famille encore vivante. Drôle de relation et sentiment. Tout les opposait et il restait là, proche d'elle, recherchant sa compagnie. La fuite serait le moyen le plus sur pour ne pas commettre l'irréparable alors Lestat prit sur lui de s'éloigner. Toutefois, elle ne semblait pas de cet avis et il ne put retenir ce sourire tendre à son encontre. Le vampire vivait toujours ses émotions sur l'instant T et malgré lui, elle faisait ressurgir un sentiment familial en son être.

      _ Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourrait exister sans la faculté d'oubli murmura-t-il en se rapprochant d'elle.


    Lestat conservait pour lui, une attitude bienveillante même s'il craignait qu'elle ne commette un acte à connotation agressive. Que ferait-il? Il se défendrait à coups sûrs. Les mains dans les poches de son jean, il la toisait amicalement avant d'hausser les épaules. Il savait exactement vers quelle personne la conduire. Le tout était de s'assurer que Belle lui raconte des horreurs. Une fois sorti de sa vie peut-être par la mort définitive- elle l'oublierait. Alors, elle éprouverait le bonheur, la sérénité et pourrait se montrer fière. Or, il était bon de savoir manier avec finesse.

      _ Tout n'est pas que piège. T'ais-je donné un quelconque sentiment d'insécurité depuis que nous nous sommes rencontrés? Je ne pense pas. Si tu veux en découvrir plus sur moi, parle à Belle E. Dorfer. Elle pourra te renseigner. Sache que tu es trop fière pour ton propre bien. Si je désirais te combattre aujourd'hui, je n'aurais qu'à titiller ce point là pour te faire perdre toute capacité de réflexion. Ne sois pas si aveuglée par ta colère. Oublis que je suis ton créateur, vois en moi un ennemi ordinaire. Tu me donneras beaucoup plus de fil à retordre bien que tu m'as l'air d'être une vampire aguerrie, reprit-il calmement.


    Maïlin continuait de le fixer, sûr d'elle et il en éprouvait que plus d'attirance. Il ne devait pas mais ce sentiment ne désirait nullement le déserter. La vampire était dangereuse pour lui et Lestat commença à s'éloigner encore plus avant de revenir sur ses pas. Calmement, il lui tendit la main, conscient de son geste déplacé mais il souhaitait qu'elle le suive, aveuglement. Allait-elle céder à la curiosité ou le repousser? A elle de jouer, balle dans son camp comme qui dirait.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyMer 5 Nov - 20:06

    Belle… Cet homme avait quelquechose à voir avec elle ? Maïlin fronca les sourcils & se rapprocha du jeune homme sans s’en rendre compte… Elle connaissait Belle pour être une de ses amies, et pour beaucoup apprécier la jeune femme. Qu’avait t’elle fait avec lui ? Le mécanisme se mit en place dans la tête de la jeune fille. L’avait t’il aimé ? Belle était une jeune femme magnifique, au caractère bien trempé, Et maïlin ne doutait pas qu’elle a eut maintes histoires d’amour, mais depuis son arrivée dans les Black Blood, Maïlin n’avait jamais entendu prononcer le nom de Lestat S. Rogue entres les lèvres de la jeune femme. Lorsqu’elle entendit l’homme dire le prénom de Belle, Maïlin le regarda droit dans les yeux, ses pensées défilant à toute vitesse…
    Maïlin était hypnotisée par ses yeux, par son visage, ses expressions, par son être tout entier. Bien qu’elle affirme détester Lestat, elle ne pouvait nier qu’une forte attirance était née entre les deux vampires. Pour la première fois depuis sa transformation, elle avait peur. Peur de ses sentiments. Peur de l’avenir. Elle s’était juré ne plus ressentir de sentiments envers quelqu’un lorsqu’elle fut mordue, et puis, cette fois, le hasard voulut qu’elle tombe sous le charme de son agresseur même… son père, son maître.

    Même si son cœur lui disait le contraire, Maïlin ne pouvait s’engager avec cet homme. Elle devait jouer le jeu de la haine, pour son clan. Elle ne pouvait risquer de les mettre en danger a cause d’une amourette envers un homme du clan ennemi, les autres membres lui en voudrait, ils souffriraient a cause de cela, peut être bien qu’elle sera forcée de les quitter. Elle cela, elle ne pouvait pas. Malgré son tempérament solitaire & son air froid, Maïlin les considérait comme sa seconde famille, elle les aimait, bien que cela fut surprenant entendu de sa bouche. Si par trahison, elle devait les quitter, elle subirait pour la seconde fois une souffrance inégalée. Et elle ne pouvait risquer cela, risqué de retomber pour la seconde fois dans l’autodestruction. Se reconstruire était déjà bien difficile à présent, elle ne pouvait se permettre de retomber, elle ne se relèverait pas cette fois, & chercherais de nouveau un moyen de mourir…pour la seconde fois. Lestat n’impressionnait pas Maïlin, du moins, pas de la même manière que lui l’était d’elle. Elle aimait son sang froid, et sa gentillesse, mais cette dernière restait douteuse, à son goût. Elle avait trop fait d’erreur dans le passé à cause de ses doutes. A présent sa confiance n’était donnée à personne. Sauf à elle-même. Maïlin se connaissait elle savait qu’elle finirait par craquer. Seulement, cette fois ci, elle ne devait pas, il y avait trop de choses en jeu.

    Au plus profond d’elle-même, Maïlin souhaitait se lier avec le jeune homme, cette chose qui ne cherchait qu’à sortir… cette chose qui l’effrayait. Elle ne connaissait rien de lui, et pourtant, elle semblait avoir un semblant de confiance en lui. Le voir l’apaisait, la détendait. Peut être avait-il un pouvoir ? Et si ce n’était pas me cas, c’était encore plus effrayant, cela voudrait dire que Maïlin était tombé amoureuse de l’homme, et si tel était le cas, ce serait dur de lutter contre ses sentiments.

    Tout n'est pas que piège. T'ais-je donné un quelconque sentiment d'insécurité depuis que nous nous sommes rencontrés? Je ne pense pas. Si tu veux en découvrir plus sur moi, parle à Belle E. Dorfer. Elle pourra te renseigner. Sache que tu es trop fière pour ton propre bien. Si je désirais te combattre aujourd'hui, je n'aurais qu'à titiller ce point là pour te faire perdre toute capacité de réflexion. Ne sois pas si aveuglée par ta colère. Oublis que je suis ton créateur, vois en moi un ennemi ordinaire. Tu me donneras beaucoup plus de fil à retordre bien que tu m'as l'air d'être un vampire aguerrie , reprit-il calmement.

    Un ennemi ordinaire… mais ce n’était pas le cas, et Maïlin ne voulait pas se mentir a elle-même. Il ne serait jamais un ennemi ordinaire, ne serait-ce que par le charme qu’il dégageait, l’attirance qu’il avait sur elle. Elle ne le considérerait jamais comme un homme ordinaire, il était son créateur, l’homme qui l’avait transformé, l’homme de ses cauchemars, celui qu’elle hait le plus au monde, celui qu’elle aime malheureusement. Elle avait besoin de temps, pour penser a tout cela. A ces sentiments depuis longtemps oublié, elle se considerait à présent comme une battante, une guerrière, qui ne se laissait pas distraire par des amours. Aujourd’hui c’était différent. Elle devait parler à Belle, lui poser des questions, et tenter d’en apprendre plus sur lui. Maïlin baissa les yeux. Pour une première fois, elle baissait les yeux devant un homme, devant un ennemi, qui plus est. C’était comme si elle s’abaissait devant lui. Ecartant cette pensée, la jeune femme leva les yeux. Elle luttait. Avec férocité contre les effets que lui produisait le jeune homme. Elle fuyait son regard, le plongeant dans autre chose. Le médaillon résonnait étrangement dans sa poche, comme s’il lui indiquait de cesser de penser à l’ avenir, aux remontrances. Mais elle ne pouvait pas. Ce serait égoïste.

    Que sais-tu de Belle ? Comment la connais tu ? A-t-elle une place importante dans ton passé… Lui as-tu… fais du mal ?


    Cette eventualité n’avais pour l’instant pas effleuré les pensée de Maïlin, qui recula. Et si cet homme avait fait souffrir Belle ? Qu’il était en réalité l’homme qui la rendait si froide, la raison pour laquelle elle subissait une descente aux enfers, entre drogues et alcool ?

    L’incompréhension dominant son regard, Elle sentit quelque chose effleurer sa main. Elle baissa les yeux et remarqua qu’il lui tendait la sienne. Elle haussa un sourcil et ton son corps s’enflamma... Etait-ce une embuscade ? Le doute envahi la jeune femme. Ce serait…imprudent. Et dangereux. Mais l’esprit de Maïlin lui ordonnait de suivre l’homme, malgré qu’elle fût effrayée de ce qu’il l’attendait. Elle ne pouvait pas le suivre, cela donnerais peut être suite a d’horrible représailles.Cependant, la jeune fille oublia toute forme de peur. Elle attendit, longtemps, avant de fixer son regard dans les beaux yeux du jeune homme. elle se renfrogna, reculant. que cherchait t'il, avec ses manières, peu communes. Elle ne pouvait s’adonner a lui de cette manière. Elle le toisa d’un regard empli de méchanceté.

    Avant tout, que me veux-tu ?
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyLun 10 Nov - 21:38

      _ Pourquoi me poser une question dont tu connais parfaitement la réponse ? Ne suis-je pas quelqu’un de cruel, de sadique ? Ne suis-je pas ton créateur, l’être infâme qui t’a transformé, toi qui désirais tant la mort ? S’enquit-il d’un ton doux.


    Lestat avait été étonné par la question de Maïlin, comme s’il pensait qu’elle aurait pensé par elle-même, plongée dans ses préjugés. Son regard à la fois perdu et méfiant déchainé en lui un torrent d’émotions toutes plus diverses les unes que les autres. Mais au-delà de toute considération, il ne pouvait s’empêcher de songer à la question de la vampire. Avait-il fait du mal à sa protégée, oui, assurément. Il ne suffisait que de se souvenir la soirée. Durant de longues années, il avait pensé à tort que Belle était morte ou vivant une vie calme auprès d’un mari. Le vampire était loin de se douter qu’elle vivait un enfer et qu’elle lui en tenait rigueur. Laissant tomber sa main, il l’invita d’un mouvement de la tête à le suivre, marchant calmement à ses côtés. Dans un premier temps, Lestat se plongea dans son passé, se remémorant chaque instant avec Belle. Il ne pouvait se restreindre pour autant dans ses petits regards en coin, à destination de la jeune femme qui le suivait. Maïlin lui rappelait ses erreurs mais aussi bêtement ses espérances. Ne plus être seul, avoir quelqu’un de sa famille, de son sang et de sa chaire. Techniquement, rien ne les liait mais il était son créateur, un peu comme son père. Or, une nouvelle fois, il éprouvait un attrait autre que filiale.

