PRELUDE.TO.DAWN
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 I could used a little help [Gaby]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptyLun 27 Oct - 15:33

Certaines peines se noient dans le travail. D’autres en passant le plus clair de son temps avec sa famille, ses proches, ses amis. Les gens qui comptent. Ceux sans qui finalement cette peine deviendrait un gouffre de souffrance qui engloutit tout, même l’espoir. Et puis il y avait ces peines que seule une bonne bouteille de scotch pouvait atténuer. Une douleur telle qu’il fallait la noyer sous une tonne de liquide brûlant et pour laquelle il fallait anesthésier corps et esprit. Depuis toujours, l’alcool avait été un exutoire. Au départ une bonne raison de donner un peu plus de piquant à la fête puis certaines dérives étaient apparues. Comme toute chose que l’homme avait créée, il en abusait avec déraison, se privant de la même occasion de ce qui faisait de lui un être humain : la raison. Judd buvait ce soir là. Pour oublier qu’il était dans une impasse, que la route s’arrêtait juste devant ses pieds et qu’il allait perdre ce qui faisait de lui un être vivant.

Le journaliste avait toujours été quelqu’un de sérieux et d’aimable. Jamais un mot plus haut que l’autre ni une intention méchante. Il aurait pu détester son beau père, après toutes les horreurs qu’avait balancé le vieil homme sur lui depuis le début de sa relation avec Olaria et pourtant il lui trouvait toujours des excuses, comme il en trouvait à ceux qui ne comprenait pas son bonheur avec sa femme. Il avait essayé d’être à l’écoute, présent pour les autres et aujourd’hui il en résultait qu’il avait oublié de vivre pour lui. L’alcool faisait parfois remonter de stupides pensées aussi.

Assis à une table à l’écart de l’agitation, au fond de la salle, il avait toujours le même geste. Il remplissait son verre dés qu’il était vide, l’avalait d’une traite et le reposait en faisant chanter son fond contre le bois de la table au risque de le fendre. Sa gorge se contractait et sa langue claquait alors qu’il exhalait un soupir de satisfaction. Il avait les joues rouges et une chaleur diffuse s’était installée dans ses membres. Sa vue n’était plus aussi fiable que lorsqu’il était entré dans le bar et il tanguait légèrement sur sa chaise, signe qu’il devait y avoir au moins autant d’alcool que de sang dans ses veines. Il valait mieux le tenir à l’écart de bougies, des fois qu’il prenne feu. Et cela ne lui ressemblait pas, de boire sans s’arrêter, de traîner dans ce bouge infâme plutôt que de rentrer chez lui. Ce n’était pour ainsi dire jamais arrivé. Il n’abusait que de la bonne cuisine, de la graisse et peut-être même du sexe. Il avait toujours été conscient de ses limites et s’en était toujours tenu à l’écart. Et pour quel résultat ?

L’homme coinça entre ses lèvres une cigarette, qu’il mit deux bonnes minutes à allumer car l’allumette qu’il tenait entre ses doigts s’éteignait toujours avant qu’il ait réussit à la rapprocher de sa bouche. Le patron du bar le surveillait du coin de l’œil depuis un moment, craignait que dans l’état où il était il ne finisse à force par provoquer une bagarre. Il aurait bien aimé le foutre dehors mais ses larges épaules et ses mains grandes comme des pelles l’avait dissuadé de même chercher à s’en approcher pour lui retirer la bouteille qu’il avait prise. Mais il se détendait en voyant que le géant tournait le dos au reste de la salle et qu’il semblait plongé dans ses pensées, marmonnant quelques fois des paroles qu’il était le seul à entendre parce que sa voix n’était plus qu’un souffle.

« Hey ! » grogna-t-il d’une voix éraillée quand une main se posa sur son épaule tandis qu’une autre éloignait la bouteille de lui en la faisant glisser à l’autre extrémité de la table.

Il leva les yeux et rencontra le regard d’une petite blondinette, qui malgré le fait qu’elle soit debout et lui assis ne le dépassait pas. Elle était belle à se damner, d’une étrange perfection, presque trop lisse pour être naturelle et en rencontrant la lueur qui brillait dans ses yeux, Judd ne put s’empêcher de frissonner.
« T’aurais pas grandit depuis la dernière fois ? » demanda-t-il d’une voix pâteuse, sa perception faussée par tout l’alcool qu’il avait avalé. « Un vrai champignon… fiouuuuu ! » fit-il en posant son énorme main sur le crâne de la blondinette avant de la lever dans les airs pour mimer une pousse miraculeuse.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptyMar 28 Oct - 22:20

    « Livia, je vais à McEwan’s Tavern, tu veux venir?»
    Le sourire toujours affiché sur son visage, elle regardait son amie avec des yeux de petits chiens demandant une jolie promenade. Déjà vêtue, elle avait prévue d’y aller avec Livia pour s’amuser encore plus avec elle, et qui sait peut-être se trouveraient-elles deux humains avec qui jouer? Il fallait avouer que les hommes étaient parfois plus intéressant niveau sexuel que les vampires et tout était une question de chaleur. Non que lorsqu’elle s’y mettait la créature de la nuit arriverait facilement à dépasser les 100 degrés avec ces allures provocantes. Il y avait toujours en tête qu’un homme encore vivant avait le sang chaud, un sang qui coulait dans ses veines et qui semblait attirer la blondinette comme un aimant. En plus, il était relativement plus facile pour la vampire de séduire ces êtres vivants qui ne pensaient que par leur entre-jambe et qui était totalement hypnotisés par sa beauté autant époustouflante que mystérieuse. Il est assez vrai que d’habitude les filles blondes, celles avec un niveau intellectuel plus bas que la moyenne passaient leur temps à se bronzer en salon. La blancheur que Gabrielle arborait suffisait à attiser les attraits de nouveauté qu’elle représentait.

    Le jeans qu’elle portait lui collait à la peau d’une façon divinement attirante, autant que son bustier couleur sang et de jais qui ne faisait que ressortir la pâleur de sa peau. Il était vrai qu’elle souhaitait fortement que son amie vienne avec elle, mais connaissant déjà la réponse, et surtout sachant qu’elle irait peut-être importe cette dernière elle avait finalisé son look et était prête à sortir. Mais bon, l’espoir fait vivre comme on le dit si souvent et peut-être que la blondinette déciderait de l’accompagner!

    « Je serais bien venue Gaby, mais je travaille ce soir, désolée.»

    Désolée mon œil, pensa la jolie blonde avec un sourire hypocrite. Elle lui fit la bise, et surtout lui souhaita bonne chance pour ce quart de travail sans vraiment beaucoup d’enthousiasme. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi elle se bornait à travailler avec les humains alors qu’il y avait bien d’autres choses à faire de plus intéressant dans la vie! Comme exactement ce qu’elle allait faire, s’éclater dans la taverne à la recherche d’une âme en peine qui accepterait d’être consolée par la vampire. Elle prit son sac à main, enfila ses talons vertigineux noirs à bouts ronds et sortie dans la nuit froide d’automne comme si de rien était.

    Plusieurs hommes avides de jeunes femmes en beauté se retournèrent à son passage, sans oublier de siffler et de donner des coups de coudes à leurs copains. Avec le temps, elle avait commencé à s’y faire et surtout à se calmer puisqu’avant elle en aurait mis K.O. quelques uns, juste pour soulager son envie. C’était une chance pour eux avouons-le. Elle parcourra enfin les derniers mètres la séparant de la Taverne avant d’ouvrir la porte en grand et de reluquer chaque personne s’y trouvant. Par contre, elle ne prit même pas le temps de faire un tour complet puisqu’elle trouva ce qu’elle cherchait. Un sourire assez sadique ancré sur les lèvres Gabrielle se faufila parmi les gens et se dirigea vers le bar. Restée en retrait, l’observant un peu, elle finit par s’emparer de la bouteille et de l’éloigner loin de lui. Il avait assez but pour tout le reste de la soirée apparemment et elle ne voulait surtout pas qu’il soit malade dans leur prochaine conversation, s’il était apte à aligner des mots. Elle envoya un immense sourire innocent à la masse que représentait Judd. Il fallait avouer que cette homme était définitivement imposant, et surtout très séduisant. Normal qu’il soit marié, il était un de ses rares hommes avec qui ont pouvait tenir une vraie conversation, ce qui ne serait sans doute pas le cas de ce soir.

    « T’aurais pas grandit depuis la dernière fois ? »

    Non, vraiment il venait de signer son arrêt de mort ou quoi? Si on devait savoir une chose avant de rencontrer la blonde c’était qu’elle détestait qu’on l’insulte sur sa petite grandeur. Cependant, elle ne put lui faire la tête trop longtemps tout simplement parce qu’il avait une tronche à mourir de rire. L’alcool c’était décidément entièrement emparé de lui mais il arrivait à parler, fait assez impressionnant avouons-le. Certes, la perception qu’il avait n’était pas totalement fausse puisqu’elle portait les talons les plus hauts qu’elle avait dans sa garde-robe. Elle se garda bien de lui dire, sachant très bien que cette simple allusion pourrait lui faire faire un monologue long et ennuyeux sur les filles et la mode.

    « Un vrai champignon… fiouuuuu ! »

    Bon, il n’améliorait définitivement pas son cas. Commençant d’abord par enlever sa grosse patte de sur sa tête, elle prit place à ses côtés et commanda un abricot-brandy au serveur. Elle se retourna finalement vers l’homme avant de lui signifier du regarda qu’il pouvait lui aussi s’assoir. On ne sait jamais, peut-être qu’une de ses neurones avaient été brûlée.

    « Déjà, on commence par dire bonsoir. Ensuite Judd, je crois que tu as légèrement trop bu. Ta femme a décidé de se sauver avec un autre homme ou quoi?» Elle laissa échapper un petit rire avant de lui faire un clin d’œil et d’ajouter : «Ne t’avais-je pas dit que les mariages n’étaient pas faits pour durer??»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptyVen 31 Oct - 16:06

« Bonsoir… » souffla le géant d’une voix pâteuse, le regard étrangement fixé sur la jeune blonde maintenant qu’elle était assise à côté de lui et qu’elle faisait plus d’une bonne tête de moins que lui.

Il évita de repartir dans un discours sur sa taille, négligeant de dire qu’il avait l’impression qu’elle venait de se dégonfler comme un soufflet pour reprendre la taille à laquelle il l’avait toujours connue. Il savait que cela n’avait pas vraiment de sens, les gens ne grandissaient pas miraculeusement d’un seul coup pour ensuite rapetisser la seconde suivante. Il prit son verre vide dans sa main et en fixa le fond avant de le repousser d’une main prudente. Peut-être en effet avait-il déjà trop bu. Pourtant il ne trouva pas le courage de le lâcher et ses doigts restèrent obstinément collés au verre.

« Un quoi ? » demanda-t-il alors qu’il avait parfaitement compris où elle voulait en venir et que son début de sourire disparaissait.

Il se rembrunit et se détourna quelques secondes de Gabrielle en proie à des réflexions qui habitaient souvent son esprit ces derniers temps. Bien que l’idée qu’Olaria puisse le quitter pour un autre homme lui était insupportable il devait avouer que cela lui faciliterait grandement les choses. Il aurait au moins la certitude de ne pas la blesser et de ne pas la laisser seule non plus et il se disait que même s’il devait en souffrir pendant quelques temps, sa peine serait toujours moindre que celle de la métisse quand il disparaîtrait. En réalité il était prêt à faire n’importe quoi si cela signifiait qu’elle n’aurait pas à souffrir.


« Non ce sont les gens qui ne sont pas faits pour durer. » lâcha-t-il d’une voix grave avec une lucidité que l’alcool aurait du lui ôter. Passant outre les objections de Gabrielle il se servit un autre verre et il colla son front sur le godet comme s’il essayait de s’éclaircir les idées avant de le vider presque d’une traite. Il le posa et ses doigts coururent un instant sur les nervures du bois de la table avant qu’il n’ose se tourner vers la blondinette.

Il croisa le feu de son regard et aussitôt sa gorge se serra. Il y avait quelque chose d’inquiétant dans l’allure et l’attitude de Gabrielle et cela supplantait cette extraordinaire perfection dont elle était dotée. Il n’avait croisé sa route que quelques rares fois et le peu d’informations qu’elle avait bien voulu lui donner sur elle-même ne suffisaient pas à lever le mystère qu’elle était. Cela n’arrangeait pas cette inquiétude croissante qu’il le saisissait en sa présence, comme si tous ses sens lui dictaient de se tenir loin d’elle parce qu’elle représentait un danger. De telles pensées étaient stupides, surtout à l’encontre d’un tout petit bout de chou comme elle.


« Pourquoi est-ce que tu détestes autant le mariage ? » demanda-t-il, n’ignorant pas les nombreuses remarques qu’elle avait déjà fait à l’encontre de son couple.

« C’est… rassurant de savoir qu’il y a quelqu’un qui est là pour toi quoi qu’il arrive… Quoi qu’il arrive oui… même si ça ne donne pas le droit de lui infliger n’importe quoi. » souffla-t-il, repartant dans ses réflexions.

« Non elle n’est pas partie avec un autre homme et c’est bien là le problème tu vois. » dit-il en osant enfin soutenir à nouveau son regard.

Judd n’était pas du genre à se confier. Il faisait rarement par de ses doutes et de ses interrogations et avait pour habitude de régler ses problèmes seul. Seulement quelque chose dans le regard de Gabrielle lui donnait envie de tout lui raconter. A en juger par son physique elle ne devait pas avoir plus d’une vingtaine d’années. Et encore peut-être ne dépassait-elle pas ce chiffre. Mais tout dans son attitude et ses manières conférait à laisser penser qu’elle une femme d’expérience. Son regard appartenait à celui de quelqu’un qui en avait déjà trop vu.


« C’est moi qui pars… » fit-il en étendant à nouveau le bras pour se resservir un verre. « C’est stupide. Je suis malade c’est tout. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptyDim 2 Nov - 19:51

[Huhu, je n'ai pas put l'en empêcher, elle devait suivre ses insctincs. ^^]

    Même si l’alcool était le meilleur ihnibitant de la terre il fallait parfois y aller à la légère, si on ne voulait pas être malade. Ce liquide, tout de même différent en tout point du sang permettait à tous êtres qui le boivent un instant de tranquillité, d’apaisement qu’ils auraient souhaité. Endormir le corps de toutes souffrances était parfois la meilleure solution, du moins sur le coup. Parce que tout le monde savait qu’aussitôt que l’alcool quittait le corps de la personne elle se sentait dans l’immédiat plus mal qu’elle ne l’était avant de l’ingérer. Un mal de tête souvent catastrophique apparaissait, rendant toutes les sensations plus sensibles comme une lumière trop forte ou un rire légèrement au dessus de la moyenne. Et ensuite, ce qui faisait encore plus mal c’était tous nos maux et nos affreux qui revenaient à la coure à puissance mille car ils ont quitté le corps trop longtemps. C’était pour remplacer le temps qu’ils avaient disparu en clair. Une chance que Gabrielle ne buvait pas trop souvent sinon elle serait bien K.O. durant plusieurs jours suivant sa beuverie!

    Regardant toujours de travers Judd, la vampire essayait de percevoir à quoi il pensait, et surtout pourquoi il avait commencé à boire autant. Généralement, les hommes faisaient ça seulement quand ils avaient une peine d’amour, ou lorsqu’ils étaient avec une bande de copains, ce qu’il ne semblait pas être en ce moment. Elle en venait à penser qu’au nombre d’hommes qu’elle avait vu dans cet état d’ébriété elle devait devenir une mentor des alcooliques anonymes. Mais bon, il fallait avouer que ces âmes en mal d’amour étaient la plupart du temps bien plus facile à attraper, autant pour lorsqu’elle buvait encore de leur sang ou tout simplement pour une partie de jambe en l’air. Non qu’elle avait envie de se mettre Halloran cette soirée, elle connaissait bien trop sa femme pour ça, malheureusement parce que rien ne pouvait lui enlever son charme et sa beauté effarante. Peut-être la vampire lui avait-elle enlevé sa bouteille mai sil semblait obstinément attaché au verre dans lequel il lui restait encore beaucoup trop d’alcool. Écoutant néanmoins ses paroles il lui dit un bonjour non sans agréments.

    Pourtant la question qu’il lui couvrit par la suite ne put faire que sourire de désolément la chère blondinette. Il avait définitivement bien comprit sa question, il n’avait juste pas envie d’étayer là-dessus. En fin de compte, peut-être devait-il avoir encore droit à plusieurs autres verres si elle voulait réellement savoir ce qu’il lui arrivait. Puis, il ajouta une phrase bien trop sérieuse pour un homme qui avait prit autant de verres. Il n’avait pas tord, pourtant dans son cas, c’était vraiment les relations qui n’étaient pas fait pour durer vu son éternité.

    « Je ne crois pas que ça soit vrai Judd. Même si tu es marié, peut-être que quelque chose vous séparera et dans ce cas ce sera uniquement la relation qui n’a pas duré. Bien que je ne vous le souhaite pas, bien entendu.»

    Elle sentit un étrange sentiment lorsqu’il plongea son regard dans le sien. Le sentiment qui lui disait de ne pas trop parler, de ne pas dire n’importe quoi pour ne pas être découvert. Après tout, elle ne devait avoir que dans le début vingtaine aux yeux des autres. Il se posait évidemment mille et une questions du pourquoi de sa perfection. Elle le savait puisqu’elle avait eut droit à ce regard de nombreuses fois. C’était comme ça, quand on devenait immortel on dégageait une aura tellement plus délicieuse qu’un humain normal. Puis, comme si l’alcool était définitivement partir de son corps il lui demanda la question fatidique, le pourquoi elle n’aimait pas mariage. Que dirait-il si elle lui disait la vérité? « Et bien j’avais prévu de me marier il y a très longtemps mais mon hommes c’est fait pendre à cause de trahison envers le roi. Du coup, je ne crois plus au mariage.» Il aurait sans doute rit d’abord, trouvant cette blague fort amusante mais s’il regardait vraiment dans le regard de la blonde il pourrait voir qu’elle disait vrai et s’en suivrait un long malaise, mais surtout beaucoup de questions. Laissant la demoiselle se préparer à une réponse plausible, il commença un petit discours sur l’être aimé, comme quoi il était merveilleux d’être soutenu par quelqu’un. Elle avait déjà essayé maintes fois peut-être devrait-elle le faire avec un homme? Dans ce cas, et seulement là la précédente déclaration de Judd aurait été vraie, comme quoi les gens ne sont pas faits pour durer. Non, elle ne pouvait penser tomber amoureux d’un homme et qu’il vieillisse pour enfin s’éteindre. Et si elle le transformait? Elle ne pouvait prendre cette chance, au cas où il se lasserait d’elle!

    « Je ne fais que regarder les faits Judd. L’Église n’a plus autant de pouvoir qu’elle avait avant, et je croit que c’est pareil pour le mariage.»

    Bon, elle s’en était relativement sortie, sauf si elle avait dit, je l’ai vu moi, l’Église avait beaucoup de pouvoir au 17ième siècle! Façon assez rude mais concise de lui expliquer la vérité d’ailleurs. Judd lui avoua que sa femme n’était pas partie avec un autre, certes, pourquoi buvait-il alors? Ça devait absolument être une réponse insignifiante, sinon pourquoi serait-il en train de boire dans se bar assez miteux? Pourtant, la suite des évènements arrivèrent plus vite que jamais et l’effet de surprise fut multiplié à l’infini. Plusieurs mots passaient en boucle dans ses oreilles sans qu’elle ne puisse les retenir. « … je pars… malade…» Est-ce qu’il disait vrai? Même si elle ne le portait pas dans son cœur jusqu’à présent elle ne put s’empêcher de ressentir quelque chose, un sentiment humain qui s’appelait compassion. La raison était simple, elle avait le remède à tout… Mais elle ne pouvait rien faire, elle ne pouvait que regarder son ami mourir… Pourquoi tout d’un coup avait-elle tant envie de le protéger? Rien que de penser à enfoncer les crocs dans sa chair la mettait dans tous ses états. Un regard vers sa jugulaire suffit à lui couper le souffle, même si elle n’en avait pas besoin. Son regard était empli d’un envi démoniaque, d’un mal qui ne devait plus sortir. Si Gabrielle le mordait… Si elle goûtait à son sang succulent, celui qu’elle sentait depuis bientôt trop longtemps… Serait-elle capable de s’arrêter avant de le vider entièrement de son sang? La vampire se leva en un éclair, tituba jusqu’à la sortie pour venir s’appuyer sur le mur dans la ruelle à côté de la taverne. Ses impulsions semblaient vouloir sortir à tout prit, bon sang, elle avait passé 194 ans de sa vie sans toucher à un seul homme, comment Halloran pouvait représenter une telle tentation tout à coup? Elle n’aurait jamais dut se mettre à penser à cette solution de le mordre, une réaction en chaine s’était tout de suite développée. Elle avait maintenant les yeux fermés et essayaient tant bien que de mal de se calmer. Elle aurait peut-être put y arriver si elle n’avait pas entendu la porte s’ouvrir pour laisser lui parvenir des effluves totalement délicieuses. Pourquoi l’avait-il suivit? Ne voyait-il pas qu’elle était dans de sale draps? Et cette odeur qui s’approchait, s’approchait beaucoup trop près d’elle…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptySam 8 Nov - 22:40


Le jeune homme fronça les sourcils, touché d’une façon qu’il n’arrivait pas à définir par ce que pouvait dire Gabrielle. Il se demandait ce qui pouvait l’amener à penser que des sentiments forts pouvaient s’affadir bien avant que les visages ne commencent à se flétrir ou que l’une des eux personnes ne disparaisse. L’idée ne lui plaisait pas parce qu’elle l’amenait à reconsidérer sa relation avec Olaria. Maintenant qu’il savait qu’il avait une échéance plus courte que les autres il profitait de chaque instant qu’il pouvait passer avec sa femme. Pas une seconde il n’avait penser qu’il pouvait la perdre avant qu’il ne soit obligé de la quitter. Cette idée fit naître une vague nausée chez lui et il sentit sa gorge se serrer. Il la repoussa, de toutes ses forces, sachant que depuis presque trois ans qu’il connaissait la jeune métisse il ne pouvait penser à un moment où elle ne serait pas auprès de lui. Ca sonnait tellement faux, son monde sans son sourire. Il en était à se demander comment il avait pu vivre si longtemps sans l’avoir auprès de lui. Tout de suite la réponse s’imposa à lui, il n’avait que survécut en l’attendant.

Un peu chamboulé, son regard se perdit dans la foule mouvante du bar avant de revenir sur la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Il passa sa main dans ses cheveux d’une façon absente, et sa langue se promena sur ses lèvres irritées par l’alcool. Il lui fallut une certaine dose de courage pour oser affronter à nouveau le regard dur de Gabrielle et accepter cette façon qu’elle avait de condamner toute relation. Il n’était pas capable de se rappeler d’un moment ou au cours de leurs discussions elle avait lâché ce qui ressemblait à une note d’espoir. Et elle était si jeune qu’il trouvait dommage qu’elle ait déjà renoncé. Qu’elle n’ait pas trouvé l’homme qui était bon pour elle.


« Merci… » souffla-t-il. « C’est bien la première fois que je te vois accepter le fait que mon mariage puisse tenir. » ajouta-t-il ses lèvres déformées par une moue sarcastique. Il y eut une échange de regard entre-eux mais il se retourna sitôt qu’elle trouvé bon de mentionner église et amour dans la même phrase. Il n’avait jamais été croyant, et les quelques fois où il avait été à l’église n’avaient été que pour se rapprocher d’Olaria. C’est là qu’ils s’étaient rencontrés. Mais ça aurait tout aussi bien pu être à une station de service ou à un restaurant. Ca n’avait pas d’importance. Le fait est qu’avec tout ce qu’il avait vécu ces deux dernières années, il ne pensait pas qu’il y avait un dieu quelque part. Si c’était le cas il se cachait bien, oubliant les personnes qui avaient besoin de son aide. Pourtant il n’était pas réticent quant à se rendre à la messe tous les dimanches. Il accompagnait sa femme avec plaisir, prêtant plus d’attention aux gens qui étaient là pour changer les choses qu’à la croix inanimée accrochée sur chaque mur.

« Le mariage n’est qu’un bout de papier. Je ne pense pas que cela empêche les sentiments d’exister. »


Quelques minutes après seulement il devait repenser à ce qu’il avait dit. Quand Gabrielle le fixa d’une façon si étrange qu’il se retrouva obligé de se détourner d’elle une nouvelle fois pour ne pas avoir à soutenir son regard. Il était perturbé par la façon dont elle semblait prendre la nouvelle de sa mort prochaine. Ils se connaissaient peu, et malgré une certaine attirance qu’il n’était pas assez fou pour nier il ne voyait pas de raisons valables pour qu’elle soit aussi chamboulée par ce qu’il venait de dire. Il ignorait que sa présence était une torture pour la vampire, il ignorait le mal qu’il pouvait faire en n’étant que lui, un gars parmi tant d’autres mais doté d’une aura qui si elle n’était pas aussi puissante que celle d’une créature de la nuit n’en était pas moins troublante. C’était comme si ce fameux don obscur avait déjà posé son empreinte sur lui. Il lui appartenait, avant même de savoir qu’il existait.

Il ouvrit la bouche, cherchant à s’expliquer avec des mots moins bruts, moins douloureux mais déjà elle bondissait sur ses pieds et disparaissait à l’extérieur avec une telle rapidité que le regard du journaliste accrocha à peine sa silhouette dans la foule. Il resta quelques secondes immobiles, absorbant l’impact que on annonce avait eu et se demandant comment il pourrait annoncer sa maladie à ses proches quand une amie semblait le prendre avec autant de sérieux. Ravalant sa douleur il se leva, titubant légèrement à cause de la dose d’alcool qui filtrait toujours dans ses veines. Il se fraya un chemin jusqu’à l’extérieur. L’air frais de la nuit brûla ses poumons, et une nausée persistante s’installa en même temps qu’un mal de crâne venait percuter ses tempes. Ignorant son propre mal-être il se rapprocha de la blondinette d’un pas mal assuré. Il posa sa main sur son épaule, un geste qui se voulait rassurant, consolateur, sans voir qu’il ne faisait qu’augmenter le malaise de Gabrielle.

« Je suis désolé je n’aurais jamais du te dire quelque chose comme ça. C’est l’alcool qui parle sans doute. Et puis ce n’est rien c’est moins méchant que ça n’en a l’air. » minimisa-t-il dans un souffle.

« Ecoute pour me faire pardonner je t’offre un verre d’accord. » Il tituba encore, sa main tomba de l’épaule de Gabrielle et il se retint de justesse au mur. « Ou pas. C’est finit les verres pour ce soir je crois. » articula-t-il d’une voix hachée.

« On devrait rentrer tu es glacée. » ajouta-t-il en refermant ses doigts autour de son mince bras, frissonnant au contact de sa peau froide. « Allez viens… » continua-t-il avec douceur, accentuant la pression de ses doigts sur sa peau.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptyMer 19 Nov - 4:27

    Plus la tension montait dans l’esprit de la vampire, plus elle essayait de penser à autre chose. Tout était dans ses pensées, il lui suffisait simplement tourner ses envies vers quelque chose d’autre, une distraction peu importe laquelle se serait. Sur le mur de la taverne, les yeux fermés, la blonde se repassait en tête milles et une images dans sa tête, toujours plus, toujours plus douloureuses tant qu’elle ne pensait pas à Judd. Comment avait-elle put simplement penser ne pas pouvoir se retenir devant cette alléchante proposition, cela faisait 194 années exactement qu’elle avait goûté au goût du sang et ce dernier ne lui manquait pas, elle était capable de vivre sans, s’étant largement habitué à celui des espèces animales. Le fait était cependant que rien aurait put aller aussi loin si l’humain qui se retrouvait devant à elle avait une telle odeur alléchante, comme elle en n’avait pas sentit depuis des siècles. Il dégageait un fort mélange entre extase et fruits qui rendaient folle Gabrielle, sans pour autant devenir une de ses sales BB. La seule chose qu’elle essayait de faire en cet instant c’était de ne pas redevenir comme avant, ne jamais devenir comme ces BB qu’elle détestait tant. Si elle flanchait elle ne méritait rien de mieux que le bucher, la mort, la vraie. Comment aurait-elle put croire que son esprit serait tant tourmenter alors qu’elle avait quitté cette vie depuis longtemps? Elle était vraiment idiote en cet instant et c’était tant mieux, elle en arrivait à être dégoutée de son envie, de ce qu’elle aurait put faire. Jamais elle ne se résoudrait à attaquer Judd, alors pourquoi avait-elle autant hésité?

    Des images, les plus anciennes les unes des autres lui parvinrent seulement à la rendre plus renfrognée sur elle-même. Gabrielle se permettait de laisser sortir ses souvenirs qui lui faisaient tant mal pour sauver un humain et c’était bien tant mieux. Si Livia aurait été dans les parages en cette soirée elle lui aurait probablement dévissé la tête tant elle était irresponsable. Il fallait avouer que ses images de personnes en train de mourir de ses propres mains n’étaient pas des plus apetissant, imaginez ce qu’elle ressentirait si elle mordrait à nouveau dans la peau d’un humain! Ce serait en dernier recours, apparemment et sans aucun doute. Elle n’avait jamais pensé que son don pourrait sauver un humain, se consacrant à la lui enlever avant, ou à le laisser mourir sans esquisser aucun geste. La maladie que l’humain avait était certes incurable, du moins si la chimio aurait put le soulager, il ne serait pas entrain de lui parler de ça, surtout pas à elle qu’il ne connaissait pas beaucoup. Une idée lui vint à la tête, serait-elle seulement capable de se retenir? Elle en doutait, et il faudrait escompter sur la présence d’un des siens si elle voulait pourvoir y parvenir. Mais bon, il ne fallait pas jeter a peau de l’ours avant de l’avoir vendu!

    Enfin, comme si le temps avait été arrêté depuis tout à l’heure, l’homme sortit du bar, du moins Gabrielle sentit son odeur, avant qu’il ne se dirige vers elle. La blonde se concentra fermement sur sa voix, oubliant tout autre chose. Elle réussit difficilement à le sortir de sa torpeur, mais elle y parvint tout de même, la ramenant doucement à la réalité, celle où elle ne buvait que le sang des animaux. Tout ce qu’il disait restait flou dans la tête de la vampire, même lorsque sa main toucha une de ses épaules. Il devrait trouver la situation bizarre, au lieu de tituber à cause de son poids d’homme géant, elle resta de marbre sans même ouvrir les yeux. Il voulait qu’elle rentre avec lui à l’intérieur, chose purement futile et qu’elle en ferait pour rien au monde, elle avait assez vécu une soirée mouvementée à ses côtés. Elle s’éloigna plus facilement qu’il en était permis de la prise du géant et ouvrit les yeux, pour lui lancer un regard dénué d’expression.

    « Je dois y aller. Ne crois pas que c’est de ta faute, et je suis désolée…»

    Désolée de quoi? De sa maladie? Là encore ses propos étaient dénués de sens et la seule chose qu’il pourrait en conclure c’était qu’ils ne rentreraient pas ensemble dans la taverne. Elle regarda à nouveau ses traits et elle ne put que penser à Lestat, comment les hommes pouvaient ils représenter pour elle une telle torture? Elle recula à nouveau, se retourna et avança doucement, du moins plus doucement que d’habitude et on aurait put croire qu’il s’agissait là d’un adieu formel. Pourtant, rendu de l’autre côté de la rue, elle s’arrêta sous un lampadaire, et parla, faiblement mais en articulant assez pour qu’il puisse comprendre.

    « Je peux te sauver…»

    Puis, sans demander son reste, elle s’éloigna dans la nuit avant de poursuivre à toute vitesse lorsqu’elle fut assez loin. Elle savait qu’elle s’embarquait dans une situation qu’elle n’avait jamais vécu jusqu’à présent…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] EmptySam 29 Nov - 23:29

Pour Judd le comportement de Gabrielle n’avait aucun sens. Il n’était qu’un enchaînement de moments qui grâce au brouillard dont l’alcool l’enveloppait, restait quelque chose qu’il n’était incapable de décoder et dont de toute façon il ne s’inquiétait pas. Il imputait la réaction de la jolie blondinette à la nouvelle qu’il lui avait asséné, suffisamment conscient de ce que la menace de la mort pouvait avoir comme impact sur un être vivant. Un homme n’avait pas besoin de connaître une personne pour éprouver de la compassion à l’annonce de la mort d’une personne. Il était touché, en plein cœur, car elle lui rappelait le caractère éphémère de la vie et le sort qui l’attendait, aussi sûr que le fait que le soleil se lève tous les matins. C’était une piqûre de rappel, inoculée par la mort pour qu’on ne l’oublie jamais et qu’on ne perde pas de vue que le temps nous était compté. Du temps on en avait jamais assez et c’est pourquoi l’on cultivait si facilement l’oubli et l’insouciance. Connaître sa date butoir n’avait aucun effet positif, elle donnait seulement l’occasion de mesurer toutes les choses que l’on aurait pas le temps d’accomplir.

De ce côté le jeune homme n’était pas en reste. Il savait que les quelques mois qui lui restait ne lui donnerait pas l’occasion d’écrire l’article du siècle, celui après lequel il courrait avec tant d’acharnement depuis le début de sa carrière. Il n’aurait pas d’enfant et toutes ces choses qu’il avait repoussé à plus tard parce qu’il se sentait jeune et fort. Et il s’en voulait d’avoir communiqué son malaise à quelqu’un comme Gabrielle qui malgré son acidité envers les relations amoureuses lui était toujours apparue comme une jeune femme emplie de bonté et d’amour. Il se percevait comme un bon juge de la nature humaine et pour lui, elle était par bien des côtés proche de la perfection. Une perfection un peu glaciale qui la rendait difficile aux premiers abords à aimer. Mais il suffisait de capter une seule fois la flamme de son regard pour être immédiatement conquis par elle.

Il n’essaya pas de la retenir quand elle s’éloigna de lui, conscient que sa présence ne devait pas être souhaitée. Il hocha la tête lorsqu’elle exprima ses regrets comme si elle avait quelque chose à voir avec ce qui lui pendait au nez et il se dit que s’il avait été à sa place il n’aurait sans doute rien trouvé de plus intelligent à dire. Mais il était déçu qu’elle n’ait pas la force de rester face à lui. Elle était la première personne à qui il avait avoué la vérité et il s’était attendu à autre chose. Avouer une faiblesse n’avait jamais été son fort, il avait toujours fait de son mieux pour que ce que son physique reflète soit à son image. Mais pour une fois il aurait voulu ne pas tenir le rôle de la montagne de muscles et pourquoi pas qu’on le réconforte.


« Oui non je comprends tu n’as pas à être désolée. »

Il ne la lâcha pas du regard alors qu’elle s’éloignait, comme s’il sentait que certaines choses restaient enfouies entre eux deux, comme s’il avait été trop dangereux de les dévoiler. Il était troublé par tout ce qu’il avait pu lire dans son regard et qui ne collait pas avec la personne qu’elle était. Il y avait trop d’ombres dans l’azur de ses yeux et l’espace de quelques secondes elle lui était apparue comme beaucoup plus vieille qu’elle ne l’était réellement. Il avait même eu l’impression qu’elle avait lu des choses en lui qu’il ne soupçonnait même pas. Il ne pouvait pas savoir que c’était l’odeur de son sang qui l’avait autant remuée.

Il eut un sursaut quand il l’entendit parler comme si elle s’était trouvée à quelques centimètres à peine de lui, lui murmurant à l’oreille. Pendant un instant sa promesse réveilla une once d’espoir chez lui et son cœur se mit à battre plus vite. Mais elle s’éloignait toujours et sa posture n’avait pas changé si bien qu’il crut que c’était là le fruit de son imagination. Après tout son désir de survivre était si fort qu’il pouvait bien se mettre à croire qu’il traînait des miracles un peu partout et que Gabrielle, aussi petite soit-elle, détenait la clé d’un monde qu’il ne soupçonnait même pas. Il secoua la tête, faisant voler dans toutes les directions ses mèches ébènes qui dans un regain de rébellion refusèrent de se remettre en place sur son crâne.

« Si seulement… » souffla-t-il en fourrant les mains dans ses poches et en tournant les talons.


[TERMINE]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





I could used a little help [Gaby] Empty
MessageSujet: Re: I could used a little help [Gaby]   I could used a little help [Gaby] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
I could used a little help [Gaby]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Break of minds | Norman - Gaby |

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PRELUDE.TO.DAWN :: GO TO THE PAST. :: FLASHBACK :: ▬ Saison Une & Deux; RP-
Sauter vers: