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 Parce que la maison devient une prison [Livia]

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MessageSujet: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyVen 31 Oct - 20:37

« Je sors et cette fois-ci tu ne pourra rien y faire »

Un claquement de porte se fit entendre, les voisins devaient sûrement se demander ce qui venait de se passer. Il faut dire que jamais au grand jamais, ils n’entendaient de bruit provenant de la grande maisonnée. Les cris et les disputes qui avant n’avaient jamais eu lieux d’être se faisaient de plus en plus présent depuis que cette vague de meurtre était apparue sur la tendre ville qu’est Babylon. Il faut dire que les voisins étaient sur qu’un jour ou l’autre, ils entendraient des cris provenants de cette maison. Ils en étaient sur car dans leur mentalité très fermée, ils savaient que ne pas avoir deux parents pour élever un enfant rendrait celui-ci des plus difficiles. Pendant plus de 17 ans, leurs théories se sont révélé des plus fausses car de tout Babylon, la petite fille qui avait grandit dans la maisonnée était tout ce qu’il y a de plus charmante. Et oui jamais au grand jamais, ils n’auraient pensé avoir une voisine aussi attachante, douce et marrante que la petite Mayra. Mais bien sur, en grandissant, elle changea non pas en devant une adolescente incontrôlable mais en devenant plus adulte qu’elle ne le devrait. Pour eux, elle était passé du stade de l’enfance à celui d’adulte un peu trop vite bien entendu, elle avait toujours un comportement d’adolescente mais qui se sentait déjà assez adulte pour faire toutes les corvées ménagères et les choses dans ce genre. Bien souvent, le dimanche après midi, ils allaient dans la maisonnée blanche et ils mangeaient un bon gros morceau de gâteau que la tendre adolescente avait préparé. Jamais au grand jamais, ils n’auraient pensé avoir une voisine aussi attachante, douce et marrante que la petite Mayra. Mais bien sur, en grandissant, elle changea non pas en devant une adolescente incontrôlable mais en devenant plus adulte qu’elle ne le devrait. Pour eux, elle était passé du stade de l’enfance à celui d’adulte un peu trop vite bien entendu, elle avait toujours un comportement d’adolescente mais en s’occupant de la maison comme le ferait une adulte.

Aujourd’hui, la dispute avait été des plus violentes car Mayra s’était énervée comme jamais et oui, s’il y avait bien une chose qui l’énervait c’est qu’on la prise de sa liberté. Elle ne faisait pas partie de toutes ses adolescentes qui demandait à leurs parents pour sortir tous les jours et s’amusée. Elle, elle ne demandait qu’une toute petite ballade avant que le soleil ne se couche pour qu’elle puisse encore marcher un tout petit peu avant d’être ici comme dans une prison. Une prison, c’est le seul mot qu’elle avait à l’esprit lorsqu’elle pensait ç la situation qu’elle était en train de vivre. Depuis que la vague de meurtre avait commencé à s’abattre sur la ville, son père était devenu un vrai parano. Il n’avait pas d’autre mot pour décrire son comportement, il l’empêchait même de vivre à force de la priver de tout. Elle n’avait plus vraiment le droit de sortir le soir sans faire un grand détail d’où elle irait et de ce qu’elle ferait. Au départ, vu qu’elle n’était pas vraiment des plus capricieuse, elle l’accepta pensant que la lubie de son père se tasserait mais à son grand dam, cela ne vint pas au contraire, à chaque nouveau meurtre, c’était encore pire.

Et maintenant, elle venait de claque la porte de chez elle pour aller loin car elle était énervée. Une chose qui n’arrivait presque jamais chez cette demoiselle mais quand c’était le cas, il y avait vraiment peu de chose qui arrivait à la calmer et l’une d’elle était de marcher. Marcher où ? Elle ne le savait pas mais une chose était sur c’est qu’elle ne s’arrêterait pas avoir que le soleil n’est complètement disparu comme ça son père serait de mauvaise humeur. Voilà ce qu’elle voulait faire, le mettre d’aussi mauvaise humeur qu’elle l’était à cause de ce couvre feu stupide. S’il jamais, elle trouvait qui était l’auteur de tout ses meutres, elle serait capable de le tuer rien que pour revivre un peu. Il faut dire que dans son esprit, la peur qu’éprouvait son pére était impensable, comment pouvait-on à ce point avoir peur, elle ne le comprenait pas.

Cela faisait assez longtemps qu’elle marchait et elle remarqua enfin ou elle était. Mayra se trouvait en plein milieu de Faulkner Place, cela faisait une petite trotte depuis chez elle mais lorsqu’on est énervé, on ne regarde pas vraiment qu’elle temps on met ni où on va, tout ce qui nous intéresse c’est d’évacuer toute cette colère que l’on pourrait avoir. Mais depuis qu’elle avait commencé à marcher et bien, celle-ci c’était en aller à chaque pas qu’elle faisait et cela était une bonne chose. De toute façon, cela ne durait jamais bien longtemps, juste le temps de quelques minutes, mais il faut dire que puisqu’elle se mettait très rarement en coloré. Et donc, elle ne mettait jamais beaucoup de temps pour ce calmer et surtout pas maintenant qu’elle se trouvait en liberté à l’air libre rien ne l’empêchait plus d’être la gentille Mayra de tous les jours. Cela fut d’autant plus vrai lorsqu’elle remarqua au loin quelqu’un qu’elle connaît bien et même mieux que bien. Cette personne vers qui elle avançait n’était autre que Livia alors sur son visage se trouvait l’un de ses plus grands sourire car elle savait qu’avec elle, il n’y aurait aucun risque qu’elle s’ennuie ou qu’elle soit de mauvaise humeur c’était tout bonnement impossible. Elle avança à petit pas car elle avait vraiment envie de lui faire peur ce qui était une chose des plus dure et jamais elle n’y était arrivée et elle se demandait encore pourquoi. Elle se pose derrière elle avant de lui dire.

« Est-ce que ma meilleure amie à deviner que j’avais envie de la voir et que c’est pour cela qu’elle est ici ? »
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Livia S. Hagebak
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● Âge Du Perso: 79 ans. En paraît 21, l'âge de son décès.
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptySam 1 Nov - 20:31

    Aujourd’hui, Livia était d’excellente humeur. Certes, elle l’était de manière générale mais sans en connaître la raison, elle l’était particulièrement aujourd’hui. Elle avait passé toute la nuit à discuter avec Billy mais surtout à courir dans les quelques terrains alentours désertés par les moutons pour cause d’hiver. Le jeu consistait à ne laisser absolument aucune trace dans la neige et le verglas du petit matin. Lorsqu’on avait l’éternité et aucun besoin de se reposer, les nuits pouvaient paraître longues quand on n’y était pas préparé. Livia avait encore du mal à faire la part des choses en raison de son très jeune âge. Le temps semblait s’étirer comme un long ruban sans fin dont elle avait l’impression qu’elle n’en verrait jamais le bout. Selon ses amis vampires, elle était encore trop attachée à sa part d’humanisme. C’est ce qui la rendait exceptionnelle dans un sens puisque la transformation coupait clairement le cordon ombilical avec le passé qui s’estompait. Pourtant chez elle, il était d’une netteté sans commune mesure et elle n’avait pas l’intention de s’en détacher. Mais dans le même temps, il était une faiblesse évidente. Comment pouvait-on se confronter avec la vie qu’elle avait ? Aux ennemis qu’elle allait été amenée à rencontrer si elle ne croyait pas un seul instant en ce qu’elle était ? Quand elle avait encore des liens trop profonds avec ses sentiments humains ?

    Malgré les conseils des membres du clan, pas les fondateurs puisqu’ils croyaient en elle et la laissaient suivre ses propres décisions, elle s’enfonçait dans cette sorte de déni. Et le fait qu’elle fréquente aussi assidûment les êtres humains dans la vie de tous les jours ne l’aidaient pas à couper les ponts. Au contraire, cela ne faisait qu’aggraver la situation selon leurs dires. Mais ils avaient tort. Ils avaient oublié ce que c’était que d’être humain et ce n’était pas aussi désagréable que ça. Elle avait toujours été de celles qui estimaient que les défauts faisaient partis d’une certaine perfection et que sans eux, tout était trop plat. Douloureuse ironie quand on savait qu’elle avait été de son vivant la représentation de la perfection au sein de sa famille. Quant bien même, elle ne l’ait jamais admis. Et puis, elle avait d’autres raisons pour rester avec les humains. Elle s’y était fait des amis. Temporaires. Fugaces peut être en raison du maigre temps qui leur restait à vivre. Mais véritables.

    Tel était le cas de Mayra, d’Ollaria ou encore de Conrad. Seuls quelques membres de son clan la comprenaient sur ce point. Mais la disjonction se faisait ressentir quand elle affirmait les protéger. Elle s’était trop attachée à eux pour admettre qu’ils puissent être la victime des autres vampires sanguinaires qui fleurissaient comme les coquelicots en été. On avait beau lui répéter que ce n’était pas le rôle des vampires que de protéger les humains. Qu’il y avait des chiens qui s’en occupaient très bien. Et surtout qu’ils n’avaient pas à porter le poids de cette humanité faible sur leur épaule. Mais c’était plus fort qu’elle. Et elle prenait à cœur ce rôle. Et puis pour dire la vérité, ça lui permettait d’occuper ses nuits, tout en sachant pertinemment que c’était particulièrement dangereux. Elle était trop jeune et inexpérimenté pour être de poids face à un Black Blood ou à la force vigoureuse d’un nouveau né. Mais elle le faisait quand même.

    Après y avoir passé la nuit, observer en coulisse ses amis humains dans l’obscurité ambiante, elle était passée rapidement au manoir pour attraper un livre et aller le lire sur les marches de l’Eglise. Elle aurait pu aller en forêt faire la même chose mais ce n’était pas sûr. Elle aurait pu rester à la maison mais c’était tellement plus amusant de regarder les êtres humains vivre aussi simple que ça. Au bout d’un moment, trop peu concentrée, elle finit par en avoir assez et se redressa pour se dégourdir un peu les membres quant bien même elle n’en avait aucunement besoin. Elle se concentra sur un merle qui venait de se poser sur un des arbres décorant la place, comme s’il n’y en avait déjà pas assez aux alentours de la petite cité et chantonna, sans se soucier du regard des autres. De toute façon, ils étaient habitués à ce genre de scène avec elle et ça l’aidait peut être à mieux l’accepter. Sans avoir conscience de ce qu’elle était, ils mettaient de la distance avec les membres du clan, instincts primaires, impressions, ou autres. Ils n’avaient pas tort. La jeune vampire sourit doucement en entendant le pas furieux de sa meilleure amie, humaine, s’approcher d’elle. Elle n’arrivait jamais à la surprendre. On se demandait bien pourquoi. Elle se retourna pour l’accueillir avec un large sourire comme à chaque fois qu’elle se voyait et éclata de rire :

    « C’est surtout que la ville est petite, Mayra. Ce n’est pas bien difficile de tomber sur la personne qu’on veut ici. »

    Elle lui décocha un regard amusé avant de poursuivre sur le même ton taquin :

    « Qu’est ce que ton père t’a encore fait ? »

    Ce n’était pas bien difficile de deviner la raison de l’agacement de la jeune fille. Et pas la peine d’être un vampire pour cela. Ca ne servait à rien de l’être si on ne connaissait pas l’humain considéré. Et Livia se targuait d’être une des personnes – mot à prendre avec des pincettes – qui la connaissait le mieux.
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyDim 2 Nov - 16:39

    Alors qu’elle faisait face à sa meilleure amie, on pouvait lire sur le visage de Mayra un de ses plus tendres sourires qui chez la jeune demoiselle était des plus habituels. Les gens l’avaient même surnommée Sunshine à cause de ce si merveilleux sourire qui était présent sur son visage. Au départ, les gens sont plus qu’intriguées par une adolescente qui sourit à ce point et le plus beaux dans tout cela c’est que chacun de ses sourires est des plus authentiques car s’il y a bien une chose qu’elle n’est pas c’est fausse. Mais bien sur ce n’était pas qu’à cause de ses magnifiques dents blanches qui renvoyaient le plus parfait des sourires qu’elle était surnommée ainsi, non, il y avait aussi sa présence. Lorsqu’elle se trouvait dans une pièce ou même dehors, elle dégageait une telle joie de vivre que les gens aux alentours ne pouvaient que sourire et puis il avait encore ce côté si attachant qui la caractérisait. Celui-ci venait sûrement en partie de son début de vie si triste mais surtout de sa personnalité des plus adorables.

    Lorsqu’elle s’était approchée de sa meilleure amie, elle avait essayé de la surprendre mais malheureusement, cela n’avait pas marché comme d’habitude. Aujourd’hui, elle mettait cela sur le compte de sa colère qui l’avait fait marcher beaucoup trop fort pour qu’on ne l’entende pas mais quelques fois, elle se déplaçait comme une petite sourire pour être sur de la surprendre et quand là ça ne marchait pas, il y avait de quoi se poser des questions. Pourquoi Mayra voulait-elle tellement essayer d’arriver à faire au moins une fois peur à Livia ? Elle ne le savait pas elle-même, peut-être parce qu’elle savait que ça allait faire rire sa meilleure amie et elle-même ou alors parce qu’elle avait envie de savoir qui elle était vraiment. La seconde possibilité était sans doute la plus véridique. Dans sa vie, il y a deux choses que la demoiselle n’aime pas, c’est le mensonge et la curiosité, malheureusement dans la plupart des cas les deux allaient de pair. Il était dur de découvrir la vérité cacher par un mensonge sans se montrer un tant soit peu curieux. Mais Mayra essayait d’être la moins curieuse possible du moins c’était avant car depuis quelques temps Mayra devient légèrement curieuse mais cela qu’avec une seule personne et oui, l’homme qui avait fait battre son cœur. Bien entendu, elle savait qu’il n’était pas le seul à lui cacher quelque chose, il y a aussi Livia. Mayra a toujours eu un certain talent pour voir lorsqu’on lui mentait ou que l’on n’était pas totalement honnête avec elle. Mais la jeune femme n’avait aucune envie d’obligée sa meilleure amie à lui révéler ce qu’elle ne voulait pas dire. Bien entendu, elle avait envie de savoir ce si terrible secret que lui cachait a meilleure amie mais elle ne voulait pas l’obliger à avouer quelque chose qu’elle n’avait pas envie de lui dire. Et puis dans son esprit, elle savait qu’elle le ferrait bien un jour ou l’autre et elle savait être patiente. Bien entendu, de temps en temps, elle se demandait bien quel pouvait être ce secret mais elle n’avait aucune envie de l’obliger à en parler. Sa principale hypothèse était une histoire de famille qui aurait mal tourner quoique si ça avait été le cas pourquoi ne lui en aurait-elle pas parlée ? Sûrement puisque la vie de famille de Mayra n’a jamais vraiment été des plus normales non plus. Alors qu’est ce que ça pouvait bien être ? Elle n’en avait aucune idée mais elle espérait que Livia ne tarde pas trop à lui dire.

    Lorsque Livia se mit à parler, elle ne put s’empêcher de rire, un rire que partagea aussi sa meilleure amie, il faut dire que quand elles étaient à deux, elles riaient tout le temps et s’amusaient. Mayra bien qu’étant quelqu’un de très sociable, avait toujours un peu de mal à avoir vraiment des amis vrais car elle avait en elle cette peur de les perdre comme elle avait perdu sa mère. Mais dès qu’elle avait commence à parler avec la jeune femme et bien, elle n’avait pas eu cette peur et très vite, elle s’était confiée à elle. Il faut dire que par certains côté, elle faisait, elle aussi plus que son âge comme si elle n’avait pas 21 ans mais au moins 20 de plus.

    « C’est vrai que la ville est petite mas je dos que le destin savait que je voulais te voir alors il m’a m’y sur ta route. »

    Mayra avait un grand sourire aux lèvres car elle savait qu’elle allait bien s’amuser mais une partie de la phrase de son amie lui revint en tête : Ce n’est pas bien difficile de tomber sur la personne qu’on veut ici. Elle se trompait car depuis le temps qu’elle essayait de tomber sur une certaine personne et qu’elle n’y arrivait pas, cela voulait dire que ce n’était pas aussi facile qu’elle le pensait.

    « Tu t’es trompé sur un point, il n’est pas toujours aisé de voir la personne qu’on veut même dans cette petite ville »

    Un petit regard triste apparu pendant quelques secondes sur son visage avant que son sourire revienne au galop. La personne de qui elle parlait, ce n’était pas dure à deviner et elle savait que Livia avait comprit de qui elle parlait. Du jeune homme qui avait réussit à la rendre amoureuse en si peu de temps et qui malheureusement ne l’aimait pas. Qu’est ce que la vie peut être injuste parfois. Lorsqu’elle parla de son père, elle ne dit qu’une seule chose que Livia la connaissait mieux que personne car peu de monde aurait deviné que c’était son père qui venait de la mettre dans un tel état. Une chose est sur c’est qu’elle espérait que quand elle serait vielle et ridée, elle aurait encore sa meilleure amie qui la comprend si bien.

    « Comment tu as devinée ? Je vais commencer à croire que tu es voyante. Bah mon père tu sais comment il est depuis la vague de meurtre surtout avec moi. Il veut me protéger mais un peu de trop, tu te rends compte qu’il m’empêche de sortir dès que le soleil est couché. Et donc aujourd’hui on a eu une grande dispute et j’ai décidé que je ne rentrerais pas avant que la lune de soit haute comme ça il s’inquiétera. »

    A chaque fois qu’elle parlait de ce que son père lui faisait subir depuis qu’il y avait cette vague de meurtre était des plus insupportables pour Mayra qui n’aimai pas être privée de sa grande liberté.

    « Et puis qu’est-ce qui pourrait bien m’arriver ? Et sinon comment vas-tu ? »
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Livia S. Hagebak
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyDim 2 Nov - 21:25

    Si on y réfléchissait bien, Livia était tout de même contente d’être ce qu’elle était aujourd’hui. Si ça n’avait pas été le cas, non seulement elle serait une vieille mamie avec des cheveux blancs qui avec un peu de chance houspillerait ses petits enfants parce qu’ils traîneraient encore dans les rideaux et risqueraient de les faire tomber, mais de plus, elle n’aurait jamais rencontré Mayra. Elle serait restée auprès de son fiancé en Suède, l’aurait peut être suivi au Danemark et n’aurait jamais autant voyagé dans toute sa vie qu’après sa mort. Et ça, c’était inimaginable. Elle n’aurait pas pu vivre pleinement ces années de révolution et de liberté qui soufflait sur les Etats-Unis et le reste du monde avec. Et elle n’aurait pas pu le partager avec sa meilleure amie. Elle adorait passer du temps avec, peu importait ce qu’en pensait sa famille. Mayra était une jeune fille adorable et pleine de vie. La preuve en était, dès qu’elles étaient ensemble, Livia en ressortait avec un sourire large qui ne voulait plus se décoller de son visage.

    « D’accord, la prochaine fois je lui dirai de mettre sur ta route James Dean. »

    Elle se rendit compte qu’elle était bien en retard d’une vingtaine d’années. Ca devait être une des conséquences quand on vivait trop longtemps. On perdait un peu la notion du temps et de l’époque dans laquelle on se trouvait. Les années 50 n’avaient plus lieu d’être. Leurs stars avec. Quant bien même, elles étaient meilleures que les actuelles. A l’époque, Livia avait porté une ardeur au héros de la Fureur de Vivre. En apprenant sa mort, elle avait été dévastée. C’était peu de temps qui plus est avant la séparation d’avec Alister et Norman. A l’époque, tout allait si bien encore. Pour plaisanter, Norman avait proposé de se rendre rapidement sur les lieux de l’accident et de le mordre. Mais c’était trop tard : son cœur ne devait plus battre depuis longtemps. Et de toute fçon, Livia avait toujours refusé de mordre un être humain, même avec son consentement, même pour le sauver. Les conséquences étaient trop lourdes. Et le résultat n’était jamais celui escompté.

    « Enfin … Al Pacino, plutôt. »

    Voilà, le timing était bien meilleur. Elle fit une petite grimace qui s’intensifia sous l’allusion de Mayra à ce chien. Livia ne l’aimait clairement pas et la réciproque devait être vraie. Ca n’avait rien à voir avec lui. C’était juste que des choses de son espèce, elle ne pouvait tout simplement pas. C’était viscéral, presque autant que ses sentiments pour Draven. Elle le détestait sans le connaître, juste parce qu’il était un ennemi. Elle savait que ce n’était pas juste mais c’était ainsi. Il fallait toutefois reconnaître une bonne chose à son actif : il restait éloignée de Mayra. Malgré les efforts que celle-ci déployait pour se rapprocher de lui. Elle ignorait si c’était parce qu’elle le laissait totalement indifférent, parce qu’il ne supportait pas l’odeur imperceptible pour les autres que Livia communiquait sans le vouloir à son amie ou bien parce qu’il savait qu’il ferait courir un danger des plus grands à l’humaine. Ces bêtes étaient incapables de se maîtriser. A l’instar des nouveaux-nés, les émotions les submergeaient et les transformaient en bête furieuse et assoiffée de violence. Contrairement aux vampires, l’âge et la maîtrise n’y changeaient rien. Pauvre Mayra, meilleure amie d’une vampire, amoureuse d’un loup garou. Elle n’avait pas de chance.

    « Oui, enfin … C’est pas plus mal ça. »

    Livia ne cachait pas ses sentiments à l’encontre du dénommé Conrad et elle ne perdait jamais une occasion de faire remarquer à la jeune fille qu’il n’était pas fait pour elle et qu’elle ferait mieux de passer à autre chose. Avec le curieux sentiment de ne pas être à sa place. Elle n’était pas vraiment la personne la mieux placée pour ça.

    « Crois moi : il n’en vaut pas le coup. En plus, t’as vu sa façon de s’habiller. Quand on ne prête pas attention à son allure de cette façon, ça laisse craindre le pire pour son hygiène corporelle. Il a toujours une drôle d’odeur. »

    Elle ponctua son affirmation d’un clin d’œil amusé. Elle savait que c’était couru d’avance. L’amour, on ne s’y attend pas. Il frappe et on ne peut rien faire pour lutter contre. A l’inverse, si elle admettait qu’elle avait tort de s’attacher autant à Conrad, elle devait bien approuver la position de Monsieur Robinson. Même s’il s’y prenait mal.

    « Il veut te protéger. Je trouve ça mignon moi. Il n’a plus que toi alors il te surprotège. Et il a raison. »

    Un cri animal résonna à cet instant dans la forêt et au-delà de ce cri banal pour un humain, Livia reconnut davantage celui que se cachait derrière. Elle se retourna à nouveau vers son amie humaine, plus encore consciente de sa fragilité. La chair humaine était si fragile. A peine une pression et elle saignait.

    « C’est dangereux, Mayra. Tu ne devrais pas sortir seule comme ça à la tombée de la nuit. »

    Elle s’inquiétait toujours pour ceux qu’elle aimait. Plus encore lorsqu’ils étaient incapables de se défendre. Même face à un puma, la jeune fille n’avait aucune chance. Alors sachant que des créatures bien davantage dangereuses traînaient dans les environs, c’était couru d’avance.
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyLun 3 Nov - 21:36

    De temps en temps Livia faisait référence à des personnes qui étaient d’une autre époque. La première fois qu’elle l’avait fait, cela avait beaucoup surprit Mayra qui n’avait pas vraiment l’habitude qu’on lui parle de quelques morts depuis quelques années. Mais au fil du temps, elle s’était habituée et surtout elle avait trouvé cela des plus enrichissants puisque cela lui avait permit d’enrichir sa culture générale. Et puis, elle adorait toujours savoir jusqu’au remontait la culture de sa meilleure amie ce qui l’avait souvent beaucoup surprit et à chaque fois, qu’elle lui demandait d’où venait sa culture, elle restait assez vague sur sa réponse. Encore une chose qui la mettait sur la piste d’un secret que Livia ne voudrait pas lui dire. Mais pour l’instant tout ce qui intéressait Mayra c’était de rire et s’amusée de passée un bon moment en compagnie de sa meilleure amie mais qu’elle considérerait aussi un peu comme une sœur car elle était toujours là pour elle quand elle en avait besoin, ne la jugeant jamais et écoutant toujours le nombre incontrôlable de chose qu’elle pouvait dire. Et oui, s’il y a bien une chose qu’elle fait beaucoup cette petite demoiselle c’est parler de tout et de rien et surtout parler de chose joyeuse qui mette du baume au cœur plutôt que de la tristesse qu’il peut y avoir dans ce monde. S’entendre avec Livia avait sans doute été la plus facile des choses pour Mayra. Il faut dire qu’au cours des années, des amies, elle en avait eu beaucoup mais jamais de meilleure amie. Il faut dire que son caractère d’adolescente mélangée à celui de la fille responsable faisait d’elle quelqu’un qu’il n’était pas facile à cerner. Elle pouvait passer d’une conversation des plus marrantes à une conversation sérieuse en moins de temps qu’il n’en faut pour dire un mot. Cela pouvait déstabiliser les gens car quand elle était sérieuse, il n’y avait rien qui pouvait l’enlever de son but. Ah qu’est ce qu’elle pouvait être têtue quand elle le voulait. Avoir une meilleure amie plus âgée était une chance pour elle, cela lui permettait de conciliée les deux parts d’elle, cette part adolescente qui faisait toujours rire Livia car elle était toujours pleine d’énergie et attachante. Et puis puisque Livia avec 21 ans, elle était plus mature que toutes les adolescentes de 17 ans de Babylon à par Mayra. Et oui cela était une autre chose pour lesquelles, elles s’entendaient si bien avec Livia, l’adolescente pouvait se montrer responsable sans qu’elle trouve cela bizarre et cela et bien, ça ne faisait qu’une raison de plus de l’adorée.

    « Je préfère aussi Al Pacino, en parlant de ça tu sais qu’il passe le Parrain à Babylon samedi prochain on devrait aller le voir. Mais tu sais, tu n’es pas obligée de mettre une star sur ma route pour que je sois de bonne humeur, déjà quand tu es là c’est très bien. » Elle continua le reste d’une voie assez basse. « Et Conrad aussi ça serait pas mal non plus. »

    Ah Livia, elle ne changerait sans doute jamais surtout quand on parlait d’un certain garçon qui même si elle ne le connaissait pas l’insupportait déjà. Et oui, jamais au grand jamais, elle ne lui avait parler sinon, elle l’aurait questionnée jusqu’à ce que mort sans suive pour avoir toutes les informations sur le jeune homme qui lui faisait tourner la tête. Pourtant, à chaque fois, qu’elle parlait de lui à Livia, celle-ci n’arrêtait pas de dire des méchancetés sur son égard et qu’elle ne comprenait pas vraiment. Et oui, Mayra n’aimait pas vraiment qu’on juge quelqu’un sans le connaître même si c’était sa meilleure amie. Bien entendu, tout le monde ne pouvait pas avoir que des qualités et elle l’acceptait tel qu’elle était mais qu’est ce qu’elle aurait aimé que sa meilleure amie la conseille en lui disant qu’elle ne faisait pas un mauvais choix. Alors quand c’était le contraire et qu’elle était le seul à le croire, lui faisait assez mal mais ce n’était sûrement pas cela qui allait l’arrêter car quand elle avait une idée en tête, il fallait beaucoup de temps et courage pour la faire changer d’avis surtout quand il s’agissait d’un garçon. Est-ce que Livia est prête à relever le défi ? Avant de lui répondre, elle la regarda d’un de ses regards mélangeant, la tristesse, le fait que ce n’est pas la première fois qu’elle en parlait et le pétillement de ses yeux.

    «Livia….. Ce n’est que ton avis que c’est pas plus mal que je ne le croise pas sur ma route. Moi au contraire, ça ne me dérangerait pas de me sentir un peu plus aimée en retour et puis tu sais l’amour ça ne se contrôle pas. Je me demande bien ce que tu peux lui reprocher pour lui en vouloir à ce point. Il ne t’a rien fait de mal pourtant, ce n’est pas toi qu’il évite autant que la peste…»

    Lorsqu’elle entendit sa meilleure amie, elle fut un regard des plus troublés. Jamais au grand jamais, elle n’avait trouvé que Conrad puait et même si elle ne put s’empêcher de rire en étendant ce que disant Livia, elle lui fit son regard spécial qu’est ce que tu as à dire du mal de Conrad. Et oui, la demoiselle avait un regard propre à chaque fois qu’on disait quelque chose de mal de Conrad ou quand elle en parlait, et oui quand elle en parlait, elle avait toujours son regard des plus pétillants et un gros sourire aux lèvres. Mais quelques chose l’interpella tout à coup, pourquoi Conrad trouvait que Mayra puait et Livia trouvait que Conrad puait. Et si ce n’était pas elle qui puait mais Livia, pourtant elle ne sentait jamais que sa meilleure amie puait ni l’homme qu’elle avait dans son cœur. Une question lui brûlait les lèvres, mais elle avait peur de la réponse de Livia ou plutôt qu’elle ne lui réponde pas mais que perdait-elle à posé la question. Mais qu’elle était cette question ? Et bien cela avait un rapport avec un secret qu’elle voulait tant savoir et surtout pourquoi cela avait-il un rapport avec la puanteur.

    « Je ne trouve pas qu’il pue moi et puis il s’habille normalement je ne le trouve pas du tout débraillé et son hygiène corporelle est normale qu’est ce que tu raconte. »

    La jeune femme se pinça les lèvres car elle ne savait pas si elle oserait poser la question mais prenant son courage à deux mains et elle se mit à parler d’une toute petite voie parce qu’elle avait peur de la réaction de son amie.

    « Livia dis-moi pourquoi est ce que tu trouves qu’il pue et lui trouve que je peu. Et si en fait ça serait-toi qui puerais pour lui vu que je ne trouvas pas que tu pues et lui non plus d’ailleurs. Et je me dis que peut-être que le secret qu’il cache aurait un rapport avec le tien. Parce que c’est quand même étrange que vous ayez tout les deux un odorat surdéveloppé. » Mayra fit une petite pose parce qu’elle s’apprêtait à faire quelque chose qui la ge,ait un petit peu. « Liv, tu sais que tu peux tout me dire, alors si un jour tu as envie de me dire ce que tu caches ou ce que l’homme qui pue cache et bien, je serais là pour t’écouter. »

    Quand le sujet repassa à son père, la conversation passait à quelque chose de plus sérieux et que Livia soit du même avis de son père ne la surprit pas trop, elle aussi, elle protégeait beaucoup Mayra. Cela faisait que de temps, elle trouvait qu’elle se comportait un peu comme une mère ce qui ne dérangeait pas vraiment l’adolescente qui n’avait jamais eu la chance d’en avoir une.

    « Je sais qu’il veut juste me protéger, moi je ne trouve pas ça trop mignon, tu sais j’ai l’impression d’être dans une prison, m’empêcher de sortir n’est pas vraiment la meilleure des choses à faire. Je sais qu’il n’a que moi mais je n’ai pas besoin d’être protégée à ce point, je ne suis pas une jouvencelle en détresse. »

    Le regard que donnait Livia fit peur à Mayra, on dirait qu’elle connaissait beaucoup plus de chose sur les meurtres qu’elle n’aurait du bien entendu, elle n’avait aucune idée du pourquoi. Une chose était sur dans sa tête c’est que sa meilleure amie n’était en aucun cas l’auteur des meurtres.

    « Je sais que c’est dangereux mais je ne veux pas m’empêcher de vivre parce que certaines personnes ou choses ont décidés de tués des gens. Tu sais une chose que j’ai apprise de ma mère c’est qu’une vie peut-être très courte alors je ne veux pas m’empêcher de vivre à cause de ses meurtres. Je préfère mourir jeune mais avoir bien vécu que de vivre veille en vivant enfermée dès que la nuit tombe. Et puis, je ne suis pas seule puisque tu es avec moi. »
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyJeu 6 Nov - 20:17

    C’était peut être parce qu’elle se retrouvait en Mayra. Peut être parce qu’elle se revoyait en elle quand elle avait son âge, ce qui remonte à pas mal de décennies maintenant. Et que la candeur et le caractère frondeur de la jeune fille se faisaient l’écho de ce qu’avait été sa vie d’adolescente au début du siècle. Au final, on avait beau venir d’une autre époque, elles se valaient toutes. L’être humain suivait toujours ce schéma intemporel de l’obéissance sans heurt durant l’enfance, de la rébellion occasionnelle à l’adolescence et de la raison contractuelle, une fois atteint l’âge adulte. Livia n’avait jamais pu vivre pleinement ces étapes de l’existence que quiconque avait le devoir de respecter. Trop tôt, on lui avait coupé l’herbe sous le pied et elle avait dû faire avec ce qu’elle avait. Tout en gagnant en maturité, elle n’avait pas vu son corps se métamorphoser comme il aurait dû le faire, accusant le coup de ces décennies qui s’écoulaient péniblement. La beauté et la jeunesse éternelle n’étaient pas aussi sensationnelles qu’ils pouvaient le laisser paraître. Non bien au contraire, ils n’étaient qu’un mythe, un fantasme sans frein de l’être humain qui sait pertinemment qu’il ne pourra jamais en bénéficier et qui s’en gorgeait d’autant plus. Mais lorsqu’on était soumis à l’indifférence totale du temps à son égard, cela n’avait plus aucun sens. Alors c’était pour ça sans doute qu’elle était aussi proche de la charmante humaine. Elle pensait sans doute qu’en la côtoyant elle pourrait vivre avec et à travers elle les étapes de la vie qu’elle aurait dû avoir. Comme d’aller au cinéma entre amis par exemple, pensa-t-elle.

    « Pourquoi pas oui ! Il paraît qu’il est bien. Et puis pour une fois qu’il passe quelque chose … »

    C’était assez étrange pour la vampire de se retrouver coincée dans une ville de montagne. Elle qui avait toujours vécu en Europe et dans les plus grandes capitales, c’était un véritable choc culturel. Jusqu’alors, les montagnes se résumaient pour elle à l’image des Alpes Françaises où tout le gotha de la haute société se retrouver dans des chalets luxueux où négocier les prochains contrats de demain. Même après sa transformation, elle n’avait pas quitté ce monde, naviguant avec ses deux comparses dans la jeunesse dorée de la nouvelle Europe qui s’éveillait, engourdie par ces guerres. L’idée de vivre dans un village perdu au milieu de nulle part ne lui aurait jamais traversé l’esprit. Et si le clan n’avait pas décidé d’affirmer ses droits sur le territoire, elle serait très certainement restée sur le vieux continent à boire du champagne en haut de la tour Eiffel. Plus elle restait ici, et plus elle se demandait la raison pour laquelle les membres de son espèce s’entredéchiraient pour les lieux. Certes elle connaissait l’histoire de l’ancêtre commun, mais alors ? Ils n’avaient rien d’exceptionnel. Aucune magie. Aucun vécu. Et la foi ou la ferveur vampirique, appelez ça comme vous voulez, elle n’y croyait pas davantage. Comment pouvait-on leur attribuer lorsqu’ils passaient leur temps à bafouer les lois les plus fondamentales, survie ou pas en jeu.

    Le messe basse que prononça son amie ne lui échappa et la fit immédiatement revenir à des considérations plus triviales, causant dans un réflexe animal, un grognement à l’évocation du lycanthrope. Elle n’y pouvait rien et elle savait parfaitement qu’en agissant de la sorte, elle ne ferait que confirmer Mayra dans son obsession. Elle avait tellement pu en être témoin avec Ludvig. A la différence que les adolescents des années 70 étaient encore plus libres et volontaires que ceux du début du siècle. Mais elle n’y pouvait rien. C’était inscrit dans ses gênes, tout comme ça l’était dans les gênes de Conrad. On n’y pouvait rien et on n’avait encore jamais vu des vampires se lier avec des loups-garous. Livia n’allait certainement pas être l’exception, ne serait-ce que pour les beaux yeux de sa meilleure amie. Mais il fallait bien avouer qu’il existait une rumeur. Cependant c’était différent. Il n’existait pas d’antécédents humains entre Conrad et elle. Et de toute manière, elle ne prêtait pas foi aux rumeurs. Elle se contenta de hausser les épaules lorsque Mayra reprit la parole et reporta toute son attention sur elle avant de finalement éclater d’un rire joyeux et sincère. Les années passants, elle était devenue une remarquable actrice à l’instar de ses camarades vampires. Point de rougeur ou de nervosité lorsqu’on parvenait à toucher un point sensible. Encore une manière de se distinguer des loups-garous totalement soumis à leurs émotions, un peu trop d’ailleurs.

    « Qu’est ce que tu racontes ? »

    Elle secoua la tête amusée, portant un regard parti pris sur la jeune fille, le même qu’ont les parents à l’encontre de leurs enfants lorsque ces derniers disent une bêtise plus grande qu’eux. Elle haussa les épaules :

    « Je ne sais pas ce qu’il cache et je ne cherche pas à savoir s’il cache quelque chose. C’est juste que parfois, le courant ne passe pas avec certaines personnes. C’est comme ça. On ne peut pas lutter contre et tant pis. On peut peut-être passer à côté de quelque chose dans ce cas mais il est hors de question de se forcer. Je n’aime pas Conrad ; il ne m’aime pas. Tu l’aimes. Pour toi aussi, il n’y a pas besoin d’avoir de raison pour l’aimer. Tu ne t’interroges pas sur le pourquoi du comment. C’est comme ça et tu le prends ainsi. Mais, mon avis demeure que tu pourrais trouver bien mieux. Et je ne perds pas espoir dessus. »

    Elle ponctua son affirmation d’un clin d’œil amusé avant de reprendre le fil d’une conversation sérieuse et grave, quant bien même la jeune mortelle ne saisissait pas vraiment la portée du problème. Sur ce point, elle ne pouvait malheureusement pas la contredire. Il valait mieux vivre pleinement sa vie, si courte fut-elle, que de passer une longue vie grise et monotone.

    « Mais as-tu besoin de te mettre en danger pour ça ? On dirait que tu aimes l’attirer. »

    Ce n’était pas tellement faux. Elle était la meilleure d’amie d’un être qui ne pourrait se contenir si elle se mettait à saigner et se verrait dans l’obligation de se repaître de son sang dans la seconde où tout déraperait. Et elle était amoureuse d’une bête sauvage qui lorsqu’elle se transformait devenait aussi dangereuse que le plus cruel des Black Blood. Mais elle n’en savait rien. Comment aurait-elle pu ?

    « Oui mais je ne suis pas toujours là, Mayra. Qu'est ce que tu aurais fait si tu étais tombée sur le meurtrier toute seule ? J’espère que ces meurtres vont cesser rapidement. Un tel environnement n’est pas sain. En attendant promet moi de ne plus sortir au crépuscule comme ça. » soupira Livia.
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyMar 18 Nov - 21:26

    Mayra s’imaginait déjà dans sa tête d’adolescente la séance de cinéma à laquelle elle irait avec Livia. Elle était sur d’une chose, c’est qu’elle allait passer une bonne soirée car rien au monde n’était mieux qu’un film en compagnie de Livia surtout si celui-ci était bon. Et puis cela lui donnait une occasion de sortir après que le soleil soit descendu dans le ciel. Cela faisait sourire encore plus la demoiselle car pour elle, il n’y avait rien de mieux que de pouvoir pour une fois sortir avec l’accord de son père. Pourquoi elle était sur que son père accepterait ? Et bien parce que son cher papa ne lui refusait jamais de sortir en compagnie de Livia. Mayra n’avait jamais compris pourquoi il disait toujours oui lorsqu’il entendait le doux nom de sa meilleure amie. A un moment, elle s’était même demander si son père n’était pas amoureux de Liv mais bien vite, elle avait enlevé cette idée de sa tête. Et oui, il était tout bonnement impossible qu’il s’agisse de cela, c’était plus que son cher père avait vraiment confiance en sa meilleure amie. Ce fut donc avec un immense sourire aux lèvres qu’elle accueillit la réponse de la demoiselle, une soirée en sa compagnie que demander de mieux ? Ce fut à cet instant qu’elle trouva elle-même une réponse à sa question, une chose qu’elle avait demander plusieurs fois à Livia mais que celle-ci lui avait toujours refuser prétextant qu’elle avait déjà quelque chose de prévu. Mais cette fois-ci, elle avait vraiment envie de la convaincre en plus elle ne pouvait pas dire qu’elle avait quelque chose à faire puisqu’elle était avec elle au cinéma avant. La demoiselle fit un grand sourire et l’un de ses plus beaux regards pour être sur de mettre toutes les chances de son côté avant de parler.

    « Oui, il parait qu’il est génial et puis tu sais, on sait pas quand ils nous le repasseront donc vaut mieux y aller. Par contre Livia vu que la séance est à 18 heures et qu’on devra rentrer tard si tu dormais chez moi. Tu sais mon père ne dira pas non et puis ça sera bien une soirée entre fille. S’il te plait tu veux bien ? »

    De temps en temps, il arrivait à la demoiselle de se mettre dans la tête de drôle d’idée et celle qu’elle venait de se mettre en était une. Et oui cette histoire d’odeur qui était responsable du fait que sa meilleure amie et l’homme qu’elle aimait ne pouvaient pas se supporter était des plus loufoques. Bien que lorsqu’elle y avait penser cela lui était apparu comme la meilleure idée qu’elle n’avait jamais eu. Pour elle, c’était l’une des meilleures raisons d’expliquer cette haine inconditionnelle que Livia ressentait à l’égard de Conrad alors qu’elle ne le connaissait pas. Mais lorsqu’elle avait vu la tête que fit sa meilleure amie, Myara vit qu’elle venait de dire une bourde. Une très grande bêtise car la tête qu’elle fit était encore pire que si elle lui avait dit qu’elle croyait toujours au Père Noël ou à la petite souris. C’est vrai que l’idée qu’ils possédaient un super nez pour une raison qu’elle ignorait n’était pas vraiment des plus réalistes. Mais d’un autre côté, elle savait que Liv et Conrad cachaient tous les deux un secret et le fait qu’ils ne s’aiment pas pouvaient venir de celui-ci. Voyant le regard de sa meilleure amie, elle savait que celle-ci ne lui dirait rien même si elle savait quelque chose. Ne pas savoir ce que cachait la demoiselle ne lui dérangeait pas vraiment. Par contre ne pas savoir ce que cachait Conrad c’était une autre histoire, elle n’avait qu’une seule envie découvrir la vérité, savoir enfin ce qu’il pouvait bien lui cacher. Savoir ce qui provoquait cette si grande répulsion à son égard était sans doute l’une des choses auxquelles elle pensait jour et nuit.

    « Je parle des petits secrets que toi et Conrad cacher. Enfin surtout de celui de Conrad mais je me demande bien qu’est ce qui pourrait-être si terrible au point que tu ne puisses m’en parler. Mais ton secret est ton secret et j’attendrais que tu me le dises. » Elle parla plus bas. « Ce n’est pas comme celui de Conrad. »

    Dans la tête de Mayra il y avait une chose qui était sur, c’est qu’on ne pouvait en aucun cas détesté quelqu’un sans jamais lui avoir parler. Pour la demoiselle qui n’était pas vraiment du genre à détester facilement quelqu’un, cela lui paraissait inconcevable. Par contre, elle savait une chose : c’est que tout ce qu’elle pourrait dire ne pourrait pas faire changer d’avis Livia. Elle avait déjà essayé sur d’autres sujets mais elle n’y était jamais arriver mais ça ne la dérangeait pas, elle préférait rester avec quelqu’un de têtu plutôt qu’avec une personne sans vie. Bien entendu, bien que Mayra soit des plus adorables et gentille, la faire changer d’avis n’est pas des plus faciles. Et oui, lorsque la demoiselle à une idée derrière la tête et qu’elle y tient vraiment et bien rien ni personne ne pourra lui faire dire qu’il a raison. Le sujet sur lequel, elle ne changerait jamais d’avis c’est au sujet de Conrad. Combien de fois Livia avait essayé de faire oublier à Mayra l’homme qui avait réussit à faire battre son cœur ? Un nombre de fois incalculable et jamais au grand jamais elle n’avait changé d’avis. Il faut dire que lorsque l’on tombe amoureuse, ce n’est en aucun cas une chose qu’on décide et ce n’est pas non plus une chose contre laquelle on peut lutter. Lorsqu’elle l’entendit dire qu’elle pouvait trouver bien mieux, elle se mit à rire tout en faisant un regard voulant dire que pour elle il n’y avait personne de mieux. Dans la tête de la demoiselle c’était comme ça, au cours de sa vie, elle ne s’était jamais vraiment intéressé aux garçons et à l’amour mais lorsqu’elle l’avait vu et bien cela avait été très différent.

    « Tu sais Liv je suis sur que si tu apprenais à la connaître tu pourrais même l’aimer mais je suis sur qu’aucune raison sur terre ne peut nous faire détester quelqu’un qu’on ne connaît pas. C’est sur que se forcer à aimer quelqu’un ce n’est pas bien mais découvrir qu’une personne est mieux qu’on le pense c’est une bonne chose non ? Tu as raison sur le fait que je n’ai pas eu besoin de raison c’est arriver comme çà et tu sais, je m’étonne moi-même d’être tombée amoureuse. Par contre une chose est sur dans mon esprit c’est que je n’en trouverais aucun d’aussi bien. Tu sais, je n’étais jamais tomber amoureuse avant et je suis sur au fond de mon cœur qu’il n’y a personne de mieux dans cette ville et même ailleurs. »

    Quand la demoiselle se remit à parler, Mayra fit une drôle de tête car elle ne comprenait pas vraiment ce qu’elle voulait dire. Pourquoi pensait-elle qu’elle faisait exprès d’attirer le danger ? Elle n’en avait aucune idée car pour elle, elle n’avait jamais essayé de se mettre en danger exprès. Au contraire, l’adolescente était mature pour son âge et elle n’était aucunement du genre demoiselle en détresses qui fait toujours tout pour qu’on la sauve. Une chose était sur c’est que la phrase de sa meilleure amie avait soulevé un tas de question dans la tête de la demoiselle et sa tête ne pouvait que marquer son étonnement.

    « Qu’est ce que tu veux dire par-là ? Je n’essaye en aucun cas d’attirer le danger mais je ne vais pas me cacher par peur de celui-ci. »

    Si elle tombait sur le meurtrier ? Mayra s’imagina tout à coup ce qu’elle pourrait faire et les idées qu’elle avait en tête n’étaient pas des plus normales. Pourquoi ? Et bien car dans sa tête, elle ne pensait en aucun cas à s’enfuir car elle était sur que ça ne servirait à rien. Au contraire, elle penserait même si elle était sur que ça ne servirait à rien. Ce qui embêtait le plus la demoiselle dans les paroles de sa meilleure amie c’était cette promesse qu’elle lui avait demandée. D’habitude, elle promettait sans vergogne mais là, elle ne savait pas si elle pourrait le faire. Et oui, il est dur pour une adolescente de ne plus sortir lorsque la nuit pointait le bout de son nez.

    « Je sais que tu n’es pas toujours là mais quand tu es là c’est génial. Et bien je crois que je ne me serais pas enfuie et je crois bien que je me serais défendue car je ne serais pas morte en victime, j’essayerais de me défendre même si ça ne servirait à rien. J’espère aussi car ne plus sortir c’est vraiment des plus embêtants mais à mon avis ce n’est pas près de cesser, au contraire j’ai même l’impression qu’ils augmentent. Livia je vais te promettre d’essayer de ne plus trop sortir après le crépuscule mais je ne peux pas promettre de ne plus le faire. Je suis désolé mais tu sais ne plus sortir ça serait me rendre dingue. Mais je vais essayer de ne plus sortir dans la mesure du possible au pire si tu viens souvent chez moi je n’aurais plus besoin de sortir après que le soleil soit partit. »

    [Vraiment désolé pour le retard]
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyVen 21 Nov - 18:10

    Une chose était sûre et certaine avec sa meilleure amie et elle l’avait remarqué depuis bien longtemps : Mayra était têtue. Et rien ni personne ne pouvait la faire changer d’avis lorsqu’elle avait décidé de quelque chose. Cela arrangeait la suédoise lorsqu’elle allait dans son sens et promettait de joyeux moments intéressants en perspective, comme celui d’aller par exemple au cinéma. Par contre, cela lui donnait des sueurs froides – quand bien même aucun détail physique ne pouvait en résulter – lorsqu’elle lui demandait des choses qu’elle ne pouvait pas lui donner. Le plus souvent, Livia parvenait à se défiler pour décliner ses invitations afin de dormir chez elle. Comment pourrait-elle lui expliquer ? Elle ne dormait plus depuis si longtemps. Qu’allait-elle faire si Mayra se réveillait en pleine nuit et se rendait compte qu’elle n’était plus là parce qu’elle était partie manger dehors ? Comment pourrait-elle tenir toute une nuit avec deux cœurs battants dans la maison alors qu’elle n’était pas encore totalement capable de se maîtriser ? Selon la législation en vigueur, elle était encore une nouveau-né, n’ayant pas passé le siècle de rigueur. Mais, là elle n’avait plus d’excuse et si au moins, ça pouvait permettre de la protéger, c’était une donnée non négligeable. Car si Livia supportait difficilement qu’on croque des cous humains pour son dîner, elle n’avait pas vocation à les protéger. C’était le travail des chiens ça. Mais elle ne pouvait s’empêcher de protéger ceux qu’elle aimait. Tous, y compris humain. Sans doute n’avait-elle toujours pas dénié cette petite humaine qui criait au fond d’elle et dont la voix étouffée parvenait de plus en plus difficilement à atteindre ses oreilles les années passants.

    « J’ai passé l’âge ... mais si ça peut te faire plaisir. »

    Elle ponctua sa réponse positive d’un clin d’œil malicieux avec un sourire joyeux à l’encontre de sa meilleure amie. Son sourire s’accentua en pensant au père de la jeune humaine. Elle ne pouvait s’empêcher d’apprécier le maire et sheriff également. Il lui rappelait son père et dans un certain sens, elle les enviait tous les deux. Bien sûr, leur vie était plus en danger que pour les personnes de son espèce mais ils s’avaient l’un l’autre, pouvant se compter l’un sur l’autre et surtout s’aimant d’un amour inconditionnel et surtout exceptionnel contre lequel rien ne pouvait lutter. Elle aimerait elle-même bénéficier encore de sa famille, du moins une partie. Par ailleurs, c’était étrange que Monsieur Robinson apprécia Livia. La plupart du temps, les humains répugnaient de parler avec eux. Ils les dérangeaient de leur perfection contre laquelle ils ne pouvaient lutter et souvent les vampires, bien que vivant avec les humains, étaient exclus en une sorte d’élite. Pourtant, la suédoise avait son idée sur la question. Elle avait bien remarqué le regard qu’il portait sur Vilde à chaque fois qu’ils se croisaient, notamment à l’hôpital. Il ne fallait pas avoir fait d’études supérieures pour en tirer une conclusion toute vraisemblable. Peut être que Monsieur Robinson n’appréciait pas seulement Livia pour l’impression de force qu’elle dégageait jusque dans son auriculaire mais surtout parce que c’était un moyen commode de se rapprocher de son étrange famille. Mayra l’avait-elle remarqué ? Non sans doute que non. Ces détails n’étaient perceptibles que pour les plus vampires au sens humain particulièrement aiguisé. Et lorsqu’on est une ravissante adolescente pleine de vie comme elle, on ne se préoccupait pas vraiment de la vie sentimentale de son paternel.

    Livia se contenta de soupirer et de rouler des yeux vers le ciel lorsque sa meilleure amie remettait sur le tapis les soi-disant secrets qui liaient celui qui occupait toutes ses pensées et celle qui partageait ses journées. L’attitude exaspérée d’une humaine basique qui repoussait l’éventualité comme un vulgaire insecte gênant. Elle plaça une mèche de cheveux derrière son oreille avant de sourire doucement. Elle avait presqu’envie de lui dire qu’elle était jeune et qu’à son jeune, on ne pouvait pas tomber amoureuse. On y croyait simplement. Mais elle savait pertinemment que c’était faux. On pouvait tomber amoureuse du mirage de l’amour. Si ce qu’elle ressentait lui permettait de passer outre les obstacles posés sur sa route, alors cela serait certainement de l’amour et rien ne pourra l’en déloger.

    « Au moins une chose est sûre : tu es la seule chose qu’on pourrait jamais avoir en commun. »

    Elle l’était déjà. Livia était parfaitement consciente que le loup-garou ne faisait que jouer les indifférents à l’égard de l’humaine. Mais comme déjà précisé, il existait des regards qui ne trompaient pas. Et la suédoise les avait remarqué plus d’une fois tandis qu’elle les observait doucement dans les ténèbres des ombres environnantes, refusant de laisser sa meilleure amie seule avec une bête aussi brutale que lui. S’ils devaient jamais s’entendre sur une chose, et c’était sans doute déjà le cas, c’était bien pour la protéger. Au-delà même de leur vie.

    « Merci, Mayra. »

    Elle était un peu soulagée que cette dernière lui promette de se calmer un peu mais elles savaient l’une comme l’autre qu’elle aurait du mal à tenir ses promesses. Livia en venait à un point où elle se demandait si elle ne devait pas parler avec ce Conrad et mettre en place une sorte de roulement pour veiller sur l’objet de leurs pensées. Ce n’était pas une mauvaise idée mais rien qu’à la pensée de devoir parler avec le loup, elle fronçait déjà le nez face à l’odeur désagréable dont il émanait de lui.

    « Par contre pour la soirée, faudra me dire ce que j’apporte. »

    Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de soirée. Les dernières qu’elle avait faites étaient pendant son humanité et remontaient à un demi-siècle déjà. Soudain, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas de pyjama. Quelle utilité pourrait-elle en avoir ? Elle haussa les épaules. Elle emprunterait un des nombreux T-Shirts de Billy, trop grand pour elle. De toute façon, vu la réputation qu’il traînait, ce ne serait pas bien grave. Et Mayra n’était pas du genre commère, fort heureusement. Pas une raison suffisante pour lui révéler son secret cependant. Elle serait en danger plus grave que celui actuel.

    « Comment se porte ton père au juste ? Il doit être assez nerveux avec toutes ces disparitions ? »

    La question était loin d’être innocente. Livia voulait savoir par là s’il allait se mettre en danger et aller fouiner le manoir des Black Bloods. Les soupçons se portaient avec raison sur cette étrange famille mais qui avait un faux air de ressemblance avec ceux installés en ville. Elle ne voulait pas perdre Mayra et elle ne voulait pas que celui-ci perde son père. Il était tout ce qu’il lui restait et elle devait le préserver quoi qu’il en coûte.
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyVen 28 Nov - 22:05

    Un sourire encore plus grand apparu sur son tendre visage. La raison ? Et bien c’est qu’elle était sur que Livia viendrait passer la nuit chez elle. S’il y avait bien une chose qu’elle ne laisserait pas passer c’est la chance que venait de lui donner sa meilleure amie. Et oui, rien ni personne à cet instant ne pourrait la faire changer d’avis. Elle était même prête à la suppliée du moment qu’elle vienne enfin dormir chez elle. C’était une chose que Mayra attendait avec impatience peut-être parce que contrairement à toutes les autres filles de son âge, elle n’avait jamais eu de pyjama parti. Certes, elle avait déjà été une ou deux fois de certaines mais jamais elle n’en avait organisé. La raison était qu’elle n’avait aucune envie d’inviter des amies lors de ce genre de soirée. Non, elle avait envie d’inviter sa meilleure amie car bien que la demoiselle traîne avec des filles de son âge, elle n’avait aucune envie de les entendre parler à longueur de temps de garçons. Lorsque Livia accepta et bien ce fut premièrement un grand étonnement pour la demoiselle, elle était sur qu’elle devrait faire milles et un effort avant qu’elle ne daigne accepter. Mais cela ne l’embêtait pas au contraire c’était sans doute l’une des meilleurs choses qui pouvait lui arriver. Elle s’imaginait déjà les milles et une chose qu’elle allait pouvoir faire en compagnie de Livia et elle était sur que son pére sera plus que ravit qu’elle passe la soirée chez elle et non dehors. Ce fut donc avec un énorme sourire aux lèvres qu’elle lui répondit. Elle se serait même jetée dans ses bras mais elle savait que Livia allait encore rire d’elle. Et puis elle en avait l’habitude alors elle décida de suivre sa première idée et elle lui fit un gros bisou sur la joue avant de rire et de parler.

    « Merci Livia, oh que oui ça me fait plaisir tu vas voir on va s’amuser. Et tu sais, il n’y a pas d’âge pou s’amuser et passer une bonne soirée en compagnie de sa meilleure amie. Tu sais même les vielles de 70 ans le font. Enfin elles le font en journée et elles tricotent mais elles sont ensembles aussi. »

    Et voilà, elle se remit à rire et à sourire. C’était bien une chose que personne ne pourrait lui enlever son sourire. Beaucoup de mondes avaient essayé mais ils n’y étaient jamais arriver du moins complètement. Rire dans la vie vaut beaucoup mieux que de pleurer à la moindre occasion du moins c’est ce qu’elle pensait. En remarquant le regard de certains passants, elle ne put s’empêcher de rire. Et oui, bien souvent les gens regardaient Livia comme si elle avait quelque chose qui imposait le respect comme s’ils étaient intimidés. Le plus bizarre était sans doute que la demoiselle n’ait jamais ressentit ce genre de chose, pour elle sa meilleure amie avait toujours été pareille à toutes autres personnes. Cela venait peut-être du fait que la demoiselle ne jugeait pas les gens. Pour elle au départ, tout le monde était pareil mais cela les choix qu’ils faisaient, ils allaient vers le mal ou vers le bien. Pour Mayra, c’était sans aucun doute qu’elle avait choisit le bien car pour elle c’était la seule chose qu’elle pouvait faire. La gentillesse voilà sans doute ce qui la définissait le mieux.

    Mayra avait tellement envie de connaître le secret de Conrad qu’elle cherchait à tout prit à trouver un moyen de le savoir. Pour l’instant, elle était presque sur qu’il y avait un lien entre le secret de l’homme qui entendait ses nuits et celui de sa meilleure amie. Le problème c’est qu’elle n’avait pas envie d’obliger Livia à dire son secret mais si le sien pouvait la mettre sur la piste de celui de Conrad et bien elle n’était pas contre. Ah l’amour, cela peut nous amener à changer un petit peu et surtout à vouloir connaître la vérité alors que d’habitude la demoiselle n’aimait pas trop obliger les gens à lui révéler des choses. Mais avec Conrad c’était différent, elle avait envie de savoir ce qu’il cachait. Bien entendu, ce n’était pas vraiment la seule chose qu’elle aurait aimé, non, la deuxième était qu’elle aurait tant aimer que Livia et Conrad puissent s’apprécier. Malheureusement pour une raison qu’elle ignore, jamais au grand jamais ils ne pourraient s’entendre du moins c’est ce que pensait Livia. Par contre, elle était sur qu’avec un peu de temps, elle pourrait peut-être y arriver. Quand elle l’entendit parler, elle fut un peu étonnée avant de sourire.

    « Ah qu’est ce que j’aimerais que ce que tu dises est vrai, qu’il ressente la même chose que moi à son égard. Et puis peut-être qu’après m’avoir comme point commun vous en aurez d’autres ? » Elle fit une petite pause en souriant avant de continuer. « Dis Liv, tu crois qu’il pourrait m’aimer.»

    La demoiselle se demandait si Conrad pour ressentir un jour ce genre de sentiment à son égard. Il était tellement indifférent lorsqu’elle était là, il ne lui parlait presque jamais, les seules fois ou il osait et bien c’était pour lui dire qu’il devait partir. Le pire c’était sans doute quand il trouvait qu’elle puait alors s’imaginait mal qu’en lui disant tout cela et bien, il puisse l’aimer. Cela lui semblait tellement dure à croire mais peut-être que si Livia lui affirmait le contraire, elle le croirait un peu plus car elle savait que sur ce genre de chose sa meilleure amie avait toujours un très bon regard. Enfin la vie ne nous offrait pas tout sur un plateau d’argent alors elle allait se battre ou plutôt lui faire comprendre qu’elle l’aimait.

    « De rien mais tu sais, j’ai promis d’essayer de ne pas sortir mais ne pas sortir du tout cela me paraît dur. En tout cas, je ferais mon possible pour ne pas sortir par nuit noire, seule. »

    Une promesse, voilà ce qu’elle pouvait faire de mieux, elle ne pouvait en aucun cas le promettre de ne plus sortir. Et oui, jamais au grand jamais, elle ne pourrait s’empêcher de sortir. Certes, elle ferait tout pour ne pas sortir en pleine nuit seule mais malheureusement il y avait une part d’elle, sa part d’adolescente qui avait cette grande envie de liberté. Une liberté sans lesquels les jeunes ne peuvent vire. La demoiselle espérait que les meurtres s’en aillent rapidement car jamais au grand jamais elle ne pourrait vivre longtemps avant de vouloir sortir. Toute personne de son âge faisait pareil alors pourquoi est ce qu’elle devrait faire différemment. Lorsque Liva demanda ce qu’elle pouvait bien apporter, un sourire apparu sur le visage de Mayra car dans sa tête une multitude de choses lui vinrent qu’est ce que cela à être bien. Une soirée pyjama en compagnie de sa meilleure amie que demander de mieux. Peut-être Conrad mais çà c’était une autre histoire.

    « Alors a par ton pyjama et ton nécessaire de toilette je ne sais pas trop ce que tu pourrais prendre. Pourquoi pas des chips ou a bon vieux film ? Enfin ne t’inquiètes pas tout se passera bien. Que pourrait-il bien se passer ?

    Avec Livia une chose était sur c’est que la soirée allait être grandiose surtout que cette fois-ci elle n’aurait pas en face d’elle des commères ce qui serait une bonne chose pour elle. Raconter des ragots sur le dos des autres ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. Lorsqu’elle se mit à parler de son père, le visage de la demoiselle prit un ton beaucoup plus grave. Il faut dire que pour l’instant son père n’était pas au mieux de sa forme à cause de tout ce qui se passait.

    « Et bien tu sais pour l’instant il est paniquée. En tant que maire et chez de la ville, il trouve cela tellement grotexte qu’il ne trouve aucune piste. Enfin le pire sans doute c’est qu’il ait peur en plus pour moi. On va dire que pour l’instant il a pas mal de soucis. Enfin depuis quelques temps, je l’entends parler avec son adjoint d’une certaine famille ayant des manières assez étranges et qui pourrait avoir commis ses meurtres. Enfin il ne sait pas que je le sais car j’ai écouté au porte, il n’aime pas me parler de cette affaire. Je suis trop jeune selon lui. Mais tu sais je m’inquiète pour lui, j’ai peur qu’il cherche tellement à trouve le coupable qu’il pourrait se lancer à sa poursuite seul et cela me fait peur. Je n’ai pas envie de le perdre.
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyMer 3 Déc - 19:18

    La jeune vampire ne put que s’esclaffer devant l’enthousiasme démontrée par sa jeune amie mortelle. Si cela lui faisait plaisir à ce point, c’était le plus important. Ce n’était pas comme si elle avait besoin de ça pour sourire à la vie et laisser exprimer sa joie constante. C’était sans doute la raison pour laquelle Livia avait été séduite par la jeune fille dès les premiers instants de leur rencontre. Une telle chaleur, une telle humanité et une telle luminosité étaient réconfortantes dans son existence qui était depuis près de deux décennies glaciale et sans vie. Comment pourrait-elle l’être alors qu’on était mort ? Mayra était le prototype même de la jeune fille bien dans son corps, bien dans son époque et en paix avec elle-même qui avait su aller au-delà des obstacles que la vie avait posés en travers de son chemin et Dieu savait qu’ils étaient nombreux.

    « Je veux bien te croire. Tue moi avant que je ne commence à tricoter cependant. »

    Comme si cela avait une chance d’arriver. Souvent, elle se demandait comment ce serait poursuivi sa vie si la tragédie familiale qu’elle avait vécue n’avait jamais eu lieu. C’était sans queue ni tête. Ce genre de chose ne servait strictement à rien. Mais c’était toujours comme ça. L’être humain avait cette fâcheuse manie d’interroger le destin sur ce qui n’était pas arriver, sur ce qui n’arriverait jamais et sur ce qui aurait pu arriver. C’était une habitude qui perdurait aux vampires, c’est ce qu’elle avait découvert au fil des années qui s’écoulaient. Serait-elle parvenue à un âge aussi avancée pour pouvoir se mettre à faire du tricot avec ses voisines en se plaignant de sa hanche qui se faisait plus douloureuse selon que la météo soit maussade ou non ? Et plus encore, aurait-elle eu beaucoup d’enfants ? Aurait-elle fait une bonne mère ? Cette question la taraudait plus qu’elle ne voulait d’admettre. Pour toujours, elle aurait des traits trop juvéniles pour que les gens trouvent normal qu’elle ait un enfant. Mais son âme avait vieilli normalement, elle. Horloge biologique ou non, existence sanguinaire ou non, le besoin se faisait ressentir de temps à autres. Et plus encore lorsqu’elle imaginait Mayra avec un poupon dans ses bras. Elle était persuadée qu’elle serait une mère formidable sans le moindre doute. Si jamais elle avait la chance d’y parvenir un jour. Oh elle ne se faisait pas de souci pour trouver un mari vu combien la fille du maire était jolie et intelligente. Non le plus ennuyeux était l’environnement dans lequel elle évoluait et qui était un danger de tous les instants. Et surtout ses fréquentations. Livia grimaça à nouveau à l’idée d’avoir d’autres points communs avec le lycan qui ne serait pas la volonté farouche de protéger l’humaine. Brrr, quelle idée effrayante.

    « Ou pas. » répondit-elle en haussant les épaules avant de froncer les sourcils face à la question de son amie. « S’il ne t’aime pas, c’est qu’il a encore plus mauvais goût que ce que je pensais. Et comme ce que je pense de lui ne vole déjà pas bien haut … »

    Elle lui prodigua une petite moue dubitative, accueillant avec bienveillance les confidences d’une toute jeune demoiselle qui s’éveillait à l’amour. C’était charmant. D’une certaine manière et plus encore que d’habitude, Livia l’enviait. C’était beau les premiers émois adolescents. Tout comme l’étaient leurs préoccupations. La jeune vampire sourit légèrement devant les recommandations de Mayra et nota mentalement qu’elle allait devoir jouer encore plus son rôle. Elle allait devoir prévoir une petite partie de chasse avant cette redoutable soirée. Histoire d’éviter de se retrouver à croquer sa meilleure amie ou son père pendant leur sommeil.

    « Pyjama. Chips. Film. Tout est noté. »

    Elle sourit une fois de plus à son amie avant de hausser les épaules.

    « Il arrive toujours des trucs étranges ici de toute manière. »

    Attentive à chaque parole choisie par sa meilleure amie, Livia l’écouta lui répondre franchement sur les informations qui l’intéressaient. Et malheureusement, elle avait raison de s’inquiéter. C’était sans doute normal après tout. La curiosité était une caractéristique humaine des plus répandue, tout autant que l’idée qu’ils étaient les plus forts. Alors qu’ils étaient si faibles. Livia s’inquiéta davantage encore en apprenant que son père fouillait du côté des Black Bloods. Il n’avait pas tort mais pour la vampire les véritables responsables de ces trop nombreux meurtres étaient les Cruors. Trop jeunes. Trop inconscients. Les autres savaient qu’il valait mieux ne pas attaquer au même endroit. Cela éveillerait les soupçons sur leur présence. Les deux clans étaient tout aussi dangereux l’un que l’autre et Livia ne pariait pas grand-chose sur la survie du sheriff s’il se risquait à aller leur rendre visite. Du moins, sans son adjoint.

    « Il devrait arrêter. Essaie de le convaincre de ne pas aller embêter cette famille. Elle n’a sans doute rien à voir avec tout ça. Mais je parie qu’elle ne va pas apprécier les accusations. Je suis sûre que cette sordide affaire va très vite se résoudre. D’une manière ou d’une autre. »

    C’était évident que le premier clan à éliminer s’ils devaient éliminer leurs semblables serait celui des nouveaux-nés. Livia avait assez de réticences à cet égard, étant une pacifiste convaincue. Si elle était parvenue à maîtriser ses instincts animaux, elle restait persuadée que les autres pouvaient également les réfréner. Et alors il n’y aurait plus tous ces meurtres.

    « Vous n’avez jamais pensé à changer d’endroit ? »

    C’était un peu évident pour quelqu’un comme Livia qui n’imaginait pas passer toute son existence dans un seul endroit mais elle oubliait que durant sa vie humaine, c’est ce dont elle était persuadée. Et puis Monsieur Robinson était le pilier du village. Cependant…

    « Ca vaudrait mieux non ? »
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptySam 6 Déc - 14:44

    Dans la tête de la demoiselle, elle s’imaginait déjà à 60 ans, avec une ribambelle de petits enfants. Et oui, même si elle n’avait pas encore la tête au mariage comme la plupart des filles de son âge. Non, elle se trouvait encore trop jeune pour fonder une famille, être entourer d’enfants qu’elle aimerait. Pour elle une seule certitude dans sa tête que ses enfants, elle les choierait, elle leur donnerait tout l’amour qu’une mère doit leur donner. Et surtout, elle ferait tout pour que personne ne meure. Mayra se demanda tout à coup et si elle faisait comme sa mère, si elle mourait en mourrant la vie ? Et bien une chose était sur c’est qu’elle ne voudrait pas qu’on la pleure, elle voudrait que son mari ait autant de courage que son père, qu’il élève leurs enfants seuls et quant à ses enfants, elle les voulait comme elle. Ce petit monde que la demoiselle s’imaginait tout à coup dans sa tête la fit sourire. Par contre, elle ne mettait aucune identité sur le futur père de ses enfants. Pourquoi se presser à se chercher un mari, elle était jeune, en pleine forme et puis quelqu’un qui lui faisait tourner la tête. Peut-être que ça pourrait être Conrad, peut-être que non. La seule certitude qu’elle avait c’est qu’elle voudrait que ses enfants jouent avec ceux de sa meilleure amie. Elle voulait que leur amitié perdure au fil de toutes ses années, que rien ne puisse les séparer. Elle se demandait même ce qui le pourrait, la mort peut-être mais c’est une chose à laquelle Mayra ne voulait en aucun cas penser. Elle s’imaginait donc, vielle, assise sur un banc en train de tricoter et à côté d’elle Livia qui ferait partielle. Enfin elles feraient plus semblant de tricoter et parleraient beaucoup. Est-ce qu’elles discuteraient des beaux jeunes hommes ou alors parleraient-elle de leur famille respective ? Cela, seul le temps nous le dira mais une chose était sur c’est qu’elle voulait passer toutes les étapes de sa vie en compagnie de sa meilleure amie, rire de tout avec elle et peut-être même pleurer en de très rare occasion car pleurer était une chose qui ne lui arrivait qu’une fois tous les 10 ans et encore.

    « Je crois que je préférerais que tu tricotes que de te tuer. Premièrement j’irais en prison et surtout je ne pourrais plus te parler, te raconter ma vie et ça serait assez ennuyant de ne plus te voir. Don si je réfléchis bien si je te tue, faut que quelqu’un me tue car je ne veux pas aller en prison et avoir ta mort sur ma conscience n’as-tu pas honte. »

    L’adolescente fit mine d’être choquée avant d’exploser de rire. Mais une chose est sur c’est que jamais au grand jamais, elle ne pourrait faire de mal à Livia. Cela aurait été comparable à ce faire du mal à elle-même, pour elle les gens qu’elle aimait était une partie d’elle-même des personnes sans qui elle ne pourrait vire. Pour vivre heureux, il ne faut pas des millions d’amis, un seul peut suffire quand il remplit bien sa tâche. Du moins c’est ce que pensait Mayra, elle n’avait besoin que d’êtres en qui elle avait confiance. S’imaginez que Livia pourrait avoir d’autres points communs avec Conrad n’était pas une chose des plus dures pour elle. Elle était absolument sur qu’ils en avaient beaucoup plus qu’ils ne voulait l’admettre. Par exemple, ils cachaient tous les deux un secret mais Mayra ne le dit pas la suite de ses idées car elle n’avait plus envie d’embêter sa meilleure amie avec son secret, c’était surtout celui de Conrad qu’elle voulait savoir.

    « Oh que si je suis sur que vous en avez beaucoup plus que tu ne veux l’entendre. J’en ai déjà trouvé un. Vous avez tous les deux un A dans votre prénom et puis vous avez tous les deux des supers-nez qui sentent des odeurs que je ne sens pas. Tu as vu que tu as des points communs avec lui et je paris que vous en avez encore une tonne. » Elle se mit à rire avant de continuer sur un ton un peu moins sur que celui qu’elle avait employé auparavant. « Mais non qu’il n’a pas mauvais goûts mais je ne suis pas la créature la plus éblouissante de la vielle tu sais. Il y a tout un tas de filles bien plus exceptionnelles que moi. » Elle poussa un petit soupire avant de continuer sur un ton rigolo. « Oh çà il ne vaut même pas me le dire que ce que tu penses de lui n’est pas très glorieux, je le sais très bien malheureusement. J’aimerais bien une fois vous voir à deux, ça pourrait être marrant. »

    Elle était sur que sa meilleure amie ne serait pas du même avis qu’elle mais pour la demoiselle entre Livia et Conrad en train de parler cela pourrait-être très drôle. Elle se demandait bien de quoi ils parleraient, elle n’en avait aucune idée mais de toute façon elle le saurait la fois ou cette situation se produirait. Elle espérait qu’elle ne prenne pas trop de temps.

    « Tu sais quand j’étais petite c’était une ville tout ce qu’il y a de plus tranquille et pas du tout étranges, je me baladais au moins deux fois par semaine dans la forêt avec mon père. Il préférait marcher avec moi plutôt que de jouer à la poupée. A l’époque je me suis toujours demander pourquoi mais maintenant je le comprends, pauvre papa devoir jouer à la poupée. »

    Elle était en train de s’imaginer son père en train de jouer à la poupée quand la conversation prit un ton plus sérieux. Elle savait que ce que son père faisait était dangereux, et elle n’aimait en aucun cas qu’il le fasse. C’est même simple, elle lui concoctait toujours ses meilleurs plats le soir pour l’obliger à rentrer à la maison. Et pour l’instant cela marchait assez bien, on lui disait souvent que malgré son âge, elle possédait des talents culinaires plus que satisfaisant et puis elle adorait cela. Imaginez son père, seul au plein milieu de la forêt cela lui faisait un peu peur, c’est sans doute pour cela qu’elle aimait le fait que son adjoint ne soit jamais trop loin. Cela la rassurait un peu même si elle aurait bien préférer que ses meurtres n’aient jamais exister, son père la laisserait sortir et elle ne s’inquiéterait pas pour lui s’il ne rentre pas dîner. La vie serait sans doute beaucoup plus simple s’il n’y en avait pas.

    « Tu as raison, il devrait arrêter mais il y a un trait de caractère que tu connais bien de moi et que mon père a aussi, il est très têtu quand il a une idée en tête, j’ai moi-même beaucoup de mal à le faire changer d’avis. J’espère car comme ça mon père me laisserait sortir et je pourrais retourner en forêt faire de belles balades avec lui, toi ou peut-être même Conrad. »

    Lorsqu’elle entendit son amie parler de changer d’endroit, elle vit vraiment une drôle de tête comme si on venait de lui dire une des pires choses sur terre. Démanger, quitter Babylon, le seul endroit ou elle avait vécu c’était inimaginable, jamais au grand jamais, elle ne pourrait quitter cette terre. Mayra savait qu’en partant, elle perdrait une partie d’elle-même et puis son père ne serait pas heureux loin d’ici. Toute sa vie, elle l’avait passé ici, ainsi que ses parents. Et sa mère, elle n’avait qu’un seul endroit pour se recueille sur sa tombe et c’était ici et nul part ailleurs. Et puis quitter Livia et Conrad, perdre ses amis, tous les gens qu’elle connaissait, non, partir d’ici lui serait impossible.

    « Jamais nous n’avons pensé à partir et pour ma part je ne partirais pas même avec cette vague de meurtre. Tu sais toute ma vie est ici, il y a mon père, toi, Conrad et toutes les autres personnes. C’est ici que j’ai grandit et puis tu sais mon père ne partira pas d’ici, il est shérif et maire. De toute façon, je resterais même avec cette vague de meurtre car c’est le seul endroit sur terre ou il y a encore une présence de ma mère. Tu ne te débarrasseras donc pas de moi en m’envoyant ailleurs. »

    Lorsqu’elle demande si cela valait mieux, la demoiselle fit un non de la tête, elle savait qu’elle ne partirait pas et cela c’était sa plus grande certitude.

    « Oh que non, je serais trop triste de partir d’ici, j’y laisserais une trop grande part de moi. Je crois que je préfère que le meurtrier me tue plutôt que de devoir quitter Babylon. »
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyDim 7 Déc - 16:30

    Livia se mordilla la lèvre inférieure devant les propos de sa meilleure amie. Elle haussa les épaules et leva les yeux innocemment au ciel avant d’éclater de rire en même temps que cette délicieuse humaine qui lui permettait d’apprécier véritablement sa vie dans ce contexte de guerre, tant inter-humains qu’inter-vampires ou entre les deux espèces. Parler avec elle. Rire avec elle. Avoir l’esprit plus léger avec elle. L’air de rien ça lui faisait un bien fou même si l’espace d’un instant, elle réalisa que d’ici quelques années, elle allait devoir la quitter. Le rêve de vieillir à ses côtés, de voir ses enfants grandir ne se réaliserait sans doute jamais. Comment expliquer que cette étrange famille qui avait emménagé dans le bâtiment le plus ancien de Babylon ne vieillissent pas malgré les années qui passaient. Ils avaient tout au plus 10 ans à pouvoir rester ici. Et encore, elle prévoyait large pour le coup. Mais il adviendrait nécessairement un temps où ils allaient devoir partir pour ne pas éveiller les soupçons de la population locale. C’était le risque que prenait le clan en décidant de se mêler à eux. Ils auraient pu comme les Black Blood vivre reclus dans leur coin et ne jamais approcher les êtres mortels. Cela non seulement leur permettait de ne pas dissimuler ce qu’ils étaient en réalité mais surtout ils pouvaient rester aussi longtemps qu’ils le souhaitaient à tel ou tel endroit. Mais ce n’était pas conforme à leur philosophie. Et s’ils devaient payer ce prix pour pouvoir rester semblable à leur conviction alors ils n’hésiteraient pas une seule seconde.

    « Tu ne l’auras pas dans ce cas. »

    Elle lui prodigua un large sourire avant de la serrer dans ses bras. Cela faisait du bien d’avoir une véritable amie. Différente de ceux qu’elle croisait tous les jours au manoir. Et pourtant Dieu savait qu’elle adorait Gabrielle et Louise pour ne citer qu’elles mais, à l’instar d’Olaria, c’était tellement agréable de discuter avec une humaine avec ses défauts, son tempérament qui la faisait agir au quart de route. Tout l’inverse de ces êtres froids et mesurés, qui agissaient toujours avec raison et sans se laisser dominer par ses instincts dont elle faisait partie. Elle se redressa rapidement afin que Mayra ne remarque pas sa température glaciale. Le temps hivernal lui fournissait cependant une explication des plus plausibles pour le justifier mais ce n’était pas une raison pour lui faire attraper la grippe. Même l’été était froid. Si tant est que les vampires puissent le ressentir.

    « A ce compte là, j’ai un point commun avec 97% de la population de Babylon. » plaisanta-elle joyeusement en secouant la tête. « Et pour l’odorat, je parie que c’est toi qui est pas normale en fait. Si ça se trouve, depuis que t’es petite, t’as le nez bouché à cause du temps et donc tu sens moins de chose que nous qui venons d’ailleurs. »

    Elle se débrouillait toujours pour trouver des justifications plausibles. En plus d’un demi-siècle, elle avait appris à mentir, masquer ce qu’elle était véritablement. Les faux-semblants, les contrevérités, ça la connaissait bien. Même si ce n’était pas ancré dans son caractère à l’origine, elle avait dû le forcer quelque peu. Etait-ce une mauvaise chose ou un moindre mal ? Elle se secoua la tête et posa un regard consterné sur sa meilleure amie avant de s’offusquer.

    « Nan mais n’importe quoi, Mayra !! Tu t’es regardé dans un miroir ? Tu es magnifique. Cesse de te dévaloriser comme ça. Tu es belle, intelligente, responsable et bonne cuisinière. Qu’est ce que les hommes demandent de plus, franchement ? »

    Bien sûr, les vampires femelles, tout comme les mâles, faisaient tourner bon nombre de tête au sein de la petite communauté que représentait Babylon et constituait certainement les personnes les plus parfaites qu’ils n’aient jamais rencontré. Cependant, c’était en quelque sorte de la triche. Du moins, c’était ce qu’estimait Livia. Ce qu’ils étaient conduisait nécessairement à les améliorer en les idéalisant mais s’ils avaient été humains, ils n’auraient rien eu d’exceptionnel. De cela, elle en était persuadée.

    « Oui, marrant pour toi. Sans doute pas pour nous. »

    Elle fit une petite moue en pensant à la seule situation plausible où les deux jeunes gens pourraient se retrouver en face-à-face qui ne se terminerait pas en un bain de sang, de préférence canin. Et dans cette situation là, ils ne parleraient pas beaucoup tandis que Mayra n’aurait certainement pas l’occasion de rire car dans un guêpier inimaginable. Lorsque Mayra évoqua ses souvenirs d’enfance, Livia ne put s’empêcher de rire doucement en imaginant le shérif de la ville en train de jouer à la dînette ou à la poupée pour contenter sa fille. C’était un problème qu’elle n’avait jamais eu à rencontrer durant son enfance. Elle avait eu assez de frère et sœurs pour ne pas ennuyer ses parents avec ce genre d’activité. Et même s’ils l’aimaient profondément, elle n’était pas sûre qu’ils eurent accepté. Mais bien vite l’amusement céda le pas à l’inquiétude. Livia était parfaitement au courant que ce qu’elle proposait à son amie était inimaginable et qu’elle ne comprendrait sans doute pas sa démarche mais c’était plus fort qu’elle. Elle ne voulait pas la perdre. Et malgré les efforts que le chien et elle déployaient, elle allait nécessairement finir par être confronté à un danger. C’était inéluctable. La population de Babylon n’était pas exponentielle.

    « Ce ne sont que des lieux, Mayra. Il n’y a rien que tu ne puisses pas abandonner. Le plus important c’est que tu n’oublies jamais ceux que tu aimes. Et après, où que tu sois, ils continuent à être avec toi. »

    Et elle savait pertinemment de quoi elle parlait. Où qu’elle aille, elle traînait avec elle ses casseroles de souvenirs, douloureux ou heureux. Sa famille qu’elle continuait à chérir malgré les dernières images sanglantes qu’elle avait d’eux. Son créateur qu’elle continuerait de haïr jusqu’à ce qu’elle ait fait expirer la vie hors de son corps de façon définitive. Et surtout Norman et Alister dont le souvenir pesait sur son corps comme un oreiller de plumes de plomb.

    « Les lieux ne signifient rien. Et puis le monde est tellement vaste. Tu es jeune. Tu n’as pas envie de le découvrir ? De dîner au dernier étage de la Tour Eiffel ? De parcourir la grande muraille de Chine ? De découvrir l’Ayers Rock d’Australie ? De nager dans les coraux de Tahiti ? La Terre est trop vaste pour rester à un seul et même endroit tant que de l’air rentre dans nos poumons. »
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MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyDim 7 Déc - 21:50

    Rire et sourire, voilà ce qu’elle avait envie de faire en compagnie de Livia. La demoiselle savait bien entendu que jamais au grand jamais elle ne pourrait tuer sa meilleure amie, en fait, elle ne pourrait jamais tuer personne. La demoiselle était une non-violente et jamais au grand jamais elle ne pourrait faire de mal à quelqu’un. Elle se demanda tout à coup ce qu’elle ferait si elle se trouvait en face du tueur, sûrement qu’elle essayerait de ne pas paraître apeurée, elle ne lui laisserait sûrement pas ce plaisir, non, elle préférait au contraire s’enfuir ou dans le pire des cas essayer de se défendre. Elle s’imaginait déjà face à un gros baraqué qui pèserait sans doute le double d’elle si pas plus et qui pourrait la tuer en un claquement de doits. Mais elle n’avait pas envie de mourir sans s’être défendue même s’il ne resterait sans doute que des petits restes de son corps. Elle s’imaginait surtout la peine que ressentiraient les gens qui lui sont chers en fait, ils lui manqueraient plus que tout. Alors elle s’imagina tout à coup ce qui se passerait si Livia, son père ou Conrad disparaissaient. Elle en serait sans doute bouleverser, elle ne supporterait sans doute jamais que les personnes qu’elles préfèrent ne serait plus de son monde. Sans doute qu’elle pleurait, elle en était sur et cela serait pour elle le pire des châtiments perdre un être cher.

    « J’espère bien, de toute façon je n’ai aucune envie que tu meures, toi aussi tu devrais rester chez toi avec ce meurtrier, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Je ne veux pas que tu disparaisses. »

    La demoiselle ressentit tout à coup l’étreinte de sa meilleure amie et eut pendant quelques secondes un peu plus froid. Elle était sur que cela venait de l’air qui était assez froid mais elle ne pouvait s’empêcher de rire pendant que Livia la tenait dans ses bras. Ce qui faisait d’autant plus rire Mayra c’est qu’elle essayait plus que tout de trouver des points communs que pourraient avoir Livia et Conrad mais elle savait que ce n’était pas des plus faciles d’en trouver. Elle était sur qu’ils en avaient mais elle ne connaissait pas encore assez bien le jeune homme pour les trouver, ce n’était qu’une question de temps elle en était sur. Si elle aimait autant ses deux personnes et bien cela voulait dire qu’ils devaient avoir des traits de caractère qu’elle aime donc ils devaient s’entendre sur plus de points qu’elle-même. Par contre au niveau de l’odorat, elle était sur qu’elle avait un très bon nez puisqu’elle n’était presque jamais enrhumer. Alors elle était sur que c’était eux qui l’avaient beaucoup plus développés mais l’un comme l’autre ne voulait lui dire la raison, elle le saurait bien assez tôt de l’un ou de l’autre.

    « Oui mais avec lui aussi et puis il est gentil tu l’es aussi et puis si vous essayez je suis sur que vous en avez des tonnes de points communs. J’en suis sur. » Elle fit semblant d’être choquée avant de se mettre à rire et de répondre. « Mon nez se porte très bien et il n’est en aucun cas bouché à cause du temps je n’ai presque jamais eus de rhume. Je suis sure que c’est vous deux qui l’avez super puissant et tu sais comme je suis têtue, je ne changerais pas d’avis et j’en trouverais même la raison. »

    Livia devait sûrement savoir que têtue comme était Mayra, elle ne lâcherait pas le morceau, elle était sur d’une chose et rien ne pourrait la faire changer d’avis. Bien entendu, elle prévoyait de plus questionné Conrad car avec sa meilleure amie, elle avait moins de chance d’apprendre la vérité. Enfin si, elle la découvrirait mais seulement si Livia le voulait et elle lui laisserait le temps d’avoir envie d’en parler. En voyant la tête de sa meilleure amie, elle comprit qu’elle venait de dire une bêtise du moins dans l’esprit de Liv car dans le sien ce n’était pas vraiment une bêtise. Quand elle comparait sa beauté à celle de sa meilleure amie, il n’y avait pas photo, c’était comme si Mayra était une pomme ridée et elle au contraire, une belle pomme toute rouge qu’on n’avait qu’une seule envie manger.

    « Merci mais Livia tu sais quand on est en rue les garçons ne se retournent pas vers moi mais vers toi, tu sais, je m’en moque complètement car de toute façon je ne sortirais pas avec un garçon juste parce qu’il me trouve jolie. Mais dans le cas de Conrad on ne peut pas dire qu’il ne m’aime pas parce qu’il te préfère-toi vu que vous ne vous aimez pas. Je ne sais pas ce que demandes les hommes mais j’aimerais bien savoir ce que demande Conrad par contre. »

    S’imaginez Conrad en train de parler à Livia comme il le ferait avec une amie faisait rire la demoiselle et encore plus que cela, çà serait un beau cadeau. Qu’est ce qu’elle aimerait que les deux personnes les plus importantes dans sa vie s’entendent bien mais elle pouvait toujours rêver. Peut-être que si elle se faisait enlever par le tueur ou qu’elle disparaissait, ils travailleraient en équipe pour la retrouver. Elle s’imaginait déjà Livia et Conrad en train de mettre leur différent de côté pour les retrouver. Si elle devait mourir et bien elle serait heureuse de mourir en sachant que deux des personnes les plus importantes dans sa vie s’étaient entendues un peu mieux grace à elle. Bien entendu, elle n’avait aucune envie de mourir, elle aimait bien trop vivre pour cela.

    « Oh que oui, je vais me marrer comme pas possible mais bon je suis sur que vous allez adorez puisque je serais là et que grâce à moi vous allez vous entendre à merveille. Je prévois cette soirée géniale pour quand ? Je préviens il n’y a qu’un délai d’un mois. »

    C’était la première fois que Mayra était totalement en désaccord avec Livia mais dans sa tête, tout était clair, elle ne voulait pas quitter cette ville. Babylon s’était le lieu ou elle avait toujours vécu, la plupart des gens la connaissaient et elle était heureuse de vivre ici. Certes, il avait ses meurtres mais même ça ne pouvait la faire partir d’ici. Premièrement elle n’était pas majeure et donc elle ne pouvait partir sans son père et même si son père partait et bien elle resterait ici. La seule chose qui la ferait partir c’est que son père, Livia et Conrad vienne avec elle et puis même, elle aurait du mal à ne plus aller sur la tombe de sa mère, à n’avoir plus de lien avec elle déjà qu’elle n’en avait aucun souvenir.

    « Non, je ne veux pas être loin d’eux, je n’ai pas envie de partie loin de mon père, j’ai toujours vécu avec lui et il passerait sans doute ton son temps au boulot. Et puis toi, je ne veux pas quitter ma meilleure amie avec qui je rigolerais et qui s’occuperait de moi. Et aussi Conrad, pour une fois dans ma vie que je suis amoureuse, je ne partirais pas. »

    C’était une certitude pour elle, toutes les plus belles choses du monde ne valaient pas la peine d’être vécue si on les vivait seul, pour elle une vie n’était pas une vie si les personnes qui lui étaient chères n’était pas près d’elle. La seule façon de la faire partir d’ici ça serait sans doute de la droguer et puis de l’emmener loin d’ici contre son grès, elle trouverait peut-être même un moyen de revenir.

    « Tu sais pour moi toutes les choses les plus merveilleuses du monde ne sont rien à côté du bonheur qu’on ressent entourer des personnes que l’on aime. Je n’ai pas envie d’être loin d’ici. »
    [Désolé pour ce mauvais postes.
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Livia S. Hagebak
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Parce que la maison devient une prison [Livia] Empty
MessageSujet: Re: Parce que la maison devient une prison [Livia]   Parce que la maison devient une prison [Livia] EmptyDim 14 Déc - 16:31

[Meuh, elle est très bien. i'm in love with you ]

    « Ce n’est pas près d’arriver demain si ça peut te rassurer. » plaisanta joyeusement Livia lorsque sa meilleure amie lui fit par de son angoisse et lui fit prononcer la promesse qu’elle n’allait pas mourir de si tôt. Mais la pauvre demoiselle humaine, profondément humaine, ne pouvait pas le sortir de sa poche. Elle ne pouvait pas deviner que celle avec qui elle était si proche depuis son installation en ville avait en réalité l’âge qu’aurait eu sa grand-mère, si ce n’est plus. Et qu’elle serait toujours en vie à un âge où Mayra serait obligée d’utiliser un dentier pour pouvoir manger tranquillement sa viande. Et qu’elle serait toujours aussi jeune, fraîche et dispose lorsque le corps de son amie serait depuis bien longtemps six pieds sous terre. Tout comme elle ne pouvait pas savoir que Livia était justement bien plus indiquée pour tenir tête à ce soi disant meurtrier en série que n’importe quel homme fort et viril du village. Non, elle ne pouvait pas le savoir et c’était sans doute mieux ainsi. Alors pour que son amie garde cette candeur, cette part d’humanité qui était bien présente en elle, Livia, pour changer, entreprit de lui mentir une fois de plus, de lui faire une promesse qu’elle ne tiendrait pas mais qu’est ce que cela pouvait faire ? Qui irait croire que les ombres furtives qui erraient dans la ville la nuit n’étaient pas celles des assassins de Babylon mais au contraire ses protecteurs en quelque sorte ? « D’accord, tant que le meurtrier sera dans les parages, je ne mettrai pas le museau dehors sans la présence à mes côtés de quelqu’un capable de me protéger. Rassurée ? » En déclarant une telle promesse, elle ne mentait pas réellement en vérité. Elle s’était toujours considérée comme quelqu’un de double. Il y avait la face qu’elle montrait à ses amis humains, au grand déplaisir de ses camarades vampires. Ce côté de sa personnalité, doux et imparfait, qui ne voulait pas renoncer à son humanité, même si les souvenirs s’estompaient, si les manies et les défauts se faisaient lentement ensevelir par cette perfection glaciale de son autre soi.

    « Oh que oui, je sais combien tu es têtue. » rit doucement Livia lorsque son amie persista avec l’histoire d’odorat – pardon du super odorat -. « Il ne faut pas demander de qui tu tiens ça. »[/b] Bien évidemment, même si elle était tellement plus âgée que son amie, la nordique n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer la mère de cette dernière. Mayra pas davantage, par ailleurs. Mais elle connaissait plutôt bien son père et le moins que l’on puisse dire était que Monsieur Robinson avait certains points communs avec un âne au niveau du caractère lorsqu’il avait décidé quelque chose. Elle avait surpris une conversation entre Vilde, Pernille et Aron à ce sujet. Il faut dire qu’il passait pas mal de temps avec les chefs du clan Ragnarök et que ces derniers tentaient par divers subterfuges de calmer ses ardeurs vis-à-vis de ces étranges habitants dans les hauteurs. Ce n’était pas une bonne idée que des humains aillent traîner dans les bois, la rage au ventre décuplant par la même le délicieux parfum de l’élixir que représentait aux membres de leur espèce le sang humain. « Mais si tu veux savoir la vérité … » ajouta-t-elle en lui jetant un coup d’œil mystérieux avant de poursuivre sur un ton de confidence. « … en fait, je ne m’appelle pas Livia mais Zar-El et Conrad s’appelle en vérité Kol-El. On vient de Krypton. »

    Elle se redressa joyeusement avant de poser à nouveau le regard sur la place du marché qui commençait à se vider. Quelques passants tout au plus, rentraient chez eux après une journée de dure labeur et d’ici une paire d’heure le soleil allait descendre se coucher à l’ouest sans avoir jamais le nez sur la sombre Babylon des montagnes. « Si tu veux mon avis sur les hommes, fuis-les. Ils n’apportent que des ennuis. Ils te déchirent le cœur, te mettent au pied du mur et tu es toujours menée au point de rupture à cause d’eux. » grimaça Livia en pensant aux seuls ‘hommes’ qu’elle ait aimé, réellement aimé d’un amour profond et véritable, pas de celui que l’on a adolescente ou que la société vous force à avoir pour votre fiancé. Mis à part Billy et Gabrielle qui se doutaient un peu de son passé mais sans le connaître véritablement, personne ne savait ce qu’il s’était passé entre elle, Alister et Norman. Elle le cachait comme un trésor au fond de son cœur, gardant même les noms de ses plus qu’amis au plus profond d’elle-même sans les partager. « Et je ne pense pas que Conrad soit différent des autres. Un jour ou l’autre, il te fera souffrir et je voudrai que ce jour n’arrive jamais. » Elle poussa un profond soupir triste. Les loups-garous avaient toujours du mal à cacher leurs émotions, à ne pas se laisser emportés par elle, à faire taire la bête qui était en eux. A l’instar des nouveaux nés, les humains qui les cotôyaient n’avaient pas toujours la chance de s’en sortir sans cicatrice dans le meilleur des cas. Imaginez le pire. « Erm, je préfèrerai que cette soirée arrive en euh … 2067 si ça ne te dérange pas. Je suis prise jusqu’au mardi 4 avril de cette année là. » Mais sa plaisanterie tomba à plat face à la déclaration faite par sa meilleure amie. Ainsi, elle était amoureuse. C’était trop tard pour l’en empêcher dans ce cas. D’un certain côté, elle en fut heureuse pour elle. Même si ça se terminait souvent mal, il y avait tant de bonheur d’être avec l’homme qu’on aimait que c’était la meilleure chose qui puisse lui arriver. « Alors, reste mais fais attention. » Livia fit mine de réfléchir quelques minutes avant de poursuivre. « Je te propose quelque chose : balance tout à Conrad et s’il a les mêmes sentiments que toi, je veux bien lui donner sa chance. Parce que ce qui compte, c’est ton bonheur. Mais seulement s’il te promet qu’il ne te fera jamais de mal. Ca te va ? » Elle lui tendit la main, signe d’un accord passé qui chez tous les membres de son espèce demeurerait certain. Lorsqu’un vampire échangeait une promesse avec un individu, quelle que soit la nature de celui-ci, il s’y tenait toujours.
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