      _ Elle a été ma protégée, la première humaine que je côtoyais depuis que j’avais décidé de ne plus m’attaquer aux mortels. Elle allait se faire agresser quand je l’ai sauvé. Je ne l’ai plus jamais quitté pendant cinq longues années. Agent, garde du corps, ami, j’ai essuyé tous les rôles sans jamais lui donner ce qu’elle désirait tant. L’amour. Son sang m’était trop tentant et je sentais que plus les jours passaient et plus je cédais à cet amour interdit. J’ai fini par m’effacer de sa vie sans savoir que je la condamnais à l’éternité. Alors oui, je lui ai fait du mal. Enormément même. Je n’apporte jamais de bonheur à ce que je côtoie même si je recherche toujours à me faire pardonner de mes erreurs. Pourtant, je ne peux m’empêcher de haïr la vampire qu’elle est devenue, je n’arrive pas à me dire que Belle, celle que j’ai considéré un peu comme ma fille, vivait encore en elle, parla calmement Lestat bien que la fin de sa phrase fut prononcée avec douleur.


    Lestat poursuivit sa longue marche, tournant et retournant sa chevalière, seul objet qui continuait de le lier à son créateur. Le pendentif qu’il avait remit à Maïlin était son héritage. Celui du créateur à sa créature mais la chevalière était celle du clan. Un serpent enserrant un cœur. Celui de la barbarie, de son enfer personnel. Les cavaliers de l’apocalypse. Aussi étrange que cela puisse paraître, il ne l’avait jamais ôté, comme une piqure de rappel, comme pour se souvenir qu’il pouvait toujours retomber dans ses travers, un peu comme ce soir là. Une sourde douleur et colère l’avait envahit et il avait laissé ses émotions prendre le contrôle de sa raison, blessant encore plus qu’il ne pouvait le faire, sa magnifique Belle. Depuis, beaucoup de choses s’étaient produites. Gaby était revenue dans son cœur et dans son lit, devenant ainsi la seule barrière entre le Lestat sanguinaire et le Lestat repenti. Auprès d’elle, il redevenait un peu de Sullivan, ce fermier irlandais. La même sensation l’habitait quand il plongeait son regard dans celui de sa nouvelle protégée. Maïlin. Ennemis, le vampire se savait incapable de lui faire du mal. Il ne pourrait la tuer mais il se devait d’être loyal envers son nouveau clan. Dilemme, cruel et sournois dilemme. Cependant, il restait calme et détendu, une main dans sa poche, l’autre venant attraper celle de la vampire.

      _ Je ne m’attaquerais pas à toi aujourd’hui. Je veux apprendre à te connaître, que tu en fasses de même. Ce que je veux de toi, pour répondre à ta question, c’est que tu m’accordes ce que je recherche depuis des années. Quelqu’un appartenant à ma famille. Je sais que tu me hais mais j’aimerai faire quelque chose pour toi. Si tu veux me haïr, hais moi, si tu ne peux me pardonner, ne me pardonne pas. Le temps atténue toutes les blessures et j’aimerais un jour que tu puisses pardonner tes jours passés et aimer tes lendemains. Veux-tu bien me dire pourquoi cette nuit là, tu désirais mourir ?


    La question fut posée d’un ton chaleureux, accompagnée d’un sourire tendre. Lestat lâcha sa main, se reculant pour ne pas envahir son espace vital. Il comprenait la dureté de son regard, la méchanceté de ses mots. Et malgré cela, il continuait d’afficher un visage empreint de bonté et de douceur. Sans s’en rendre compte, ils étaient arrivés dans son coin privilégié, celui où il se réfugiait quand la pression devenait trop forte pour lui.

    Entouré d’arbre, un petit ruisseau glissait le long des rochers empilés, dans un ensemble verdoyant qui rendait l’atmosphère magique et reposante. Un faon se désaltérait et il s’approcha calmement de lui jusqu’à le caresser avec douceur. Au bout d’un moment, l’animal s’enfuit et il l’observa, un drôle de sourire aux lèvres. Tendre avec ses proies, tendre envers les humains. Qui pourrait croire que cet homme devenu vampire avait pu être l’espace d’un siècle, un barbare, un monstre. Souplement, il sauta sur un rocher, puis un deuxième, jusqu’à s’asseoir en tailleur sur le sommet de la petite cascade. Le calme régnait en maitre sur cette petite enclave de la forêt.

      _ Voici mon jardin secret, l’endroit où je voulais te mener. Ici, tu es sûre de me retrouver quand tu voudras m’affronter. Autant mourir dans un endroit que l’on affectionne, sourit-il en dardant sur elle, un regard malicieux.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyMar 11 Nov - 14:58

    J’aimerais savoir comment continuer de te haïr a présent. Après ces mots. Même si ma tête continue de te haïr, il m’est difficile d’y voir clair, de te donner ma confiance. J’avoue être troublée.

    Maïlin restait calme, sur ses gardes face a cet homme dont elle ignorait presque tout et envers qui elle ressentait quelque chose encore inconnu. L’attirance,l’amour qui sait. Cette sensation de vouloir toucher l’être face a vous, de vouloir déposer un baiser sur ses lèvres, de lui faire comprendre que pour la première fois de votre vie, vous ressentez le véritable amour a son égard. Maïlin n’a jamais aimé. Elle eut des rapports, elle s’est laisser abusée par des hommes maintes fois, mais jamais, elle n’a éprouvé de sentiments amoureux envers quelqu’un, si ce n’est Arthur, son frère jumeau, dont l’amour eut depuis longtemps dépassé la fraternité. Cet liaison incestueuse, malsaine qui faisait rythmé leur cœur d’humains, si vif a cette époque, pourtant sale et violente. Mais c’est une autre histoire, un autre contexte que ce qu’elle éprouvait a cet instant. Ses yeux noir la minutes précédente, son corps convulsé par la colère, et l’envie de se jeter sur Lestat dans le but de lui arraché les yeux et tout ce qu’elle pouvait lui faire de mal c’était évanoui pour laisser place a un calme rare chez la jeune femme. Maïlin, cet être torturée, froide et perverse, incapable de voir du bon dans son entourage, serait elle capable de pouvoir aimer une nouvelle fois ? Aimer de plus celui qu’elle hait tant, celui qui t’attire autant qu’elle le hait, le provocateur de cette vengeance inespérée, de cette colère qui ne quitte jamais son corps. C’était une folie. Une folie passionnelle. Considérer Lestat comme un membre de sa famille, comme son propre père, ne lui avait effleurer l’esprit. Elle avait eut un père, et le souvenir de ce dernier lui était aussi douloureux qui si on l’avait brulée au fer blanc. En avoir un de nouveau lui était inacceptable. Jamais plus elle ne voulais de liens avec quiconque, et encore moins familial. Mais Lestat, c’était autre choses. D’incompréhensible.

    Je n’aurais jamais imaginer, que Belle ai eut des rapports avec toi. Encore une fois tu me trouble. Crois tu pouvoir m’apporter le bonheur, pour une fois ? Quand je t’écoute, me dire les rapports que tu as entretenu avec Belle, que je côtoie chaque jours, j’ai du mal a imaginer comment tu pourrais me comporter avec toi. J’ai déjà souffert tout une vie. Souffrir de nouveau durant cette nouvelle existence ne me plait guère. Je n’ai connu Belle que vampire, c’est elle qui ma aider a mon arrivé chez eux.

    Ils marchaient. Maïlin ignorait où, mais la douce voix de son maître la guidait, et aveuglement, elle le suivait, se laissant guider par son cœur, et non par sa tête. Elle jeta un rapide regard a l’homme, qui jouait avec la chevalière a son doigt, et la jeune femme effleura volontairement le pendentif qui se trouvait dans sa poche. Avait il un lien avec cet autre bijou au doigt de Lestat ? Le métal normalement froid était chaud entre les doigts glacé de la jeune femme. Maïlin ne possédait aucun souvenir de sa vie antérieure. Désirant mettre fin a ses jours lorsqu’elle fut mordue, Elle n’avait rien emporter pour l’autre monde, désirant oublier sa vie, jusqu'à l’infime détail. En vérité, Maïlin se savait elle aussi incapable de faire volontairement du mal a Lestat, même si elle savait que sa colère incontrôlable lui en ferait un jour. Elle jouait la grande sauvage, qu’elle était certes, mais face a lui, elle luttait contre les sentiments qui l’envahissait, refusant de s’ouvrir a lui. Mais elle sentait que cette lutte prenait fin, que son cœur menaçait de dévoiler des choses sur elle a Lestat. Il lui prit la main, Maïlin ne protesta pas, et garda la sienne entre les doigts froid de l’homme. Il la guida rapidement jusqu'à la lui lâcher, enfin. Maïlin était calme, et douteuse. Elle ne le regardait pas de ce regard qu’on connais de la jeune femme, ces yeux noir haineux, non, a cet instant les yeux de la jeune femme étaient doux. Jusqu'à ce que Lestat lui pose la question qui n’aurait jamais du franchir ses lèvres. Maïlin se raidit. Ses yeux prirent une teinte différente, virèrent du vert au noir d’encre, et la jeune femme baissa la tête. Son cœur se lacéra, s’ouvrit soudain comme une fleur au printemps. Elle s’appuya contre un arbre. La pluie commencait a tomber, comme pour annoncer l’ambiance du récit qui suivait. Elle mouillait la jeune fille, les gouttes ruisselaient sur ses cheveux.


    Ceci est la partie noire de mon existence…Je vivais a Londres dans ce siècle de violence, ce siècle malsain. Je vivais avec une mère putain et un père salaud. Je me faisait battre chaque jour durant, après avoir vu ma mère pleurer sous ses coup de fouet. Je voulais en finir. De cette pauvre vie. Je crevait de faim, de froid, sous cette pluie battante ou tu m’a trouvé. Ma peau était tendue sur mes os, le sang glissait sur ma peau
    sale. Je venait d’avoir un peu d’argent pour avoir fait plaisir a un odieux boucher qui n’avait pas bon ménage avec sa femme. J’avais faim, on m’avait dérober ma paye. Je suivait les traces de ma mère morte il y avait peu de temps. Les traces du travail de putain. On m’avait enlevé mon frère, mon père rentrait soul. Je crevait de faim. Alors je me suis laisser m’étaler sur ses pavé, si dur, qui paraissait doux sous mon corps souffrant. Je voulais mourir, je le souhaitai éperdument. Mais tu es arrivée, je suffoquais, tu a posé tes mains sur mon ventre et tu a laisser ton venin m’envahir, avant de t’abreuver de mon sang, pour ne pas le finir, et me transformer en l’un des tiens, prolongeant mon enfer a jamais. Comment te pardonner, de ne pas avoir laisser crever une pauvre putain que j’étais… et comment t’en vouloir lorsque tu me parles avec des mots si doux, et que tu transforme ma colère en calme…


    Cette révélation, provoqua une rage sans égale chez la jeune femme. Ses souvenirs se bousculaient dans sa tête, et tout son corps se convulsait sous l'effet de la colère. Ses yeux devinrent noir, ses canines se retroussèrent sur ses lèvres lisses, elle jeta un regard empli de haine a Lestat avant de se jeter sur lui, avec violence. Sa colère ne s'atténuait pas, l'aveuglait a tel point qu'elle ne savait ce qu'elle faisait. Elle souhaitait juste faire le plus de mal possible a cet homme qui avait raviver ses souvenir. Elle grogna, souffla, son vosage se trouvant a quelques centimètre de celui de Lestat. Elle était accroupie sur le torse du jeune homme, le regard d'un oeil mauvais, lui montrant ses canines. Elle avait envie de le frapper, de l'achever, elle lui assena une gifle sur la joue, lui entaillant cette dernière, blessure qui se referma aussitôt.
    Lorsque la colère prit fin, faisant place a la douleur. La colère l'avait emporter sur la raison une fois de plus.. la jeune femme se mordit la lèvre, se releva, se rendant compte qu'elle l'avait attaquer, alors qu'il n'avais eu aucun gestes brusque envers elle, s'il y avait eu une bagarre, c'était tout simplement a cause de ses emportements dévastateurs. Pleines de remord, qu'elle n'avoueras jamais, elle se releva, pour s’éloigner… alors qu’ils étaient arriver a cet endroit sublime, que même la pluie n’enlaidissait pas. Maïlin marchait, le visage fermé, contre tout autre attaque, ses souvenir envahissant son esprit, lui donnant le tournis. Elle s’assit sur un rocher, dos a Lestat, recroquevillé sur elle-même. Maïlin si belle, si majestueuse lorsqu’elle était au sommet de sa colère, semblait soudain d’une faiblesse redoutable, ainsi positionnée, son dos voutée, et son menton posé sur ses genoux. La douleur s’était éprise d’elle, elle ne pensait a rien d’autre en cet instant, même pas a cette faiblesse que seul Lestat avait vu. Voyait en ce moment. Personne n’eut jamais vu Maïlin dans cet
    état… ne la connaissant que froide belle, et violente.

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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyVen 14 Nov - 16:56

      J’aimerais savoir comment continuer de te haïr a présent. Après ces mots. Même si ma tête continue de te haïr, il m’est difficile d’y voir clair, de te donner ma confiance. J’avoue être troublée.


    Le couple marchait silencieusement quand Maïlin avait pris la parole. Lestat posa sur elle, un regard chaleureux et compréhensif. Depuis sa naisse en 1737, il comprenait un peu mieux les hommes et les règles les régissant. Lui même éprouvait des difficultés à lui faire confiance malgré cet élan de sympathie qui lui venait naturellement. On ne pouvait pas dire que le vampire appréciait les conflits car plus, il pouvait les éviter et mieux il se portait. Après autant de meurtres, de viol, de carnages, Lestat était revenue à une philosophie de vie beaucoup plus pacifiste. Par ailleurs, il ne niait pas non plus le fait que c'était la peur de replonger dans ses travers qui le maintenait sur cette voie. Lestat se souvenait parfaitement de la sensation lorsque Belle et lui s'étaient violement affrontés. Ce besoin de tuer, de frapper, de torturer. Le pire dans l'histoire, c'est qu'il n'arrivait point à se soumettre à la honte. Cette sensation de liberté, de pouvoir, elle le grisait toujours autant. Alors oui, Maïlin avait raison de ne pas lui faire confiance. Cependant, une force mystique le poussa à conserver le silence, à taire ce conseil des plus vitaux. Se pourrait-il qu'en si peu de temps, elle ait pris une certaine importance dans sa vie? Ils restaient toujours ennemis. Lestat ne trahirait jamais les siens mais pourrait-il tuer de ses propres mains sa propre "descendance" ? Il en doutait et quand il rencontrait ce regard doux, ses sens s'agitaient, le rendant fébrile et nerveux. La conversation continua son cours et c'est tout naturellement qu'il répondit à sa question sur son lien avec son amie Belle.

      Je n’aurais jamais imaginé, que Belle ai eut des rapports avec toi. Encore une fois tu me trouble. Crois-tu pouvoir m’apporter le bonheur, pour une fois ? Quand je t’écoute, me dire les rapports que tu as entretenus avec Belle, que je côtoie chaque jour, j’ai du mal à imaginer comment je pourrais me comporter avec toi. J’ai déjà souffert tout une vie. Souffrir de nouveau durant cette nouvelle existence ne me plait guère. Je n’ai connu Belle que vampire, c’est elle qui ma aider a mon arrivé chez eux.


    Si Lestat fut surpris de sa question sur le bonheur qu'il pourrait lui apporter, il le cacha subtilement. Maïlin le décontenançait au plus haut point. De haine, elle semblait être revenue à des sentiments plus amicaux mais il sentait qu'un rien la ferait changer d'avis. Or, il désirait ardemment la connaître. Toutefois, quelque chose le travaillait. Quand il souriait à la jeune vampire, le visage de Gabrielle venait le hanter, comme pour lui rappeler qu'il jouait avec le feu. Est-ce que les flammes lécheraient sa peau, le brûlant ou alors sa peau resterait-elle de glace? Voilà toute la question. Maïlin représentait l'interdit, le lien poussait à l'extrême. Gabrielle, elle, représentait la douceur ainsi que la fidélité au clan. Deux vampires, deux choix, de destins différents. Les deux appartenaient à son passé mais seule une serait son avenir. Pourtant Lestat ne désirait faire aucun choix. Il n'en avait pas à faire. Ce n'était pas comme s'il éprouvait des sentiments autres que de l'affection pour sa créature. N'est-ce pas? Le doute en lui persistait toujours.

      _ Je ne sais pas si je serais capable d'apporter du bonheur à quelqu'un. L'humain que j'étais avant oui mais le monstre que je suis devenu, je l'ignore Maïlin. Peut-être serait-il bon que je ne sois pour toi l'unique objet de ta vengeance et non autre chose. J'avoue que cette perspective ne m'enchante pas mais je pense davantage à toi qu'à moi. Le temps m'a montré que la vengeance ne résout jamais rien mais que dans certains cas, elle pouvait apaiser. Pour Belle, je suis devenue obsession et je le regrette. La femme, l'humaine en elle me manque atrocement. Es-tu son amie? Pourrais-tu veiller sur elle pour moi?



    Sa supplique ne fut qu'un faible murmure que seul un vampire pouvait entendre. Malgré le fait qu'il haïssait la vampire, il ne pouvait enraillé ses instincts protecteurs. De plus, Lestat avait fait une promesse à Belle et il comptait la respecter. Autant celle de la protéger que celle de s'écarter de sa vie. Simplement, cette tâche se révélait plus ardue que prévu car il aimait encore l'ancienne humaine. Et que les mauvaises langues se taisent, cela ne venait pas de sa ressemblance avec Ciara, sa défunte femme. De temps en temps, il se demandait quelle aurait été sa vie s'il n'avait pas fêté les récoltes avec ses amis ou s'il avait transformé sa femme. Vivre l'éternité auprès de celle qu'on aime était quelque chose de fabuleux, rien que d'y songer. Pourquoi pas après tout.

      Ceci est la partie noire de mon existence…Je vivais a Londres dans ce siècle de violence, ce siècle malsain. Je vivais avec une mère putain et un père salaud. Je me faisais battre chaque jour durant, après avoir vu ma mère pleurer sous ses coups de fouet. Je voulais en finir. De cette pauvre vie. Je crevais de faim, de froid, sous cette pluie battante ou tu m’as trouvé. Ma peau était tendue sur mes os, le sang glissait sur ma peau sale. Je venait d’avoir un peu d’argent pour avoir fait plaisir a un odieux boucher qui n’avait pas bon ménage avec sa femme. J’avais faim, on m’avait dérobé ma paye. Je suivais les traces de ma mère morte il y avait peu de temps. Les traces du travail de putain. On m’avait enlevé mon frère, mon père rentrait soul. Je crevais de faim. Alors je me suis laisser m’étaler sur ses pavé, si dur, qui paraissait doux sous mon corps souffrant. Je voulais mourir, je le souhaitai éperdument. Mais tu es arrivée, je suffoquais, tu a posé tes mains sur mon ventre et tu a laisser ton venin m’envahir, avant de t’abreuver de mon sang, pour ne pas le finir, et me transformer en l’un des tiens, prolongeant mon enfer a jamais. Comment te pardonner, de ne pas avoir laissé crever une pauvre putain que j’étais… et comment t’en vouloir lorsque tu me parles avec des mots si doux, et que tu transforme ma colère en calme…


    Lestat écoutait sans un mot la longue tirade de Maïlin, comprenant la jeune femme plus qu’elle ne pouvait en douter. La misère humaine avait é té son lot pendant de nombreuses années où il l’observait à retrait. Il s’était aperçu le mal que certaines personnes infligeaient à d’autres voir à soi-même. Se détruire, blesser, à croire que beaucoup n’ont que ce mot à la bouche. Le vampire déplorait ce genre d’attitude mais il n’était pas en reste non plus. A force de vivre dans le passé, il se coupait de tellement de choses qu’au final, ne brisait-il pas lui-même une source de bonheur intarissable comme l’amour ? Perdu dans ses pensées, il ne prit pas garde à l’orage qui assombrissait le regard de la vampire et fut étonné quand il se sentit brusquement plaqué en arrière contre le rocher. Accroupie sur lui, elle le surplombait de toute sa colère et Lestat serra fortement ses mains. Il avait remarqué que c’était lors d’affrontement que sa noirceur se révélait à lui aussi, s’employa-t-il à conserver tout son calme. Lorsqu’elle lui asséna une violente gifle qui lui entailla sa joue, un grognement sinistre sorti de sa gorge. Menaçant, prédateur, son regard se voila brusquement mais Maïlin changea d’attitude du tout au tout, le troublant. C’était comme si elle en venait à regretter ce geste agressif à son égard.

    Maïlin s’écarta rapidement de lui jusqu’à s’éloigner pour s’asseoir sur un rocher, lui tournant le dos. Toute son attitude dénotait la souffrance et le repenti mais aussi l’apitoiement. Elle venait d’être prise dans un moment de faiblesse par l’homme qu’elle détestait le plus. Un soupire s’échappa de ses lèvres et Lestat s’élança du rocher, souplement avec grâce. Sans faire de bruit, il s’approcha d’elle jusqu’à s’asseoir derrière la jeune femme. D’un geste tendre, il la força à venir s’adosser contre son torse, entre ses jambes. Lestat conservait ses bras autour de sa taille, venant ainsi poser son front contre l’épaule de la vampire. Il ne comprenait pas son attitude mais la savoir inquiète, blessée ou faible l’emplissait d’un sentiment qu’il n’avait depuis longtemps éprouvé. Il n’arrivait d’ailleurs pas à mettre un mot dessus tant son comportement le troublait au plus haut point. Calmement, il l’enlaça, s’attendant tout de même à ce qu’elle le repousse. Il prenait des libertés avec Maïlin et connaissant la jeune femme, la réponse pourrait être on ne plus douloureuse. Pourtant, il prenait ce risque car elle était importante pour lui. Une nouvelle fois, le visage de Gaby s’imposa à lui, sans savoir pourquoi.

      _ Je ne te demanderai plus d’informations si personnelles. Pardonne moi d’avoir réveillé ses souvenirs en toi. Est-ce que cela va mieux Maïlin ? Veux-tu que je te laisse seule désormais ? murmura-t-il au creux de son oreille.


    Si elle lui demandait de partir et de la laisser, il obéirait mais il savait aussi qu’il ferait tout pour la revoir ou l’entre apercevoir. Une sorte d’admiration, respect, et répulsion le saisissait en présence de son ennemie et pourtant, il la tenait toujours contre lui, dans cette douce étreinte presque amoureuse.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptyVen 14 Nov - 21:09

    Chose que tout son entourage avaient parfaitement acquis, c’est que Maïlin était une têtue, au très mauvais caractère, et que lorsqu’elle se trouvait seule, se torturant avec ses sombres pensée, il était déconseillé de s’approcher d’elle. Ce qu’il fit. Lui qui ne la connaissait pas encor, mais qui était le provocateur de tout ce tourbillon d’émotion qui naissait en elle. Maïlin savait le danger que ca représentait, c’est pourquoi elle ne chercherait pas à le revoir. Elle ne pouvait pas le tuer, ni l’aimer. Dans ce cas, inutile de le voir davantage et de risquer quelque chose de malencontreux. Elle avait honte d’elle-même, se détestait pour avoir des sentiments envers l’être qu’elle haïssait le plus au monde mais pour qui un amour naissait. Un amour qui se serait résumé a du déchirement du début a la fin, connaissant le caractère violent et lunatique de la jeune fille. Bien qu’elle regrette son geste, la colère fourmillait encore dans ses veines, et ce fut encore pire lorsqu’il s’approcha d’elle. Elle entendit ses pas approcher dans son dos, et ferma les yeux afin de se contrôler. C’était un sentiment extrêmement étrange. Elle refusait de se donner a lui, de continuer à avoir une relation si ambiguë, si proche avec celui qui l’engendra, mais elle aurait tout donné pour recevoir une caresse de sa part, qu’il la touche, l’embrasse ou l’enlace. C’était malsain, elle le concevait. Mais l’esprit sadique et perverse de la jeune femme reprenait surface, et la simple vue du jeune homme entrainait dans un son esprit une tornade d’images malsaines en tout point. En d’autres termes, elle avait autant envie de le tuer, de l’écorcher, de le blesser afin de le voir hurler de douleur, que de l’embrasser avec douceur. Et lorsqu’elle sentit le vampire la prendre afin de la serrer contre lui, elle émit un grognement furibond, joué car elle n’avait qu’une envie c’était rester ainsi l’éternité durant. Chose étrange vu le peu de temps depuis qu’ils s’étaient rencontrer. C’était chose nouvelle que de ressentir une telle attirance envers quelqu’un. Mais la colère se mêlait a l’envie, et la jeune vampire eut une telle envie de le repousser, qu’elle du faire appel a toute sa force moral pour s’empêcher de lui enfoncer ses ongles dans la peau. Pourtant, durant plusieurs minutes, elle ne broncha pas, le laissant l’enlacer de cette manière, si protectrice et douce à la fois. C’est tellement étrange, une haine violente mélangée à un soupçon d’amour…d’attirance, dirons-nous plutôt. Appeler cela de l’amour effrayait la jeune fille, qui tentait vainement de se convaincre qu’elle ne ressentait rien envers Lestat, en vain.

    Qu’allait-elle faire une fois Lestat quitté ? Elle se refugierait dans sa chambre, surement, évitant avec précaution les regards de ses camarades. Sans aucun doute, ses regards trahissait ce qui venait de se passer, une sorte de trahison envers son clan, rien que l’étreinte avec Lestat, cela relevait de la trahison. Et ce regard était emplie de colère, de regret, mais toutefois aussi de tendresse, signe qu’elle venait de passer un bon moment. Elle était troublée, incapable d’aligner deux pensées juste, tant l’endroit où elle se trouvait présentement l’apaisait. Mais signifier cela à Lestat serait un grave erreur, et, même pour elle, elle se devait d’oublier tout ce qui venait de se passer. Elle rouvrit les yeux, constatant avec surprise er fureur qu’elle était tout simplement contre le jeune homme qui l’enlaçait avec douceur. Une gène s’empara d’elle, elle grogna et tout se passa a une vitesse effrayante. Elle se dégagea rapidement de son étreinte, l’écorchant de nouveau au passage, après lui avoir grogné dessus avec fureur. Aussi avait-elle décidé de passer sur cela, de tout oublier, et de se comporter en ennemie, seulement en ennemie avec cet homme. Lui avait raison a son tour. Il désirait n’être que l’être qui l’avait engendré, son ennemi, un Ragnarök et rien d’autre… Rien d’autre ? Etait-ce vraiment ce que voulais Maïlin ? En apparence, cela ne faisait aucun doute, mais au plus profond d’elle-même, là où était soigneusement rangés tout ces sentiments et ces envies que la jeune femme refusait de montrer au monde, se trouvait l’amour, une profonde attirance qui était née ce jour là, autant pour elle que pour lui. Elle ne l’avoueras et desirait se comporter comme si elle ne l’avait pas rencontrer. Elle dirait simplement au clan, qu’elle avait appris que l’homme qui l’avait engendré était mort. Oui, c’est cela, il était mort tout simplement. De cela, elle justifierait son comportement plus calme, qu’elle n’avais plus de vengeance à accomplir, et elle ne serait plus obligé de tuer Lestat pour cause de vengeance. Ce serait de la guerre qu’elle le tuerait, seulement. Certes, elle le devait, par obligation avec son groupe et la règle qui se devait d’être appliqué, et qui desirait qu’aucune amitié, ni amourette ne devait s’établir entre deux membres de clans différent, tout simplement parce que c’était la guerre. Et qu’elle serait exclue du clan si ils le découvraient. Pouvait-elle seulement tuer Lestat ? Etait-elle capable de le voir éteins à jamais. Qui plus est, si cela se passait avec le clan, elle serait obligée de sourire, de paraitre contente de son meurtre alors qu’elle n’était qu’horrifié. Une blessure profonde, noir et dépourvu de sang gisait sur le torse du jeune homme, dont le tissu du vêtement avait été déchiré par le geste violent de Maïlin. Ses yeux lançaient des éclairs, elle le toisait d’un regard mauvais, lui indiquant qu’elle n’avais pas aimer son geste, ce qui était faux.

    Elle se leva, lui tournant négligemment le dos. Ses yeux indiquaient une déception & une tristesse mal contenue, qu’elle prenait bien soin de lui cacher. Ses mains se retenaient de trembler, elle tentait vainement de se contrôler, car il lui était difficile de lui dire qu’elle ne voulait jamais le revoir, car son plus grand désir serait justement le contraire. Si il n’existait pas ces foutue clan, idiot qui plus est, elle aurait pu agir a son aise, même s’il aurait été difficile de vivre un amour avec quelqu’un, alors qu’elle n’accordait sa confiance a personne. Elle aurait simplement voulu qu’il n’y eut pas de guerre, qu’elle puisse agir comme elle le souhaitait. Bien qu’une partie de son cerveau souhaitait ardument envoyer Declan au diable avec ses règles et faire ce que bon lui souhaitait, car Maïlin avait une véritable horreur des règle, et lorsque son chef lui ordonnait quelque chose, car devait accomplir a contrecœur, elle acquiesçait avec difficulté, n’acceptant que pour le clan toujours le clan. Il était le chef et c’était ainsi, de plus, elle avait déjà maintes fois été reprise par lui a cause de ses désobéissance répétitive. Et son clan était comme sa famille, elle les aimait, bien qu’on aurait dit le contraire, elle tenait a eux. Mais si il n’y avait pas eu cet enjeu, elle aurait envoyer Declan sur les roses depuis bien longtemps, ne supportant pas lorsqu’il se la jouait aux allures de grand chef, encore pire lorsqu’il la reprenait. Elle se contrôlait de ne pas lui souffler dessus, ce qui était déjà arrivé, la faisant redescendre dans l’estime du GRAND CHEF. Elle s’en fichait pas mal, aimant vivre comme bon lui semblait. Malheureusement, c’était ainsi, et elle ne pouvait l’aimer comme elle le voulait, devant se résigner à se mentir à elle-même afin de ne pas trop souffrir, bien que la douleur fût que trop présente déjà.

    Je veux t’oublier, Ragnarök. Tu réveille en moi des sentiments bien trop dangereux pour mon clan. Des sentiments que je ne connais pas, et dont je ne peux me permettre en ta faveur. De ce fait, et afin de ne pas souffrir plus que je souffre déjà, je ne veux plus jamais te revoir, tu entends ? Plus jamais. Je veux que tu fasses comme si nous ne nous étions jamais rencontrer. Quant à moi, je dirais que j’ai appris mon créateur mort. C’est mieux ainsi pour chacun de nous. Vis bien, un jour, sans doute, un de nous deux mourras, peut être de la main de l’autre. Quoi qu’il en soit, si cela se passe ainsi, je considérerais ta dépouille comme une des maintes qui sont déjà passées entre mes mains. Nous sommes allé bien trop loin, déjà, et je ne peux nier mes sentiments plus longtemps, je ne suis pas idiote. Alors mieux les oublier. Adieu.

    De cette phrase, elle prit le soin de ne pas se retourner, afin de ne pas voir son visage, ni ses yeux doux, ses lèvres si parfaite qu’elle voulait les embrasser, ce regard qui l’apaisait. Elle soupire, baissa la tête, et partit, d’un pas qui se voulais léger, tout simplement a cause de son statut de vampire, car, si elle avait été humaine, il aurait été lourd. Lourd de tristesse, de regret, et d’amour.
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MessageSujet: Re: Sorry, Blame It On Me [PV]   Sorry, Blame It On Me [PV] EmptySam 15 Nov - 17:27

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