PRELUDE.TO.DAWN
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]

Aller en bas 
AuteurMessage
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyLun 20 Avr - 18:55

    Babylon était en train de devenir un iceberg géant. Le froid en cette sombre matinée de Mars était plus penetrant que jamais, et, pour changer des habitudes de ce mois désastreux, la pluie tombait en une fine brouillasse, un temps vraiment mauvais, comme il en était coutume ce mois ci. Nous étions dimanche, le jour du seigneur, le jour ou tous se repose, le jour ou le maire de Babylon voulait généralement rester seule avec sa fille, la seule chose qui lui restait. Dans ce cas, pourquoi Mayra se trouvait elle au bord des mines ? C'était rare, de telle disputes. Evidemment, comme toute adolescente qui se cherche elle même ainsi que son indépendance, il arrive qu'il y ai légères chamailleries, quelques disputes. Mais jamais elle n'en était arrivée là.
    Une violente dispute avait eu lieu quelques heures plus tôt. Le sujet était plutôt récurrent, il concernait les sorties, et l'état parfois inconscient de la jeune fille. Cependant, depuis quelque temps, le comportement de Mayra changeait. Elle ne respectait même plus les horaires donné par son père, elle ne les respectait plus, parce que lui même ne les respecter pas. Elle rentrait pour trouver la maison vide, et dans la minute qui suivait un mot de son père lui indiquant qu'il ne pourrait pas rentrer a cause de la masse de travail qu'il avait.

    Dans ce cas il aurait même mieux fallut qu'il laisse Mayra voler de ses propres ailes. A ce rythme là, c'était limite si elle n'était pas orpheline. Il y avait toujours eu une très bonne entente entre la jeune femme et son père. Certes, les différences adolescente/père le rendait parfois perplexe, mais jamais ils ne se diputaient, ils se repectait mutuellement, se parlaient, se racontait leur journée.
    Depuis quelque temps Mayra était seule. Son père n'était plus là, il n'y avait plus aucune communication entre eux.

    Ce matin là, Mayra venait tout juste de rentrer. Elle avait passer la nuit dehors, enfin, autre que dans son lit. Son père savait qu'elle allait a une fête, mais elle était censée rentrer. Censée. Alors de fil en aiguille, tout s'est déchainée. Le maire frappait son lourd poing sur la table de bois de la cuisine, tandis que sa fille hurlait toute la rancoeur qui lui brulait le ventre. Ils se dirent des choses absurdes, blessantes. Mayra n'avait pas de mère, elle avait juste un père incompréhensif et absent, autant partir, qu'elle lui lanca en pleine figure.

    Alors la réponse du père frappa comme une balle en pleins coeur.

    " Si, tu ne te sens pas a ta place ici, si tu refuse de respecter ton propre père ainsi que les règles qui sont instaurer pour te proteger, tu n'as plus rien a faire dans cette maison."


    Voilà qu'il parlait comme si il donnait des ordres a la mairie maintenant ... les règles instaurées. C'était de pire en pire. Choqué par cette phrase, Mayra s'était vivement retournée, et était sortie, ne sachant trop ou ses pas la menerait. Les heures apaisairent sa colère, elle passait du tremblement le plus violent, au simple frisson. Le froid la penetrait jusqu'a la moelle. Elle s'était rendue sur les vieilles mines, qu'on avaient fermé car jugée trop dangereuse. Elle était assise sur un bout de bois, lui même posé sur une gros rocher.

    Les heures passaient, Mayra prenait sa tête dans ses mains, se tourmentait. Jusqu'a ce qu'elle percu un mouvement furtif de pas. presque comme s'ils volaient sans toucher le sol. Elle leva lentement les yeux et apercu une silhouette a travers le rideau de pluie. Distinguant le nouveau venu, Mayra sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine, ainsi que la colère remonter au galop. C'était exactement la personne qu'elle ne devait pas voir a cet instant, sous peine de lui arracher les yeux avec les dents. C'était Caleb, Caleb R. Raichan.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyLun 20 Avr - 21:10

    ***


    « CALEB ROHAN RAICHAN ! REVIENS IMMEDIATEMENT ICI! » hurla sa mère alors qu’il s’enfuyait en courant. Un simple éclat de rire fut sa seule réponse. Pour la troisième fois, il avait mis fin de manière abrupte à ses tentatives désastreuses de mariage. Depuis qu’il avait quinze ans, sa mère cherchait à lui faire faire un bon mariage. Contre son avis, il va de soi. Dans la tête de l’adolescent, la seule chose qu’il voyait c’était qu’il serait loin d’elles. Sa mère, sa sœur, les deux femmes de son existence. Depuis la mort de son père, il vivait en patriarche sur cette famille. Il lui était donc impossible de penser une seule seconde à partir. Que deviendraient-elles? Durant une bonne heure, il se cacha dans les champs, priant pour qu’à son retour, elle ne lui en veule pas trop. « Tu vas arrêter de la faire tourner en bourrique? » clama la voix douce de Näina. Sa sœur se tenait droite sur ses jambes, face à lui, qui se trouvait allongé dans un champ de maïs. Son regard était légèrement colérique bien qu’une lueur amusée flirtait avec l’agacement. « Tu as vu celle qu’elle veut que j’épouse? On dirait un temple à elle toute seule. » rétorqua Caleb en soupirant. Un homme se devait d’être attiré par les femmes non? Alors pourquoi, il ne trouvait jamais une femme attirante, intéressante ? La seule chose qui le faisait vibrer, c’était de voir les étoiles, d’apprendre de nouvelles choses. Il avait peut-être un problème. « Un jour, tu devras prendre épouse. » énonça sa sœur en s’allongeant à ses côtés. « ou je finirais ma vie comme garde de l’empereur. » Il ne savait pas à quel point, sa petite pique allait s’avérer prémonitoire.

    ***


    Allongé sur un rocher, Caleb offrait son corps et son visage à la pluie glaçante. Il ne ressentait aucunement le froid mordant de cette eau qui s’écoulait du ciel. Un fin sourire ornait ses lèvres. Ce même rictus qu’il affichait quand il arrivait à se rappeler des choses de sa vie humaine. Les souvenirs s’effaçaient toujours un peu plus chaque jour et cela lui faisait peur. Le vampire ne voulait rien oublier, il conservait l’intime espoir que la mémoire de sa sœur réside malgré tout. Malgré Oxana, malgré le temps, malgré la perte de son âme. Une brise plus violente que les autres lui ébouriffa ses cheveux mouillés. En ce dimanche de mars, il ne portait qu’un ample pantalon beige -trempé, un polo noir -trempé. Pieds nus comme d’habitude, Caleb affichait un calme olympien. Rare ces derniers temps, surtout avec les tensions qu’il y avait entre son microbe et lui. Arielle lui prenait vraiment la tête mais il était loin d’imaginer que quelques jours plus tard, elle dépasserait les bornes et encourra sa colère.

    Une subtile odeur vint effleurer ses narines. Pas de doute, l’humaine était dans les parages. Caleb s’interrogea un moment pour savoir s’il allait voir ce qu’elle trafiquait par ici, dans ce froid. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait, quitte à mourir de froid. Une petite voix s’insinua quand il se remémora qu’une grande amitié la liait à Livia. Et par conséquence, celle qu’il considérait comme une sœur serait attristée. « Bordel ! Pourquoi il faut que ma conscience se réveille? » râla-t-il.

    Après un autre juron, il se redressa sur ses jambes, sautant de rochers en rochers avant d’atterrir souplement non loin d’elle. De sa démarche féline, il s’approcha, les mains dans les poches de son pantalon. Tout dans son attitude montrait clairement qu’il la regardait de haut. « Alors gamine? Papa t’a confisqué ta poupée? Ton petit ami n’a pas voulu de toi? » lui demanda-t-il, légèrement amusé de la provoquer.
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyLun 20 Avr - 21:27

Oh non. Il n'étais pas vraiment le bienvenu, a ce moment, d'ailleurs, Mayra avait bien spécifié, qu'elle ne voulait plus jamais le revoir. D'une part, car la jeune adolescente était une catastrophe ambulante, et ensuite, ce garçon, bien qu'il l'eut sauvé, après avoir failli la tuer, était d'une .... prétention incroyable, agacant, sur de lui, tout ce que Mayra n'aimait pas. Mais inutile de nier, il était beau comme un dieu. Les yeux de Mayra se levèrent instantanement vers le ciel, elle souffla. Pourquoi, ce garçon apparaissait il alors qu'elle n'étais pas dans sa forme olympique ?

A moitié allongée sur le rocher, la jeune fille, dans une position jusqu'a présente peu discrète, se releva aussitôt, remonta son col et se mit sur ses deux pieds, observant le nouveau venu d'un oeil noir. Ils s'étaient quitté sur un ton peu respectueux, voire même colérique. Mayra, agacé par le ton du jeune homme, l'avait simplement envoyé balader, avant de quitter les lieux, la pluie coulant le long de son visage.

« Alors gamine? Papa t’a confisqué ta poupée? Ton petit ami n’a pas voulu de toi? »


Il s'était approché. Alors il cherchait vraiment la bagarre. Il la cherchait, vraiment. Apparemment, larelation naissante entre les deux jeunes gens était d'essayer de faire le plus de mal a l'autre. Alors que Caleb s'approchait lentement de Mayra, cette dernière le toisa froidement, avant de se reculer, mettant ainsi une limite entre le jeune homme et elle. Il était clair qu'il ne la portait pas dans son coeur, ca tombait bien, elle non plus, pourtant elle devait se faire a son coeur qui battait anormalement vite dans sa poitrine, lui provoquant presque une douleur. C'était insensé. Pourquoi de telle manifestations physique alors qu'elle haissait cordialement le jeune homme ?
Soupirant devant le ridicule du jeune homme, bien que plus petite que lui, elle le toisa mechamment, sans pour autant s'approcher.

Qu'es ce que tu me veux ? J'avais pourtant cru avoir été clair lorsque je suis partie la dernière fois, je ne veux plus te revoir. Il semblerais que le hasard ne soit pas en notre faveur Caleb.


Elle soupira une nouvelle fois avant de s'approcher. Elle devrait s'y faire, il était loin de la laisser insensible. Et contrairement a ce que certaines pensait, Mayra n'était pas sous le charme de la moitié de la population masculine de Babylon (LOOOOOL). Il faut juste avouer que ces temps ci, beaucoup de jeune homme d'une beauté presque surnaturelle faisait leur apparition, comme ça. Et les gens normaux devrait se faire a ce débarquement de jeunes apollons. Ils étaient très proche a présent, Mayra était calmé, contrairement a son coeur, qui battait violemment dans sa poitrine, et c'est avec une voix douce qu'elle repris la parole.

Serieusement. Que me veux-tu cette fois ? Je croyais que nous en avions terminé. Je semble t'énerver; et je vais être franche, tu m'exaspère. Alors pourquoi viens-tu me voir ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyMer 22 Avr - 22:17

    En ce dimanche, Caleb avait besoin de solitude, pour penser un peu à tout ce qui se passait dans sa vie. Depuis leur arrivée à Babylon, beaucoup de choses avaient changé dans leur quotidien. La guerre qui allait bientôt éclater, Calypso, Arielle etc.. A croire que cette ville était synonyme de changement. Face à lui, à quelques mètres se tenait Mayra Robinson. Une jeune humaine qu’il avait rencontré un peu violement –il avait simplement faillit la tuer. Une petite broutille qui lui avait permis de faire la connaissance d’une humaine au tempérament trempé. L’adolescente, enfin jeune femme représentait tout ce qu’il détestait : l’humanité, la fougue de la jeunesse, l’insouciance d’une gamine élevée simplement par un père. Et pourtant. Il se voyait s’approcher d’elle sous le faux prétexte de s’assurer que Livia ne soit pas triste de sa disparition. La vérité, c’est qu’il s’était rapidement attaché à cette frimousse. Un attachement des plus inattendus mais on ne pouvait que s’éprendre d’elle. De sa fraîcheur, sa naïveté. Il était tellement facile de la faire sortir de ses gonds et pour un homme qui ne vivait que pour être désagréable, c’était comme dire : trop tentant. Tout comme son sang. Caleb avait l’impression d’avoir à faire à une sirène des plus désirables. Point de désir sexuel, elle pourrait être son arrière arrière petite fille. Plus de sept cent ans les séparaient et il se voyait mal lui faire la cour. Ou est-ce parce qu’une autre femme occupait son cœur ? Depuis cette fameuse après-midi passée en compagnie de Vilde et d’Arielle, le vampire doutait de son propre aveu. Pourquoi ressentait-il autant de sentiments contradictoires pour son amie ?

    Son regard voilé par son questionnement intérieur, Caleb s’approcha de Mayra qui remarqua sa présence. Tout son être lui faisait comprendre qu’elle ne désirait pas le voir, qu’une sourde colère coulait dans ses veines. Il pouvait entendre ce cœur battre à un rythme soutenu, les pulsations de son pouls. Et ce sang qui ne l’envoutait que plus. En vérité, tout son être l’attirait, comme une tentation. La pomme, le fruit interdit. Pour tromper son envie, Caleb se montra désagréable, comme d’ordinaire dans ce genre de situation. Rares étaient les personnes à le voir doux comme un agneau. « Alors gamine? Papa t’a confisqué ta poupée? Ton petit ami n’a pas voulu de toi? » Lui dit-il sur un ton excessivement moqueur. Le vampire s’attendait donc à une réplique bien sentie. D’une certaine façon, depuis leur rencontre, elle avait montré à quel point, elle pouvait être prévisible. Comme une humaine. Comme une femme. En son fort intérieur, il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi elle se trouvait si loin de chez elle, dans cet endroit isolé. Personne n’avait songé à lui expliquer qu’il était dangereux de se promener près des mines en ce moment ? Tous ces morts ne les suffisaient pas ? Les humains étaient donc si stupides ? Caleb s’interrogeait donc grandement sur le tourment qui régnait dans le cœur de cette jeune humaine. Mayra l’intriguait.

    Et chose plus rare, elle attisait son envie de la protéger. Plutôt mourir que de le lui avouer pensa Caleb avec autodérision. En ce moment, il se retrouvait souvent dans le rôle du protecteur. Avec Calypso pour qu’il éprouvait une singulière affection. Pour Mayra qui ne cessait de le surprendre. Il ne comptait pas Livia. Cet état de fait régnait depuis l’arrivée de la vampire dans leur clan. Mayra s’approcha de lui, après l’avoir quelque peu distancé en se reculant. D’une oreille attentive, il l’écouta parler, souriant toujours un peu plus, de ce petit rictus horripilant. « Sérieusement. Que me veux-tu cette fois ? Je croyais que nous en avions terminé. Je semble t'énerver; et je vais être franche, tu m'exaspère. Alors pourquoi viens-tu me voir ? » , À cette question, le vampire ne put s’empêcher d’éclater de rire. « J’étais la depuis plus longtemps que toi et jusqu’à preuve du contraire, je fais ce que je veux. Je me demande juste ce que tu fais ici, on ne t’a pas parlé du grand méchant loup ? » Demanda-t-il, narquois. Grand méchant loup, c’était vite dit quand on songeait que justement, c’était le protecteur des humains. Un instant, il se demanda comment elle réagirait si elle apprenait la vérité sur lui et sur Livia. A coups sûrs, elle le demanderait en mariage. Il suffisait d’entendre son cœur battre la chamade sous un simple de ses regards. « Rentre dans la mine, tu vas finir par attraper la mort sous cette pluie » lui ordonna-t-il sur un ton ne souffrant d’aucune réplique. « Alors, tu veux en parler ? Ou dois-je te torturer ? Remarque, ça pourrait toujours être plus intéressant que d’entendre tes jérémiades d’adolescentes. » Ajouta-t-il, toujours aussi agréable. C’était tout Caleb, dire une chose ignoble pour se montrer gentil.
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyJeu 23 Avr - 23:14

    « J’étais la depuis plus longtemps que toi et jusqu’à preuve du contraire, je fais ce que je veux. Je me demande juste ce que tu fais ici, on ne t’a pas parlé du grand méchant loup ? »

    Lou haussa un sourcil, esquissant un leger sourire moqueur. Mais pour qui la prenait t'elle ? si pour grand méchant loup, il parlait de tout ses meurtres qui avaient lieu dans la région, ces temps ci, il allait être déçu d'apprendre que cela ne faisait absolument pas peur a la jeune femme. cela pouvait paraître quelque peu prétentieux, voire inconscient, mais elle entendait tellement de fois son père rabacher qu'il était dangereux de sortir après la tombée de la nuit, ou encore qu'il préférait qu'elle reste cloitrée à la maison, e t Mayra lui avait si souvent désobéis.... et regardez, malgré toutes ces nuits, où elle était sortie sans autorisation, elle était encore en vie. La population de Babylon était quelque peu ... trop craintive. Les journaux, les voisins, avaient tendance a trop exagéré les nouvelles. Pour vendre un max, a ce qu'on dit. Et si tout le monde faisait comme le maire lui même avait l'habitude de faire, c'est a dire de croire un peu tout ce que disent les journaux, il n'y aurait jamais personne dans les rues. Bon, très bien, il fallait avouer que c'était un peu dangereux, mais que serait la vie sans risque ?

    Ahah. Tu veux parler de cette "vague de meurtres" ? elle avait fait des signe avec ses doigts lorsqu'elle avait dit ces mots. Ecoute, si tout le monde écoutez la presse, plus personne ne sortirais dans les rues. Il suffit juste d'être prudent, et je vais où je veux, meurtres ou non.

    Mayra, il fallait l'avouer, était une jeune fille inconsciente. C'est une adolescente, elle voulait prendre des risque et n'avait que faire des recommandations des plus agés. Malgré, elle savait être prudente, mais toute cette prudence a cause des meurtre lui donnait mal au crâne.

    « Rentre dans la mine, tu vas finir par attraper la mort sous cette pluie »

    Mayra Fronca les sourcil, cela allait de mal en pis, voilà que maintenant il lui donnait des ordres. Es ce qu'il se soucierait un peu d'elle finalement ? la proteger ? Cela la rendait perplexe. Il était vrai qu'il ne la laissait pas insensible... Mais elle n'y croiyait pas vraiment. Finalement, après maintes délibération dans son cerveau, l'ange qui disait oui, obeis, et le diable qui lui conseillait de ne pas écouter Caleb, car cet homme désagréable n'avait pas a lui dicter sa conduite, elle finit par suivre ce dernier dans la grotte, car la pluie commencait a tomber en trombe, et elle commencait a grelotter a cause de l'eau glacée.

    « Alors, tu veux en parler ? Ou dois-je te torturer ? Remarque, ça pourrait toujours être plus intéressant que d’entendre tes jérémiades d’adolescentes. »

    Elle haussa la sourcil, elle venait de lui obeir, elle l'avais suivi, elle n'avait pas trop été désagréable depuis son arrivée, et il se permettait de lui parler ainsi, le comportement de caleb l'exasperait de plus en plus, elle avait juste envie qu'il dégage. Qu'il la laisse tranquille, elle n'avais AUCUN problème, rien. Rien a racinter, rien a plaindre, aucune jérémiades.

    Je ne crois m'être plainte. Ni avoir dit de jérémiades. Et je n'ai aucun problème. Je ne vois pas pourquoi je devrais te raconter ma vie de fille de maire. Je vais bien, et tu n'auras aucune jérémiades rassure toi.

    Elle lui tourna le dos, et alla s'asseoir contre le mur froid, la paroi de la grotte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyVen 24 Avr - 1:02

    « Ahah. Tu veux parler de cette "vague de meurtres" ? » lui répondit-elle en mimant les guillemets sur ses derniers mots; avant de poursuivre « Écoute, si tout le monde écoutait la presse, plus personne ne sortirait dans les rues. Il suffit juste d'être prudent, et je vais où je veux, meurtres ou non. ». Mayra le faisait rire car elle mettait tellement d’aplomb dans ses paroles que cela frisait le ridicule. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas côtoyé d’adolescentes humaines. Il ne se rappelait pas qu’elles pouvaient être aussi insouciantes. Dans un même temps, la dernière adolescentes avec qui, il avait pris le temps de parler, était morte guillotinée. A vous d’imaginer de quand datait cette rencontre. C’est cela qui l’agaçait prodigieusement. On ne pouvait s’attacher à eux. A quoi bon souffrir de leur disparition? Caleb ne voulait pas vivre avec le poids des morts. Il avait déjà suffisamment à faire avec ses propres démons. « C’est sûr ! Toi, tu préfères te jeter dans les bras de parfaits inconnus qui manquent de te tuer » se moqua-t-il légèrement d’elle. Le vampire restait fidèle à lui-même. Et puis, quel serait le plaisir s’il se montrait tout d’un coup gentil? De un, personne ne le prendrait au sérieux. De deux, c’était d’un ennui. Et puis sérieusement, c’était pour lui, une manière comme une autre de garder les gens à distance. Plus on le détestait, moins, il pouvait s’attacher. Or, avec elle, c’était tout le contraire. Mayra montrait clairement qu’il l’agaçait, allant même à le lui avouer. Pourtant, il l’aimait bien dans le fond. Surtout quand il avait bien chassé avant. Sinon, elle ne serait plus de ce monde et Livia lui ferait toute une scène.

    En parlant de mourir , il enjoignit l’adolescente à s’abriter dans la mine. Elle serait capable de lui mettre son rhume ou sa mort sur son dos. Il fut quand même étonné qu’elle obéit sans broncher. Cela cachait quelque chose. Et ce quelque chose finit par arriver. Était-elle blessée par ses paroles? Pour une fois qu’il faisait les choses correctement. Ce n’était pas de sa faute si les rapports humains ne jouaient pas en sa faveur. Depuis la nuit des temps, il vivait pour se battre, se déplaçant de champ de bataille en champ de bataille. Autant dire que les notions de : conversation civilisée, tact et gentillesse, ne faisait pas partie de son quotidien. « Je ne crois m'être plainte. Ni avoir dit de jérémiades. Et je n'ai aucun problème. Je ne vois pas pourquoi je devrais te raconter ma vie de fille de maire. Je vais bien, et tu n'auras aucune jérémiades rassure toi. » lui lança-t-elle avant d’aller se réfugier un peu plus loin contre le mur de la mine. Bien joué. Elle le boudait. Caleb s’interrogea sur le fait de partir ou non mais quelque chose le poussa à rester. Peut-être s’inquiétait-il vraiment pour elle. Un soupire inutile souleva la cage thoracique du vampire avant qu’il ne vienne s’installer en face de la demoiselle. Les mains sur ses genoux, il l’observa longuement, dans un silence royal. « Je me fiche de la fille du maire. Tu sais ton problème, c’est qu’à force de vivre dans ce bled perdu, tu t’es enfermée dans ce rôle de la gamine qu’on plaint. Je crois même que ça te plait » raconta calmement Caleb pour la faire réagir. « Néanmoins, je dois reconnaître que tu as du tempérament. Excepté que tu es suicidaire sur les bords. » ajoutât-il, sobrement.

    Caleb rejeta lentement la tête en arrière, fermant les yeux. Il devait avouer qu’il appréciait la compagnie de la plus jeune mais quelque chose le chagrinait. Peut-être le fait qu’elle ne prenait pas la menace au sérieux. « Dis moi, si tu avais le choix. Tu préférais vivre une longue vie humaine ou être immortelle? » la questionnât-il, à brûle pour point. Le vampire appréciait de connaître l’avis des mortels sur l’immortalité, ce qu’elle représentait pour eux. Il était amusant de voir à quel point leur avis divergeaient. Tout dépendait en fait, de leurs origines, de leurs croyances etc. « Une question comme une autre, pour passer le temps, brunette. » la rassura-t-il, en plantant son regard dans le sien.
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyVen 24 Avr - 15:38

    « Je me fiche de la fille du maire. Tu sais ton problème, c’est qu’à force de vivre dans ce bled perdu, tu t’es enfermée dans ce rôle de la gamine qu’on plaint. Je crois même que ça te plait »

    Mayra pinça les lèvres, baissant les yeux. La dernière réplique de Caleb l'avais blessée, il avait gagné, mais il s'engageait sur un terrain miné. Il était justement là le problème, ici, dans ce bled perdu, comme il disait, toute la population la plaignait. C'était une petite ville, les choses se savaient très vite, et, bien evidemment, les gens eurent vite fait d'être au courant de la mort de l'épouse du maire... en mettant sa jeune fille au monde. Et depuis ce jour, ce ne fut que pitié, regard plein de tendresse a son égard. Mayra ne demandait qu'une chose, c'était qu'on la considère comme une adolescente normale.
    De plus, la jeune fille cachait ce qui la tourmentait depuis quelque année déjà. A l'instant où elle entamait rellement la periode de sa vie, ou elle allait subir tout un tas de remise en question l'adolescence pour résumer, Mayra était troublé. Elle se sentait fautive. Coupable. En y réfléchissant bien, c'était elle, l'assassin de sa mère. Si elle ne l'avait pas mise en monde, jamais elle ne serait morte. Tout cela était de la faute de Mayra, ou du moins en partie. Elle avait tué sa mère, pour vivre. Comme si avoir tué sa propre mère plaisait a quelqu'un.
    Mayra sentit son visage palir, ou rougir, elle ne savait pas vraiment, du moins elle sentait qu'il virait dans une tout autre couleur que l'habituelle. Ses mains devenait moites et elle commencait a les nouer. Une conversation tabou commencait a s'engager entre les deux personnes. Elle soupira, essayant de respirer de façon regulière.

    Au contraire. Ce rôle de gamine qu'on plaint me blesse profondemment. Et c'est de loin de me plaire.

    Avait t'elle répliquer sur un ton glacial. Il l'avait chercher, il l'avait trouver, il avait dit la phrase a ne pas dire, le sujet a ne pas évoquer. La jeune femme détourna le regard, decidée a ne plus engager la parole, elle était blessée, et e voulait plus parler. Elle était venue ici afin d'être seule, tranquille et voilà que Caleb venait l'embêter avec des histoire qui la chagrinait depuis longtemps, c'était loin d'être l'après midi qu'elle avait esperer.

    « Dis moi, si tu avais le choix. Tu préférais vivre une longue vie humaine ou être immortelle? »


    Il venait de dire cette phrase comme si les précedente avaient été oubliée. Mayra retrouva un peu son visage précedent, malgré son regard sombre, car elle en voulait a Caleb, elle haussa les épaules. C'était une question de la vie qu'elle ne s'était jamais posé.

    Je préfererais vivre une vie humaine. Vivre eternellement de m'interresse pas. Si nous mourrons tous un jour, c'est ainsi fait, c'est la vie, si il n'y avait pas de mort, ca n'aurais pas de sens. Et vivre eternellement, cela finirais par devenir lassant. Voir ses proches tomber les uns après les autres... Non, je detesterais vivre eternellement. Pourquoi me pose-tu cette question ?


    Elle s'était rapproché, était a présent aux côtés de Caleb, elle le regardait, les yeux brillants de questions, interressé. Ce jeujne homme l'interressait, il était mystèrieux, et malgré le fait que ce soit un vrai salopard, Mayra l'aimait bien, il était différent de toute la population de Babylon... Livia, sa meilleure amie, mise a part.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptySam 25 Avr - 16:57

    « Au contraire. Ce rôle de gamine qu'on plaint me blesse profondément. Et c'est de loin de me plaire. » affirma Mayra, comme si toute la tristesse du monde était tombée sur ses épaules. Caleb éprouvait des difficultés à la comprendre. Les sentiments humains qui l’avaient autrefois habités se trouvaient si loin de lui, qu’il oubliait parfois que les Hommes possédaient un cœur. Le sien était froid comme l’hiver, imbrisable comme le plus solide des matériaux qu’il puisse exister. Il y a bien longtemps, des siècles plus tôt, le vampire s’était employé à repousser les personnes proches de lui. Par sa méchanceté, sa désagréable humeur etc.. Mais au fil du temps, cette protection s’était métamorphosée en passe temps. Il était tellement plus aisé de blesser que de soigner; si bien qu’au final, Caleb en avait oublié l’essentiel : les autres. On pouvait donc le qualifier d’égoïste, il ne vivait que pour lui. Sa liberté, son existence mais dernièrement, tout semblait prendre le chemin inverse. Depuis leur arrivée à Babylon. Cette ville possédait-elle des pouvoirs mystiques? Plus les jours et les nuits s’écoulaient et plus il s’étonnait de cette prise de conscience de l’autre. Un peu comme si quelqu'un s’amusait à lui faire éprouver sa méchanceté.

    Voir Mayra ainsi lui pinçait le cœur mais son visage continuait d’exprimer cette forme d’arrogance qui le caractérisait tant. Un mélange de suffisance, de moquerie et prétention. Cocktail hautement énervant pour les autres mais qui, l’amusait. L’adolescente représentait donc une intrigue à elle toute seule. Depuis 735 ans qu’il existait sur cette bonne vieille planète, jamais au grand jamais, il n’avait rencontré de pareille créature. Comme si avoir l’attention de gens, d’être toujours prise en considération ne lui plaisait pas. Soit. On ne pouvait pas franchement dire que Caleb avait fait la connaissance de jeunes femmes très peu superficielles. C’était même le contraire. La plupart était des princesses, comtesse etc.. Le vampire s’offrant au plus offrant pour mener à bien ses combats ou ses guerres. Il en avait touché quelques unes, charmé par leur beauté extérieure. Aucune ne l’avait pourtant touché. Excepté Mayra. Un puzzle a elle toute seule dont il découvrait au fur et à mesure de nouvelles pièces. « Pourquoi ne pas partir d’ici » songea-t-il à lui demander. La question le démangeait mais préféra-t-il orienter la conversation sur un autre sujet, moins sensible. A croire qu’il ne désirait pas blesser plus que de raison, l’humaine.


    « Dis moi, si tu avais le choix. Tu préférais vivre une longue vie humaine ou être immortelle? » lui demanda-t-il à la place. C’était toujours une question qu’il appréciait de poser aux humains. Leurs réponses variaient tant même si elles restaient sensiblement la même. L’immortalité étant un souhait très prisé. Il suffisait de voir toutes les quêtes qui se jouaient depuis la nuit des temps. Caleb lui-même avait été enchanté par cette proposition. Oxana avait parfaitement compris le désir d’apprendre, cette soif de connaissance qui le poussait toujours en avant. Soif qu’elle avait par tous les moyens tentait de tuer afin de le garder près d’elle. La réponse de Mayra le surprit qu’à moitié. Il s’attendait à ce qu’elle ne fasse rien comme personne. « Je préférerais vivre une vie humaine. Vivre éternellement de m'intéresse pas. Si nous mourrons tous un jour, c'est ainsi fait, c'est la vie, si il n'y avait pas de mort, ça n'aurais pas de sens. Et vivre éternellement, cela finirais par devenir lassant. Voir ses proches tomber les uns après les autres... Non, je détesterais vivre éternellement. Pourquoi me pose-tu cette question ? ».

    Dans un sens, elle avait raison. Voir se proches tomber les uns après les autres, cette mort fatale au bout du chemin. Le vampire s’était mis à détester les humains pour cette raison. A cause d’elle. Il se souvenait parfaitement à présent de cette humaine dont il était tombé amoureux. Caleb l’avait rencontré sur un champ de bataille. Aveugle, Apolina n’était pas plus vieille qu’une adolescente de seize ans. Pourtant, son innocence, sa discrète beauté l’avait réduit à néant. Durant toute sa vie, il était resté auprès d’elle. Jamais Apolina n’avait posé de questions sur ses départs, sur sa jeunesse éternelle qu’elle découvrait par le toucher. Le vampire en lui était tenté par son sang mais jamais il ne l’a mordu. Jusqu’à ce qu’elle s’éteigne dans l’aube de son soixante quinzième anniversaire. Personne ni même Vilde était au courant de cette histoire. Encore aujourd’hui, il se souvenait d’elle. De son rire.

    « Pour faire la conversation et connaître ton point de vue sur certaine chose de la vie. Ainsi tu n’es pas intéressée par la vie éternelle. Quel serait ton vœu si tu rencontrais un génie dans une lampe magique? Je suis curieux de la savoir » l’interrogea-t-il en retour, alors qu’elle venait de s’installer à ses côtés. Si seulement elle savait à quel point, elle m’était sa vie en danger. Heureusement pour elle, il avait chassé quelques heures plus tôt. « Il y a une chose qui m’étonne. Tu ne me poses jamais de question. Je crois que tu es maso, je te moque et toi, tu ne fais rien mis à part te mettre en colère. Serais-tu une adepte du SM? » s’amusa Caleb en souriant, montrant ainsi qu’il se moquait gentiment et non par méchanceté.
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyDim 26 Avr - 22:22

    « Pour faire la conversation et connaître ton point de vue sur certaine chose de la vie. Ainsi tu n’es pas intéressée par la vie éternelle. Quel serait ton vœu si tu rencontrais un génie dans une lampe magique? Je suis curieux de la savoir »

    Encore une question étrange. Décidément, il ne cessais de la surprendre. Ses questions étaient tout de même très étranges, peu de gens lui aurait poser de tel interrogatoire. D'ailleurs, pour qui se prenait il, un inspecteur de police ? Mayra avait l'impression de se trouver assise sur une chaise au centre d'une pièce exigüe. Non, elle n'étais pas intéressée par la vie éternelle, et puis, elle finirait pas s'ennuyer a la longue, alors a quoi bon ? Une vie humaine courte et bien remplie, ca lui paraissait amplement suffisant. Elle se pencha aussitôt sur la nouvelle question que lui posa le jeune homme.
    Quel serait son vœu si ... très bonne question. Mais dont la réponse n'étais pas impossible en y réfléchissant. Une seule et unique vint a l'esprit de Mayra, directement, elle bondit dans son esprit a une vitesse surprenante: Sa mère. Elle aimerait avoir une mère. Certes, son père était génial, il essayait tant bien que mal de combler le manque de maternité dans la vie de sa fille unique, mais le manque d'amour d'une mère manquait cruellement.
    De plus, faire le voeu d'avoir une mère serait enfin la paix de tout les habitants de Babylon. Le maire, son cher père, aurait enfin une mère, il avait l'air si seul. Il ne sortait pas, allait juste au travail, il menait une vie si monotone. Un peu de compagnie feminine lui ferait le plus grand bien.
    Mayra posa sa tête contre le mur, plongée dans ses pensées. Oui, c'était celui ci, son voeu le plus cher. Elle se tourna enfin vers Caleb, reprenant la parole.

    Ce serait d'avoir une mère, comme tout le monde. Mon père serait enfin moins seul, les habitants de Babylon me ficherait enfin la paix, et j'aurais une mère comme tout mes amis, une autre femme que moi dans la famille, mon père ne s'étant pas remarier. Et ca ne me plairait pas de toute façon.

    « Il y a une chose qui m’étonne. Tu ne me poses jamais de question. Je crois que tu es maso, je te moque et toi, tu ne fais rien mis à part te mettre en colère. Serais-tu une adepte du SM? »


    Mayra rit. Eclata de rire même. Un rire qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. Elle se tourna vers Caleb, les yeux en pleurs, et après un rapide revers de mains, haussa les épaules, avant de repartir de plus belle dans un fou rire plutôt agréable a entendre. Un rire doux, comme un chant d'oiseau. La jeune femme se calma enfin, et réfléchi a sa réponse, car il était vrai qsue le jeune homme n'avait pas totalement tort. Mais elle même ne connaissait pas la réponse. Elle ne pensais pas être maso, tout de même, elle ne se fesait aucun mal a elle même, cependant, elle aimais les défis, le fil a retordre, les choses trop faciles a obtenir lui déplaisait.

    Hé bien, je ne sais quoi te répondre, je ne suis pas maso non. non, j'aime juste le fil a retordre, les choses trop facile a obtenir m'ennuie. C'est une petite ville et il faut bien trouver une occupation. Quand a toi, jusqu'a maintenant, j'ai eu une image si négative de toi que ... Il faut avouer que tu es bien agacant. Et ca te plait, en plus. Tu est aussi très étrange. Mais je pourrais te poser des question, tu m'intrigue pas mal tout de même. Mais lorque j'essaie d'en apprendre plus sur toi, tu détourne les questions, tu refuse d'y répondre. Pourquoi ce rempart ? Pourquoi cette muraille désagréable, alors que tu pourrais être très appréciable. Pourquoi joue-tu le méchant . Tu est comme toutes ces personnes qui se creer un personnage pour qu'on ne sache rien d'elle. Tu.. comme si, tu cachais quelque chose.

    Après cette longue tirade, Mayra plongea ses yeux dans les pupilles du garçon, elle aimerait tant en apprendre plus, jusqu'ici, elle avait répondu à toutes ses questions. Lui n'avait fait que tourner autour du pot.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyLun 27 Avr - 18:20

    « Ce serait d'avoir une mère, comme tout le monde. Mon père serait enfin moins seul, les habitants de Babylon me ficheraient enfin la paix, et j'aurais une mère comme tout mes amis, une autre femme que moi dans la famille, mon père ne s'étant pas remarier. Et ça ne me plairait pas de toute façon. » lui énonça doucement Mayra en réponse à sa propre question quelques instants plus tôt. Caleb conserva le silence, l’écoutant parler. Il commençait à croire que la vie des humains l’intéressaient. Depuis des siècles, il vivait avec cette image négative car elle était pour lui, un moyen de se défendre contre leur mortalité et de la douleur qu’elle engendrait chez lui. Le vampire s’était donc tout naturellement intéressé à leur mort, à leur croyance, comme un archéologue le ferait ou un anthropologue. Mayra elle, l’intriguait par sa vie, ce qu’elle ressentait face à certains événements ou injustice. C’était plus fort que Caleb, il désirait apprendre à la connaître. C’est pour cela qui lui posait toutes ses questions, il s’abreuvait de ses réponses, l’écoutant dans un silence royal. Bien sûr, il ne pouvait s’empêcher de la moquer, de la railler un tout petit peu parce que de temps en temps, il trouvait ses réactions futiles et gamines. Mais ça, c’est parce que c’était dans sa nature propre. Le vampire aurait pu donc continuer dans ce sens mais il sentait que ce sujet la blessait. Sa mère devait vraiment lui manquer. Est-ce de la même force que Näina lui manquait? Peut-être bien. Dans un sens, elle avait un peu plus de chance que lui. Elle ne connaissait pas sa mère, n’avait aucun souvenir. Les siens le hantaient continuellement mais il les chérissait comme un précieux trésor. Non. C’était lui le chanceux de l’histoire finalement. C’est tout naturellement qu’il changea de sujet, en lui posant une question : « Il y a une chose qui m’étonne. Tu ne me poses jamais de question. Je crois que tu es maso, je te moque et toi, tu ne fais rien mis à part te mettre en colère. Serais-tu une adepte du SM? »

    En retour, Caleb eu le droit à un magnifique cadeau. Son rire cristallin. Jamais, il ne l’avait entendu rire ainsi et malgré lui, il sentit son hilarité le gagner. Enfin un tout petit peu comme le témoignait son rictus amusé. Mayra le surprenait continuellement et il aimait ça. En temps normal, les humains étaient d’un prévisibles ennuyant. Toujours à les regarder bizarrement tout en étant effrayés et attirés. D’un ennui profond. Elle. C’était différent. Caleb sentait très bien qu’il ne la laissait pas indifférente mais il y avait quelque chose dans son comportement qui faisait qu’il s’attardait plus sur elle que sur une autre. Si Vilde apprenait qu’il fréquentait une humaine, elle bondirait de joie avant de lui demander s’il était intéressé. Allez savoir pourquoi elle lui demandait toujours ce qu’il pensait d’Arielle, comme une mère essayant de lui refourguer sa fille. Dérangeant et suspect. Arielle. Tout un poème a elle toute seule. Néanmoins, il devait bien avouer qu’il était attiré par ce petit bout de femme vampire. Une première en trois ans de régime végétarien. D’ailleurs, depuis ce fameux jour où sa vie avait pris un autre sens, Caleb n’avait touché une femme. Les derniers événements montraient qu’il devrait rapidement changer cet état de fait. « Hé bien, je ne sais quoi te répondre, je ne suis pas maso non. non, j'aime juste le fil a retordre, les choses trop facile a obtenir m'ennuie. C'est une petite ville et il faut bien trouver une occupation. Quand a toi, jusqu'a maintenant, j'ai eu une image si négative de toi que ... Il faut avouer que tu es bien agaçant. Et ca te plait, en plus. Tu es aussi très étrange. Mais je pourrais te poser des question, tu m'intrigue pas mal tout de même. Mais lorsque j'essaie d'en apprendre plus sur toi, tu détourne les questions, tu refuse d'y répondre. Pourquoi ce rempart ? Pourquoi cette muraille désagréable, alors que tu pourrais être très appréciable. Pourquoi joue-tu le méchant . Tu es comme toutes ces personnes qui se créer un personnage pour qu'on ne sache rien d'elle. Tu.. comme si, tu cachais quelque chose. » monologua Mayra, en le sortant de ses pensées. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle plongeait son regard dans le sien. Gentiment, Caleb se rapprocha d’elle, passant son bras autour de ses épaules. « Suis-je plus accessible ainsi jeune Mayra? » murmura-t-il avec une gentille moquerie au fond de son regard doré. « Tu as raison sur bien des points. J’aime être désagréable tout comme je n’apprécie pas beaucoup qu’on s’immisce dans ma vie. » continua-t-il sur le même ton avant de poser ses lèvres sur le front de l’humaine. « Toutefois, je vais t’accorder trois questions. J’y répondrais avec plaisir sans buter en touche. »

    C’était risque mais Caleb était un homme d’honneur. Il y répondrait. Néanmoins, il avait dit sans buter en touche, donc il pouvait mentir, ou déformer les faits pour les tourner dans le sens qu’il préférait. Une façon comme une autre de continuer à se protéger sans en avoir l’air. « Je t’écoute, quelle est ta première question? »
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyLun 27 Avr - 19:50

    Ses yeux brillaient comme un si un millier de diamants s'étaient emparés d'eux. Son regard était profond, ses prunelles dorées l'envoutait, elle plongeait dans ce tunnel sans fin, incapable de sortir le moindre son, incapable de détacher ses pupilles. Une envie soudaine la pris. Une pulsion qui lui fit presque peur, comme si il en était impossible autrement. Ses yeux l'appelait, sa peau l'attirait, tout son être semblait la demander. Elle était irrésistiblement attirée par lui, l'envie d'effleurer sa peau, de sentir la douceur de son épiderme sous ses doigts devenait comme une obsession. Il régnait un silence apaisant, aucun des deux ne semblait vouloir le rompre, la dernière parole de Mayra les ayant plongé dans une douce léthargie. C'est alors qu'il s'avanca. Sans pour autant détacher son regard de celui de l'adolescente, il passa lentement son bras au dessus de ses épaules, déclenchant un agréable frisson sur le corps de Mayra. Elle ouvrit grand les yeux, incapable de faire le moindre mouvement, trop surprise par le comportement du jeune homme. Elle n'avait jamais ressentit cela. Jamais, avec aucune personne. C'était nouveau, ce désir soudain, si violent. Certes, elle avait déjà ressentit du désir pour une personne, mais jamais de cette manière, c'était violent, obsessionnel, cela l'apeurait.

    « Suis-je plus accessible ainsi jeune Mayra? »

    Cependant, par fierté, et parce qu'il était exclu qu'il sache la moindre des pensée de la jeune femme, Mayra feinta, et ignora sa phrase, en lui adressant un doux sourire, le regard moqueur, comme pour lui rendre le sien, car au fond de ses prunelles ou coulait l'or, il y avait cette eternelle moquerie, ce fond de prétention qui faisait de lui ce qu'il était. Sa voix n'était plus qu'un murmure, sa peau en contact avec la sienne lui procurait des frissons qu'elle était incapable de refouler.

    L'accessibilité te parait-elle obligatoirement physique cher Caleb ? Répliqua t'elle sur un ton cinglant.

    C'était obligé. Cette façon de détrourner cette gène qui l'avait prise. On répondait sur un ton moqueur, une réplique cinglante, comme si l'être en face ne nous interressait pas, alors qu'il s'agissait en réalité de l'exact contraire.

    « Tu as raison sur bien des points. J’aime être désagréable tout comme je n’apprécie pas beaucoup qu’on s’immisce dans ma vie. »


    Alors, en plus des frissons qu'il procurait a la jeune fille, il déposa un doux baiser sur le front de l'adolescente. Ou était passer l'arrogant et désagréable jeune homme qu'elle avait connu quelques semaines auparavant ? Elle voyait soudainement disparaitre, afin de laisser place a une homme doux et étrangement gentil. Cependant, cette gentillesse nouvelle sonnait fausse, comme s'il essayait de la mettre dans ses poche, peut être afin qu'elle cesse de poser des questions sur lui. Le fait qu'il n'aimait pas qu'on s'immisce dans sa vie ne surprenait pas beaucoup Mayra. Tout bonnement car elle était semblable a lui. Savoir que des personnes entre dans votre vie et viennent fouiller dans vos souvenirs, même les plus douloureux, personne n'aimait cela... mis a part quelques rares exceptions.

    « Toutefois, je vais t’accorder trois questions. J’y répondrais avec plaisir sans buter en touche. »

    Sans buter en touche. Quelque chose semblait dire a Mayra qu'elle n'obtiendrais pas les réponses voulues, Elle allait être toujours sur sa faim, car il était évident qu'il n'allait pas se vendre ainsi, il n'était pas ainsi, ce serait trop en désaccord avec sa personnalité, si peu qu'elle la connaissait a présent. Trois questions. Mayra souffla. C'était quelque peu direct comme réponse, elle n'en avait aucune pour le moment. Elle le regarda, evitant soigneusement ses yeux, inutile de se faire souffrir en plongeant une fois encore dans son regard, secouant la tête. Aucune ne lui venait a l'esprit.

    Quelque chose me dit que tu ne me répondrait pas totalement. Et puis, je suis certaine que me répondre ne te ferait pas aussi plaisir que tu le dis, cela me parait faux. Non, je ne te poserais pas de questions. Garder ta vie secrète semble une de tes priorités. Mais j'avoue que quelque unes trottent dans mon esprit... As tu déjà connu l'amour ? as-tu souffert... ?C'était peut être trop intime comme question, je m'en excuse. Mais derrière ton caractère buté semble se dissimulé un homme chagriné que la vie pourtant peu avancé semble avoir bien fait souffrir.. Ma curiosité est trop grande, je suis navrée.

    Elle baissa la tête, ses cheveux lui cachant le visage. Ses quelques phrase lui rappelait que trop Conrad. Lui n'avait jamais été aussi proche. En réalité, jamais Mayra n'avait été très proche avec un homme, et conrad lui faisait beaucoup de mal, elle se remettait bien en questions, suite a leur rencontre. Désormais, il l'évitait presque, comme si elle le répugnait. C'était une faille dans son coeur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyLun 27 Avr - 20:56

    Caleb restait proche d’elle, son bras toujours autour des épaules de cette jeune humaine qui ne mesurait pas le danger qu’elle encourait à cet instant. Il attendait patiemment qu’elle lui pose ses questions mais une nouvelle fois, elle le surprit. Elle n’avait pas l’intention de lui demander quoique ce soit ? Etrange. « Quelque chose me dit que tu ne me répondrait pas totalement. Et puis, je suis certaine que me répondre ne te ferait pas aussi plaisir que tu le dis, cela me parait faux. Non, je ne te poserais pas de questions. Garder ta vie secrète semble une de tes priorités. Mais j'avoue que quelques unes trottent dans mon esprit... As-tu déjà connu l'amour ? As-tu souffert... ?C'était peut être trop intime comme question, je m'en excuse. Mais derrière ton caractère buté semble se dissimulé un homme chagriné que la vie pourtant peu avancé semble avoir bien fait souffrir.. Ma curiosité est trop grande, je suis navrée. » S’excusa-t-elle en baissant la tête, se dissimulant à son regard derrière ses longs cheveux. Il se demandait bien ce qui la poussait à lui poser ce genre de question. Avait-il déjà connu l’amour, s’il avait déjà souffert ? Un peu perdu, il secoua la tête, replongeant dans son mutisme. Toutefois, il la serra un peu plus contre lui, réfléchissant sérieusement à ses réponses. Malheureusement tout ce qui lui venait à l’esprit, c’était un vide. Durant sa vie humaine, il n’avait jamais été amoureux, il avait certes connu l’acte charnel comme tout garçon de son âge mais aucunement cette sensation magique. Son seul repère restait encore et toujours Oxana. La belle vampire avec qui, il avait partagé un long siècle de tuerie. Toutefois, le concept même de l’amour lui était totalement étranger. La souffrance, elle, par contre, semblait comme une vieille maîtresse.

    D’un geste lent, il releva, de ses doigts, le menton de Mayra, plantant son regard dans le sien. Avec la même lenteur, il s’approcha d’elle, jusqu’à effleurer ses lèvres des siennes. « Dis moi Mayra, qu’est-ce que l’amour pour toi ? » murmura-t-il contre ses lèvres avant d’effleurer sa joue droite, descendant progressivement vers le creux de son cou. « As-tu la moindre idée de ce qu’est l’amour ? Y vois-tu comme l’expression d’un désir ? » Lui susurra Caleb au creux de l’oreille. Doucement, son bras quitta ses épaules pour se fondre dans son dos, sa main se faisait caressante. Le vampire cherchait à provoquer une certaine réaction en elle. Depuis la nuit des temps, il avait associé l’amour à une sorte d’esclavage. On ne pouvait aimer sans violence, sans passion. C’était impossible, le reste n’était que chimère. Les sentiments n’avaient pas leur place dans une union. Ils n’existaient simplement pas. « Comme celui que tu ressens pour moi ? Inutile de le nier, je le vois dans tes yeux, je le ressens dans le moindre de tes gestes, dans l’intonation de ta voix. Même tes colères sont un témoignage. » Reprit-il en revenant vers ses lèvres qu’il effleura une nouvelle fois avant de s’éloigner, moqueur. Il était si facile d’émouvoir une femme, surtout de son âge. Les humaines se laissaient subjuguer par leur physique, si aisément que cela en devenait un jeu pour le vampire. Néanmoins, dans le cas de Mayra, il s’amusait d’une autre façon. Se tentant lui-même. Il fallait rendre à César ce qui était à César. L’adolescente possédait un physique des plus agréables et refermé une personnalité comme les aimait Caleb.

    Avec la grâce d’un félin, Caleb se mit à genoux, face à la jeune femme, un bras tendu afin de lui barre toute fuite. Son regard chercha le sien afin de ne plus lui laisser le moindre doute possible sur ses intentions. « Tu m’as demandé si j’avais connu l’amour » commença-t-il en s’approchant toujours un peu plus d’elle. « L’amour que l’on m’a donné, n’est certainement pas celui auquel tu penses. » Le vampire baissa légèrement sa tête, faisant cela, ses lèvres retrouvèrent celles de Mayra. « Un amour bestial, violent, emprunt de passion destructrice. Elle était la plus belle créature que je n’avais vue en ce monde. Elle était aussi la plus cruelle et perfide et aucune femme ne m’a fait un tel effet depuis. » Poursuivit-il prenant dans sa main libre, le visage de l’adolescente. « Ais-je souffert ? Plus que tu ne sauras souffrir, ton cœur ne supporterait jamais cette douleur. Lancinante, fascinante, à se damner pour l’éternité. » Murmura-t-il, ses doigts parcourant les traits délicats de Mayra avant de se glisser au creux de son cou, dessinant une ligne imaginaire vers son épaule pour mieux se perdre le long de son bras. Caleb eut un petit sourire taquin en s’éloignant d’elle, s’asseyant face à elle, son dos contre le mur. « Te damnerais-tu pour connaître un tel amour ? » lui demanda-t-il, railleur, comme si rien ne s’était passé.
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyMar 28 Avr - 11:13

Il pleuvait des cordes ce dimanche. Le ciel était gris, voire noir, de sombres nuages planaient au dessus des jeunes personnes. Abrités sous la grotte, Caleb et Mayra étaient posés, l'un contre la paroi rocheuse, tandis que l'autre reposait doucement dans ses bras. Evanouie la relation haineuse qu'ils avaient connus jusque là, oublié les sarcasmes et les regards noir, la haine avait fait place a la tendresse. Mais pour combien de temps, et tout cela était-il sincère ? Mayra commencait a comprendre que Caleb n'était pas vraiment digne de confiance sur ce point de vue. Son humeur était si changeante, sa personnalité si instable, que l'adolescente ne pensais pas qu'il pouvait abandonner son attitude si désagréable. Malgré tout, un lien semblait se former entre les deux jeunes gens. Ils parlaient a voix basses, alors que la pluie étouffait leur paroles, s'échangeaient des regards, l'une intriguée, l'autre amusé, S'informaient sur leur vie respective. C'était presque trop agréable pour être sincère. Mais a cet instant Mayra ne doutait pas. Elle était dans un cocon, imperméable a toute contrariété, les tensions avec son père s'étant envolées de sa mémoire pour quelques instants, sa rencontre tumultueuse avec Caleb oubliée. Elle se disait que sa question était sans doute trop intime pour que Caleb puisse y répondre. Ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps... Le jeune homme secoua la tête, pour replonger ensuite dans son mutisme. La souffrance semblait couler dans ses veines, souffrance passée pourtant toujours présente, brulante et douloureuse. Sans doute avait-il connu des histoires peu jolie. Un passé troublé...

Perdue dans ses propres pensées, Mayra ne vit pas le jeune homme approcher lentement son visage du sien. Elle était posée contre son torse, qu'elle découvrit avec stupéfaction dur comme de la pierre. Elle fut surprise, mais ne bougea point. Ses lèvres effleurèrent les siennes, un frisson glacé la parcourut. Elles était si froide. Tout son corps était glacé, comme c'était étrange, il faisait froid, mais a ce point. « Dis moi Mayra, qu’est-ce que l’amour pour toi ? » Lui murmura t'il au creux de l'oreille.? Mayra n'osait faire le moindre geste, figée, glacée et parcourue de frissons incontrôlable, elle se demandait ce qu'il se passait, a quoi il jouait. « As-tu la moindre idée de ce qu’est l’amour ? Y vois-tu comme l’expression d’un désir ? »Ses lèvres froide descendait a présent le long de sa joue, jusqu'a son cou. La jeune femme cessa de respirer. Elle se sentait mal, sa tête lui tournait violemment, elle tremblait, sa respiration était coupé, après s'être brusquement accelérée. Il se fichait d'elle ? Certes, ils s'étaient bien rapprochés depuis leur dernière rencontre, mais l'adolescente ne parvenait pas a mettre un doigt sur le comportement du jeune homme, voilà maintenant qu'il se montrait très avenant. « Comme celui que tu ressens pour moi ? Inutile de le nier, je le vois dans tes yeux, je le ressens dans le moindre de tes gestes, dans l’intonation de ta voix. Même tes colères sont un témoignage. » Mayra baissa les yeux, rougissant. Elle se sentait de plus en plus mal, une envie de vomir lui chatouillait les lèvres, une boule se forma au creux de son estomac, ainsi qu'au fond de sa gorge. Incapable de prononcer un traitre mot, la jeune femme sentit des larmes lui grimper aux yeux. Ainsi, il avait deviner seul. Elle était idiote. Idiote et si indiscrète. Elle qui pensait avoir assez de discretion, son comportement l'avait trahie.

Mayra se sentait seule, très seule a cet instant. Il avait jouer avec elle, l'avait torturer pour être exacte. Il avait deviner qu'il ne la laissait pas indifférente, avait chercher les limites de la jeune femme, les limites de son désir. Heureusement qu'il ne fut pas aller plus loin, le souffle de Mayra manquant déjà. Pourquoi de tel manifestation. Son désir pour le jeune homme était certainement plus grand qu'elle ne le pensais. Elle était si bête. Se sentait si démunie, humilié. Affreusement humiliée. L’amour que l’on m’a donné, n’est certainement pas celui auquel tu penses. Un amour bestial, violent, emprunt de passion destructrice. Elle était la plus belle créature que je n’avais vue en ce monde. Elle était aussi la plus cruelle et perfide et aucune femme ne m’a fait un tel effet depuis. Ais-je souffert ? Plus que tu ne sauras souffrir, ton cœur ne supporterait jamais cette douleur. Lancinante, fascinante, à se damner pour l’éternité. Mayra gémit. Cela devenait insupportable, sa respiration lui manquait, les larmes lui montaient aux yeux. Il atteignait les limites. Elle allait craquer, les lèvres de Caleb frolèrent de nouveau les siennes, elle ne resistait plus. Elle appuya ses lèvres contre celle du jeune homme, un baiser timide. Elle n'en pouvait plus, jouer ainsi avec son désir était affreux, malsain. Arrête.Lui murmura t'elle, suppliante.Je t'en prie, cesse son jeu.

Il joua quelque instant avec son doigt, parcourant le cou de la jeune fille, dessinant le long de son bras. Elle reprima un frisson. Puis il s'éloigna. Fin de la torture. Elle ferma les yeux, laissant couler une larmes, baissa la tête, s'essuya la joue avec sa manche, soupirant, respirant de nouveau, comme une renaissance. Elle lanca un regard a Caleb. Elle en voulait d'autre. Elle voulait recommencer, ressentir cette adrénaline dans ses veines, sentir de nouveau le souffle glacé du jeune homme contre son cou. Le désir la prit de nouveau, elle plongea sa tête dans ses bras, releva le visage, se mordillait les lèvres. Le souffle court, elle secoua la tête, l'observant, lui, amusé par la situation. Pourquoi as-tu fais cela ? Cela t'amuse t'il ... Je ne ressens rien pour toi, si ce n'est un désir physique. Ta beauté est ireel, je ne comprend plus rien, je ne peux plus respirer lorsque je sens ton souffle sur ma peau. Qui es-tu, Caleb ? Comment fait-tu une telle chose, j'ai cru que ma vie s'arrêterais ici... Tu me fais du mal. Je n'avais jamais connu ceci ... « Te damnerais-tu pour connaître un tel amour ? »

Elle releva la tête, l'observant, les yeux grand ouvert. C'était très clair. J'ai cru mourir pendant ces minutes. L'adrénaline parcourait mes veines à une vitesse infernale. C'était a la fois effrayant et fascinant. Je pourrais revivre une telle chose a l'infinie, si mon amour pour la personne était si grande. J'ai déjà souffert a cause d'un amour, je souffre actuellement a cause d'un autre, Caleb. J'aurais été prête a me damner pour lui. A présent sa simple image me donne la nausée, tort mes entrailles. Mais ce que tu viens de me faire vivre là ... je pourrais a demander pour le restant de mes jours.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyMar 28 Avr - 18:58

    Qu’est-ce qui lui prenait de jouer ainsi avec la jeune Mayra ? Caleb se sentait tiraillé par deux sentiments contradictoires. Le dégout face à son comportement et la rage qui l’habitait, celle qui le poussait à se montrer toujours un peu plus blessant, cruel. Deux entités se combattaient en lui, essayant l’une après l’autre de prendre le contrôle et, dans son âme, cet affrontement détruisait tout sur son passage. « Je t’aime Rohan, nous serons à jamais ensemble » lui susurra une voix. Cette voix. Oxana. Pourquoi après tous ses siècles continuait-elle à avoir cette emprise sur lui ? Comment pouvait-elle l’avoir marqué à ce point ? Allait-il devoir souffrir encore longtemps de ce souvenir ? Comme il aurait tout donné pour pouvoir changer son passé, ne pas avoir succombé à cette passion, ne s’être jamais damné pour l’éternité. « Si tu es encore en vie aujourd’hui Rohan, c’est uniquement parce que je le veux » lui souffla cette voix, dans son esprit. «Tout ce que j’ai fait, a été de me libérer et maintenant je t’implore d’en faire de même. » continua cette voix. Caleb se passa une main sur son visage, tous ses mots qu’Oxana lui avait dits dans les temps anciens, lui revenaient avec davantage de force. Que faisait-il là ? Dans cette mine avec cette humaine ? Mayra n’y était pour rien et pourtant, le vampire aurait tellement aimé planter ses crocs dans son cou, de s’abreuver de ce nectar vital à son existence. Il le sentait pulser dans ses veines, frais, captivant, un appel. Sans se contrôler, Caleb s’approcha à nouveau d’elle, ses yeux assombris par la colère, la soif, mais surtout par le passé. Dans sa tête résonnait encore sa créatrice, lui faisant perdre l’esprit. « Ton instinct a toujours su te guider mon amour, ne t’en détourne pas maintenant » lui avait-elle murmuré au creux de l’oreille après une autre nuit de passion et de violence. Le vampire se rappelait de ce jour là, peu de temps avant sa première rencontre avec Vilde.

    ***


    Oxana et Caleb reposaient tendrement enlacés sur une paillasse. D’un geste inconscient, il lui caressait le dos, du bout des doigts, le regard écarlate, perdu dans la contemplation du plafond de leur hutte mexicaine. « A quoi songes-tu Rohan ? » lui avait-elle demandé, paresseusement. Son compagnon avait conservé le silence, méditant ses paroles. « Est-ce obligé, toute cette violence, ces meurtres ? » l’avait-il alors questionné en retour. Contre lui, il avait senti sa maîtresse se tendre, comme si ce qu’elle redoutait le plus, était en train de se dérouler sous ses yeux. « Tu te poses la question après presque un siècle ? » ; « Non Ipalnemoani ! » lui mentit le Mexicas en lâchant un soupire futile. Il faisait toujours cela quand il était agacé ou las. Elle le savait très bien. Se redressant sur un coude, Oxana caressa tendrement sa joue pour l’amadouer et le forcer à la regarder. Son regard foncé aux pépites écarlates se planta dans le sien. « Ton instinct a toujours su te guider mon amour, ne t’en détourne pas maintenant, je t’aime Rohan. Nous serons à jamais ensemble » murmura-t-elle avant de l’embrasser. Bercé par cet amour qui le révulsait et l’attirait en même temps, Caleb se laissa faire, se fondant une nouvelle fois dans cet être si démoniaque. Elle était sa créatrice, elle avait avalé l’âme de sa sœur pour l’éternité. Il se devait de plier, de se soumettre pour ne pas perdre ce dernier lien avec sa lumière. Elle était son Titlacauan.

    ***


    Mayra l’observait, les larmes aux yeux mais il ne la distinguait plus. Ce qu’il voyait, c’était uniquement cet élixir si délicieux. Il la voulait, il désirait lui faire mal, la tuer, se fondre en elle comme un prédateur qu’il n’avait jamais cessé d’être. Caleb avait cédé la place au vampire. Une créature hanté par son passé. « Je t’ai enseigné tout ce que je savais, dis mon nom Rohan » reprit cette voix. « Oxana » murmura-t-il près de Mayra. Il avait l’impression de la revoir en Mayra. Les deux êtres étaient pourtant si dissociables mais plongé dans ses souvenirs, il ne faisait plus aucune distinction. « Tu as vu ce que j’ai vu, tu as ressenti ce que j’ai ressenti » continua-t-elle inlassablement dans sa tête. Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle l’assaillait ainsi ? Il devait fuir au plus vite, afin de ne pas succomber à ce désir. Est-ce tous les changements survenus ces derniers mois qui le conduisaient au bord du gouffre ? Caleb n’avait jamais été aussi tenté depuis des années, comme s’il avait été conditionné à cet échec. La pensée de Vilde s’infiltra en lui. Elle croyait en sa volonté, elle lui avait fait confiance, il ne pouvait faillir. Avec difficulté, il s’écarta de Mayra, rapidement pour s’arrêter, à l’entrée de la mine. Là, debout, il offrit son visage à la pluie froide. Il devait se reprendre. Ce n’était qu’un souvenir. Un simple souvenir pourtant si réel. « Moi aussi, j’étais venu ici avec un cœur emplit d’amour oui mais cette affection est devenue infection. Mon cœur s’est transformé en haine Mayra » lui adressa-t-il parole après toutes ses minutes étranges. Néanmoins, il persévéra à lui tourner le dos. « Je ne suis pas un homme vertueux, je n’ai que très peu de qualités. Ce que tu as ressenti n’est que pure fiction, je sais exactement comment te faire réagir, comment jouer de ton désir. Pour une raison que j’ignore, il m’est impossible de m’éloigner de toi, j’ai constamment ce besoin de m’approcher, de te parler, de te toucher. C’est une erreur ! » Poursuivit Caleb, restant là, les mains dans les poches de son pantalon, offert à la pluie. « Ne cherche pas en moi quelque chose de gentil, je suis ainsi fait. Je resterais cet ignoble bâtard que tu détestes mais que tu désires. C’est dans l’ordre des choses tout simplement. Tu es et tu resteras un jouet, une magnifique poupée à torturer si doucement. Sans cris, sans douleur excepté les tourments de ton cœur. Est-ce cela que tu désires ? Tu me dis que ce que je t’ai fait subir, tu pourrais le demander pour toute une vie.. Es-tu réellement prête à souffrir ? Ne m’as-tu pas demandé de cesser ? Je te répugne autant que je t’attire n’est-ce pas ? »

    Caleb s’interrompit dans son discours pour se tourner vers elle. Il était en paix car il avait saisi le sens de cette folie qui l’avait habité pour quelques minutes. Le vampire se conduisait exactement comme l’avait fait Oxana avant lui. On dit souvent que les enfants battus sont susceptibles de reproduire les châtiments qu’ils ont reçus. Dans un sens, ne réagissait-il pas ainsi ? « Ce n’est pas de l’amour comme tu me l’as si bien compris. C’est une soumission bestiale et immorale. Tu vaux mieux que ça ! Je ne m’intéresse pas aux gamins. » Termina-t-il en haussant les épaules. Caleb avait compris lui aussi qu’il n’avait jamais aimé celle qui l’avait engendré. Il avait fallu rencontrer cette humaine pour le comprendre. Libéré de cet amour inconcevable, il tourna les talons, commençant à se diriger vers la forêt. « Rentre chez toi gamine » lui lança-t-il sans se retourner. Une voix lointaine résonne encore dans sa tête mais pour la première fois, c’est la sienne. Adieu Oxana.
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyMar 28 Avr - 19:40

    Elle n'était qu'un objet, une friandise. Cet homme se comportait comme si il avait vécu des ciècle auparavant. Mayra n'était que l'objet de son désir, une reincarnation de sa tendre aimée. Il voyait en elle la seule femme qu'il n'avait jamais aimé. Désormais, elle n'était plus rien. Ce que vis Mayra en cet instant n'était plus ce qu'elle connaissait. Sa vue s'était brouillée par les larmes tandis que le sol tanguait sous ses pieds. Elle ne comprenait plus rien, tout n'était que confusion. Elle se sentait vide. Comme si elle n'avais servit a rien. Cet après midi était décidemment placé sous le signe de la souffrance. L'adolescente s'était réfugiée ici afin d'être seule de méditer sur ses relations avec son paternel, puis tout n'est aller que de mal en pis, il est arrivé, a user de son charme, désormais, son coeur semblait de déchirer. Pourquoi était il venu la faire souffrir, la punir. Il aurait aussi bien pu la laissait tranquille, l'oublier. C'était ce que Mayra aurait voulu a cet instant. Ne jamais l'avoir rencontrer, vivre sa vie sans ce garçon qui avait failli la tuer. Peut être que si il ne l'avait pas vue, elle aurait aussi pas vécue tout cela. Elle aurait rejoins sa mère, puis son père serait venu aussi, il auraient vécus au paradis, heureux. "Moi aussi, j’étais venu ici avec un cœur emplit d’amour oui mais cette affection est devenue infection. Mon cœur s’est transformé en haine Mayra » A présent, il se trouvait a l'entrée de la mine, ou se deversait un torrent de pluie. Le ciel pleurait leur douleur, a eux deux. Il était devenu étrange, ses yeux étaient noir, son regard n'était que haine, une chose avait prit possession de lui.

    Je ne suis pas un homme vertueux, je n’ai que très peu de qualités. Ce que tu as ressenti n’est que pure fiction, je sais exactement comment te faire réagir, comment jouer de ton désir. Pour une raison que j’ignore, il m’est impossible de m’éloigner de toi, j’ai constamment ce besoin de m’approcher, de te parler, de te toucher. C’est une erreur ! »
    Mayra ne dit pas un mot. Et qu'aurait t'elle pu dire en cet instant ? ses lèvres étaient cellée, elle l'écoutait parler. Ainsi, il lui était impossible de s'éloigner d'elle. Elle aurait pu en dire autant de lui. Malgré ce qu'elle se forcait a se dire a elle même, malgré son obsession a se convaincre qu'elle ne l'aimait pas, qu'elle n'aurait jamais voulu le connaitre, Mayra était irresistiblement attirée par lui. Il était une épine dans sa vie, comme un risque, du piment. Il changeait sa vie si monotone. Et l'adolescente tentait desesperment de refrener ses désirs adolescents, cette envie de caresser sa peau, de presser ses lèvres contre les siennes, de passer la nuit blottit contre son torse glacée. C'était du masochisme. Pourtant, elle n'aimait pas tant que ça la douleur, mais cela semblait plus fort qu'elle. Tout son être l'appelait, c'était effrayant.« Ne cherche pas en moi quelque chose de gentil, je suis ainsi fait. Je resterais cet ignoble bâtard que tu détestes mais que tu désires. C’est dans l’ordre des choses tout simplement. Tu es et tu resteras un jouet, une magnifique poupée à torturer si doucement. Sans cris, sans douleur excepté les tourments de ton cœur. Est-ce cela que tu désires ? Tu me dis que ce que je t’ai fait subir, tu pourrais le demander pour toute une vie.. Es-tu réellement prête à souffrir ? Ne m’as-tu pas demandé de cesser ? Je te répugne autant que je t’attire n’est-ce pas ? »

    Mayra baissa la tête. Non ce n'était pas ce qu'elle cherchait. Elle voulait connaitre l'amour, autre que l'amour charnel, qu'elle avait connu avec Kale, bien qu'il eut quelque amour moral, aussi, certes, mais la douleur avait prit la place du plaisir. Caleb représentait ce que detestait pourtant Mayra. Un être méchant, batard, qui ne pensait qu'a lui, et pourtant. Elle était persuadée, que derrière cette facade se cachait un homme doux. L'amour avait rendue l'homme rustre et désagréable. La douleur l'avait briser de l'interieur. Il ne ressemblait plus a rien. Les fantômes de son passé le rattrapait, la douleur se lisait dans ses yeux. Il ne parvenait pas a oublier l'amour passé, il ne le voulait pas ? « Ce n’est pas de l’amour comme tu me l’as si bien compris. C’est une soumission bestiale et immorale. Tu vaux mieux que ça ! Je ne m’intéresse pas aux gamins. »

    Il s'était retourner face a elle. La regardait, droit, dans les yeux. Mayra baissa le regard siôt qu'il eut croiser le sien. A présent, ses prunelle brulait les sienne. Elle se sentait affreusement idiote. Idiote et humiliée. Pourtant, elle en était persuadé. Il devait oublier, forcer ses souvenirs a disparaitre, il leur était completement soumis, les laissant le détruire. Ce n’est pas de l’amour comme tu me l’as si bien compris. C’est une soumission bestiale et immorale. Tu vaux mieux que ça ! Je ne m’intéresse pas aux gamins. Rentre chez toi gamine » Mayra déglutit. Se mordit la lèvre, soupirant, prenant un longue inspiration. Elle mettait toute sa force pour ne pas lui sauter a la gorge. Il s'en allait, se dirigeait vers la fôret. Elle secoua la tête, elle ne pouvait pas le laissait partir ainsi, c'était jouer avec le feu, elle en avait conscience, mais son coeur lui disait de l'empêcher de partir. Elle couru jusque derrière lui, il était a présent immobile. Il la depassait d'une bonne tête et demi. Elle était dans son dos, se bornait a ne pas joindre sa main a la sienne, inutile de l'enerver davantage.

    Rentrer chez moi ... ? Pourquoi faire ? Retrouver ma vie banale et sans intêret que j'avais avant que tu ne débarque ? Tu me crois naive, et incapable de voir en toi, mais je ne suis pas idiote Caleb, cesse de sous-estimer les gens autour de toi, redescend un peu sur terre et cesse de te prendre pour un dieu de l'Olympe. Tu veux que je te dise, la douleur se lis dans tes yeux, tu souffre, tu l'avoue et tu ne fait RIEN pour empecher cela. Tu laisse tes souvenirs te ruiner, tu les laisse te bouffer, tu détruire. Pourquoi ne lutte-tu pas. Tu ne peux continuer ainsi. Tu dois te battre contre le passé, contre ton amour passé, te refaire une vie. Ou tu souffrira tout le reste de ta vie. Je ne pouvait pas te laisser partir ainsi. Avec cette image dans la tête, celle de l'homme qui abandonne. Tu vaux aussi mieux que ça, et je ne suis plus une gamine. Resaisie toi un peu. J'en ai assez de te voir arriver, de sentir ton souffle glacé sur mes épaule, de réaliser que tu joue et de découvrir cette souffrance dans tes yeux. Oublie la. Oublies les. Ne les laisse pas te vaincre.

    Mayra soupira, puis baissa la tête, il était dos a elle, elle avait terminer de parler. Il avait la rejeter, l'envoyer bouler, la traiter de tout les noms ou lui faire subir une nouvelle souffrance morale. Elle était prête, dans quelque minutes, il ne serait plus là, et elle ne le reverrait peut être jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyMer 29 Avr - 18:23

    Caleb marchait lentement vers la forêt, prêt à oublier cette rencontre, oublier qu'il avait été à deux doigts de tuer un être humain ou pis, de céder à la tentation et de l'aimer dans cette mine. C'était qu'une gamine bon sang, s'insurgea-t-il en lui-même. Une gamine de seize/dix sept ans alors qu'il avait plus de sept siècles de plus qu'elle. Décidément, il n'était pas pour le détournement de mineur. Le vampire soupira, vieux tic dont il devrait se débarrasser. En parlant de se débarrasser, il avait intérêt à trouver une façon de faire disparaître l'odeur de Mayra sinon Arielle lui ferait sa fête. Entre eux, c'était à n'y rien comprendre. Ils se tapaient dessus, devenaient presque tendre entre eux. Voir intime avant de se faire la tête. Par contre, ils ne supportaient pas l'odeur d'un autre. Caleb ne comprenait rien à rien et pour tout dire, il s'en fichait comme d'une guigne. Marre de se prendre la tête pour rien, surtout pour une femme. Elle ne valait pas le coup. Un peu misogyne comme façon de penser mais cela faisait partie de ses nombreuses "qualités." Des bruits de courses se firent entendre derrière lui et il stoppa. «Round 2», murmura-t-il faiblement. Mayra s'immobilisa derrière lui, et malgré lui, il ne fit pas un geste pour partir. Que lui voulait-elle encore, se demanda-t-il avec humeur. «Rentrer chez moi ... ? Pourquoi faire ? Retrouver ma vie banale et sans intérêt que j'avais avant que tu ne débarque ? Tu me crois naïve, et incapable de voir en toi, mais je ne suis pas idiote Caleb, cesse de sous-estimer les gens autour de toi, redescend un peu sur terre et cesse de te prendre pour un dieu de l'Olympe. » Caleb l'écouta attentivement, se bornant à lui tourner le dos. Elle allait lui faire le coup de la psychologie. Malheureusement pour lui, ce discours, il ne l'entendait que trop dans la bouche de Vilde, qui désirait le voir s'ouvrir un peu plus, se sociabiliser. «Tu veux que je te dise, la douleur se lis dans tes yeux, tu souffres, tu l'avoues et tu ne fais RIEN pour empêcher cela. Tu laisses tes souvenirs te ruiner, tu les laisses te bouffer, tu détruire. Pourquoi ne luttes-tu pas. Tu ne peux continuer ainsi.» Caleb se retenait de se retourner, de lui dire de cesser ce petit monologue. Pourtant, il ne fit rien. Les mains dans les poches de son pantalon, il conservait cette attitude hautaine, le visage fermé mais cela, elle ne le voyait pas. Elle pouvait simplement le ressentir.

    Combien de fois Vilde lui avait demandé d'oublier le passé, même Arielle la soutenait dans ce sens. Il en avait marre qu'on lui demande cela. C'était son choix. Oublier le passé revenait à oublier Näina et il s'y refusait. Ses souvenirs étaient tout ce qu'il lui restait. «Tu dois te battre contre le passé, contre ton amour passé, te refaire une vie. Ou tu souffriras tout le reste de ta vie. Je ne pouvait pas te laisser partir ainsi. Avec cette image dans la tête, celle de l'homme qui abandonne. Tu vaux aussi mieux que ça, et je ne suis plus une gamine. » poursuivait-elle, dans sa longue tirade. Les poings du vampire se serrèrent. Elle ne savait rien de lui. Il était un guerrier, la souffrance faisait partie de sa vie, comme une douce maîtresse. Quoique les gens pensent, il n'aurait jamais la paix. C'était utopique. Trois siècles qu'il essayait vainement mais il ressentait cette force en lui, ce besoin bestial de se battre, de faire couler le sang. Un appel déstabilisant et irrésistible. La guerre approchait rendant ce besoin irrépressible, presque insoutenable. «Ressaisie toi un peu. J'en ai assez de te voir arriver, de sentir ton souffle glacé sur mes épaule, de réaliser que tu joues et de découvrir cette souffrance dans tes yeux. Oublie la. Oublies les. Ne les laisse pas te vaincre. » termina-t-elle en soupirant. Lentement, il se retourna, la toisant de son regard froid. Pour qui se prenait-elle? Elle n'était rien, une simple humaine qu'il aurait été si aisé de tuer.

    Pourtant, au fond de lui, les mots le touchaient, trouvaient un écho. Il était las de toujours devoir se battre conte sa nature. Il aurait été si bon de faire une pause, de laisser quelques souvenirs s'enfuir mais c'était sa punition. Pour toutes les âmes qu'il avait volé durant 400 ans d'errance. Toutefois quelque chose le chagrinait. Caleb avait toujours fait en sorte de garder un masque d'être froid, sans scrupule et désagréable. Qu'une ado le perce à jour mettait à mal sa fierté. Il devait bien l'avouer. Avec cette lenteur qui le caractérisait depuis leur retrouvaille, il s'approcha d'elle, lui relevant le menton, d'une pression de ses doigts. «En quoi cela te concerne-t-il? Te soucierais-tu de moi, malgré ce que je te fais subir?» l'interrogea-t-il ses doigts glacés courant sur sa joue, avec une tendresse inhabituelle. « Je vais vraiment finir par croire que tu es une adepte du SM» s'amusa Caleb en lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Attendri par ce petit bout de femme, un fin sourire commença à se dessiner sur ses lèvres alors qu'il se baissait pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres.

    « Mayra, je ne suis pas quelqu'un de bien. J'ai commis bien des horreurs que tu ne pourrais accepter. Je ne suis pas un homme ordinaire et je n'ai en aucun cas le statut de super héros. Dans les livres que tu lis, je tiens plus le rôle du méchant, de celui qui finit par mourir, solitaire» lui expliqua-t-il calmement, sans s'énerver bien qu'une tempête faisait rage dans son regard assombri. Elle ne pouvait comprendre ce qu'elle lui demandait et lui, il devait bien avouer qu'il cherchait à savoir pourquoi, cela l'intéressait tant. « Brunette, ne chéris-tu pas le souvenir de ta mère disparue? Mes souvenirs sont le seul moyen que j'ai de résister, de ne pas commettre les mêmes erreurs. Si je les oublis, je perds ceux que j'aimais, et je me perds moi-même. Tu te trompes sur un point, je n'aimais pas cette femme.» murmura-t-il, comme libéré. Cela faisait tant d'années qu'il se pensait amoureux de son ancienne maîtresse, qu'il se haïssait mais cela n'avait été qu'une question de soumission, face à ses anciennes croyances. Les R. l'en avaient libéré et Mayra venait de lui faire comprendre. Pour cette raison, il ne la tuait pas. «Ne t'avise plus jamais de me juger, me suis-je bien fait comprendre?» lui ordonna-t-il alors que sa main se faufilait dans ses cheveux pour les prendre en pleine main, la forçant ainsi à rejeter la tête en arrière. « Je ne serais pas toujours aussi magnanime» le menaça-t-il avant de lui ravir ses lèvres dans un baiser passionné; «Ta punition, ma foi, je suis sûr que ça ne te déplait pas tant que ça » la railla-t-il avec amusement et moquerie. La jeune femme devait s'y faire, il ne serait jamais le gentil petit ami. Avec lui, il fallait apprendre la souffrance.

    « Tu es gelée Mayra » grogna-t-il en la voyant claquer des dents sous le froid. « Il faut vraiment te materner, espèce de gamine» s'énerva quelque peu le vampire en la saisissant pour la mettre en travers de son épaule. Caleb fit fi de ses protestations et la reconduisit dans la mine, pour l'abriter de la pluie et du vent. « Reste là, le temps que ça se calme. Je me sacrifie, j'ai peur que tu n'arrives jamais chez toi en état de santé, convenable. »
Revenir en haut Aller en bas
Mayra Robinson

Mayra Robinson


Féminin Nombre de messages : 533

Age : 31
Votre Prénom/Pseudo : Lou
Multi-Comptes : Isobel Llobera

Nourriture : nourriture humaine.
Humeur : N'est plus que l'ombre d'elle même...
Date d'inscription : 29/01/2009

TELL ME EVERYTHING.
● Âge Du Perso: 18 ans.
● Citation:
● Relations:

Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyMer 29 Avr - 19:07

    Debout, immobiles sous la pluie battante, cela donnait tout d'une scène de film d'amour a la con xD. Tandis que Mayra parlait dans interruption, faisant des gestes inutiles, battant des mains et s'époumonant dans sa longue morale destiné a Caleb, ce dernier restait immobile. Les mains dans les poches, poing qu'il serraient de temps a autre. Soupirant, Mayra avait baisser la tête, prête a recevoir un flot de reproche dans la figure, ou pire, des sarcasme qui réduisait sa fierté en ruine. Il se retourna enfin, le visage baissé, comme las d'une siècle d'année de souffrance passées. S'approchant, il lui jeta un regard dur, lui relevant le menton d'un coup sec. «En quoi cela te concerne-t-il? Te soucierais-tu de moi, malgré ce que je te fais subir?» lui répliqua t'il doucement, sa mains glacé parcourant la joue de mayra tendrement. Elle allait finir par croire qu'elle le rendait mielleux. Elle fronca les sourcils, ce n'était pas ce a quoi elle s'attendait. Elle qui était persuadé qu'il allait sortir de nouveau ses sarcasmes, le voilà tout doux, malgré son geste brutal. « Je vais vraiment finir par croire que tu es une adepte du SM» lui dit-il alors qu'un sourire commencait a se dessiner sur ses lèvres. Mayra sourit, baissant les yeux. Un sourire franc, doux, peu montré ces dernier temps. Peut être l'était-elle en fin de compte. Non, elle savait véritablement pourquoi elle fazisait tout cela, pourquoi elle se bornait a lui parler, a venir à ses côtés. Non, dit-elle d'une voix douce. le SM ne m'a jamais vraiment plu. J'ai seulement appris a ne pas baisser les bras, je suis bornée. Et je t'aime bien, malgré ton côté insupportable, es ce que cela veut dire que je me soucie de toi ? Je n'ai jamais aimé les gentils héros, Finit-elle par dire, avant de rire.Tout en disant cela, elle jouait avec le col du jeune homme, les yeux baissé sur son cou, incapable de le regarder dans les yeux.

    Désormais l'un en face de l'autre, le silence s'installa de nouveau. Les sourires s'effacèrent, tandis qu'il se baissait, déposant un bref mais doux baiser sur les lèvres de Mayra. Voilà qu'il recommencait, mais c'était autre chose, ce n'était pas aussi violent et effrayant que la fois précédente. Avait-elle reussi a percer ses sentiments a jour ? Il n'avait rien répliquer dessus, lui avait seulement reprocher par sous entendu de ne pas se mêler de ce qui ne la regardait pas. En tout les cas, il s'était radouci. « Mayra, je ne suis pas quelqu'un de bien. J'ai commis bien des horreurs que tu ne pourrais accepter. Je ne suis pas un homme ordinaire et je n'ai en aucun cas le statut de super héros. Dans les livres que tu lis, je tiens plus le rôle du méchant, de celui qui finit par mourir, solitaire» Elle se mordit la lèvre. Les battements de son coeur s'était accelerés, cependant qu'elle secouait la tête. Peu lui importait ce qu'il avait commis dans le passé, elle ne le connaissais pas. Elle le découvrait a présent, et l'apprecier, c'était tout ce qui comptait. Elle laissa échapper un soupir, baissant de nouveau les yeux. Depuis sa longue tirade, elle n'avait pas une fois plonger son regard dans le sien. Je n'ai que faire de ce que tu a pu faire dans le passé Caleb. Personne ne possède de passé immaculé. Tout le monde a souffert. Je me fiche que tu ne sois pas quelque de bien, les gens biens m'ennui. Je te répète que je n'ai jamais aimé les héros...les méchant ne sont pas forcé de mourir solitaire. Ce ne sont que les clichés.

    Elle releva enfin le visage, son regard se plongeant dans celui de Caleb. Ce qu'elle découvrit n'était pas de toute beauté, ses yeux refletait l'orage qui se déroulait a cet instant dans son coeur, dans ses souvenirs. Elle posa doucement sa mains froide sur la joue de Caleb, baissant de nouveau les yeux. On aurait dit un soldat revenant de guerre. Dans son regard ne regnait que souffrance, il paraissait obsedé par un passé troublé. Le passé n'est que le passé, il faut vivre au temps présent. « Brunette, ne chéris-tu pas le souvenir de ta mère disparue? Mes souvenirs sont le seul moyen que j'ai de résister, de ne pas commettre les mêmes erreurs. Si je les oublis, je perds ceux que j'aimais, et je me perds moi-même. Tu te trompes sur un point, je n'aimais pas cette femme.» Mayra sourit a l'écoute du mot brunette. C'était nul comme surnom xD. Il n'avait pas tort. Les souvenirs nous aident parfois a nous retrouver nous même. Quant a sa mère, elle ne l'avait pas connu, elle ne possédait aucun souvenir d'elle. Elle se perdit dans la contemplation de la tempête qui faisait rage. Je ne possède aucun souvenir de ma mère, je ne l'ai pas connu, dit-elle la voix pleine de tristesse. Pourquoi ne trie-tu pas les bons des mauvais souvenir ? Tu ne peus continuer a vivre avec ce lourd passé qui tu traine derrière toi, comme un boulet attaché au pied d'un prisonnier. Tu est prisonnier de tes souvenirs caleb. Tu dois te libérer, tu n'es certainement pas seul. Elle même était prête a l'aider, bien qu'elle ne connaissait pas ses souvenirs. Ils s'intéressaient pourtant, mais il le rendait si triste qu'elle ne voulait pas les entendre, finalement. «Ne t'avise plus jamais de me juger, me suis-je bien fait comprendre?» Il avait dit cela sur un ton glacial, d'une dureté effrayante. Le regard de mayra se releva directement dans ses yeux. Elle prenait soudain peur, devant la dureté qu'avait pris le visage de Caleb. Il glissa sa main sur sa nuque, l'emmêlant dans ses cheveux, et lui tira violemment la tête en arrière. L'adolescente poussa un gémissement de douleur, pétrifiée, incapable de sortir de son emprise. Il était effrayant.

    « Je ne serais pas toujours aussi magnanime»
    La menaca t'il toujours de ce même ton glacée, devant une Mayra figée de peur. Elle n'eut pas le temps de se reprendre, qu'il l'embrassa avec fougue. Un baiser passionnée, qui surpris la jeune femme. Il devenait étrange, son comportement changeait. Sa main parcourut la joue d'un jeune homme, l'autre se perdit dans sa nuque. «Ta punition, ma foi, je suis sûr que ça ne te déplait pas tant que ça » Elle sourit, puis fini par rire, acquiesçant. Comment pourrait-elle me déplaire ? lui répondit t'elle, une étincelle dans le regard. « Tu es gelée Mayra » grogna-t-il soudain, il était vrai que Mayra tremblait, completement glacée. Elle se retint de lui répliquer sur ses baisers y étaient pour quelque chose. Sa peau glacé de lui facilitait pas la tache. « Il faut vraiment te materner, espèce de gamine» Elle leva les yeux au ciel, apparemment, elle resterais une gamine pour lui. J'ai 18 ans, je ne suis pas une gamine, lui repeta t'elle. « Reste là, le temps que ça se calme. Je me sacrifie, j'ai peur que tu n'arrives jamais chez toi en état de santé, convenable. » Il étaient rentrés dans la grotte, Caleb la tenant en travers de ses épaule, la jeune fille rie. Tu t'es resigné a partir. Je suis bien plus solide que tu ne le croie. L'adolescente baissa la tête. Dans la colère et la hâte de sortir de la maison, elle avait affronter le froid en tee-shirt. Mais elle s'interdisait de rentrer, cette pensée assombrit soudain son regard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] EmptyVen 1 Mai - 16:23

    « Je vais vraiment finir par croire que tu es une adepte du SM» affirma-t-il amusé par la situation et le burlesque qu’ils dégageaient. On ne pouvait nier que la scène était d’un ridicule. Tous les deux trempés par la pluie, glacés par le froid –du moins Mayra ; Ils conversaient comme si de rien n’était, comme si cette séparation leur ferait du mal à tous les deux. Pourtant vu le tempérament du vampire, on ne pouvait qu’en douter. Il ne s’attachait jamais aux gens, il préférait de loin éviter les humains et voilà qu’il s’amusait à conter fleurette à une gamine. Il devenait urgent qu’il regagne sa chambre ou qu’il se trouve une compagne avec qui se défouler. « Non » , dit-elle d'une voix douce, avant de reprendre « le SM ne m'a jamais vraiment plu. J'ai seulement appris à ne pas baisser les bras, je suis bornée. Et je t'aime bien, malgré ton côté insupportable, est-ce que cela veut dire que je me soucie de toi ? Je n'ai jamais aimé les gentils héros » . Mayra se mit alors à rire, le laissant complètement intrigué. Elle n’était pas une adepte du SM mais elle était légèrement maso sur les bords. Elle l’aimait bien malgré son sale caractère ? Caleb n’aimait pas la tournure que prenaient les choses. Il ne voulait pas qu’elle s’attache à lui pour la simple et unique raison qu’il ne le désirait pas. Un soupire faillit s’échapper mais il se contrôla. En ce moment, Mayra l’agaçait à ne pas voir le danger qu’il représentait pour elle. C’est pourquoi, il tenta de lui faire comprendre à mots couverts qu’il n’était pas l’ami idéal voir le compagnon idéal. Il ne pouvait que trop entendre son cœur battant la chamade, sentir le désir qu’elle éprouve pour lui ou encore ressentir son émoi à travers son regard. De sa main libre, il la posa sur celle de la jeune femme qui était en train de jouer avec son col. Il tenta alors de la raisonner par un « Mayra, je ne suis pas quelqu'un de bien. J'ai commis bien des horreurs que tu ne pourrais accepter. Je ne suis pas un homme ordinaire et je n'ai en aucun cas le statut de super héros. Dans les livres que tu lis, je tiens plus le rôle du méchant, de celui qui finit par mourir, solitaire» . En retour, il ne put qu’entendre les battements de son cœur accélérer alors qu’elle se mordillait la lèvre. Cela commençait à devenir frustrant qu’elle ne prenne pas ses menaces au sérieux. Que fallait-il qu’il fasse pour qu’elle comprenne ? Elle ne possédait donc aucun instinct de survie ? Son père ne lui avait pas inculqué la moindre étincelle de bon sens ? « Je n'ai que faire de ce que tu a pu faire dans le passé Caleb. Personne ne possède de passé immaculé. Tout le monde a souffert. Je me fiche que tu ne sois pas quelque de bien, les gens biens m'ennui. Je te répète que je n'ai jamais aimé les héros...les méchant ne sont pas forcé de mourir solitaire. Ce ne sont que les clichés. » Lui répondit-elle en plantant son regard dans le siens, sa main venant lui caresser la joue. Vraiment aucun instinct de survie. Tentant une nouvelle et dernière tentative, Caleb tenta de lui faire comprendre autrement les choses mais une nouvelle fois, il s’écrasa contre son mur. Bornée avait-elle dit ? Elle n’avait pas exagéré. Il ne lui restait plus qu’une solution.

    Le vampire durcit alors son regard, glissant lentement sa main dans ses cheveux avant de les emmêler à ses doigts pour lui tirer violement la tête en arrière. Enfin, il pouvait lire de la peur dans son regard. Elle n’était pas encore stupide au point de ne pas remarquer le danger qui transpirait de son comportement. Peut-être pouvait-il encore faire quelque chose d’elle. Caleb se laissa donc aller à ses instincts primaires, lui volant un baiser passionné. S’il ne s’était pas retenu, il l’aurait prise sur le champ mais il se contenta d’un baiser. Il ne comprenait pas cette attirance pour elle, après tout, elle n’était qu’une gamine. Quoiqu’elle pense, quoiqu’elle dise. La suite se passa rapidement, Caleb la conduisant une nouvelle fois dans la mine, histoire qu’elle ne meurt pas de froid. Quelle idée de sortir habillée de la sorte. Voulait-elle vraiment mourir ? Encore une fois agacé, le vampire leva les yeux en l’air et ôta son pull trempé. « Mets ça ! C’est trempé mais ça te protégera un peu plus du vent que ton T-shirt ! Je peux savoir ce qui t’a pris de sortir ainsi ? Tu ne fais que si peu cas de ta vie ? » S’énerva-t-il en lui tendant son pull. Torse nu, il ressortit de la mine, afin de voir comme le temps se dégradait. Il était bloqué pour un petit moment. Normalement, il serait parti sans plus de cérémonie mais quelque chose le touchait en Mayra. Il n’arrivait pas encore à mettre le doigt dessus. Néanmoins, il devait mettre les choses au clair, une bonne fois pour toute. « Plus solide ? J’en doute ! » Marmonnât-il pour lui-même en revenant vers elle, les mains dans les poches de son pantalon. Arielle allait le tuer, le démembrer quand il allait revenir. Elle n’allait pas comprendre pourquoi cette odeur humaine se retrouvait une nouvelle fois sur ses vêtements. La première fois, il lui avait expliqué mais là.. Comment se justifier ? Et puis après tout, il n’avait aucun compte à lui rendre. Ils n’étaient pas en couple. Agacé au plus haut point, Caleb se passa une main dans les cheveux, enlevant au passage, les gouttelettes entremêlées.

    « On va être bloqués pour un moment, le temps devient réellement orageux. Par pitié, me fais pas le coup de : j’ai peur de l’orage ou alors je mets fin à ta vie, sans plus de cérémonie. Bon sang que ce temps me tape sur le système ! C’est toujours ainsi dans votre bled pourri ? » Lui demanda-t-il, sur un ton, on ne peut plus ennuyer. Caleb n’attendit même pas de réponse, qu’il lui tourna le dos, s’appuyant sur le pilier en bois qui maintenait depuis des années, l’ouverture de la mine. Il ne faisait même plus attention au fait que son torse et son dos étaient couverts de cicatrices, dû à ses nombreux combats avec des vampires. Le Mexicas avait toujours aimé l’affrontement et en 7 siècles, il en avait affronté des congénères. Tous plus féroces les uns que les autres afin de donner un sens à son existence. « Qu’est-ce que je vais pouvoir bien faire de toi ? » murmura-t-il en secouant la tête. Il avait bien quelques idées en tête mais il valait mieux qu’il ne mette rien en application. « Alors.. Tu comptes rentrer chez toi un jour où tu vas élire domicile dans cette mine ? Remarque, elle est à ton image. Vide et creuse » asséna-t-il sans prendre la peine de la regarder. Le vampire avait besoin de se défouler, de penser à autre chose et Mayra lui offrait tout sur un plateau d’argent. « Et puis finalement, je ne vois pas pourquoi je reste ! » râla-t-il avant de la quitter, sans penser à lui reprendre son pull. Ce n’est pas comme s’il y était attaché.


    RP CLOS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]   Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Tu n'étais pas vraiment le bienvenu, ce jour là. [PV]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Esperanza Valence Fitzgerald | Si aujourd'hui était ton dernier jour

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PRELUDE.TO.DAWN :: GO TO THE PAST. :: FLASHBACK :: ▬ Saison Une & Deux; RP-
Sauter vers: