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 « my secret valentine »

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Alexander P. MacDraw

Alexander P. MacDraw


Masculin Nombre de messages : 921

Age : 35
Votre Prénom/Pseudo : Chris.
Nourriture : Si seulement ils étaient comestibles.
Humeur : Insatiable, jamais rassasié de la peau froide de son ennemie.
Date d'inscription : 06/12/2008

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: vingt-cinq ans.
● Citation: Il y a une extase qui marque le sommet de la vie, et au-delà de laquelle la vie ne peut pas s'élever. Et le paradoxe de la vie est tel que cette extase vient lorsque l'on est le plus vivant, et elle consiste à oublier totalement que l'on est vivant.
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MessageSujet: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 1:34

    « my secret valentine » O5nxvp
Soft kiss and wine. What a pretty friend of mine,
we're finally intertwined. Nervous and shy, for the moment we will come alive tonight.
    Le mois de juillet 1963 fut particulièrement chaud à Babylon, Virginie et, pour différentes raisons, il resta gravé dans certaines mémoires des habitants. En cette nuit brûlante, pourtant, rien ne prédestinait le jeune MacDraw – tout juste âgé de quinze ans – à conserver précautionneusement les moindres minutes de sa soirée. Il était plus de vingt-et-une heures, et tout s’annonçait comme la banalité quotidienne des vacances scolaires. Un détail prêt excepté : il avait décidé de changer les rôles entre lui et sa meilleure amie. Ce n’était pas elle qui se déplacerait, mais lui qui viendrait la rejoindre chez elle. Pour une fois, cela leur permettrait de changer un peu d’environnement. Depuis qu’ils se connaissaient, tout se faisait dans la chambre d’Alexander. Aux plans désastreux de la jeune téméraire, à l’exécution de certains sauts depuis le toit de la demeure familiale. C’était une habitude qu’ils avaient prises, un rituel sacré auxquels il tenait particulièrement. Ce soir, cependant, le jeune adolescent avait décidé de jouer avec les changements. Il n’en connaissait les raisons, mais son intuition lui dictait que cette soirée était plus importante qu’ils ne le pensaient tous deux. Finalement, les parents MacDraw étaient prévenus. Lisbeth également. Il venait, par ailleurs, tout juste de raccrocher le combiné du téléphone, et elle avait promis de laisser la porte d’entrée ouverte, afin qu’il puisse entrer sans bruit, à condition qu’il la referme derrière lui – sa jeune amie aimait prendre des risques, mais pas de ce genre-là. Elle préférait les sauts à des hauteurs inconsidérés, la proximité du vide, lorsqu’elle s’approchait bien trop près des falaises, en dehors de la ville. Et, imbécile qu’il était, il aimait la suivre, appréciait ces moments en sa compagnie.

    Jetant un rapide coup d’œil à l’horloge de la cuisine, Alexander se décida à s’activer quelque peu. Il attrapa la cassette vidéo posée sur la table, son blouson, et claqua doucement la porte derrière lui. Sa mère avait loué un film pour eux, et il n’avait omis aucun veto, bien qu’à présent qu’il eût lu le litre, il craignait de se retrouver seul avec Lisbeth devant une comédie qui se terminerait en mariage. Pourquoi sa mère était-elle donc incapable de louer un film d’épouvante, ou quelque chose qui l’empêcherait de penser à son amour pour sa meilleure amie ? Pensait-elle réellement qu’il lui déclarerait sa flamme devant une romance préfabriquée ? Connaissait la réponse – positive – il ne put retenir le soupir qui s’échappa de ses lèvres. Il avait pressé le pas, arriva devant la demeure de Lisbeth en quelques minutes. Même s’il faisait rarement le chemin, car c’était toujours la jeune fille qui prenait ses aises dans sa propre chambre, il connaissait la ville par cœur, et savait parfaitement où se trouvait la maison.

    Il posa la main sur la poignée, immédiatement rassuré par le cliquetis de la porte qui s’ouvre, et se faufila dans l’ambiance agréable et feutrée. Le temps au dehors était pesant, tant il faisait chaud, et il se sentait presque rassuré de se trouver dans un environnement moins oppressant. Ce fut évidemment avant qu’il n’entre dans la chambre de son amie, là où cette dernière l’attendait sur le lit. Il ne lui jeta qu’un très furtif coup d’œil. Ses hormones d’adolescent lui jouaient de sales tours, ces derniers temps, autant jouer sur la prudence tant qu’il le pouvait encore.

    ELLE ; « Tu en as mis du temps. Qu’est-ce que tu fichais ? »
    LUI ; « Je ne retrouvais plus le film. »

    Une explication plausible. Comment aurait-il pu avouer qu’il s’était arrêté quelques minutes devant la porte de sa chambre, s’appliquant à respirer plus calmement afin de ne pas éveiller de soupçons quant à ses véritables sentiments ? C’était absolument minable.

    LUI ; « Je ne te promets pas du grand cinéma. Mais, au moins, ça nous divertira. Et tu préfères ça au livre, de toute façon… »

    Il lui adressa un sourire, lui tendant la VHS. C’était lui, le passionné de littérature. Lisbeth, elle, était bien trop fougueuse pour passer ses après-midis enfermée dans une chambre à lire. Mais c’était précisément ce qu’il aimait le plus chez elle.
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Lisbeth B. O'Connor
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Lisbeth B. O'Connor


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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 2:28

ELLE - MAMAAAAN !
MERE - Oui Lisou ?
ELLE - (fronçant les sourcils) Lisbeth. Est ce que Alex peut dormir à la maison ce soir ?
MERE - (surprise) Oui, si tu veux chérie. Il mange ?
ELLE - (descendant les escaliers jusqu'à la cuisine où se trouvait sa mère) Non, non. Il arrive après. Il ramène un film.
MERE - Encore un de tes trucs d'horreur ?
ELLE - Non, c'est sa mère qui a choisis. Je ne pense pas qu'elle prenne ce genre de films.
MERE - (souriant) Tant mieux. (se tournant vers sa fille) Chérie, quand vas tu commencé à t'habiller comme une fille ?
ELLE - (soupirant) Maman....
MERE - C'est vrai ! Tu mets les fringues de ton cousin ou d'Alex les 3/4 du temps ! Tu ne veux pas me faire plaisir ?
ELLE - (fronçant les sourcils) Leurs fringues sont plus confortables. Et que veux tu que je fasse ?
MERE - Je t'ai acheté une robe. Pour la soirée du diplôme de Dwight. Veux tu bien monter avec moi et l'essayer ?
ELLE - (râlant) Maman...
MERE - Sois sympa avec ta pauvre mère Lis..Beth.

Lisbeth céda, juste parce que sa mère avait pour une fois oublié son surnom ridicule. Elle grimpa les escaliers quatre à quatre, pendant que sa mère montait doucement derrière elle, avec des pas délicats. Arrivées dans sa chambre, Kaitleen lui tendit la robe, verte foncée, que sa mère avait eu la bonne idée de ne pas choisir rose pour ne pas rebuter son garçon manqué d'enfant. La jeune fille grogna, ronchonna, et finalement enfila l'habit. Sa mère avait les yeux qui brillait et n'arrêtait pas de lui répéter qu'elle était tellement jolie ainsi. Elle avait l'air si heureuse que Lise la laissa lui tresser les cheveux. Une fois l'ensemble terminé, il était l'heure qu'Alexander arrive chez elle, et la jeune fille ne tenait pas particulièrement à ce que son meilleur amie la voit habillée ainsi. Elle allait se changer quand sa mère l'interpella.

MERE - Hors de question jeune fille ! Garde cette robe jusqu'à ce que ton père rentre, qu'il puisse te voir ainsi.
ELLE - Mais maman, Alex va arr...
MERE - Tant pis. Ce ne sera pas la dernière fois qu'il te verra porter une robe ce jeune homme. Parti comme vous êtes tous les deux, vous allez finir ma...
ELLE - ...Mariés avec des tas d'enfants. Oui, c'est ça maman.

Sa mère lui sourit, l'embrassa sur le front, et descendit. Lisbeth rangea rapidement les quelques affaires qui traînaient par terre. Elle n'avait pas l'habitude que son meilleur ami vienne. D'ordinaire elle y allait, et à part des livres éparpillés tout était toujours rangé. Lise était moins ordonnée. Des feuilles, des dessins, des stylos, des cassettes étaient éparpillées partout. Elle reposait des feuilles lorsqu'il entra dans sa chambre.

ELLE - Tu en as mis du temps. Qu’est-ce que tu fichais ?
LUI - Je ne retrouvais plus le film.
ELLE - Okay. Pas de commentaires sur ma tenue s'il te plait. C'est ma mère qui a voulu jouer à la poupée avec moi. J'enlève ça dès que mon père aura pu voir son "chef d'œuvre".
LUI - (sourire) Je ne te promets pas du grand cinéma. Mais, au moins, ça nous divertira. Et tu préfères ça au livre, de toute façon…

La jeune femme acquiesça. De toute façon, la présence même de son meilleur ami était une distraction à ces ennuyantes soirées de vacances. Elle brancha le magnétoscope, et mit la cassette en route. Le grésillement du film se fit entendre, et elle rejoignit Alex, déjà installé sur son lit. Elle lui balança un paquet de bonbons et de chocolat qu'elle avait pris dans la cuisine, et s'allongea à côté de lui.

ELLE - (croisant ses jambes nues) C'est quoi le titre ?
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Alexander P. MacDraw

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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 17:04

    Comme le jeune MacDraw l’avait pressenti, cette soirée s’annonçait bien différente de celles qu’ils avaient l’habitude de passer. Tout d’abord, il avait décidé de venir rejoindre Lisbeth, plutôt que de la laisser se glisser par la fenêtre de sa chambre, comme elle le faisait si bien d’ordinaire. Pourtant, dès qu’il s’invitait chez elle, il était bien accueilli par toute la famille. Ce n’était pas un problème, mais ils avaient simplement pris l’habitude de se retrouver chez lui. Peut-être parce que Lisbeth adorait initier Caleb à ses escapades et ses aventures. Le petit garçon lui ressemblait beaucoup et, parfois, Alexander devait avouer qu’il ressentait une pointe de jalousie. Combien de fois avait-il souhaité que Lise et lui se ressemblent davantage ? Bien qu’elles soient parfaitement complémentaires, leurs deux personnalités étaient si dissemblables que beaucoup doutaient que leur amitié soit vraie et sincère. Ce soir cependant, il avait décidé de se laisser bercer par les folies de Lisbeth. D’ailleurs, la tenue qu’elle arborait était-elle une de ces nouvelles folies ?

    ELLE ; « Okay. Pas de commentaires sur ma tenue s'il te plait. C'est ma mère qui a voulu jouer à la poupée avec moi. J'enlève ça dès que mon père aura pu voir son "chef d'œuvre". »

    Il acquiesça, un sourire amusé aux lèvres. Il ne s’agissait pas de la folie de Lisbeth, mais plutôt de celle de sa mère. Que lui avait-elle promis en échange ? Pour lui qui connaissait si bien son amie, il était tout à fait impensable qu’elle ait accepté sans s’être essayée au chantage et avoir obtenu quelconques services de la part de sa mère. Pourtant, cette robe lui allait parfaitement, et la mettait bien plus en valeur que les tee-shirts qu’elle lui piquait en secret à chaque fois qu’elle dormait chez lui. Comme elle le lui avait demandé, il ne fit aucun commentaire. Il n’en pensait pourtant pas moins. Son cœur s’emballait dès qu’il posait son regard sur elle. D’ailleurs, son regard dut être un peu insistant, car Lisbeth lui envoya des paquets de bonbon, qu’il manqua de laisser tomber, tant son esprit était focalisé sur elle.

    ELLE ;
    « (croisant ses jambes nues) C'est quoi le titre ? »

    La question qu’il redoutait. Lisbeth était connue pour aimer les filmes d’aventure, même d’épouvantes. Là, ce serait tout le contraire. Madame MacDraw préférait plutôt les films à histoire. Haussant les épaules, il prit place à ses côtés, évitant de jeter des regards trop insistants sur ses jambes dénudées.

    LUI ; « Lola Montès. »

    Il ajouta une grimace à la réponse, se laissant tomber sur le dos sur le matelas spongieux.

    LUI ; « Je parie que tu vas t’ennuyer. »

    Avec une pareille formulation, il était certain que Lisbeth allait redoubler d’efforts pour prétendre qu’elle était passionnée par le film, et qu’il se trompait sur son compte. Un sourire vint s’immiscer sur ses lèvres, et il se redressa en posant son regard sur la jeune femme.

    LUI ; « Je sais que tu n’as demandé aucun commentaire, mais je trouve que tu es très belle dans cette robe. »

    Le pire étant probablement qu’il était sérieux, alors qu’il s’était promis de dissimuler ce qu’il ressentait en sa présence.
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Lisbeth B. O'Connor
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 18:37

LUI - Lola Montès.

Lisbeth n'avait pas la moindre petite idée de ce qu'était ce film. Déjà, elle fut contente qu'il ne soit pas muet. A tous les coups avec un titre pareil, cela devait être une comédie romantique sur cette Lola en question. Typiquement le genre de films dont Lise se moquait ouvertement, tel un garçon, pendant toute la séance. Étais-ce la robe ? Elle n'en savait rien, mais elle n'avait pas vraiment envie de ce moquer d'un film ce soir. Plutôt de se distraire et de manger du chocolat avec son meilleur ami. De toute façon, même si le film les intéressait tous les deux, ils finiraient forcément par ne plus y prêter attention et se mettre à parler comme d'habitude.

LUI - Je parie que tu vas t’ennuyer.
ELLE - (le frappant avec un oreiller) Fais pas comme si tu me connaissais par cœur MacDraw.

Il rit, attrapa l'oreiller et le coinça dans son dos pour pouvoir être plus à l'aise. Tout le monde dans leur lycée savaient qu'ils étaient les meilleurs amis du monde. Ils ne pouvaient l'ignorer puisque les deux jeunes gens passaient absolument tout leur temps ensemble. En cours ou à l'extérieur. Ils ne savaient pas forcément en revanche, que les deux jeunes gens avaient l'habitude de dormir ensemble. Beaucoup pensaient déjà qu'ils étaient réellement ensemble, s'ils avaient su que ce n'était pas rare que la jeune femme dorme en boxer et tshirt presque collée à lui, ils en auraient choqué un grand nombre.

Leurs parents avaient l'habitude qu'ils fassent cela depuis qu'ils étaient enfants. Lorsqu'une fois, la mère de Lise avait fait une remarque à cette dernière sur le fait qu'elle dormait avec un garçon, la jeune fille avait répondu : "Maman, ce n'est pas UN garçon, c'est Alex." Et elle le pensait. Il n'y avait aucune ambiguïté quand elle s'allongeait à côté de lui, se déshabillait pour aller au lit, ou finissait par se coller à lui pendant la nuit, par mégarde ou pour avoir plus chaud.

LUI - Je sais que tu n’as demandé aucun commentaire, mais je trouve que tu es très belle dans cette robe.

Comme il n'y avait aucune ambiguïté dans les paroles d'Alex lorsqu'il lui dit ça. D'ailleurs, Lise le prit comme une moquerie de la part de son meilleur ami, et saisit le dernier oreiller qu'il lui restait, en grimpant à califourchon sur lui pour l'asséner de coups. Ils faisaient ça depuis qu'ils étaient petit, et leurs mères n'avaient pu que déplorer le nombre d'oreillers qu'ils détruisaient à l'année, et le nombre de plumes qui étaient encore bien cachées dans divers coins de leurs chambres.

ELLE - Idiot !

A quinze ans, ils se battaient encore de longs moments avant que l'un des d'eux, souvent Alexander, prenne le dessus. En effet, il était plus fort, mais elle était très rusée, et avait tendance à en jouer. Cette fois-ci, elle réussit à le coincer contre son lit, et s'amusa à barbouiller son visage de chocolat alors qu'il se débattait et reprenait petit à petit le dessus.

Lisbeth éclata d'un rire franc lorsqu'elle découvrit le visage de son ami, et des traces brunes de chocolat s'étalant sur ses joues et sa bouche, et il lui fit payer, et l'écrasant de tout son poids. Dans la manœuvre, qu'ils n'étaient pas habitués, ni l'un ni l'autre, à faire en faisant attention à leurs vêtements, les deux jeunes gens entendirent un violent CRAC, et se figèrent.

LUI - (inquiet) Je t'ai fait mal ?
ELLE - (en même temps) Dis moi que ce n'était pas l'un de tes os...
LUI - En fait, je crois que ta robe a rendu l'âme.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 19:20

    Sa remarque allait être prise comme une plaisanterie, comme une simple invective, il en était certain. Depuis leur plus tendre enfance, c’était ainsi qu’ils fonctionnaient entre eux. Pourtant, il n’avait jamais été plus sérieux que ce soir. Malgré les sentiments qu’il avait toujours nourris envers la jolie O’Connor, Alexander ne s’était jamais réellement aperçu qu’ils étaient loin des enfants qu’ils avaient été. En cet instant, jetant des coups d’œil en direction des jambes et du court fourreau de tissu, il prenait pleinement conscience de leur statut d’adolescent. Bientôt de jeunes adultes. Il commençait à comprendre pourquoi sa mère s’attardait plus longuement dans sa chambre lorsqu’ils y étaient tous les deux, commençait à imaginer ce qu’elle pouvait bien penser des nuits qu’ils passaient ensemble. Surtout que toute la famille MacDraw était au courant de l’amour inconditionnel que l’ainé éprouvait pour Lisbeth, et il paraissait alors évident que la mère s’invente des histoires sur ce que les deux amis pourraient bien trafiquer toute la soirée enfermés dans une chambre. Ce qu’elle ne savait pas, c’était que Lisbeth ne pouvait supporter de rester enfermée et que, souvent, ils sortaient par la fenêtre dès que la maisonnée semblait calme.

    Puisqu’il connaissait assez bien son amie pour savoir qu’elle se vengerait de sa prétendue plaisanterie, il savait aussi qu’elle s’empresserait d’attraper un oreiller de le frapper. Il en eut d’ailleurs la preuve quelques secondes plus tard, lorsqu’elle grimpa sur lui pour l’asséner de – plus ou moins, selon celui qui les recevait – violents heurts.

    ELLE ; « Idiot ! »

    Ils avaient l’habitude de se battre comme s’ils étaient encore de véritables gamins, tout juste âgés de dix ans à peine, au grand damne de leur entourage qui considérait cette pratique comme particulièrement puérile. Seul Caleb aimait se mêler à eux lorsqu’ils se disputaient ainsi. Alors que Lisbeth continuait à le frapper, la riposte de MacDraw ne tarda pas à tourner contre elle. Il était plus fort et, avec l’âge et la carrure d’adulte qui commençait à le changer, il avait souvent l’avantage. En revanche, Lisbeth était bien plus rusée, et elle le prouva une nouvelle fois. Sans qu’il ne voie venir la manœuvre, elle attrapa quelques chocolats, et en tartina le visage de l’adolescent, surpris. L’étonnement dépassé, il reprit l’avantage, la plaquant soudainement contre le matelas. Et ce fut là que le craquement retentit. Le craquement qui les paralysa tous deux, peut-être à l’affût du deuxième. Immédiatement alerté par le bruit inhabituel, Alexander posa un regard inquiet sur la jeune femme.

    LUI ; « Je t’ai fait mal ? »
    ELLE ; « Dis-moi que ce n’était pas l’un de tes os… »

    Mais ils avaient parlé en même temps ; elle ne devait pas être blessée. Ce n’était pas un de ses os non plus, d’ailleurs. Le lit ? Il semblait plutôt intact. Et, finalement, il comprit.

    LUI ; « (avec un sourire pincé) En fait, je crois que ta robe a rendu l'âme. »

    L’idée était risible et d’ailleurs, il ne pouvait retenir le fou rire qui s’échappait déjà de ses lèvres. Pourtant, il savait parfaitement que madame O’Connor n’allait pas apprécier la plaisanterie. Elle penserait d’ailleurs probablement que Lisbeth l’aurait fait exprès, tant elle exécrait les robes.

    LUI ; « Ta mère va me tuer… »

    Le fou rire reprit de plus belle, tandis qu’il se redressait et libérait Lisbeth de son étreinte, imaginant la tête de la mère de la jeune femme lorsqu’elle s’inventerait des films sur le comment de toute cette histoire.

    LUI ; « D’ailleurs, ton père aussi, si tu lui dis que c’est moi qui l’ai déchirée... »

    L’idée n’était pas déplaisante. A vrai dire, il l’aurait probablement fait volontiers. Et puis, le fou-rire passé, ce fut l’embarras qui l’envahit soudainement. Il posa un pied au sol, cherchant une excuse pour la laisser se changer seule, ne voulant surtout pas voir où la robe s’était fendue ; si elle le laissait entrevoir une parcelle de sa peau dénudée ce soir, il allait probablement en mourir.

    LUI ; « Je, hum… Je vais me laver un peu le visage pendant que tu… hum, enfin. Que tu te changes. »
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Lisbeth B. O'Connor
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 20:51

LUI - Ta mère va me tuer…
ELLE - Elle ma ME tuer oui. Ou me forcer à mettre des collants.

Alexander continuait de rire comme un idiot, surement fier de lui. La mère de Lise allait tout bonnement lui arracher la tête pour avoir fait un trou béant dans sa robe ajustée. Toute la couture sur le côté droit avait lâché brusquement. Elle soupira, essaya tant bien que mal de recoller miraculeusement la robe, mais c'était peine perdue. Sa mère allait devoir y repasser quelques heures à réparer leurs bêtises.

LUI - D’ailleurs, ton père aussi, si tu lui dis que c’est moi qui l’ai déchirée...
ELLE - Mon père t'adore, ne dis pas de bêtises.

C'était vrai, les parents de Lisbeth avaient toujours apprécié le jeune garçon. Même si Dwight avait quelques réserves parfois, sans que Lise ne comprenne jamais pourquoi, son meilleur ami avait toujours été très apprécié dans sa famille. Sa mère adorait son caractère calme et posé, contraire à celui de sa fille, et son père adorait discuter littérature avec lui, puisque sa fille n'en avait rien à faire des livres. Il n'y avait aucune chance que ses parents reprochent la moindre chose à Alex. Elle par contre...

Elle se leva du lit pour observer les dégâts sur le tissus et vit qu'il en faisait autant en lui tournant le dos.

LUI - Je, hum… Je vais me laver un peu le visage pendant que tu… hum, enfin. Que tu te changes.
ELLE - (occupée) Ouais, si tu veux.

Le film continuait de tourner, alors que la jeune femme se décida à retirer sa robe sans prendre la peine de vérifier si Alexander était dans la pièce ou non. Cela importait peu. Il l'avait déjà vu en sous vêtements. Elle attrapa un t shirt à lui qu'elle avait gardé la dernière fois et l'enfila, bien plus à l'aise dans ce genre de vêtements. Elle expliquerait à sa mère pour la robe le lendemain. En attendant que son meilleur ami ne revienne de la salle de bain, elle s'installa de nouveau sur le lit. Sur le ventre, les jambes croisées en l'air, elle regardait de nouveau l'écran de la télévision en avalant des bonbons rapidement.

ELLE - Qu'est ce que tu fous MacDraw ? Tu vas louper tout le film !
LUI - (revenant) J'arrive..

Les deux jeunes gens s'installèrent de nouveau sur le lit et se concentrèrent sur l'histoire du film, et finalement, se prirent au jeu de l'histoire. Ils regardèrent jusqu'à la fin en silence.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 22:09

    ELLE ; « Ouais, si tu veux. »

    Déjà, elle ne l’écoutait plus. Elle était complètement obnubilée par la robe, et probablement en train d’imaginer la morale que sa mère lui ferait lorsqu’elle découvrirait quel traitement les jeunes adolescents avaient réservé au joli fourreau de tissu. En y jetant un furtif coup d’œil, Alexander pouvait s’apercevoir qu’ils avaient dénoué toute la couture droite. Pouvait également deviner les sous-vêtements que la jeune femme portait, détourna les yeux dès qu’il comprit que son regard était probablement trop insistant. Ils devaient absolument arrêter de se battre comme deux gamins. Tout ce qu’ils récoltaient étaient des situations embarrassantes comme celle-ci et, si elle ne semblait pas gêner Lisbeth, gênait énormément le jeune MacDraw, ses hormones lui jouant parfois de mauvais tours.

    LUI ; « Okay. J’y vais. »

    Il tenta, aussi violemment que vainement, de reprendre ses esprits et quitta la pièce. Il pouvait entendre Lisbeth marmonner qu’elle allait se faire massacrer par sa mère. Il pouvait l’imaginer retirer la robe et enfiler un tee-shirt bien trop grand pour elle. Arrivé dans la salle de bain, il ne put retenir un rire en voyant son reflet dans le miroir ; elle avait étalé du chocolat partout. Passer un peu d’eau sur son visage ne serait pas de trop, et ce pour deux raisons. Premièrement, parce qu’il avait réellement l’air ridicule. Et, finalement, parce qu’il avait véritablement besoin de se calmer. Depuis qu’ils se connaissaient, les sentiments d’Alexander n’avait jamais été un secret pour personne – excepté pour Lisbeth qui semblait aveugle. Cependant, cet amour avait toujours été pur et chaste, comme un enfant aime un autre enfant. Jusqu’à ce qu’ils grandissent et que les émotions décuplent, jusqu’à l’envahir entièrement, jusqu’à la panique la plus complète lorsqu’il se trouvait près d’elle. Il en devenait maladroit, déstabilisé, ne savait jamais comment réagir. Ce soir était une preuve. Il craignait d’aller la rejoindre.

    ELLE ; « Qu'est ce que tu fous MacDraw ? Tu vas louper tout le film ! »

    Lâchant un soupir las, il s’aspergea une dernière fois le visage, contrôla qu’aucune trace de chocolat ne le rendrait ridicule à son retour auprès d’elle et quitta la salle de bain.

    LUI ; « J’arrive. »

    Lorsqu’il entra dans la pièce, elle était à nouveau allongée sur le lit, concentrée à regarder le film. Elle portait l’un des tee-shirts qu’elle lui avait dérobé la dernière fois qu’elle était venue passer la nuit chez lui. A ce rythme, elle en aurait certainement bien plus que lui en avait. D’ailleurs, il était certain que, si l’envie lui prenait d’aller fouiner dans la penderie de la jeune femme, il retrouverait des dizaines de tee-shirts et de sweaters qu’il pensait perdus. Sans un mot, il la rejoignit sur le lit, s’assit, quelque peu tendu, dans les premiers temps et, bientôt, il s’allongeait à ses côtés, volant quelques bonbons dans le paquet qui les séparait, se laissait entrainer par l’histoire. Il s’avéra que le film était plutôt bien tourné, et que l’histoire pouvait être passionnante si on s’y intéressait vraiment. Au moins, elle avait eu le mérite d’occuper toutes ses pensées, et il en avait oublié jusqu’à l’embarras d’être aux côtés de la fille de tous ses désirs. Lorsque le générique de fin commença à défiler sous ses yeux, il souffla un coup, se redressa et éteignit le poste de télévision après avoir précautionneusement rangé le film afin de ne pas l’oublier le lendemain.

    LUI ; « J’imagine qu’il n’était pas si nul… »

    Il sourit en se laissant tomber sur les draps, calant un oreiller sous sa tête.

    LUI ; « Je crois que je pourrais m’habituer à dormir dans ce lit. »
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Lisbeth B. O'Connor
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptySam 29 Mai - 23:51

Le film avait capté toutes les pensées de la jeune femme. Elle n'avait jamais vu une femme en temps qu'être dégageant autant d'érotisme. Sa mère était aussi érotique que... sa mère. Elle ne voyait pas une femme en elle. Pareil pour la mère d'Alexander. Les filles de son lycée, qui portaient des jupes courtes ou des chemises qu'elles laissaient ouvertes, ne dégageaient rien d'autre que de la stupidité. Mais cette fille dans ce film, était assez hypnotisante, d'ailleurs elle était surprise de ne pas voir son meilleur ami se mettre à baver devant l'écran. Non, il n'avait pas l'air plus impressionné que ça. Il n'avait même pas vraiment rougit pendant les scènes d'amour ou de sexe, se contentant de fixer l'écran avec ses sourcils froncés comme à chaque fois qu'il se concentrait. Lorsque le générique défila, Alex se leva, éjecta la cassette du magnétoscope et la rangea avec soin.

LUI - J’imagine qu’il n’était pas si nul…
ELLE - Pas si nul, non.

Alex vint se rallonger sur le lit, dans le bon sens cette fois, les bras croisés derrière sa tête, fixant le plafond. Elle s'installa à côté de lui. Étrange de ne pas fixer le plafond de sa chambre à lui, mais ce n'était pas gênant pour autant.

LUI - Je crois que je pourrais m’habituer à dormir dans ce lit.
ELLE - (rire) Les réveils avec Caleb qui nous saute dessus et t'écrase ne te manqueraient pas ?

La nuit était bien avancée désormais, et la jeune femme se pencha pour éteindre la lampe de chevet. Le noir n'était pas complet, puisqu'elle n'avait pas fermé les volets. Elle détestait fermer les volets. Elle se sentait emprisonnée dans sa chambre. Au bout de quelques minutes de silence, elle se tourna vers lui, posa sa tête sur son bras, ses longs cheveux tombant sur le bras du jeune garçon.

ELLE - Dis, tu crois que toutes les filles en grandissant deviennent un peu comme celle du film ? Genre... Super canon et à faire baver tous les hommes ?

Elle entendait Alexander respirer et réfléchir à ses côtés.

ELLE - Ça me ferait rire de faire pareil. T'imagines tous les nouveaux défis ? Avec une troupe de garçons à mes pieds, je pourrais faire des trucs encore plus fous.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 0:21

    Pour le jeune homme, rien ne retraçait mieux leur amitié que sa propre chambre. Certes, ils avaient toujours passé beaucoup de temps en dehors de la maison MacDraw. Ils avaient trainé dans les champs, ils s’étaient perdus dans la forêt sombre, s’étaient approchés – à son goût du moins, ce n’était certainement pas le même avis que Lisbeth – beaucoup trop près des falaises, et avaient sauté depuis de nombreux toits. Pourtant, s’il devait choisir un endroit où leur amitié avait grandi et évolué, il choisirait sa chambre sans hésitation. Elle avait été le témoin des sentiments naissants, lorsque le visage du jeune garçon d’illuminait en voyant son amie entrer par la fenêtre. Elle avait été le témoin des émotions retenues, à chaque fois que l’adolescent se pinçait (fortement) afin de ne pas laisser échapper un indice sur ce qu’il ressentait pour elle. Et elle avait été le témoin du désir naissant, lorsque Lisbeth s’était glissée contre lui, sous les draps, l’avait doucement embrassé. Juste pour essayer, comme elle l’avait dit. Pourtant, pour lui, cela avait été tout et, lorsqu’il avait regardé le film, ce n’était pas l’héroïne qu’il voyait évoluer sur scène et danser, mais plutôt Lisbeth. Ainsi, il était bien plus à l’aise ce soir. Dans la chambre de la jeune femme, qui n’était témoin de rien. Il s’agissait d’un territoire tout à fait neutre, et cela le rassurait quelque peu.

    ELLE ; « Les réveils avec Caleb qui nous saute dessus et t'écrase ne te manqueraient pas ? »

    Pour Lisbeth, c’était différent. Il avait conscience de tout l’amour qu’elle portait à la famille MacDraw. En particulier pour Caleb. Evidemment, elle avait raison ; les manies de son frère lui manqueraient probablement, mais c’était à elle qu’elles feraient le plus défaut, et il le savait. Caleb et Lisbeth avaient tout en commun : un caractère fougueux, indomptable, et la sale habitude d’emmener Alexander sur des voies sinueuses. Lui était beaucoup plus réaliste, pensait souvent trois fois aux conséquences avant d’agir et, lorsqu’il se lançait avec impulsivité, le regrettait amèrement ensuite. Pour toute répondre, il lâcha un rire en acquiesçant en signe d’assentiment, resta allongé sur le dos tandis que Lisbeth éteignait la lumière et s’allongeait à ses côtés. Le silence s’imposa alors durant quelques minutes. Un silence qui ne semblait pas gênant, ils se contentaient d’écouter la respiration de l’autre. Jusqu’à ce que la jolie brune se tourne vers lui, ses longs cheveux bruns caressant l’avant de son bras. D’ailleurs, il aurait juré que le parfum de monoï vanillé venait d’effleurer ses narines. A quel point Lisbeth était-elle proche de lui ? En se concentrant, il pouvait sentir la chaleur de son corps se diffuser contre son tee-shirt.

    ELLE ; « Dis, tu crois que toutes les filles en grandissant deviennent un peu comme celle du film ? Genre... Super canon et à faire baver tous les hommes ? »

    Voulait-elle le tuer ? S’appliquant à respirer calmement, il haussa simplement les épaules. Nonchalamment, espérant en silence qu’elle comprendrait qu’il n’en savait rien. C’était vrai. Il ne savait pas pour les filles. Il savait pour elle, cependant. Il savait qu’elle n’avait rien à envier à cette femme super canon du film.

    ELLE ; « Ça me ferait rire de faire pareil. T'imagines tous les nouveaux défis ? Avec une troupe de garçons à mes pieds, je pourrais faire des trucs encore plus fous. »

    Oui, elle souhaitait sa mort. Il lui était décemment impossible d’imaginer une troupe de garçons à ses pieds sans ressentir une violente douleur à la poitrine. D’ailleurs, il ne doutait pas qu’elle eût déjà une bande d’admirateurs. Il pouvait les voir, parfois, la regarder en coin dans les couloirs du lycée. A ses côtés, il ne bronchait pas, alors qu’il n’aspirait qu’à leur refaire le portrait en cognant aussi fort qu’il le pouvait. Il se contentait alors de les dissuader en leur adressant un regard haineux, noir et, la plupart du temps, la majorité comprenait. Certains, certainement travaillés par leurs hormones, continuaient à loucher sur elle, mais puisqu’elle ne semblait leur porter aucune attention, Alexander ne s’en occupait pas. Sachant parfaitement qu’elle attendait une réponse à sa remarque, il prit une bonne bouffée d’oxygène, la laissa emplir ses poumons, afin de tout relâcher en un soupir. Il se redressa sur un coude, se tournant vers elle, sourit, amusé, et attrapa une longue mèche brune parfumée, qu’il fit glisser entre ses longs doigts pâles.

    LUI ; « Essaie sur moi. Je suis ton cobaye de toujours, non ? »

    La plaisanterie n’allait pas la faire rire, il le savait. D’ailleurs, il l’imaginait déjà attraper l’oreiller qui se trouvait sous sa tête, le frapper à nouveau et, avec un peu de chance, ils déchireraient le tee-shirt qu’elle portait comme ils avaient déchiré sa toute nouvelle robe.
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Lisbeth B. O'Connor
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 0:56

Il se tourna vers elle à son tour, proche, sans se toucher. Elle l'entendait respirer. Et elle savait qu'il allait répondre. Peut être plaisanter même, ou lui sortir une tirade de livre, n'importe quoi. Elle pouvait l'entendre réfléchir d'ici. Lise sentit que le jeune homme attrapait une mèche de ses cheveux pour jouer avec. Il faisait toujours cela quand il s'ennuyait et n'avait rien à faire de ses mains, chose qui arrivait souvent en cours de mathématiques. Il faisait tourner une boucle brune entre ses doigts. D'ailleurs, Lise avait hésité à lui offrir une poupée une fois, pour se moquer de son habitude, mais s'était retenue en pensant que cela pourrait peut être le vexer. Et puis, elle aimait bien qu'il joue avec ses cheveux. Il le faisait tout le temps lorsqu'elle était malade et cela la détendait et souvent, la berçait jusqu'à l'endormir.

LUI - Essaie sur moi. Je suis ton cobaye de toujours, non ?

Elle haussa un sourcil, se demandant s'il se moquait d'elle. Elle tendit le bras pour le frapper et s'arrêta à la dernière minute, décidant finalement de retourner la situation à son avantage et de prendre son meilleur ami par surprise. A côté d'elle, elle le sentait déjà se tendre, préparant son corps au coup qui allait arriver d'ici peu, il le savait.

ELLE - Pas bête ton idée, MacDraw.

S'amusant intérieurement, elle entendit la respiration du jeune homme s'arrêter brusquement et avoir quelques ratés. Elle laissa échapper un léger rire de ses lèvres. Son esprit devait carburer à 100 à l'heure pour essayer de deviner ce qu'elle avait bien pu vouloir dire par là.

En souriant, elle se redressa, retirant sa mèche de cheveux de la main de son ami, et se glissa au dessus de lui. Elle s'assit à califourchon sur ses hanches et retira sans plus de cérémonie le t-shirt qu'elle portait. En même temps qu'elle agissait, la jeune femme essayait de se souvenir du film qu'elle venait de voir, des mouvements que faisait l'actrice. Le tout était de donner l'impression d'avoir une parfaite maîtrise de soi et de la situation. Lise avait toujours eu confiance en elle, et surtout, ne craignait rien quand elle était accompagné d'Alexander, ce qui rendait l'expérience plus facile.

La jeune femme se pencha sur lui, ses cheveux glissant sur son torse. Elle s'approcha de son oreille et souffla doucement, en un chuchotement.

ELLE - Alors ?

Elle ne le laissa pas répondre et imita la jeune femme dans le film. Sa main agrippa les cheveux de son partenaire et, elle rapprocha violemment son visage du sien, écrasant leurs deux bouches l'une contre l'autre. Brusquement, Alexander sembla sortir de sa léthargie et ses mains se plaquèrent brusquement à la taille de la jeune femme. Lise eut un sourire triomphant. Apparemment, ce n'était pas très dur, elle y arrivait parfaitement.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 2:04

    Tout son corps se tendait, attendant patiemment le coup, qu’il méritait probablement après une telle bravade. Un coup qui ne venait pas, qui mettait bien trop de temps à venir s’écraser sur son épaule, ou son torse. Au contraire, la respiration de Lisbeth était tout à fait calme, et elle gardait le silence. Aucune insulte ne s’échappait d’entre ses lèvres. Elle n’avait laissé échapper aucun son, aucune exclamation de surprise. Soudainement, le silence devint particulièrement embarrassant. Était-il possible que la jeune fille l’eût prit au mot, croyant que sa proposition était des plus sincères ? Le silence s’éternisait. Beaucoup trop. Bon sang, c’était évidemment cela. Lisbeth l’avait pensé sérieux et, à présent, elle paniquait à l’idée de lui faire comprendre que ce désir n’était nullement partagé. Elle ne voulait pas que leurs lèvres s’effleurent, elle ne souhaitait pas qu’il la plaque doucement contre lui, et elle ne rêvait pas de sentir son souffle chaud et erratique contre sa bouche qui recherchait toujours plus de contact.

    ELLE ; « Pas bête ton idée, MacDraw. »

    Brusquement, la respiration de l’interpelé s’arrêta. Si. Très bête, son idée. Ce n’était pas un souffle erratique, ou brisé. Rien. Comme si ses poumons avaient été soudainement enserrés dans un étau de plomb, comme si son cœur était comprimé dans quatre murs qui se refermaient violemment autour de lui. Si, dans les premiers temps, son commentaire avait été une plaisanterie, il aurait rêvé qu’elle réponde par l’affirmative. Ceci étant dit, il n’aurait jamais osé espérer entendre cette réponse de sa bouche. Tout cela restait un rêve, et il s’était fait à l’idée. Et, ce soir pourtant… Evidemment, il connaissait assez Lisbeth pour savoir qu’elle n’était nullement intéressée par lui, plutôt par l’expérience et la nouveauté que tout cela impliquait. Ainsi arrivait le cas de conscience. Pouvait-il réellement profiter de la situation ? Cela ne semblait pas juste. Elle ne lui donna pas le choix, cependant. Alors que les rouages de son esprit s’accéléraient, lui donnaient vertiges sur vertiges, il sentit Lisbeth bouger, se redresser et, finalement, s’asseoir complètement sur lui. A nouveau, sa respiration se figea et, lorsqu’elle reprit, accéléra drôlement. Venait-il d’entendre le bruissement d’un tissu ? Le noir n’était pas complet et, en effet, il devinait les formes du corps de Lisbeth ; elle venait de retirer son tee-shirt. Mais à quoi jouait-elle ? Fronçant les sourcils, éprouvant de plus en plus de mal à contrôler le rythme de sa respiration – ainsi que les battements de son cœur – le jeune homme se concentra sur les bons mots à prononcer, ceux qu’il devait absolument prononcer avant que la situation devienne incontrôlable, mais il perdait le fil de ses pensées. Lisbeth seule occupait toutes ses pensées. Elle devenait obsédante. Plus encore lorsqu’elle se pencha sur lui, murmurant à son oreille.

    ELLE ; « Alors ? »

    Il laissa échapper un rire surpris – un souffle – tenta désespérément de se reprendre, mais en vain. Déjà, elle s’était glissée contre lui, l’embrassait avec une fougue qu’il ne lui soupçonnait pas. Ou qu’il n’osait soupçonner. Leur seul baiser avait été complètement innocent. Tout à fait différent de celui-ci, plus éhonté. En réaction, il ne se contrôlait plus, ses mains agissaient seules, dérapaient sur la peau souple de Lisbeth, sa taille. Bon sang, qu’aurait-il dû dire, déjà ? Ah oui…

    LUI ; « Alors tu ne devrais pas faire ça, Lisbeth… »

    Entre deux baisers. Sa tête lui hurlait d’arrêter, son corps de continuer. Il n’avait pas besoin de les écouter, il savait exactement quelle partie de lui gagnait, et il n’éprouvait aucune envie de la réprimer. Poussé par il ne sut jamais quelle pulsion, il fit soudainement basculer la jeune femme sur le matelas, tandis que ses lèvres s’accrochaient désespérément aux siennes, que ses longs doigts parcouraient les hanches nues. Tout son corps se tendait sous le feu qui le consumait, et pourtant il ne ressentait aucune douleur. Tout n’était que soulagement et certitude, comme s’il avait toujours su qu’il était né pour l’embrasser d’une telle façon. Il avait presque le sentiment qu’elle devenait complètement sienne, ainsi prisonnière entre son corps et le matelas. Cela ne suffisait plus, toutefois. Ses gestes devenaient complètement irrationnels, et il s’aperçut bientôt que ses mains avaient quitté la peau de Lisbeth, qu’il s’était redressé et qu’il avait commencé à se débarrasser de son propre tee-shirt. C’était grisant, électrisant, de sentir la peau de la jolie brune contre la sienne. C’était certain, ils ne devraient pas faire ça. Pourtant…

    LUI ; « Mais ne t’arrête surtout pas si tu ne veux pas que je meurs. »

    Ses lèvres se glissaient contre sa nuque, son épaule, suivait la courbe de sa poitrine, et effleurait le haut de son ventre. Il s’y attardait lorsque la brusque envie de reprendre ses lèvres réapparut et il ne put la réprimer. Avec un sourire, il plaqua sa bouche contre celle de la diabolique Lisbeth.
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Lisbeth B. O'Connor
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 3:23

LUI - Alors tu ne devrais pas faire ça, Lisbeth…

Elle ne l'écoutait pas. De toute manière, il ne disait pas réellement ce qu'il pensait sinon il l'aurait déjà repoussé, il lui aurait déjà dit qu'il n'en avait pas envie, que c'était une erreur, qu'ils faisaient n'importe quoi, qu'ils n'étaient que des gamins, qu'ils devraient arrêter sur le champ et juste dormir. Au lieu de ça, ses mains agrippaient de plus en plus à sa peau comme s'il perdait pied sans cela. Tous ses gestes disaient le contraire. Il la fit basculer sur le matelas, brusquement. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il lui prenait, ou ce qu'il faisait, au final, il avait l'air plus sur de lui qu'elle ne l'était. C'était très surprenant de la part d'Alex et... plaisant. Elle le laissa tout mener, tout guider pendant quelques instants. Ses mains, ses lèvres, glissaient partout sur elle, à des endroits qu'il n'avait jamais touché avant, qu'elle n'avait jamais imaginé qu'il toucherait un jour.

Que se passait-il dans sa chambre ? Jamais elle n'avait imaginé ça pour ce soir. Allaient-ils... Allaient-ils le faire ? Coucher ensemble, comme dans les cours de sciences naturelles. Est-ce que cela menait à ça ? Leurs baisers, leurs corps de plus en plus nu ? Son corps à lui qu'elle sentait se contracter de plus en plus au contact du sien. Sa peau à elle qui brûlait. C'était pour ça ? Allaient-ils devenir des adultes ce soir ? Allaient-ils... Changer ? Est ce qu'il resterait toujours son meilleur ami ?

Autant de questions qui se bousculaient dans l'esprit de la jeune O'Connor alors que les lèvres de son meilleur ami apaisait les brûlures de sa peau. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'avait pas envie d'arrêter. Qu'elle avait envie de découvrir encore un peu. D'aller un peu plus loin. Juste un peu... Et si elle avait trop peur, elle continuerait. La peur ne l'avait jamais arrêté avant, et avec Alexander avec elle, Lisbeth n'avait jamais peur. Ils étaient deux, ils avaient toujours été deux et le seraient pour toujours. Qu'importe ce qu'il se passerait ce soir. Ils grandiraient ensemble, c'était certain.

LUI - Mais ne t’arrête surtout pas si tu ne veux pas que je meurs.

Il n'avait pas peur non plus, cela suffisait à la rassurer. Ses lèvres se baladèrent sur elle comme si elles avaient toujours fait ça, avant de se plaquer de nouveau violemment contre sa bouche. Il passa une main dans son dos, afin de coller encore plus leurs deux corps. Ses mains à elles glissèrent sur lui, et sans qu'elle n'y réfléchisse vraiment, elle se mit à le déshabiller complétement. Ses yeux se frayèrent un chemin pour regarder le corps de son meilleur ami. Elle n'avait pas réalisé à quel point il n'était plus un enfant avant de le voir, et de sentir son corps nu contre elle. Lisbeth ne devait pas réaliser encore.

ELLE - Continue...

Elle l'embrassa à son tour, basculant de nouveau au dessus de lui, laissant ses lèvres courir partout sur son torse, sur son ventre. Ils n'étaient plus des enfants, définitivement. Ils grandissaient à un autre rythme que les autres. Ils apprenaient ensemble. Parfois un peu maladroit, pas encore bien préparés, mais plutôt confiants. Lise sentit qu'il la saisissait de nouveau à la taille pour la coller à lui, plus près. Ce n'est qu'en y prêtant attention vraiment, qu'elle se rendit compte de leurs souffles bruyants et erratiques qui résonnaient dans sa chambre. Ils étaient discret, et il était encore trop tôt pour que ses parents soient remonté du salon pour aller se coucher dans la chambre d'à côté. Ils ne risquaient rien.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 16:30

    Tout cela n'était qu'un jeu de plus pour Lisbeth, et il en avait parfaitement conscience. Comme d'ordinaire, il était simplement le garçon avec lequel elle voulait partager de nouvelles aventures, une nouvelle expérience, et contrairement à lui, elle ne pensait pas aux conséquences. Elle ne s'en doutait probablement pas, mais ce jeu qu'elle instaurait produirait sans aucun doute des dégâts sans précédent dans leur amitié. Ainsi, tout en lui conseillait de cesser tout mouvement avant que ce ne soit bien trop tard. S'ils allaient trop loin ce soir, il leur serait impossible de faire machine arrière, et Alexander savait qu'il en souffrirait. Il rêvait de cet instant depuis des années et, pourtant, il savait que ce moment était tout à fait faux. Il ne s'agissait que de simples apparences, un énième défi que Lisbeth s'était lancé; aucun sentiment ne faisait partie de l'équation. Il le savait, et cette pensée aurait probablement dû l'arrêter, le raisonner et lui faire comprendre qu'ils avaient tort. Mais non. Au contraire, toutes ses pensées étaient rapidement balayées par les réactions de Lisbeth. Il aurait pu avoir peur, être même complètement effrayé, mais elle ne lui en laissait pas le temps. Ses mains qui se promenaient sur lui anéantissaient la moindre pensée, ses lèvres sur sa peau ravageait son esprit, et il était incapable de raison.

    Comme si elle avait lu dans ses pensées, comme si elle avait compris que les doutes s'immisçaient peu à peu dans sa tête, brouillant le bien fondé de l'instant présent, elle reprit le contrôle de la situation. Les mains de la jeune fille glissèrent sur son ventre à lui, retirèrent son jean comme si elle avait eu l'habitude de le faire. Le rythme cardiaque de MacDraw ne cessait de s'accélérer, il en venait même à se demander si Lisbeth elle-même ne l'entendait pas, ne le sentait pas battre contre le sien, tant les coups paraissaient violents.

    ELLE ; « Continue... »

    Il ne pouvait pas s'arrêter, de toute façon. Il aurait adoré avoir la force et le courage de lui faire entendre raison, de s'arrêter sur le champ, de lui prouver que ce qu'ils étaient sur le point de faire étaient totalement irrationnels et qu'ils allaient ruiner les bases de leur amitié, mais les lèvres de Lisbeth étaient bien trop dissuasives. Ses lèvres, et son souffle chaud et irrégulier qui venait s'écraser contre sa peau elle-même brûlante. Elle gagnait. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il pense, Lisbeth gagnerait toujours. Simplement parce qu'il avait envie de la laisser gagner. Alors il s'abandonna complètement, ses lèvres marquant la moindre parcelle de sa peau nue, et ses mains la plaquant contre lui comme s'il n'avait jamais envie de la laisser lui échapper. Il ne percevait que leurs mouvements, le silence assourdissant, bercé par leurs souffles entrecoupés.

    Et puis, un grincement. Presque imperceptible dans un premier temps, mais qu'Alexander reconnut immédiatement. Quelqu'un montait les marches du vieil escalier en bois. Soudainement, la peur remplaça le brusque désir, et sa bouche quitta celle de Lisbeth pour lâcher un juron.

    LUI ; « Merde, Lisbeth. »

    Elle ne semblait pas comprendre, s'était simplement immobilisée au-dessus de lui, le narguant de son regard incompréhensif. En seule réaction, il marmonna quelque chose à propos du couple O'Connor, de sa robe, la fit basculer sur le côté et la pria de se taire. Les draps finirent de recouvrir leurs deux corps tremblants lorsque trois coups furent frappés à la porte de la chambre. Son souffle était bien trop fort, trop brisé ; alors, lorsqu'il perçut le mouvement des gonds, il s'appliqua à respirer profondément, prétendant être endormi. Il n'entendait pas Lisbeth, faisait simplement attention à ne pas l'effleurer.

    PERE ; « Lisbeth ? »

    Un murmure, et la porte qui se refermait. Alexander perçut encore des voix dans le couloir, mais elles ne durèrent que quelques secondes. Lorsqu'il comprit qu'ils étaient enfin seul, il lâcha un nouveau juron, vrillant le plafond, les poings serrés.

    LUI ; « On est vraiment cons ! »

    La parfaite conclusion.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 19:17

Rien n'aurait pu préparer les deux jeunes gens à la soirée qu'ils étaient en train de passer. Même pas eux. Ils n'avaient rien prévu. D'ordinaire, avant de faire des choses qu'ils n'avaient jamais fait dans leur vie, ils en parlaient un peu, planifiaient un minimum. Enfin Lise faisait cela surtout pour Alex à vrai dire, et elle oubliait souvent de le prévenir qu'elle avait prévu une bêtise mémorable. C'était surement parce qu'elle agissait le plus souvent par impulsions, comme ce soir. Alexander suivait rarement ses envies de pareilles folies. Peut être n'en éprouvait il pas d'ailleurs. Lise était souvent qualifiée de jeune fille dérangée pour avoir envie de se jeter de certains toits, de tester tous les dangers possibles et inimaginables.

C'est pourquoi, elle était étonnée que ce soir, Alexander ne l'arrête pas, ou ne panique pas, ne serait ce qu'un peu, quelques secondes, avant qu'elle ne parvienne à le convaincre comme toujours que ce n'était rien, et que tout allait bien se passer. Lise savait qu'elle pouvait le convaincre de faire à peu près tout et n'importe quoi, et elle en abusait souvent. Il avait été embarqué dans tellement de bêtises par sa faute, la jeune fille était plutôt soulagé qu'il ne se soit jamais réellement blessé par sa faute. A part des égratignures et des bleus, il n'avait jamais eu à subir de blessures, en réalité, il était plutôt là pour la couvrir les trois quarts du temps, et elle le soupçonnait de ne l'accompagner seulement pour vérifier qu'elle allait bien et qu'elle s'en sortait toujours à la fin.

Aujourd'hui, il plongeait comme elle. Il l'embrassait à pleine bouche, d'une manière très éloignée de celle qu'il avait eu lors de leur premier baiser il y a quelques années. Elle se colla plus à lui, et fit en sorte qu'il se redresse. Leur manège durait depuis de longues minutes maintenant, et rien ne semblait pouvoir les arrêter. Elle se consumait. Pourtant, brusquement, sans qu'elle ne comprenne pourquoi, Alexander s'arrêta brusquement et éloigna son visage de celui de sa meilleur ami, la tenant par les bras.

LUI - Merde, Lisbeth.

Enfin il paniquait, la repoussait et allait analyser la situation seconde par seconde pour essayer de lui trouver un quelconque sens, signification. Il allait cesser de se laisser bercer par ses envies pour redevenir Alexander MacDraw, le jeune homme responsable et raisonnable qu'elle avait toujours connu. Il se mit à marmonner des paroles qu'elle ne comprit pas alors qu'il la faisait basculer brusquement sur le lit. Elle le sentit qui remontait brusquement les draps sur leurs deux corps, qui lui tournait le dos et s'éloignait le plus possible d'elle dans l'espace restreint de son lit. Elle ne réalisa le but de la manœuvre que lorsqu'elle vit la porte d'entrée de sa chambre s'ouvrir doucement pour laisser passer de la lumière et la silhouette de son père.

PERE - Lisbeth ?

La jeune femme retint brusquement sa respiration et se figea, les yeux clos. C'était une terriblement mauvaise idée que son père les trouve ainsi. Sans savoir vraiment pourquoi, elle se doutait qu'aucun de leurs parents ne seraient véritablement ravis de savoir que leurs enfants s'étaient mis à s'embrasser complétements nus dans le lit de la jeune fille, dans le but de perdre tout ce qui leur restait encore de candeur. Son père ne s'attarda pas dans la chambre, comprenant bien vite que les deux adolescents étaient juste calmement endormis. Une fois que la porte fut refermée, son meilleur ami se laissa aller à un commentaire.

LUI - On est vraiment cons !
ELLE - (rire) J'ai trouvé que c'était plutôt cool comme expérience ! Je crois que mon essai sur mon cobaye préféré était concluant !
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Alexander P. MacDraw

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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 22:45

    Comment retrouver toute normalité après avoir participé à une scène comme celle-ci ? Alexander était parfaitement conscient de la manière dont la situation se serait terminée si le père de Lisbeth n'était pas entré dans la pièce. Depuis qu'ils traversaient l'adolescence ensemble, le jeune homme avait désiré son amie une bonne centaine de fois, si violemment qu'il n'avait jamais osé rêver d'une telle passion entre eux, par crainte de ne pouvoir s'empêcher de l'embrasser ou de la serrer plus intimement contre lui lorsqu'ils dormaient ensemble. Et, brusquement, voilà qu'une soirée à l'apparence banale venait concrétiser ses rêves. Pourtant, il se sentait coupable, ne pouvait s'empêcher de se maudire intérieurement. Il avait toujours su qu'il était faible, face à Lisbeth et ses extravagances, mais il n'avait jamais imaginé qu'elle eût la capacité de le faire glisser dans un tel fossé. Certes, il l'avait toujours voulu, mais il avait également toujours su que ce serait trop dangereux pour lui. Il en avait la preuve ce soir. Tout cela n'était guère important pour Lisbeth. Elle s'en amusait, tout cela importait peu ; elle aurait bientôt oublié comme elle oubliait le nombre de fois qu'il lui avait formellement interdit de s'approcher de trop près des falaises.

    Son commentaire avait fusé, il n'avait pu s'en empêcher tant il s'en voulait de son comportement. Pourtant, il restait immobile, ses jambes, et la moindre parcelle de son corps, paralysée par l'embarras. Ainsi, Lisbeth pouvait faire de lui exactement ce qu'elle désirait. Le pire était qu'il ne bronchait pas, qu'il lui permettait même de malmener son cœur...

    ELLE ; « J'ai trouvé que c'était plutôt cool comme expérience ! Je crois que mon essai sur mon cobaye préféré était concluant ! »

    ... ou de piétiner ses plus fous espoirs. Elle riait. Ils avaient presque atteint le point de non-retour, et tout ce que sa meilleure amie, celle qu'il considérait comme étant l'amour de sa vie, trouvait à faire, était de se moquer de la situation. Et pourtant, ce n'était même pas à elle qu'il en voulait. Elle n'avait pas conscience de tout ce qui se tramait dans sa tête, dans son corps, dans son cœur. Elle ne savait pas ce qu'elle venait de provoquer en lui. Comment pourrait-elle ? Il était si lâche qu'il ne lui avait jamais dit. Qu'il ne lui dirait probablement jamais.

    Soudain, sa respiration retrouva son rythme brisé. La pièce l'étouffait, les draps le brûlait et il fallait qu'il sorte de cette chambre. Patientant tout de même quelques secondes plus, à l'affût du moindre mouvement dans le couloir, Alexander finit par se redresser violemment. Le mutisme dans lequel il s'était enfermé devait probablement surprendre la jeune femme mais, à vrai dire, il n'en avait rien à faire. Attrapant le jean qui s'était écrasé sur le sol, aux côtés du lit, il l'enfila en quittant le matelas spongieux, témoin des émois naissants, jeta des coups d'œil fureteurs tout autour de la chambre. Il ne trouvait pas son tee-shirt, et cette simple idée suffit à faire lâcher ses nerfs.

    LUI ; « Nom de Dieu, où est mon foutu tee-shirt ? »

    Adressée à nul autre que lui, la remarque lui permettait simplement de relâcher la frustration qui grandissait toujours plus en lui. Il s'était montré si stupide. Comment avait-il pu être dépassé ainsi ? Lui, toujours si calme et réfléchi. Lui, qui empêchait toujours Lisbeth d'aller trop loin. Cette fois-ci, c'était lui qui l'avait poussée, l'avait suppliée de ne surtout pas s'arrêter. Toujours poussé par la frustration, la colère s'y mêlant, il enjamba le lit, atterrit de l'autre côté, attrapa enfin le tee-shirt gris qu'il portait avant de prouver à Lisbeth à quel point il était idiot.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 30 Mai - 23:41

Allongée sur le dos, à côté de son meilleur ami complétement nu, la jeune femme se demandait s'ils allaient reprendre leurs ébats. L'ensemble avait été plus qu'intéressant, et les sensations qu'elle avait découverte étaient tellement nouvelles et incroyables qu'elle voulait les apprivoiser sur le champs. Recommencer, et recommencer encore jusqu'à ce que tout cela lui soit familier. Jusqu'à ce qu'elle sache parfaitement plier un homme à ses quatre volonté juste avec son corps. Elle s'en savait capable. Elle savait qu'avec de l'entrainement, Alexander ferait ce qu'elle voudrait. L'attraction physique entre eux, ne faisait que le prouver.

Brusquement, elle le sentit se lever du lit, sans comprendre. Il remit dans un geste maladroit et tendu son jean. Allait-il ouvrir la fenêtre car il faisait trop chaud dans la pièce ? Il était vrai que la jeune femme sentait la peau de son corps être proche de la moiteur. Elle ne distinguait pas tout avec une grande acuité, mais elle remarqua qu'il se penchait et semblait chercher absolument quelque chose au sol.

LUI - Nom de Dieu, où est mon foutu tee-shirt ?

Avant qu'elle n'ait pu comprendre ou réaliser d'où venait la mauvaise humeur de son ami, il s'était saisi de son t-shirt gris et l'avait enfilé rapidement.

ELLE - Mais qu'est ce que tu fais ? Tu ne vas pas partir maintenant !

Contrairement à lui, elle ne prit absolument pas la peine de se rhabiller lorsqu'elle sortit de son lit. Lise n'avait pas la moindre intention de le laisser partir ce soir. Elle ne voyait pas pourquoi il réagissait ainsi. Il ne semblait rien regretter lorsqu'ils étaient dans son lit, pourquoi cette brusque prise de conscience maintenant ? A cause de son père ? Il ne se doutait de rien, c'était idiot. Qui plus est, ils n'avaient rien fait de mal. La seule chose qu'ils auraient pu regretter n'était même pas arrivée. Ils avaient été stoppé avant. Qui plus est, Lise ne l'aurait jamais regretter. Elle n'avait jamais imaginé quelqu'un d'autre que lui pour faire l'amour. C'était ainsi. Ça l'avait toujours été.

ELLE - Mais enfin Alex, arrête de gesticuler dans tous les sens, qu'est ce qu'il te prend à la fin ? Il n'a rien vu, c'est bon !

Lise était vexée désormais. Que lui prenait-il à la fin ? Elle croisa les bras sur sa poitrine nue et se planta face à lui pour exiger des explications. Ne pouvait-il pas simplement cesser d'agir comme un idiot ? Finalement, alors qu'il ne cessait de bouger, elle attrapa son bras en premier, avant de coller ses deux mains sur son visage et son corps nu contre ses vêtements. Elle immobilisa son visage et le força à la regarder dans les yeux.

ELLE - Arrête de faire l'idiot et retourne au lit. Tu ne pars pas d'ici ce soir.
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MessageSujet: Re: « my secret valentine »   « my secret valentine » EmptyDim 1 Aoû - 2:26

    Sa peau continuait de s’incendier, sans jamais faiblir. Le feu, insidieux, n’était pourtant plus de la même espèce, il pouvait le sentir. Plus pernicieux, il s’était glissé sous sa peau, dans ses veines, juraient avec les flammes brutes et douloureusement douces qui l’avait consumé lorsque les mains de Lisbeth s’étaient attardée ça et là. Ce feu le transportait plus violemment encore vers les profondeurs inconnues qui semblaient lui tendre les bras, l’empêchait de raisonner avec la précision qui était devenue une de ses caractéristiques avec les années. Certes, il avait, à maintes reprises, prouver qu’il pouvait se montrer aussi têtu et impulsif que Lisbeth, mais cela ne changeait rien au fait qu’il semblait être le plus responsable. D’ailleurs, s’il était vrai que ses lèvres s’étaient montrées plus avides que celles de la jeune femme, quelques secondes plus tôt, s’il était certain que ses mains demandaient encore à laisser d’invisible trace tiède sur sa peau douce et sucrée, Alexander s’en empêchait avec une conviction féroce. Une fois encore, il était responsable, méditait les causes et les conséquences, s’interdisait d’ouvrir entièrement son cœur, bannissait toutes ses envies les plus primaires – des nécessités, à vrai dire. Comme il ramassait ses vêtements négligemment jeté en travers de la pièce et les enfilait rapidement, la certitude s’était emparée de lui. Il voulait plus, beaucoup plus, tout ce que Lisbeth avait toujours refusé de lui donner et qu’elle semblait prête aujourd’hui, certes pour de très mauvaises raisons, à lui accorder. Pourtant, comme d’ordinaire, ce fut la raison qui l’emporta.

    ELLE ; « Mais qu'est ce que tu fais ? Tu ne vas pas partir maintenant ! »

    Il ne releva pas, fit comme s’il n’avait pas perçu les teintes surprises, désespérées, qui ornaient la voix de Lisbeth, souvent si sûre d’elle. Ne l’aurait-il pas connu aussi bien qu’il la connaissait que le cœur du jeune homme se serait empli d’espoir à l’idée qu’il ait pu la déstabiliser quelque peu. Il imaginait que ses baisers, ses caresses auraient pu la désarçonner, peut-être même l’emporter aussi loin qu’elle l’avait elle-même transporté. Malheureusement, il était conscient qu’il ne s’agissait là que de son imagination. Lisbeth, tentée par l’expérience, s’était simplement servi de lui afin de déjouer un nouveau défi. Rien de plus, rien de moins. Elle avait toujours été joueuse, beaucoup plus sûre d’elle qu’il ne l’était de lui. Elle ne connaissait pas ce poids qu’il transportait toujours, un secret si précieusement gardé. Il l’aimait, savait que cette passion était à sens unique, conscient que cet état de fait ne changerait jamais ; comment, dans cette situation-là, évoluer en un jeune homme plein d’assurance ? Evidemment, il savait ce qu’il valait à certains moments, se jugeait suffisamment cultivé, pas vilain garçon, mais rien de tout cela ne semblant très attirant aux yeux de sa jeune amie, à son plus grand désespoir. Préférant soudainement se concentrer sur le moment présent, Alexander quitta ses mornes pensées et glissa ses mains dans les poches de son jean, faute de mieux. Elles le brûlaient, ardaient de désir de reprendre l’exploration du corps de Lisbeth. Sa bouche aussi, d’ailleurs. Il lui semblait qu’elle en avait gardé la saveur. Beaucoup plus atténuée cependant, et elle ne demandait qu’à se remémorer. Les poings serrés, le regard vrillé sur le sol, il s’appliquait à regagner un peu de calme. Travaillé par ses hormones, torturé par ses émotions, il avait gagné un tel état d’énervement qu’il n’avait même pas entendu Lisbeth bouger, ni, encore entièrement nue, s’approcher de lui. Ce fut lorsqu’il perçut son souffle troublé par la surprise qu’il remarqua sa proximité. Sa trop grande proximité.

    ELLE ; « Mais enfin Alex, arrête de gesticuler dans tous les sens, qu'est ce qu'il te prend à la fin ? Il n'a rien vu, c'est bon ! »

    L’intéressé leva les yeux au ciel. Décidemment, tout était pire qu’il ne se l’imaginait ; elle ne comprenait pas, il ne se reprenait pas. Planté face à elle, il tapait du pied, impatient, hésitant à lui fausser compagnie sans plus d’explication. Une chose le retint, cependant. L’étincelle qu’il lisait dans les yeux de la jeune femme. L’avait-il offensée, en se relevant si brusquement, si visiblement prompt à oublier ce qui venait de se passer entre eux ? Il médita la question quelques secondes, décida que cela était tout à fait possible. Après tout, n’avait-elle pas précisément tenté de mesurer son pouvoir de séduction ? A cette pensée, il se renfrogna davantage, ayant pourtant douté que cela fût possible. Ses traits sombres papillonnaient de la chambre à la silhouette nue et si indécemment tentante de Lisbeth. Une Lisbeth qui se rapprochait dangereusement. Brusquement, en réaction, le jeune homme sortit ses mains de ses poches, les dressa dans l’air, telle une barrière derrière laquelle il se protégeait. C’était vain. Il l’avait appris ce soir, le corps de Lisbeth avait été crée pour s’emboîter parfaitement contre le sien.

    ELLE ; « Arrête de faire l'idiot et retourne au lit. Tu ne pars pas d'ici ce soir. »

    Elle le forçait à le regarder, se lovait, se fondait contre lui, et il ne cherchait même pas à échapper à son étreinte. Cela lui semblait si parfaitement naturel que l’idée de devoir briser cet accord parfait lui déchirait les entrailles. Pourtant…

    LUI ; « Pourquoi faut-il toujours que je sois le plus responsable de nous deux ? »

    Sa voix était à peine un souffle, une supplique, pas un reproche. C’était un fait. Il était fatigué d’être celui qu’il fallait convaincre afin qu’il se laisse emporter et voguer sur les cimes du danger, lorsqu’ils se baladaient tous deux dans les environs des falaises vertigineuses. Il était épuisé d’être celui qui trouvait les solutions aux problèmes, qui se battaient même avec ceux qui cherchaient à faire du mal à Lisbeth, alors qu’elle ne semblait même pas s’en apercevoir. Il en avait assez d’être celui qui luttait contre ses pulsions, contre ses émotions, tandis que la jeune femme le provoquait sciemment. Prenant deux longues inspirations, il se dégagea de la chaleur du corps tant désiré et se pencha vers le lit, attrapant le drap malmené par leurs ébats et le déposa tendrement sur les épaules de son amie, recouvrant ainsi sa nudité qui l’empêchait de penser convenablement.

    LUI ; « Nous avons dépassé les règles du jeu, Lisbeth. » fit-il, toujours un murmure, en se baissant pour déposer un baiser sur ses cheveux si délicieusement parfumés.
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